Je lance ce post qui pourra ensuite éventuellement être animé par d'autres velléités positives et expansives telles que les miennes. Je trouve qu'il serait sympathique de voir fleurir, de temps à autres, des joueurs ou des MJ invitant les autres membres à jouir d'un post particulièrement éclairé ou de toute autre chose provenant des parties jouées sur le site. Si le fil venait à perdurer, il serait bon de laisser quelques jours entre chaque coup de projecteur afin qu'il puisse jouir de l'éclairage qu'on a voulu lui donner.

Bref, je finis donc la phrase débutée dans le sujet :



... Vrock qui, 3 ans et 8 mois après le premier post RP de son Régent de Jade, 5781 posts RP, 3980 posts HRP et le passage de 10 joueurs vient de nous faire débuter le tome IV de l'AP ! Merci à lui pour son abnégation et pour son envie de nous faire vivre cette aventure. Merci à lui pour ses posts de qualité et pour l'immense temps qu'il nous a consacré, nous consacre et nous consacrera. Je n'ai pas non plus envie d'épiloguer davantage sur les remerciements car je ne voudrais pas que le propos de ce post soit cela. Je vous convie juste à aller faire un tour sur une partie solide, qui avance et ne coule pas, jamais. Et pour les plus novices sur jeu par forum, de s'en inspirer comme d'un exemple à potentiellement suivre et de la voir comme un échantillon de l'investissement nécessaire lorsque l'on veut faire vivre une AP sur ce type de support.

Modifié par un modérateur lundi 31 octobre 2016 20:37:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je viens seulement de tomber ce post. D'une manière générale, je ne lis que rarement les autres fils que ceux correspondant à mes parties, et ne participe que très (trop) peu à la vie de ce site pourtant remarquable, par manque de dispo. À mon plus grand regret.

Pour replacer Vrock sous les feux de la rampe, je me félicite encore aujourd'hui d'avoir intégré sa partie, au cours du livre 2 de la campagne en question. J'apprécie énormément sa gentillesse ultime et sa disponibilité exemplaire, qui permettent, même après tout ce temps, de poursuivre l'aventure avec grand plaisir. Les échanges sont toujours cordiaux, et la partie avance toujours et encore contre vents et marées, sans lassitude aucune ni ralentissement de quelque sorte que ce soit, toujours au service des joueurs, pour leur plus grand bonheur. Que demander de plus ! Pour avoir testé des parties où les MJ abandonnent au bout de même pas 2 mois, des joueurs après seulement une semaine (véridique !), c'est remarquable !

Je me tâte actuellement pour lancer une partie courant 2016, car je me rends compte justement combien l'investissement quotidien peut s'avérer pesant et combien la frustration peut être grande quand des joueurs ne suivent plus, mais si cela devait se produire, et si Vrock postule, il ferait partie des rares qui n'auraient pas besoin de me fournir un background très développé. Hihihi !

Gardien du temple, merci à toi pour ce sacerdoce qui est de mener une campagne au long cours. Hoshin se prosterne devant son maître vénéré (ça y est, il gagne un bandeau de sagesse +5 ?).

Je ne souhaite pas que les bonnes initiatives comme celle-ci sombrent dans les profondeurs insondables (im-Probe-ables, pour les anglophones) du forum. Aussi, je me permets de redonner vie à cet élan d'amour qu'Orichalque a initié... parce que j'aime tout le monde ou presque, et que je trouve que les aventures que nous vivons ici sont peut-être un peu trop cloisonnées ! Je suis de ceux qui aiment farfouiller dans les parties, même celles où je ne joue pas, et j'aime lire les zolis posts. Pour ceux qui sont comme moi - et je sais que vous êtes nombreux - ce sujet est une aubaine !

Le coup de projecteur sera double, parce que quitte à m'adonner à la nécromancie forumesque, autant ne pas le faire à moitié. Mais si le sujet devait perdurer (ce que j'espère), n'oubliez pas que le projecteur peut se tourner sur un post en particulier, et pas nécessairement sur une partie tout entière.



