« Bon on avance ? Je pensais que les explorations étaient plus palpitantes. Des monstres que l'on peut casser, et non des moisissures ou autres insectes, des trésors en pagaille, avec de l'or et des joyaux ou de belles armes brillantes  »

Tout en râlant, je reste derrière le chasseur qui observe avec attention le terrain.

Doronga s'avance à pas de loup. Il arrive au carrefour au quatre passages et jette un coup d'œil dans chaque, aidé par la lumière qu'il porte. Plus loin dans le même passage, il voit que le passage descend avec des marches et sa vue est bloqué par le mur. À sa gauche, il y a une salle à priori vide avec plusieurs dalles en pierre ressemblant à des couches. Manifestement, le confort était spartiate pour les Vaati, si c'était bien eux. À sa droite, la pièce semble à première vue vide, mais Doronga remarque à la limite de la lumière une pâte orange répandue sur le sol. En y regardant de plus près, cette pâte semble bouger, onduler, et c'est avec effroi que Doronga remarque que ce n'est pas la pate qui bouge, mais des milliers et des milliers de scarabées marchant et rampant sur cette pâte. Alors que Doronga aller faire marche arrière pour prévenir ses compagnons, il remarqua même, au milieu de ces milliers de petite bête, un insecte ressemblant à une lucane et de la taille d'un poney. Doronga reconnait là parfaitement un scarabée géant. Par contre, il ne reconnaissait toujours pas le type d'insecte de la nuée. Les insectes ne l'ont pas remarqué, mais s'il venait à se rapprocher d'eux, ça serait une autre affaire.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mars 2016 21:34:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga va revenir vers les autres membres du groupe discrètement et parler à voix basse

« Bon, des ennuis dans la salle de droite, il y a un scarabée géant. C'est un insecte dangereux et il utilise de l'acide, mais le problème principal c'est la nuée d'insecte qui se trouve dans la salle.

Si on ne peut rien faire contre eux, il faudrait sans doute mieux retourner en ville pour se préparer à combattre ce genre de problème »

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mars 2016 09:02:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

"oui retournons en ville, et achetons tout ce qui nous manque ..."

Avant de partir, Doronga avait envie de tester le piège du couloir bleu. Se préparant au mieux, il lance un caillou permettant de voir le visage sur le mur du fond. Invoquant un poney, celui-ci courre dans le couloir, déclenchant le piège. Aussitôt, la bouche lance un souffle qui gagne en amplitude de secondes en secondes. Les yeux du visage s'illumine de couleurs digne d'un arc-en-ciel kaléidoscopique qui hypnotisent ceux qui les regardent. Le poney s'immobilise alors aussitôt, prisonnier de l'enchantement, mais la force de volonté de Doronga lui permet de resister sans trop de problèmes. Le vent continue de souffler de plus en plus fort alors que le poney disparait, et rapidement Doronga est malmené sur sa chaîne, il doit descendre rapidement alors que la chaîne est balloté de droite à gauche et de gauche à droite alors que le vent acquiert au bout de 15 secondes la vitesse d'un ouragan, balayant la poussière du couloir. Accroché à sa chaîne, Doronga est à l'abri, mais il imagine parfaitement ce qu'il se serait passé s'il avait été dans le couloir au moment où le piège s'est déclenché. Revenu sur le plancher des vaches, Doronga souffle un peu. Malgré ses précautions, il aurait pu être balayé tout de même.

Dix minutes plus tard, le souffle cesse alors que le piège semble s'être arrêté. Nos aventuriers, sensiblement dépité malgré le bon trésor qu'ils ont trouvés, rentre en ville silencieusement. Le retour en ville se passe sans mésaventure et en milieu d'après midi le petit groupe arrive en vue de la petite ville minière si lugubre et déprimante après leurs récentes aventures.

Modifié par un utilisateur mardi 15 mars 2016 20:40:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Vous n'avez pas peur qu'en vendant une partie de nos trouvailles, les chasseurs de trésors nous piquent le tumulus ?  »

Une fois vos reventes et vos emplettes faites, vous passez une nuit de repos bien mérité avant de vous redonner, à nouveau, rendez-vous devant la vieille masure qui vous sert de quartier général depuis quelques temps et vous repartez en direction du tumulus sous le soleil chantant. Doronga a récupéré Ewen à la sortie de la ville et c'est la queue battante que celle-ci vous précède en route.

Rien n'a bougé depuis votre départ au tumulus: les broussailles sont toujours en place pour cacher l'entrée. Les loups ne semblent pas être revenu. Les couloirs sont toujours autant déserts. Les petites araignées ont recommencé à tisser leurs toiles sur le corridor menant à la vaste salle au sarcophages et aux lanternes, mais celle-ci est toujours aussi vide.

Méliane demanda à Doronga :
« Tu crois pas qu'on aurait intérêt à emmener Broutefleur à l'intérieur, une fois vérifié que les loups n'y sont plus ? On pourra débarder le matériel sur place dans la salle du sarcophage et utiliser un piton -à l'entrée- pour l'y attacher... elle sera à l'abri des prédateurs... »
Broutefleur était le nom de leur mule... enfin, à ce qu'en disait la jeune fille aux blancs cheveux quand ils commencèrent à l'invectiver (la mule) sous le nom de Tête-de-pioche alors qu'elle renâclait simplement à cause de la proximité de la louve... Bah ouais, en attendant de parler Terran, Méliane savait parler à la mule... (comme à Ewen, aussi, ce qui facilitait les présentations, pas évidentes au départ entre les deux bêtes...)

*Langage sauvage (découverte arcanique niv.1) : mammifères, pour aujourd'hui

Modifié par un utilisateur mardi 12 avril 2016 19:46:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Explorant à nouveau le tumulus, le groupe est content de ne remarquer aucun changement. Personne ne semble être venu ici depuis leur départ l'avant veille, que ça soit homme ou bête. Utilisant le harnais récemment acheté, ils parviennent facilement à descendre Ewen avec eux dans le sous-sol où la nuée de scarabée devrait toujours se trouver. Aussi silencieusement que possible, vous verser l'huile en grosse flaque au milieu du couloir, de manière à ce qu'elle s'enflamme au moindre contact avec une flamme, et vous vous placez pour recevoir les insectes. Vous savez que vous n'avez pas le droit à l'erreur : si les flammes ne suffisent pas, alors vous n'aurez pas le temps de remonter avant d'être dévorés. Il faut maintenant choisir qui ira chercher les insectes dans leur repaires pour les attirer dans le piège ainsi tendu.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 avril 2016 21:30:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Depuis tout petit, Ambroise avait horreur des insectes. Mais il ne pouvait décemment se soustraire à sa nouvelle charge sans perdre la face
« je.... je vais prendre le rôle le plus délicat.  »

Puis avec un sourire il rajouta

« Tout le monde sait courir. Mais personne ne me surpasse au lancer. je vais donc attendre ces satanés bestioles avec la torche enflammée pour les cramer »

« Qui va les chercher ?  »