Seul face à l'immensité bleue, le nain géant armait le bras de son harpon magique aux complexes runes mortifères. Dominant de sa hauteur vertigineuse l'ombre que l'on devinait sous l'onde, le sourire de Kwurzk était rageur et jouissif tandis qu'il anticipait la mort de l'être infâme qu'il pourchassait.
Alors qu'il allait abattre son bras et sceller le destin de son ennemi, un bout se rompit, libérant la poulie d'un palan qui dans un grand mouvement circulaire vint percuter le crâne de Kwurzk, le précipitant vers les flots et vers l'ombre sombre qui semblait prête à l'engloutir tandis qu'il perdait connaissance.

La tête de Kwurzk le lançait tandis qu'il calmait sa panique. Il voulut se frotter le crâne de la main droite, mais elle fut retenue par un bout et entraîna quelque peu la main gauche, tandis que le nain crachait l'eau de mer croupie qui avait pénétré sa bouche.
Se redressant sur son joufflu, Kwurzk ouvrit les yeux et avisa la cale mal entretenue dans laquelle il se trouvait poings liés, à peine vêtu de ses habits de la veille... mais était-ce la veille ?

Tout lui revint, l'auberge, l'alcool, la courte balade face à la mer et un coup sur la tête. Il grogna sa rage et sa frustration et observa plus avant les alentours. Il n'était pas seul...

Mais il ne dit rien, se contentant de détailler les personnes alentour les sourcils froncés.

Ses longs cheveux noirs pendaient sur de larges épaules musculeuses et ses lèvres pincées étaient masquées par une épaisse barbe noire tressée, également imbibée d'eau croupie. On observait encore dans les cheveux et la barbe du nain en bataille des anneaux d'acier à moitié démis, sur lesquels étaient gravés des motifs de coquillage ou d'animaux marins, ainsi que des restes de vrais coquillages décoratifs. Les bras et le torse puissants étaient contraints dans des habits de marins trempés qui soulignaient une silhouette sèche de marin au long cours, mais ce qui attirait immanquablement le regard c'était le solide morceau de bois cerclé de pierre qui lui tenait lieu de jambe droite à partir du genou.

Kwurzk regardait les autres, mutique, sur la défensive, tout en faisant jouer ses liens de toutes ses forces, alternant les tractions et les tentatives pour glisser l'une de ses mains hors des liens.



sans y parvenir.

Modifié par un modérateur jeudi 6 octobre 2016 02:58:15(UTC)  | Raison: adresse du jeton

Réveillée en sursaut par une voix masculine, Anne-Charlotte se redressa d'un coup, heurtant violemment de l'arrière de sa tête le panneau de cale contre lequel elle était adossée.

« AIE !
C'est quoi cette saloperie ?! »

Putain, heureusement que j'ai le crâne dur. C'est où là ?

Le choc fit refluer immédiatement les dernières tentacules floues qui embrumaient son esprit et tout ses sens l'assaillirent en même temps. Elle était le cul par terre, assise dans une flaque d'eau croupie qui sentait la pourriture marine, entravée les mains dans le dos, avec des fourmis dans les bras et les jambes. A cela s'ajoutait un goût de gerbe et de muscade dans la bouche ainsi qu'une migraine carabinée. Un forgeron essayait vraisemblablement de lui forger une ancre dans le crâne et il frappait à bras raccourcis.

Anne-Charlotte remarqua aussi très vite qu'on l'avait dépouillée de ses maigres possessions. Elle était encore habillée et
manifestement on n'avait pas abusé d'elle. C'était déjà ça.

Quel formidable début de journée...

Elle se rappela alors que c'était une voix masculine qui l'avait tirée de sa torpeur. Ses yeux commençaient à s'habituer à la luminosité ambiante et elle repéra plusieurs individus, en tout aussi piteux état qu'elle.

J'y crois pas, j'me suis faite réduire en esclavage ? C'est quoi ce merdier là ? Putain j'entrave que dalle là !

Bon, calmos Anne. T'es enchaînée comme une truie à fond de cale. Déjà, faut savoir c'qu'il se passe avant de faire quoi que ce soit de stupide.

« On est où là ?
Le premier qui me répond en "en mer", j'le plante dès que j'ai une main de libre.
J'suis pas d'humeur là. » lança-t-elle à la ronde avec un regard plus noir que de l'encre de poulpe. Obtenir des réponses d'un regard menaçant était sa spécialité.
Ne jamais montrer sa peur, toujours en être la source et non la cible.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:42:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dormant du sommeil du juste, les pensées de la femme-rat étaient à demi consciente, bercée dans son sommeil latent par le bruit des vagues. Il lui semblait entendre des voix qu'elle ignora superbement pour se laisser bercer par les chuchotements de Besmara. Son rêve tourna court au cauchemar quand elle entendit la voix grave typique des nains et elle fit un bond de surprise quand quelque chose la toucha, dressant son pelage de toutes parts alors qu'elle se heurta à une poutre dans son saut instinctif. Elle ferma les yeux sous la douleur sous un léger couinement avant d'atterrir où elle venait. Elle dévisagea le nain de ses yeux rouges rubis avant de constater qu'il y avait deux autres personnes. Des humains. Au moins ne retournons pas chez les drows ...

