"Quitte à me répéter, j'aurais aimé faire un tour sur le bateau histoire de ne pas oublié quelque enfant retenu là-bas. Cela vous conviendrait-il ? Pour le "trésor" de ce Lamm, je suis de l'avis de monsieur de Bendès. Il est légitime d'en faire profiter les enfants." Commençant à prendre la direction de la sortie pour échapper aux exhalations émises par le semi-homme :"Si la broche appartient bien à la reine, je pense effectivement qu'il convient de ne pas essayer de l'écouler. Une restitution en bonne et due forme est indispensable." Puis se tournant vers Sorina :"Il va de soi que vous pouvez compter sur mon aide pour retrouver votre enfant, et ce quelque soit le temps que cela puisse prendre."

Modifié par un utilisateur lundi 8 février 2016 11:52:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méry était ressorti de son inspection exhaustive avec le carton à chapeau (bien reficelé) qu'il déposa au pied du grand brûlé aux yeux jaunes, le chapeau de paille qu'il avait bourré de chiffons, et des torches prêtes à servir. S'agenouillant devant les trésors étalés, il commença à les envelopper précautionneusement avant de les caser un à un dans le grand chapeau faisant office de besace.
Depuis le temps que ce pôvre galure doit coiffer de la pourriture, ça lui fera une revanche...
Prenant son cigare entre deux doigts, il libéra son sourire pour s'exclamer :
« Weula ! weula ! weulaaa... ça part dans tous les sens. Va falloir un peu d'ordre et respecter les priorités, compagnons. Parce que la mort d'l'autre tordu ça aura d'autres conséquences que de nous rendre le sommeil. Va falloir assumer nos responsabilités et... éviter les ennuis ! »Tirant une longue bouffée de son cigare, il fit un geste des doigts vers lui pour attirer l'attention de tous sur ce qu'il allait déclarer :
« En premier, les vivants:
On a libéré les petits, et ç'est pas d'argent qu'ils ont besoin, mais de famille ! Alors faut retourner les rassurer, et les questionner chacun sur leurs parents, et Aelia, sur les précédentes planques (notamment celle d'où disparut Stelian). Pî faudra s'occuper d'eux cette nuit ; à moins que l'un de vous n'ait un dortoir dans son château, faudra se les répartir. Et y'en a un qu'est camé, faut le soigner...
En second lieu, les morts... surtout celle qui compte :
Sorina va nous guider sur les rites adaptés aux restes de la pauvre Zellara. Rakhyel devrait pouvoir aider (ainsi iront, sur un air connu "la louve, la renarde et les bandelettes..." hé ! hé ! hé !)
Les autres clamsés... bah faut pas s'en désintéresser, j'en parlerai à la fin.
Ensuite terminer le nettoyage en vérifiant l'épave :
Pourquoi pas ? A l'entrée, y'a au moins deux saloperies d'araignées des égouts grosses comme des têtes... alors faut commencer par nettoyer les toiles torche en main. J'sais pas si on trouvera quelque chose, mais bon, ça nous permettra de pas cauchemarder toute notre vie parce qu'on a laissé un coin de c'te prison à gosses, mal fouillé.
Enfin... quatrième point !!! Faut s'occuper de laisser un message clair. Avec la mort de l'autre vieux machin (celui qu'était couronné), y'a pas trop à craindre les gardes de la cité, i'vont avoir d'autres chats à fouetter, mais : y'a le créancier qui signe par un B qu'aura toutes les raisons d'être mécontent ; néanmoins on doit bien laisser signe de la fin de l'affreux car y'a les petits Lamm déserteurs qui auront besoin de savoir qu'il est bien mort et qu'ils n'ont plus à le craindre (ni lui, ni ses sbires);
Et dernier point, le trésor ! Parce que les ex-propriétaires les chercheront toujours. Et la société céruléenne voudra sa part. Pî le fameux B. considérera peut-être que c'est son dû...
Ça fait beaucoup de gens qui ne s'embarrasseront pas de scrupules pour utiliser des artifices nécromantiques et faire parler les morts... s'ils ont encore leur tête. Donc pour conclure, les sbires clamsés, faudra les séparer de leur tête qu'on confiera aux requins du Jeggare avant de les abandonner ici pour prouver que tout le monde est mort (heureusement qu'il nous reste le bras de Guedren et son chapiôt pour "couronner le tout" hé ! hé !...
Alors bon, pour l'instant on n'a plus rien à faire ici... » Remettant son cigare en bouche, Méry mit le chapeau rempli et les torches sous son bras avant d'aller récupérer le bras amputé :
« Si'il y en a un qui veut récupérer la dague et l'arbalète de l'autre enflure, c'est le moment. Ah? pî y'aura la potion rouge et les quatre flacons noirs à identifier, aussi. On peut tous remonter... le plus simple sera de prendre la barque et d'accoster au quai... en trois voyages, ce sera bon...  »