...La BM-96 - L'héritage du feu (MJ : UrShulgi), une partie sur laquelle je ne joue pas - il m'est donc plus facile d'en faire l'éloge - mais que je prends un grand plaisir à lire de temps à autre. Elle n'en est qu'à ses débuts (700+ messages RP), mais la qualité des joueurs (Lyana, Guigui, Ilmakis, Vaidaick) et du jeu des personnages sont indéniables. Si vous avez du temps à tuer, ou que vous êtes néophyte et souhaitez voir ce que donne une partie sur forum, la BM-96 me semble indiquée. On y trouve beaucoup d'humour et beaucoup de talent, et il n'y a pour l'instant que 36 pages ; rien de rédhibitoire !

Par ailleurs, si vous souhaitez voir le fameux, le guiguiesque Bloodrager-Abyssal-aux-armes-naturelles-et-à-la-bardiche, c'est sur cette partie qu'il est joué.



... Boadicee, qui maîtrise ici pas moins de 4 parties : Les Dieux de Fer (AE-106), le Régent de Jade (AN-170), la Couronne Putréfiée (BH-130) et Hell's Rebels (CN-176). Elle aime ça, et ça se voit. J'ignore où, mais elle trouve le temps de donner satisfaction aux petits boulimiques que nous sommes. Et ce n'est sans doute pas un hasard si ses parties sont parmi les plus actives de toutes (même si j'aimerais croire, dans mon orgueil, que les joueurs y sont aussi pour quelque chose ). Je pense qu'elle a parfaitement compris les aléas du jeu par forum, et adapté ses aventures en conséquence. Et si elle a parfois tendance à vouloir avancer trop vite, son dévouement envers ses joueurs est total. Jamais sa motivation ne fléchit. Toujours elle reste polie. Merci pour tes capacités d'écoute et pour les heures que tu passes sur les fils individuels des PJ. Merci de m'avoir inspiré et donné ma chance par un recrutement ouvert, sans quoi je ne serais plus sur ce site.

Ayant Boadicee et Vrock comme MJ, je ne peux qu'être d'accord avec les autres.

Ce sont deux MJ passionnés qui font preuve d'une disponibilité et d'une motivation vraiment hors-norme.

Encore merci de m'avoir choisi comme joueur.

Pour montrer que ...Ghaleon ! ne démérite pas non plus, j'apporte ma pierre à l'édifice ! Voici un morceau choisi d'une AP : Hell's Rebels (CN-176), maitrisée par Boadicee, aka Wonderwoman ! Il joue aussi bien qu'il maitrise. En voici la preuve :



Contexte : Kintargo, ville culturelle située au nord du Chéliax vient de tomber sur le pouvoir de la famille Thrune, gérante du pays. Nos aventuriers voyant leur liberté bafouée décident de mener la rébellion pour libérer la ville. Après une rencontre fracassante et quelques missions, nos PJ se retrouvent au QG secret (présent sous la taverne) et sont avertis qu'une patrouille de gardes viennent d'arriver pour fouiller les lieux.

Petite précision : Le calme et idéaliste Escad (Ghaleon) est un videur de maison close au passé de garde repenti, jeté à la porte et castré pour cause de viol sur une jeune femme et ne s'entend pas toujours très bien avec Gravius (moi) qui est plus sanguin et pragmatique. C'était Robert. À vous les studios !