Elle ne lui répondit rien dans un premier temps, le seul fait qu'elle bougeait encore servant de réponse au nain. Elle observait les alentours.
La cale d'un bateau. Des gens sans liens sociaux mais avec des liens physiques. Un évanouissement ... otages, prisonnier, ou esclave. Elle frissonna l'ombre d'un moment sous cette dernière idée. «  Fais ... fais chier! » lança-t-elle dans un commun impeccable qui l'aurait fait passer pour un humain si sa blanche fourrure n'était pas si évidente. Elle toussota (comme un enfant) avant de tousser et de se pencher en avant, vomissant un fin jet de liquide huileux et grisâtre, qu'elle regarda avec une colère nouvelle.
«  C'est de l'huile de taggit! C'est avec ça qu'ils nous ont chopé. Je ne sais pas chez qui l'ont est, mais à présent on est soit de la viande, soit des objets, soit des prisonniers en route vers leur jugement. »

Bessel ne se débattit pas un seul instant. Attachée au fond d'un bateau, encore un peu groggy, en pleine mer, ses chances de fuite alors que l'équipage savait son existence étaient nulles, pire encore, elle ne trouvait pas ses affaires. L'idée d'avoir perdu ses livres, aide de survie autant que souvenir physique de son passé, la peinait totalement. Leurs bourreaux pourraient venir d'une minute à l'autre, aussi se risqua t'elle à un rapide
«  Quelqu'un, quelqu'un sait-il précisément pourquoi nous sommes ici? Moi c'est Bessel. »

Elle entama de remettre un peu d'ordre dans son pelage, commençant à se mettre des coups de langues et à se recroqueviller.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:42:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bessel se fendit d'un petit rire.
«  Je peux essayer, mais si on se fait choper, ceux qui nous voulaient prisonniers nous foutrons entre une bonne correction et une mort lente ou douloureuse. Si t'es sûr de toi, approche un peu, que je vois ce que je peux faire.. »
Les nains n'étaient pas sa tasse de thé mais celui-ci semblait comprendre qu'ils étaient dans la même galère, propre comme figurée.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:42:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Et bah... Elle a la langue bien pendue celle-là!

Sorio avait patienté le temps que la Belle finisse sa tirade puis avait levé les yeux au ciel avec un petit rictus moqueur en guise de simple réaction à ses propos. Au final c'est le nain qui avait répondu tout haut ce qu'il pensait tout bas : avant de menacer qui que se soit, encore fallait-il être crédible... Et les liens aux poignets n'aidaient en rien, ni elle, ni quiconque au fond de cette cale!

La surprise vint plutôt quelques secondes plus tard pour le médiogaltien : il n'avait jamais vu d'Homme-Rat... Et visiblement, celui-là, ou plutôt celle-là, était assez perspicace et bavarde! Son analyse reflétait bien la réalité : leur avenir à tous les quatre était compromis et il valait mieux échafauder un plan pour ne pas finir dans de sales draps!

« Tsss... La bestiole a raison : se détacher c'est bien mais si vous vous faites choper bah vous serez comme des cons... J'suis pas sûr que t'aies caché un poignard dans ta guibolle en sapin Kurtz... Et les mecs là-haut ils sont surement bien équipés vu qu'ils ont pas eu d'mal à nous attraper! »

Il marqua une pause, le temps de prendre la température... A priori, vu les paroles d'Ann', tous semblaient avoir pris conscience de leur besoin de s'entraider, ce sur quoi il ajouta :
« Moi c'est Sorio. J'ai pas l'habitude de bosser en équipe mais si vous m'laissez pas là comme un chien prêt à s'faire égorger, j'peux vous assurer que vous l'regretterez pas : on n'a pas toujours besoin d'être armé jusqu'aux dents pour se débarrasser d'une poignée d'ivrognes! » termina-t-il avec un léger sourire mystérieux en tendant ses poignets vers Bessel, espérant qu'elle soit en capacité de se débarrasser des liens à la force de sa mâchoire avant qu'il ne propose une alternative au groupe.