Modifié par un utilisateur mercredi 10 février 2016 21:12:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Plus j'y réfléchi, et plus je pense que Sorina a touché juste. La vengeance avait obscurci mon jugement, mais ce malfrat de bas étage n'avait pas l'influence nécessaire pour mettre en place un trafic de drogue aussi influent que le "frisson" qui sévit en ville... La note signée de B. en est la preuve. pensa le détective en ramassant la dague. « Je récupérerai bien l'arbalète et la dague si personne n'en a besoin. Il me manquait une arme à distance ainsi qu'une petite lame de bonne facture. A moins que Sorina ou quelqu'un d'autre ne fasse un meilleur usage que moi de la dague ? » fit-il remarquer en se remémorant la lame que cette femme avait caché sous ses jupons.

Une voix familière le coupa soudain dans son élan. « Apoi a murit. Acesta este sfârșitul pe care l-au ales. Ma bucur ca am putut participa. Și îmi pare rău că te-am înșelat. »

Le jeune homme était sidéré mais se reprit rapidement. Il avait vu beaucoup de choses incroyables dans son métier d'enquêteur. « Oui, il est mort mais ce n'est que justice, surtout quand on voit ce qu'il a fait de vous ! Je... je ne sais pas trop quoi vous dire autrement. J'espère que vous partirez en paix maintenant que vous savez qu'il ne pourra plus nuire à personne. Nous, nous allons poursuivre nos recherches concernant le petit de Sorina. C'est la seule ici qui n'a pas retrouvé son petit à la mort de Lamm. Nous avons bien une note d'un certain B. mais nous ne savons pas qui est cette mystérieuse personne. Auriez-vous une idée à nous suggérer avant de partir vers l'au-delà ? »

Méry leva les yeux au ciel en expliquant :
« Arf ? Va falloir aussi apprendre à partager les p'tits secrets, hein ? Parce que tous vos compagnons parlent pas le varisien, hmmm ?! » le halfelin soupira et vint poser amicalement une main sur le bras de Sorina qui jouait -et parlait- aux cartes :
« Donc... ils ne savent pas que vous êtes en train de parler à Dame Zellara à travers le pouvoir de son Tourment... alors que celle-ci -je me permets de vous le rappeler !- comprend parfaitement le chéliaxien commun, que je sache. Ainsi sachez, belle Dame, que nous sommes vraiment désolés pour ce que cette ordure de Gaedren Lamm vous a fait subir, ainsi qu'à Eran... merci de ne pas repartir tout de suite, et de confier à votre jeune compatriote Sorina, la fameuse muzicà de Korvosa pour nous guider encore un peu en ces heures sombres... Pî faudra aussi que vous m'appreniez ce joli tour que vous avez réussi... celui dans ma bouteille, promis, hein ?
Alors maintenant, si tout le monde est d'accord c'est bien, on va commencer par remonter s'occuper des petits là-haut, comme on a dit !
Ça nous empêche pas de continuer à discutailler en route, mais ce petit-là est trop jeune pour le cigare et déjà tout verdâtre : il est le premier à avoir besoin de prendre l'air ! Alors, on ramasse nos affaires : moi le trésor, Nin' son cousin, Rakhyel le carton à chapeaux, Sagacius les armes... pî maintenant qu't'as les mains pleines, profites-en pour me refiler le parchemin, parce que j'vais en avoir besoin !
Et tout le monde dehors... on met la barcasse au bout de l'embarcadère et en trois aller-retours (de Z13 à N7) on ramène tout le monde à quai pour remonter au rez-de chaussée de la pêcherie s'occuper des p'tits loupiots... avant le reste !  »

