a pluie tombait sans discontinuer. Fine elle imprégnait les moindres plis des vêtements. L'humidité et la fraicheur de la nuit rendait les mouvements désagréable. Dire qu'ils auraient pu profiter une soirée de plus du bon feu de l'auberge de la plume. Malgré tous les fenrirs avançaient. Lentement. A cheval ils auraient pu se reposer un peu plus, avancer un peu plus. Mais non, ils avaient obéi à une impulsion, à croire que c'était leur marque de fabrique. Pour l'heure, il est vrai que cela leur a plutôt bien réussi, mais qu'en sera t-il plus tard ?

La fatigue commençait à rendre les membres plus lourds, les muscles plus tendus. A force de chercher un indice sur la nature du mal qui, aux dires du dieu, se trouvait au sud, les yeux piquaient. Vers le sud ! Toujours vers le sud, ils marchaient. Combien de lieux, combien de jours devront-ils marcher pour voir ce mal. Et quelle forme allait-il prendre ? Toutes ces questions vinrent cogner leur esprit à un moment ou à un autre.

certains commençaient à se demander s'il ne serait pas préférable de retourner à cul-du-lac pour récupérer les chevaux ou pour se renseigner un peu plus. Mais la volonté d'omédine était intacte et sa marche inexorable.

Le ciel s’éclaircit un peu. La pluie tombait toujours mais l'on apercevait au loin, plus à l'est, le soleil levant percer les nuages gris. A bien y regarder, quelque chose n'allait pas. Un des sombres nuages semblait alimenté par une source qui provenait du sol. De la fumée. Une colonne grise s'élevait de derrière une colline. Était-ce le signe que les Fenrirs espéraient ?

Modifié par un utilisateur mardi 21 juin 2016 10:35:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric avançait, toujours, suivant Djilil, Isa et Omedine. Il n’avait pipé mot depuis bien longtemps, comme si sa joie avait disparue. Omedine lui avait-elle fermé son cœur alors qu’il essayait de l’aider ? Il se réjouissait d’un moment au calme où il pourrait discuter avec la jeune femme… Espérant que la situation soit arrangée d’ici quelques jours…

Il ne sautillait pas, parfois montait sur un rocher, mais ne prenait plus de plaisir à en descendre… Bref il pendait un peu la tronche… Il faisait un semblant de sourire lorsqu’on le regardait.

Voilà on est peut-être arrivé, ça risque de chauffer.

Omédine comprenait que ses compagnons lui reproches, elle la première n'avait pas imaginé devoir marcher si loin, si elle avait su elle aurait pris sa jument. Elle s'en voulait en entendant les reproches d'Isadora et pourtant elle ne lui répondis pas. Plus sa compagne de voyage avait de mal à ravaler sa colère plus elle se disait que le livre d'ombre l'avait changée elle aussi...

Mais au matin alors que Djilil était parti chercher de la nourriture c'est avec douceur qu'elle tenta de répondre à Isadora... « Si tu le souhaite faisons une petite pose pour manger dés que Djilil sera revenu dans nos pas ce qui te permettra de fermer les yeux quelques instants, mais si des innocents sont attaqués nous ne pouvons malheureusement pas nous éterniser. »

Alors qu'elle marchait Omédine scrutait alternativement leur chemin et sa camarade qui semblait agacé par cette escapade.

Quand Djilil les eut rejoint Omédine profita de ces quelques instants pour scruter plus attentivement encore les environs. Si elle ne trouve aucun signe de danger elle s'isole sans trop s'éloigner de ses compagnons et s'agenouille et adresse une prière à Iomédaé. Avant qu'elle ne se relève on peut l'entendre dire « Iomédaé permet moi de trouver le courage de mener à bien cette épreuve et de te prouver que je te suis toujours loyale... »

S’assaillant là où elle avait pris le temps de prier Omédine, tournant et retournant la défense dans ses mains, observa ses compagnons, Isadora en particulier, car elle avait peur que cette dernière ait été trop affecté par le livre d'ombre. Ils avaient choisi de la suivre, de l'aider à retrouver les faveur de sa déesse, mais où celà les mèneraient-ils? Omédine espérait que tous s'en sortiraient...