Le nain avait hoché la tête aux paroles de l'humaine et de l'humain, avec un fugace sourire lorsque la fière humaine avait reconnu qu'il avait raison.
Mais la situation venait d'évoluer d'un coup.
Face aux hommes légèrement armés qui pénétrèrent dans les lieux Kwurzk hésita. Il pensait pouvoir achever de se détacher si nécessaire, mais il se voyait mal venir à bout d'un tel nombre d'adversaire, mais aidé dans le meilleur des cas par trois comparses aux mains attachées...
Il décida qu'il valait mieux voir venir et conserver la possibilité de se libérer pour plus tard. Se redressant de toute sa taille il s'avança vers le passage indiqué par les canailles qui selon toute vraissemblance étaient responsables de leur captivité et les détailla en passant, cherchant à voir à quel genre d'hommes et de femmes ils avaient à faire. Il se demanda si le nom du capitaine Harrigan lui disait quelque chose.

Bessel s'arrêta net dès qu'un filet de lumière s'était agrandi. Quand les marins descendirent, elle maintint une attitude à mi-chemin entre la déférence et la défiance, suivant le nain vers la surface du bateau, ni trop exemplaire, ni traînarde.
Elle essaya de mémoriser chaque visage qu'elle croisait, chaque attitude, chaque détail des lieux qu'ils parcouraient, sans un mot. Ils la feraient parler bien assez tôt. Le nom du capitaine ne lui disait rien, comme presque tous les capitaines, la surface n'était sienne que depuis quelques semaines, trop peu pour qu'elle en sache autant qu'elle l'aurait souhaité.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:43:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Maître fléau avait affiché un sourire crispé lorsque le groupe de prisonniers s'était levé et avait obéit sans résistance,comme s'il semblait contrarié par le peu de résistance qui lui avait été offert. A contrario, ses hommes avaient eu des réactions plus transparentes lorsque les prisonniers s’exécutèrent.

Le premier à réagir fut un marin du nom de Subom. Alors que Kwurzk atteignait le haut de l'escalier, l'autre, le précédant, cracha à ses compères : « Hey, vous savez comment on appelle une moitié de demi-portion ? Une quart de portion ! » La blague était loin d'être drôle, mais Subom ne s'en formalisa pas. Il se contenta de rire franchement à sa blague, faisant à la fois l'artiste et son public. Puis, il lâcha au nain : « Aller, bouge ton cul, Quart-de-Portion. On a pas toute la journée devant nous ! » sans pour autant chercher à porter la main sur lui.

Premier arrivé à l'étage, Kwurzk put voir qu'il se trouvait au pont inférieur, là où se trouvaient les quartiers de l'équipage à bord. De multiples hamacs étaient installés à l'aide des piliers de bois qui traversaient l'étage. Mais il eut à peine le temps de s'attarder sur son environnement que Subom le força à avancer vers l'étage supérieur.


Derrière lui, les autres prisonniers commençaient aussi à le suivre. Le seul drow présent eu un rictus lorsqu'il vit Bessel commencer l'ascension : « Haha, tiens, tiens ! Alors comme ça, on a un rat de plus sur ce rafiot ?! Et un gros en plus ! A la bonne heure. » Le ton semblait badin, mais lorsque la femme-rat le regarda brièvement, elle put déceler dans son visage une expression de sadisme à peine contenue qui vint se confirmer la seconde d'après, lorsque le drow lui lança un méchant coup de pied dans la cuisse. « Qu'est-ce tu r'gardes ? Avance ! »

Immédiatement, l'un de ses compères se mit à rire d'un rire méchant avant d'ajouter : « Allez Eyle, un peu de patience ! On aura tout le temps de s'occuper des rats à bord plus tard. » L'autre lui renvoya simplement un petit sourire en coin, indiquant effectivement que les choses n'en resteraient pas là.


Ce fut ensuite au tour d'Anne-Charlotte d'être la cible de ses tortionnaires. Dans son dos, l'un des hommes à la matraque lui mit une belle main aux fesses, faisant résonner le geste déplacé dans la cale en déclarant d'un ton lubrique : « Eh Grok, on dirait que t'as fait une belle prise à terre hier ! » La demi-orque regarda l'indélicat d'un air renfrogné. « J'bosse pas pour ta poire, Qibeq. Tu f'rais bien de t'en rappeler. Et fais attention où tu laisses tes mains. Une certaine personne à bord serait tentée de la récupérer si elle savait ce que tu venais de faire... » Les autres membres présents, toujours l'air mauvais, se mirent néanmoins à rire, comme si la demi-orque avait fait une bonne blague.



