Hugo salue ses compagnons et se dirige vers les escaliers. Il les monte et découvre un couloir assez long dans lequel il compte 20 portes. Toutes les portes sont fermées sauf la première sur la droite qui est entrouverte, dans laquelle il peut entendre la nièce du tavernier s'afférer à préparer un bain. Il s'avance et remarque le numéro 11 à gauche de la porte. En baissant les yeux il constate que par un heureux hasard, c'est aussi le numéro gravé sur la clef qu'il a choisit.
En poussant la porte il découvre une chambre classique d'auberge de village; elle fait environ 12m² et le mobilier est un peu vieillissant mais pas complétement passé de mode. L'entretien quant à lui est vraiment impeccable. A son approche Alya se lève brusquement et lui dit sur un ton d'excuse :
«  Bonsoir messire, je viens de finir de préparer votre bain, n'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serais dans les chambres d'à côté en train de préparer ceux de vos amis »
Elle baisse ensuite la tête et fait mine de sortir de la pièce.

Epuisé comme mes compagnons, je prends cependant un ton enjoué pour répondre
« Une excellente idée! Allons nous coucher et retrouvons nous demain ici au champ du coq, nous pourrons écouter ce qu'a à dire ce brave homme et décider de notre plan d'action! »
Après la réponse de mes camarades, je prends à mon tour la clef devant moi et me dirige vers ma chambre. Je range le peu de possession de valeur que j'ai près du lit, dépose mes vêtements sales devant la porte et entre dans le bain qu'Alya a maintenu à une température brulante

Hugo observe la jeune femme en lui posant sa question, il remarque des bleus qui font le tour de ses poignets et de ses avant bras, comme si elle avait récemment été saisie avec force, mais le reste de son corps et sa posture semblent indiquer qu'elle n'est pas battue. Alya le regarde furtivement puis baisse les yeux, elle semble vouloir contourner Hugo pour partir et se ravise. Elle lui sourit timidement lorsqu'elle répond :
« Mon oncle... Il a bon fond. Il peut être dur mais c'est la vie ici qui veut ça... ce n'est facile pour personne ici! »
elle lève la tête et reprend avec une naïveté presque touchante
« Vous êtes... Un peu effrayant oui... Vous et vos compagnons débarquez, vous êtes étrange et couvert de sang... Mais l'adjoint du maire est venu nous dire que vous étiez des amis du seigneur Tharn donc vous ne devez pas être mauvais  »
Elle parait soudain surprise de parler autant à un étranger, baisse à nouveau les yeux et fait mine de partir

Mes compagnons quittaient la table un à un, j'étais aussi épuisé qu'eux et sûrement plus encore. Malgré tout, je ne pus m'empêcher de manger le repas apporté et discrétement, je mis de côté quelques morceaux.

Tim semblait accorder un intéret à ma proposition, c'était encourageant

« Je ne suis pas un Monsieur, juste Snirff » Cette phrase avait été dite en espérant apporter un peu d'humour, ce fut certainement un échec.

« Nous irons donc voir le prisonnier après notre déjeuner, bonne nuit à vous tous »

J'empoignai une clef au hasard, je me dirigeai vers l'étage et cherchai ma chambre.

J'entrai dans ma chambre, elle était immense, je n'étais pas encore habitué à dormir dans les grandes pièces humaines.
Il y avait une garde robe comme toujours, ce serait parfait pour dormir à l'intérieur, je serai plus en sécurité dans un endroit confiné que dans leur grand lit.

Je me déshabillai ne gardant que le strict minimum et posai mes vêtements souillés à l'extérieur.
Une baignoire fumante tronait dans la pièce, j'étais surprise d'un tel luxe. Je tâtai l'eau et comme souvent, elle était trop chaud pour moi. En attendant que l'eau refroidisse, j'examinai la pièce avec minutie, je vérifiai l'ouverture de la fenêtre et observai la serrure de la porte d'entrée.

J'avais pris l'habitude de coincer les serrures simples en y ajoutant un petit bout de métal, cela ralentissait toute intrusion malvenue.

Je baillai et j'attendai que mon bain soit à la bonne température ...

Je prends 20 pour examiner la pièce, cela fait 28 en perception. Avant de dormir, pour une action complexe, je bloquerai ma serrure.

Modifié par un utilisateur mardi 23 août 2016 09:55:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aux propos du tieffelin, Alya écarquille les yeux
« Vous égorger dans la nuit?!... Jamais! Quant aux tarifs je crois que l'arrangement est déjà réglé... Il a probablement un service à vous demander, mais je ne suis au courant de rien! »
A nouveau elle baisse les yeux et fait mine de partir
« Je dois préparer le bain de vos camarades »

Aliya rougit violemment, elle semble hésiter à répondre mais après une seconde de pause, sort de la chambre en trottinant.

Suivant l'exemple que donnait les autres membres du groupe, Juan se leva en se saisissant d'une des clefs restantes et se dirigea vers sa chambre. Arrivé à destination, il posa ses affaire dans un coin et commença à se dévêtir. Il déposa alors ses vêtements dont il avait vidé les poches à l'extérieur, ne gardant que sous vêtements et cape. Il plongea alors avec délice dans le bain, brûlant comme il les aimer. Une fois propre, il s'enroula dans sa cape et y glissa deux objets qu'il pris soin de dissimuler : son arme fétiche rechargé et sa bourse d'or. Alors il pu s'endormir du sommeil du juste.

escamotage pour dissimuler bourse puis pistolet. Bonus de +2 grâce à la cape.

Emmitouflé dans une couverture, j'avais merveuilleusement bien dormi dans l'armoire. Je pris mon temps pour enveler l'objet métallique bloquant la serrure et, avec hâte, je récupérai mes vêtements qui n'avait pas été aussi beau depuis des mois. En m'habillant, je vérifiai que rien n'avait disparu.

Je descendais les escaliers et constatais que j'étais le premier du groupe à être en bas. Je m'assis sur une grande table et dès que j'aperçus Aliya, je lui fis un signe pour l'appeler et prendre un thé bien chaud en attendant mes compagnons.

Pendant ce temps, je regardais timidement les personnes présentes dans l'auberge.

Modifié par un modérateur mercredi 24 août 2016 11:42:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Réveillé par les cris du chef de la basse-cour la première pensée d'Hugo fut d'ouvrir la fenêtre, de se saisir de son arbalète et de faire taire la bestiole. Il se raisonna néanmoins, se disant que cela ne faciliterais pas le reste de la journée. A moins d'accuser l'elfe noir, ça pourrait être marrant.. mais il écarta finalement aussi cette idée et alla récupérer ses vêtements propres.
Une fois habillé il pria quelques minutes en silence puis descendit avec toutes ses affaires dans la salle commune.

« Bien le bonjour à vous » dit il à la ronde afin de s’asseoir auprès de ses camarades, déposant son sac à ses pieds.
« Bien dormis messieurs? »