Au bout d'un peu plus d'une heure ainsi posée Omédine rejoignit ses compagnons et réveillant doucement ceux qui c'étaient assoupis elle souffla « Fenrirs il serait temps que nous repartions.
Je ne souhaite obliger personne à me suivre mais je sais que vous le faites par amitié et pour l'avenir des Fenrirs et je vous en remercie. Restons prudents même si la fatigue est là présente... Comme vous je ne savais pas que nous aurions à aller aussi loin, je suis désolée d'être parti si précipitamment, je pensais trouver les familles dont m'avait parlé Erastil plus près du village. »

Le visage de la jeune fille trahissait ses regrets. Tandis qu'ils se préparaient à reprendre leur marche Omédine regretta d'avoir embarqué ses amis dans ce périple sans plus réfléchir, guidée par une impulsion trop vite menée... Il va falloir que j'arrive à me défaire de cette fougue qui m’emporte; mes 17 ans ne seraient être une excuse si à foncer tête baissée quelqu'un venait à en payer le prix... Si seulement j'avais réfléchi avant de me laisser happer par la soif de connaissance et le désir de profiter des pouvoirs que pouvait me donner le livre...

a forêt au bord du chemin devait être giboyeuse. Il ne fallut qu'une poignée de minutes pour que Djilil ne repère des traces de lièvres. Montrant les traces à Nemen, le chevalier lui ordonna de rapporter. La truffe collée au sol, le loup partit comme une flèche dans un taillis proche. La fuite du lièvre débusqué ne dura pas longtemps. Les oreilles dressés, nemen ramena fièrement le résultat de sa course à son maitre.

Laissant le gnome et son compagnon à leur chasse, les Fenris gravirent la pente avec difficultés. Oh la pente n'était pas très forte, mais la pluie avait creusé des petites ravines et avait rendu la terre meuble. Au fur et à mesure de leur ascension, la fumée semblait perdre de la vigueur.

« cesse de te plaindre Aymeric, on fait tous des erreurs, le tout est de savoir les réparer et éviter de les reproduire. Maintenant fais moi plaisir et sois attentif.

Il me semble avoir entendu du bruit, tout prêt de la crête, sûrement quelques mètres derrière. on dirait des loups ou des chiens... Soyons prudents et discrets. » chuchota Omédine à ses compagnons.

Se dissimulant de son mieux et restant prêt des autres Fenrirs elle essaya de voir si elle voyait quelque chose derrière la crête...

L’Aasimaar tenta de garder le sourire… «  Ne te tracasse pas Isa, mon cou est trop gros pour qu’une corde ne tienne…  »

Il suivit Omedine et monta doucement, essayant d’être aussi discret que possible.

Il avait dégainé son arme, prêt à l’utiliser pour défendre le groupe…

Au moins c’est mieux que d’aller se pendre. Je ne sais pas ce qu’elle a mais le livre l’a vraiment rendue aigrie et désagréable…

rogressant discrètement jusqu'à la crête, Omédine regarda attentivement et ne vit la présence d'aucun canidé. Elle vit à une cinquantaine de mètres de là une maison de bonne facture en bois à coté de laquelle se trouvait une demi douzaine de chevaux sellés gardés par deux hommes en cotte de maille. Quelques arbres séparaient la maison des fenrirs, mais ils pouvaient remarquer que la maison était adossée à la colline, la porte certainement de l'autre coté vers la pente.

Seuls les bruits des chevaux qui renâclaient se faisaient entendre. Les deux hommes qui gardaient les chevaux étaient aux aguets mais se tenaient, l'un très près de la maison, l'autre sous la protection du feuillage épars d'un arbre. Ils tenaient les brides de trois chevaux chacun.





malgré la distance, la fine pluie et la perturbation des chevaux, l'un des gardes tournent la tête dans la direction des Fenrirs et prononce quelques mots à son camarade qui tourne la tête à son tour dans la même direction.

Un petit jet d'initiative svp
Vous pouvez vous placer où vous voulez sur la carte sur le bord gauche.

Modifié par un utilisateur mardi 21 juin 2016 11:38:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

[dit]Tu as raison, s'ils ne sont pas hostiles aucune raison de les attaquer, mais restons tout de même prudents en approchant... Et voyons s'ils peuvent nous apprendre quelque chose ...

Djilil c'est toi qui nous présentes? Puis s'ils acceptent de nous écouter on tente d'agir avec diplomatie pour savoir ce qu'ils gardent et qui ils sont?[dit]

Tandis qu'elle attend les avis de Djilil et Aymeric, Omédine observe attentivement l'attitude des hommes qu'elle a repéré ... Ont-ils peurs de quelque chose? de nous? protègent t-ils quelque chose ou quelqu'un derrière les passages qu'ils semblent garder? la source maléfique? Sont ils hostile ou amicaux? Sont ils de l'armée du Molthune?

Aymeric regarda les hommes se déplacer, et son réflexe fut de regarder après d’éventuelles embuscades. «  Cela ne me dit rien qui vaille, restez sur vos gardes. Djilil tu peux démarrer pour entamer la discussion. Si jamais cela se passe mal, la fuite ne peut être une option, vu qu’ils sont montés. »

Il avançait derrière le gnome, fermant la marche, rapière dégainée et prêt à protéger Isadora.

«  Regardez les montures ont toutes le même équipement, c'est sûrement une patrouille de soldat du Molthune. Peut être ont ils vu la fumée eux aussi... » Chuchota Omédine.