Le Guêpier était en pleine effervescence: les mercenaires allaient se cacher dans l'ancien entrepôt avec les soeurs Fushi et Eilif, tandis que Laria remontait à toute vitesse, menant le groupe. Victorius et Escad suivirent, silencieux. Elle s'assura que la porte secrète dans son cellier souterrain était bien dissimulée, et replaça une caisse devant, tout en répondant à Dorian.
« Si c'est une patrouille, ils doivent être cinq. Et des ivrognes auraient l'air avant tout bizarres: je dirige un café, pas une taverne, et même à cette heure ci, il est tôt pour être ivre! »

Moins d'une minute plus tard, ils étaient en train de s'installer dans la salle, tandis que Laria se pressait à l'entrée ou Alban était toujours en train d'essayer de ralentir les gardes. Le vieux serveur soupira presque de soulagement en la voyant.
« Ah, voilà la patronne! Je vous laisse. »


Il s'écarta, laissant la place à un sergent de la garde à l'air passablement agacé. Quatre gardes le suivirent à l'intérieur. Laria s'inclina brièvement, et demanda.
« Bonsoir Sergent. Désolée, j'étais en train de faire l'inventaire dans le cellier. Que puis je pour vous?  »

Le sergent, malgré son agacement, fit clairement un effort pour rester poli.
« Pardonnez l'intrusion, madame, mais nous avons reçu une lettre vous concernant. Anonyme, mais mentionnant des activités suspicieuses et soupçons de sédition. Vous comprendrez que nous nous devons de vérifier la véracité de ces accusations, et de fouiller les lieux. Si vous n'avez rien à vous reprocher, cela ne devrait poser aucun problème. Nous allons faire vite: nous ne voudrions pas que les honnêtes citoyens de Kintargo ne puissent mener leurs affaires en paix. »

Pendant qu'ils parlaient, les gardes étaient entrés dans le café, et commençaient déjà à inspecter les lieux, observant aussi de prêt les "clients".


En tendant l'oreille depuis sa table, Gravius saisit les propos du garde. Merde, quelqu'un nous a vendu ! Par la grande putain d'Urgathoa, qu'il soit pendu par les couilles, lui et sa salope de mère.

Il chuchota tout bas à Escad : « Ca craint ! Quelqu'un nous a vendu ! Il y a un traître dans nos rangs !!! » Son cerveau réfléchissait à toute vitesse pour leur trouver un échappatoire. Ils ne pouvaient pas perdre leur base d'opération. Sans elle, la rébellion ne pourrait plus fonctionner.



Caliban s'était dirigé vers son père dès que le Sergent se fut tourné vers Laria.

Il prit position près de celui-ci et commença par discuter "de tout et de rien" pour ne pas éveiller de soupçons : « Alors pas trop dur le service ? »



Laria répondit d'un sourire pincé, mais ne pouvait pas faire grand chose. Elle s'inclina à nouveau.
« Je vous en prie! En revanche, si cela ne vous ennuie pas, j'ai des clients, donc je vais laisser vos hommes faire leur travail. »
Elle s'attela à la préparation d'une tournée de café, tandis qu'Alban répondait à Caliban, essayant d'avoir l'air aussi naturel que possible, même si sa nervosité était palpable.
« Je...non, ça va. C'est assez calme aujourd'hui. Et toi, fils? Comment vont tes affaires? »

Les dottari se montraient zélés dans leur travail. Trois d'entre eux, dont le sergent, fouillaient la grande salle pour l'instant, observant attentivement les personnes présentes, suspicieux, ouvrant les placards pour s'assurer de leur contenu. L'arbalétrier de la patrouille se tenait devant la porte, s'assurant que personne ne sorte pour l'instant. Le quatrième était monté à l'étage, vérifier les chambres de Laria et Rexus.

Pendant que la fouille continuait, Laria vint poser un plateau garni de deux tasses de café et de croissants aux amandes sur la table d'Escad et Gravius.
« Il va falloir la jouer fine. Je pense qu'on ne risque pas grand chose, peut être une amende, si ils tombent sur le cellier, mais si jamais ils trouvent l'entrée du souterrain dans le cellier...elle est bien dissimulée, mais on ne sait jamais. Vous avez un plan? »



Le fort-en-gueule répondit discrètement à Laria : « En fait, oui. J'ai bien une idée mais on risque aussi de passer quelques jours au trou. »

