Laissant Elvire derrière elle, Alice se rendit dans une auberge qu'on lui avait conseillé, après s'être changé pour avoir la bonne apparence pour son rôle. Elle ressemblait vraiment à une jeune noble fraichement arrivée en ville, à présent. L'auberge se nommait le Corbeau Victorieux, à dans la Pointe de Jarvis. Elle était tenue par une demi-elfe originaire de Garund, qui la salua avec amabilité à son arrivée.
« Bienvenue au Corbeau Victorieux! Que puis-je pour vous, dame...? »

En fait, c'est un peu comme tu le sens au niveau du nom, donc je te laisse choisir.

La demi-elfe lui répondit d'un sourire qui dépassait de loin le simple geste commercial, et entrepris de lui répondre avec chaleur et enthousiasme.
« Bienvenu à vous, Alice. Et bien, vous avez de la chance, nous avons de la place en ce moment! Nous serions plus que ravis de pouvoir accueillir votre maitresse entre nos murs. Sauriez vous me dire combien de temps elle compte prolonger son séjour? En temps normal, nous sommes payés à la nuit, mais sur un séjour de longue durée, nous pourrions envisager des paiements mensuels ainsi qu'un service personnalisé... »

Pendant qu'elle parlait, Alice fouillait les recoins de son esprit à la recherche d'informations sur sa famille. Apparemment, l'aubergiste n'était pas en très bon terme avec sa famille, restée à Rahadoum. D'après ses souvenirs, sa mère, son père, ses deux soeurs et son frère étaient encore en vie, mais elle même avait quitté le pays, préférant partir vers une société moins oppressive.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 octobre 2017 21:00:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

La demi-elfe réfléchit un instant tout en jetant un oeil à son livre de compte, et effectua quelques rapides calculs.
« Je pense que nous pouvons nous arranger pour un loyer de 700 pièces d'or par mois, ce qui inclut, bien sûr, les services de l'auberge! Je vous assure que moi et mon personnel seront à la hauteur!  »

La suggestion de Syla provoqua un haussement de sourcils perplexes.
« Hum...je suppose que ça pourrait s'organiser, mais le couvre-feu va compliquer les choses. Cependant, et à condition bien sûr que nous négocions un supplément, je serai en mesure de prendre en charge toute l'organisation. »

Elle ne parut par réagir à l'implantation de pensée que la psychique venait de tenter...peut être le sortilège avait il échoué...ou bien peut être l'aubergiste avait elle décidé de garder ses pensées pour elle.

L'aubergiste perdit un peu de son sourire, et inclina la tête en sortant de derrière son comptoir.
« Bien entendu! Je vous en prie, suivez moi! »
Tout en menant Alice à l'étage, elle développa ses réflexions.
« Vous savez, je vous ai donné un ordre d'idée, mais bien entendu, en fonction de...la couverture que votre maitresse sera en mesure de nous donner, et des garanties qu'elle peut nous fournir, nous pouvons bien sûr négocier nos tarifs! Mais pour l'heure, voyons plutôt ce que vous pensez des lieux. »

La suite dans laquelle l'aubergiste l'avait conduite était...très confortable. Elle comportait une chambre équipée d'une armoire, d'un lit à baldaquin et d'une commode de bois précieux. L'endroit était propre et agrémenté d'un bouquet de fleur, les draps étaient de satin, on aurait pu trouver mieux hors des manoirs de la ville. La suite comprenait aussi une salle de bain, des latrines, et un salon lui aussi meublé de sofa et fauteuils confortables, ainsi que d'une table basse en bois exotique. L'endroit avait un côté à la fois luxueux, sobre et élégant qui devait sans aucun doute avoir beaucoup de succès.

Modifié par un utilisateur lundi 23 octobre 2017 20:00:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'aubergiste acquiesça.
« Dans ce cas, peut être pouvons nous nous mettre d'accord sur deux mois pour un total de 1050 pièces d'or? Cela vous paraît juste? Et bien entendu, si vous pouvez nous indiquer une date, même approximative, je ferai en sorte que tout soit en ordre! Chacune de nos suite inclus un valet ou une servante qui est au service de son locataire. »

L'aubergiste acquiesça.
« Nous sommes d'accord. Mais pour m'assurer que tout soit conforme, je vais tout de même contacter une connaissance qui exerce en tant que notaire. Le contrat devrait être prêt d'ici demain dans la soirée. Revenez à ce moment là, nous pourrons nous occuper de la signature, si vous avez autorité pour prendre des engagements au nom de votre employeuse. »

La jeune femme s'avança à la rencontre d'Alice. « Salut Alice. Tu sembles avoir des journées chargées. »
Une certaine hésitation s'entendait dans sa voix. Bien qu'elle avait rejoint les Corbeaux depuis quelques temps, Dyrza ne s'était jamais retrouvé en tête à tête avec Alice. « Il me semble que tu t'es infiltrée auprès de la noblesse de la cité. Si c'est le cas, j'ai des informations qui pourrait t'être utile. »

Dyrza rendit son sourire à Alice. « Dans ce cas, mes informations te seront probablement d'une grande utilité. » Elle inspira, se préparant à un petit monologue.
« En premier lieu, j'ai glané quelques renseignements sur les familles nobles de la cité.
Les Sarini, les Aulorian, les Vashnarstill et les Jarvis semblent être les familles les plus puissantes, et les plus riches. Les Selvir font partis de la petite noblesse.
Les Selvir et l'Archbaronne Aulamaxa, entre autre, ne sont absolument pas ravi du nouveau gouverneur. Les Sarini et les Tanessen sont par contre enchantés, trouvant qu'il est temps de rétablir l'ordre à Kintargo.

Ensuite, j'ai entendu dire que le gouverneur allait organiser un grand bal masqué; ouvert à des représentants de la population tirés au sort et à quelques notables de la ville. Je pense que si tu pouvais y aller, se serai pour toi une opportunité exceptionnelle. »

Modifié par un utilisateur jeudi 4 janvier 2018 02:07:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dyrza réfléchit quelques instants à la proposition d'Alice. « C'est gentil, mais je ne peux pas d'accompagner. Je suis en ce moment sur une opération un peu spéciale, et je ne peux pas griller ma ouverture en me montrant ouvertement en publique. »

Dyrza ne pût s'empêcher de rire à la proposition d'Alice. « Non, je n'ai pas plus d'informations pour le moments. Mais je n'hésiterai. Même si je ne suis pas sur que ce genre de lieu soit mon style. » La prêtresse sourit et quitta la pièce avec un signe de main à Alice.