Restait à présent Sorio qui fut suivit par le dernier marin à l'air sombre. Son garde ne semblait pas plus intéressé que ça par le mediogaltien et se contenta de fermer la marche comme le second couteau qu'il était. Après avoir traversé les quartiers de l'équipage, et les cales intermédiaires, le groupe tout entier pouvait entendre le son des vagues s'écraser contre le navire de plus en plus clairement. L'air marin, plus fort en surface, remplaçait également l'air vicié de la cale dans leurs poumons. Le bruit des activités à bord et un chant marin, d'abord faible, puis de plus en plus fort à mesure qu'ils progressaient vers la surface, finissait de peindre le tableau de ce nouvel environnement.






Maître Fléau, premier à arriver à l'air libre, éteignit sa lanterne à capote et laissa quelques instants aux quatre prisonniers pour observer leur nouvel environnement. « Alors, les donzelles ? Un peu d'air vous fait du bien ? Profitez-en. Ça n'va sans doute pas durer... » lança t-il en faisant signe à un homme situé sur la dunette de se rapprocher.





Folklore local. DD10

Perception. DD15

Profession (marin). DD10.

Modifié par un utilisateur samedi 15 octobre 2016 12:57:35(UTC)  | Raison: corrections ortho + visuel

Son cerveau encore un peu dans le brouillard, Sorio se laissa guider en gardant un air impassible, un visage stoïque qui n'avait réagit à aucune tirade des différents marins.
Il donnait presque l'impression d'être ailleurs, pas même touché par sa condition dont ni la peur ni l'angoisse ne transparaissait! A croire qu'il aurait pu être habitué à vivre ce genre d'expérience et n'en dégageait aucune crainte quant à son avenir d'homme libre...

Harrigan... C'est pas l'mec qui a tenté de pendre trois gars à Ilizmagorti et qui s'en est tiré en reprenant la mer directement après? Si c'est lui, ça doit être un sacré chien pour avoir réussi à échapper aux Mantes Rouges... Je sens que ça va être amusant pour la suite des événements!

Tout en cogitant, le regard du médiogaltien vagabondait parmi les différents étages qu'ils traversaient, analysant ça et là les armes potentielles et le nombre d'ennemis à bord. Il ne pouvait le nier, c'était un beau navire, avec une cargaison conséquente. Et ce n'est qu'une fois dehors qu'il réalisa que Port-Péril n'était qu'à quelques lieues. Finalement, il n'avait pas dormi tant que ça...

Bon... Et maintenant? Ils nous tabassent, ils nous passent par la planche? Si on est là juste pour ramer et briquer le pont, ça serait un moindre mal : j'aurais toujours moyen de trouver des informations sur Charles Morgan après tout!

Sorio jeta un oeil sur un des tatouages de son bras : Achaékek l'avait mené ici et sa volonté ne pouvait être contestée. Il s'en remettait à ce destin en faisant confiance à son dieu : ce ne serait pas quelques gouttes de sang et un coup sur le crâne qui l'empêcheraient d'accomplir sa mission!

Modifié par un utilisateur vendredi 14 octobre 2016 08:41:07(UTC)  | Raison: orthographeuh!

Son museau frétillait en sentant l'air marin, le soleil dans les yeux. Voyant le nain maitraité, et se doutant qu'elle y passerait aussi, Bes' secouait intérieurement la tête. Le bal des p'tits frustrés commence! Sa pensée fut coupée quand justement l'un d'eux, un drow, la frappa en passant. Elle oscillait entre la peur et la rage et se résolut au sarcasme pour trancher. Eyle. Tu perds rien pour attendre connard. Elle le regarda, défiante, lui rétorquant
«  Vu la gueule des vôtres, pas étonnant que soyez confinés sous terre ou en mer loin des autres. » Elle s'attendait à s'en manger une, du maître fléau lui même peut-être si il n'était pas d'humeur à rire ... ou trop d'humeur à flageller. Sa démonstration faite, elle baissa la tête en reprenant sa route enchaînée, se retenant de trembler. L'idée de dormir à 20 mètres d'un drow la contrariait plus que tout et lui rappelait trop de souvenirs qu'elle avait essayé d'enfouir au plus profond de son être. Arrivée sur le ponton, Bessel scrutait chaque parcelle du navire. Fais chier, je vois pas nos putains d'affaire. Elle regardait les autres membres repêchés, voir si ils tenaient le coup. Il vaudrait mieux, les emmerdes ne faisaient que commencer. Elle essayait de se retenir de chaque visage, de chaque nom. Ok, la peau verte là, elle est loin d'être conne, et n'a pas l'air de faire partie de la même bande que les autres. Plus que sa fierté, Bessel ne pensait qu'à une chose à présent : la survie. Elle ferait ce qu'il faudrait, prenant profil bas le temps qu'il faudrait, plutôt que retourner chez les drows, ou finir à la mer, fut-elle obligée d'être entouré en grande partie d'arriérés puants.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:44:31(UTC)  | Raison: Non indiquée