Tournant le visage vers Escad, il poursuivit : « Hé, Belle Gueule, qu'est-ce que tu dirais de se battre pour une fille ? On pourrait commencer en s'engueulant et si jamais les gardes ne viennent toujours pas, on se balancera quelques coups de poings, histoire d'obtenir l'effet voulu ~ l'interruption des recherches ~. Qu'est-ce t'en dis ? J'aurai bien fait ça avec Victorius mais il faudrait que je le prévienne avant de lui en mettre plein la gueule, au propre comme au figuré. Sinon, ma diversion ne marchera pas. L'inconvénient, c'est que si on va au trou, ce sera autant de journées de perdues pour enquêter sur le traître. »




Escad avait tenu un second rôle dans la libération des prisonniers. Il faut dire que Caliban et Cornelius ont été brillants. Le videur avait fait pâle figure en comparaison, bien que son passé auprès de la garde aurait dû lui donner l'avantage.

Les chiens noirs lui avaient fait forte impression, Jack particulièrement. Il se dégageait de cette femme borgne une aura particulière, et Escad s'était senti étrangement mal à l'aise. Peut-être parce qu'elle était mutilée, comme lui ? En fait, il avait gardé le silence tout le long du chemin, et s'était contenté de bredouiller son nom quand on le lui avait demandé, laissant Cornelius et Caliban mener la danse, comme d'habitude.



Quand les dottari - ses anciens collègues - entrèrent au Café de la Longue Route, Escad fit de son mieux pour cacher sa nervosité ; il se saisit d'un croissant d'une façon un peu gauche, et y mordit à pleines dents. Les dottari ici ?! Comment est-ce possible ? Nous venons à peine de secourir ces hommes et ces femmes, ça n'est pas pour qu'ils retombent bêtement dans les mains des autorités. L'hypothèse du traître semblait de plus en plus vraisemblable. La situation était terriblement inquiétante, et il fallait mettre un terme à cette fouille au plus vite. Si le souterrain était découvert, ils seraient probablement tous torturés à mort. Et en tant que sentinelle, ce serait sa responsabilité. Il n'avait pas peur de souffrir, et ne craignait pas la mort. En fait, ç'aurait peut-être été un juste châtiment. Escad avait déjà payé pour ses crimes, mais sa conscience le rattrapait souvent.

Il pensa à toutes les personnes qui dépendaient de lui, désormais. À Sepherene, qu'il n'avait toujours pas retrouvée; à Vélane et ses soeurs, pour lesquelles la vie était une lutte constante ; à Laria, parangon de gentillesse et de générosité ; à Kitana et aux autres filles du bordel ; à Jay qui était morte par sa faute; à Laika, Jack et Amaya.

Il écouta la proposition de Cornelius, le regardant dans les yeux tout en mâchonnant son croissant. Il n'eut pas à hésiter longtemps. Au moins, j'aurai pas à me forcer. Là, juste sur le pif, ça devrait le faire. Et il y aura suffisamment de sang pour que ce soit crédible. Se levant soudain, Escad repoussa son tabouret avec fracas.

« Espèce de sale connard ! » gronda-t-il d'une voix qu'il espérait convaincante. Il attrapa sa tasse de café -encore pleine- et la lança à l'autre bout de la pièce, où elle se brisa contre un mur. Escad ne doutait pas que tous les regards étaient désormais braqués sur lui; il s'empourpra. « On t'a jamais appris à pas planter ton javelot n'importe où ?! De quel droit tu récures les marmites des autres ? De quel droit tu couches avec ma femme, sale raclure !? »

Il avait gueulé ce qui lui était passé par la tête. Le plus important arrivait maintenant. Escad balança son poing en avant, visant le nez de l'acteur. Il en éprouva moins de plaisir qu'il ne l'aurait cru. Advienne que pourra.




Victorius préférait ne pas se montrer auprès de la garde et fit confiance à ses compagnons pour gérer le problème. Il restait en compagnie des "libérés".