Modifié par un utilisateur mercredi 10 février 2016 23:41:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Geber ne voyait aucun inconvénient majeur dans le plan exposé par le petit homme. Les tâches semblaient nombreuses et les répartir pour gagner en efficacité ne le dérangeait pas.

« Méry, si vous me permettez de vous appeler par votre nom, je suis prêt à apporter mon aide, pour ce qu'elle vaut. Mes moyens ne sont pas impressionnants mais je dois bien être capable d'aider en quelque chose....

De plus, le petit gros en manque que nous avions croisé à l'étage, je crois pouvoir l'aider. Je ne suis pas fier de cette partie de ma vie, mais je suis passé par la même chose, grâce aux bons soins de notre regretté Gaedren. Sans l'aide de mon défunt maître, herboriste de son métier, je ne sais si j'aurais pu m'en sortir.

Donc si vous le désirez, je me propose de prendre ce jeune homme chez moi. Son sevrage sera difficile, le frisson étant une abomination encore plus forte chez les enfants. Une fois cela fait, et si tel est son désir, je le prendrai à mon service comme apprenti. Bien sûr, en parallèle à cela, pendant sa cure chez moi, nous pourrions chercher ses parents si il en a.
Dans le cas contraire, je lui offrirais un toit, de quoi se vêtir et se nourrir et une éducation des plus complète, ainsi qu'un métier.

Qu'en pensez-vous ? »

Après ce long discours, Geber reprit son souffle, peu habitué à parler aussi longuement : « Pour ce qui est de cet endroit, je suis partagé. Autant je rêve de le faire brûler jusqu'à ses fondations, autant attirer trop l'attention sur ce qui s'est passé ici pourrait être dangereux....hmmm. Ou alors...Que penseriez vous de mettre en scène un accident ayant ravagé par les flammes l'entrepôt ? Nous réglerions par la même le soucis des recherches possibles de ce B. tout comme nous enverrions un signal clair à tous les enfants de la ville !  »

Attendant l'opinion des autres, qu'il considérait désormais comme des compagnons fiables, si ce n'est des amis, Geber replongea dans le silence, observant Sorina en train de parler avec ses cartes.

La voix s'était tue, et les interrogations de Sagacius et Méry restèrent sans réponse. Pourtant, l'aura qui émanait du jeu de Tourment persistait, et Sorina eût pu jurer que Zellara était toujours auprès d'eux, rassurante. Ce qui était certain, c'est que la voix semblait davantage liée aux cartes qu'à la tête en décomposition.

Rakyel

Le petit groupe choisit finalement de retourner au rez-de-chaussée retrouver les enfants. L'exploration de la barge pouvait bien encore attendre quelques minutes. Et le lieu était plutôt mal choisi pour une cérémonie funèbre.

Une fois les trésors rassemblés dans l'odorant couvre-chef de Gaedren, et la non moins odorante tête recouverte d'un linge, ils quittèrent enfin ce lieu maudit. C'est avec la plus grande prudence qu'ils regagnèrent la petite barque et grimpèrent à la corde...le requin-scie rôdait toujours non loin. Il faisait désormais nuit noire, et les yeux de Ninaerthil s'avérèrent une aide précieuse.

Chargés comme ils l'étaient, ça ne fut pas une partie de plaisir. Après trois allers-retours et quelques sueurs froides, ils parvinrent tous les six à regagner la grande pièce du rez-de-chaussée, là où les Petits Lamm avaient l'habitude de dormir, sous la menace constante du fléau d'armes d'un demi-orque musculeux.

Il ne fallut que quelques secondes pour qu'Aelia apparut en haut des escaliers. Elle se précipita à leur rencontre, affolée.. À la vue du chapeau de pailles, la jeune fille blêmit. Inquiétude, soulagement et espoir se mêlèrent dans sa voix tandis que des larmes amères roulaient sur ses joues :
« Vous voilà enfin ! Vous...vous êtes partis si longtemps, nous pensions... j'ai pensé que...Mais vous êtes couverts de sang ! » s'exclama-t-elle en regardant tour à tour Geber, Nin et Sagacius.

Rassurant, Flamil posa une main sur l'épaule de l'adolescente et ébaucha un sourire maladroit. « Il est mort. Vous êtes tous libres...et moi aussi. Mon cousin et ses amis nous ont tous sauvés...tu vas pouvoir goûter à la vie, après tant d'années. »

Quelques secondes plus tard, les autres gamins se joignirent à la petite réunion. À eux aussi, les mots manquèrent dans un premier temps; peut-être ne réalisaient-ils pas encore que leur existence venait de prendre un virage des plus serrés.












La petite Rubia s'élança vers eux, étirant ses lèvres dans un sourire plus angélique qu'un seigneur empyréen. Sans crier gare, ses bras fluets se refermèrent sur Méry, qui ne la dépassait que d'une demi-tête : c'était bien le seul qu'elle était en mesure d'étreindre.

Noravia était beaucoup plus distante. Elle se laissa tomber sur le sol dans un profond soupir et demeura silencieuse. Elle semblait absorbée dans ses pensées.

Jovian ne mâcha pas ses mots : « Bordel, z'en avez mis du temps. Même l'gros Marcello a failli mourir de faim...content que vous soyez de retour. Et content de te revoir en un seul morceau, mon pote, » déclara-t-il à l'adresse de Flamil, qu'il ne connaissait encore que très peu. « Z'avez entendu les cloches ? Le roi est crevé, paraît. Y a l'air d'y avoir de l'agitation, dehors. On a vu des patrouilles, et on a entendu des cris. »

Quant à Marcello, il était toujours dans le même état, inconscient de l'intérêt que Geber pouvait lui témoigner.

Modifié par un utilisateur samedi 13 février 2016 03:21:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Et voilà, il recommence à faire son petit dictateur en herbe et à prendre des décisions pour tout le monde. "Méry, je pense que vous vouliez dire : "si on doit les restituer ou les vendre, JE PROPOSE que ce soit pour la sépulture de qui vous savez...". Et vous nous demandiez notre avis sur ces différents points. C'était bien cela n'est-ce pas ?"
Se tournant vers Flamil :"Reste prudemment ici. Nous allons vérifier qu'aucun enfant ne se trouve dans le bateau."

Méry hocha la tête quand Aelia baffa le petit mal élevé. Tu l'as pas volée, celle-là !...
Arrrh, tous des orphelins ?... un problème de plus à régler !... bon, on verra ça après...
La tirade de Nin' arriva alors et ce n'est pas tant par le poids des mots -choisis- qu'elle jeta un froid, notamment chez les enfants, que par l'expression ostentatoire et mal venue d'un désaccord (?) parmi leurs "Sauveurs".
Bah qu'est-ce qui lui prend au zoreilles-pointues ? C'est pourtant le seul qui manque de rien, ici ?!?
Le halfelin faillit réagir instantanément, saisissant son cigare... mais il en tira simplement une longue et lente bouffée, se donnant le temps à son tour, de choisir ses mots en retrouvant le sourire et un ton badin :
« Ben si tu veux Thithil. Si t'as une meilleure idée, plus équitable... on peut en discuter en allant nettoyer la barge pourrie. Pî comme ça, si t'as envie de bouffer du velu, je connais une paire de teigneuses là-bas sur lesquelles tu vas pouvoir t'exprimer à loisir... »...et sans craindre la répartie.
Mâchouillant consciencieusement son gros mégot, le petit bonhomme fumant grimpa sur la mezzanine, torche en main, pour aller ouvrir la porte (N25) avant d'aller défoncer la sortie condamnée qu'il avait repérée (Q27), donnant accès à la plateforme sur pilotis, d'un coup de pied (velu) bien appliqué.