L'acteur ne fit rien pour éviter le coup de poing. Il fallait rendre la scène réaliste et comme disait son père "Aux grands maux, aux grands remèdes". Mais il n'avait pas imaginé que Blondin mettrait autant de force derrière son poing. « Merde ! T'aurai pu retenir un peu ton coup, quand même. Ma gueule, c'est la moitié de mon gagne-pain... » cracha t-il discrètement à son camarade.

Puis rentrant dans son rôle, il lança furieusement. « Ah oui ? Parce que pour toi, prendre soin d'une femme, ça veut dire la battre jusqu'au sang quand le coeur t'en dit ? J'étais venu aujourd'hui dans l'idée qu'on pourrait discuter. Mais là, c'en est trop !!! Enfant de putain ! RAAAAGH ! »

En même temps qu'il lançait son cri de rage, le charlatan se lança de l'autre côté de la table en direction du visage de Blondin et commença à l'entrainer au sol comme deux malpropres. Il en profita pour projeter autant de sang que possible sur Blondin. Faut croire que ça te démangeait depuis un moment de me cogner. Voila un petit bonus en nature..


Caliban répondit posément à son père :

« Bof bof ... la situation actuelle n'aide pas mes activités.

Mais bon Kintargo se relève toujours, je suis sur qu'une relance va bientôt arriver  » Caliban fit un petit clin d’œil après avoir prononcé cette phrase.


Il voulais continuer sa petite discussion banale mais il vit qu'Escad et Cornélius avaient décidé de jouer la carte de la bagarre pour détourner l'attention des gardes.
Il se dit que cela pouvais marcher et fit comme la plupart des autres clients ; Il se tourna vers les deux "belligérants" et regarda la scène l'air un peu choqué.



Lorsque la "bagarre" éclata, elle prit toute la taverne par surprise. Laria en laissa même échapper la tasse qu'elle tenait, et Alban comme Caliban sursautèrent. Avant que qui que ce soit aient pu réagir, les deux hommes roulaient déjà au sol, renversant la table et brisant la vaisselle.
Les dottari qui fouillaient les lieux se précipitèrent sur place, mais semblaient un peu indécis à agir, jusqu'à ce que le sergent leur lance avec agacement.
« Qu'est ce que vous attendez? Séparez moi ces deux imbéciles! »


L'arbalétrier resta à son poste, mais les trois autres gardes se joignirent à la mêlée, essayant d'empoigner les deux bagarreurs pour les empêcher de ravager plus encore les lieux. Le combat fut confus pendant quelques instants, mais deux des gardes parvinrent à immobiliser les bras d'Escad, lui passant les menottes, tandi qu'un autre ceinturait Gravius, clairement le plus frêle des deux.
Un des gardes lança à Escad.
« Toi, t'as commis l'erreur de la semaine! J'espère que t'as l'habitude de dormir en cellule. »

Le sergent lança d'un ton sec.
« Embarquez moi ces deux là! Quelques jours dans une cellule leur laisseront le temps de se calmer, et peut être que cette femme pourra trouver un peu mieux que deux ivrognes pendant ce temps là. »
Les gardes passèrent les menottes à Gravius également, et gardèrent un oeil vigilant sur leurs deux prisonniers. Le sergent demanda.
« Vous avez trouvé quelque chose? »
« Non chef! Apparemment, il n'y a rien. »
Le sergent soupira, mais décida de ne pas insister. Il lança à Laria.
« Désolé pour le dérangement, Miss Longueroute. Il semblerait que nos informations soient erronnées. Malgré tout, vous devriez surveiller vos clients... »
Il ponctua sa phrase d'un regard éloquent vers Escad et Gravius.
« Nous allons vous laisser. Restez vigilantes, et si jamais ces deux là ont de la famille, il y aura sans doute une caution. Envoyez les à la tour de garde de Villegre. »

Les gardes saluèrent, et entreprirent de quitter le café, emmenant avec eux leurs deux prisonniers.



Merci, Robert. Nous espérons que vous avez apprécié cet extrait choisi et que d'autres partagerons leurs meilleurs moments avec nous également. Excellente soirée à tous et à demain.

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