Modifié par un utilisateur samedi 13 février 2016 20:01:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

À l'approche de Sagacius, Noravia détourna le regard, visiblement mal à l'aise.« Je...vous suivrai si ça vous fait plaisir, monsieur,  »se contenta-t-elle de répondre avec docilité. « Mais pourquoi moi ? » finit-elle par demander dans un souffle.

Le froid de la nuit les saisit dès qu'ils quittèrent la pêcherie pour aller explorer la barge. Il faisait nuit noire; l'astre lunaire était dissimulé derrière d'épais nuages. La torche tenue par l'enquêteur constituait la seule source d'éclairage. Il était deux heures du matin, et pourtant, Korvosa semblait bien agitée : à plusieurs reprises des hurlements indistincts leur parvinrent au loin. Certains étaient déjà debout, et avaient manifestement quelque bonne raison pour gueuler dans la nuit.

Ils s'avancèrent tour à tour sur la passerelle, et la tâche fut moins aisée qu'il n'y paraissait de prime abord. L'éclairage était mauvais, la fatigue commençait à se faire sentir, et le bois vermoulu aurait pu lâcher à tout instant. Car si les planches avaient pu supporter le poids de Méry sans problème...il n'en était pas de même pour ses compagnons.

Quand Sagacius et Geber, plus lourds que les autres, s'avancèrent, il émit un craquement des plus inquiétants...Aucun d'eux n'ayant envie de plonger dans le Jeggare, ils firent preuve de la plus grande prudence, en se tenant à bonne distance les uns des autres, et en effectuant le trajet chacun leur tour.

Prudence et persévérance payèrent, et ils atteignirent après de longues minutes la Déraison du Kraken, barge pourrissante -c'était presque un euphémisme- couverte d'algues et de bernacles, sans que ne survînt un fâcheux évènement...

Lien vers la battlemap

Modifié par un utilisateur lundi 15 février 2016 15:24:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rakyel n'avait pas eu besoin de décrocher un mot. Il était remonté - non sans peine - à la corde puis s'était assis en tailleur sur le sol, son bâton sur les genoux.

A la longue tirade de Méry, il avait simplement fermé les yeux, ne laissant qu'un visage figé telle une statue envevloppée, en pleine méditation, concentré sur sa propre respiration. Et une fois les discours des uns et des autres terminés, il les avait rouvert lentement, constatant que tous étaient prêts pour aller explorer l'épave. D'un signe de main, il avait refusé la torche que le halflin lui avait tendu, montrant que cette dernière serait inutile. Quant aux enfants, ce n'est pas que Rakyel s'en moquait, non, c'est simplement qu'il savait ce qu'ils avaient traversé, que les uns veilleraient sur les autres au début et que tous avaient besoin de trouver leur propre chemin et leur raison d'être. Selon lui, les séparer n'était pas la solution, bien que l'idée de Geber de soigner la dépendance de Marcelo en connaissance de cause lui semblât bonne.

Pour l'heure, il marcha silencieusement et avec attention vers l'épave. La lumière des torches commençait à être insuffisante :
« Illuminat! »
Le bâton de l'oracle se mit à briller, simplifiant grandement l'avancée nocturne désormais mieux éclairée autour du petit groupe.

Le petit homme, toujours bille-en-tête, avait du mal à rester en place quelques secondes, Rakyel prit donc la parole :
« Je peux me mettre devant, les bretteurs entreraient derrière moi : ces mains abîmées ne servent pas qu'à saisir des objets, elles peuvent cracher le feu plus violemment que vos torches et dégager rapidement les toiles. Ensuite je vous laisse les arachnides! » termina-t-il en montrant ses avant-bras bandés.

@Ghaleon :

Pas de bol : je n'ai pas Folklore local dans mes compétences... Mais Sagacius oui... Attendons de voir s'il fait un jet, parce que côté RP je ne vois pas comment lui "suggérer" que ça pourrait être Barvasi...