Bessel se retint de jurer quand la tape, amicale, mais à l'un des multiples endroits où ces os avaient fêlé, l'avait heurtée. Boule-de-poil. C'est bien le plus affectueux des surnoms que m'ait donné un tortionnaire ou un maître. Bessel observa l'autre femme, qui l'ignora superbement. Elle voulait dire quelque chose de gentil à Grok ou lui posait des questions mais le fait qu'elle semblait la considérer avec neutralité ou même avec bienveillance la convint de ne rien dire et d'apprécier le moment pour ce qu'il était : un bref répit.

L'endroit ne ressemblait pas à une cuisine mais Bessel avait mangé et préparé à manger dans des lieux aussi pires ... si l'on omettait l'alcoolique placé devant elle. Quant il bouscula un poulet, elle mit sa main pour ne pas rire. Par Besmara, en voilà un sacré numéro! Elle allait ouvrir la bouche quand une main vint la pousser avant d'entendre la porte claquer. O K

«  Je m'appelle Bessel-Sah, mais tu peux m'appeler Bessel ou Bes', ou n'importe comment si t'es bourré. » Bessel essayait de sourire malgré la douleur pour lui montrer qu'elle ne l'insultait mais au contraire montrait qu'elle ne le jugeait point. «  Pour faire bref, je me suis chopé par une partie de l'équipage qui m'a droguée et déposée ici. J'étais sur un navire non pirate avant ça. Et encore avant ça ... on en parlera quand on s'connaîtra mieux. Et toi, ça fait longtemps que t'es ici? Enfin si je peux te parler, si c'est pour me filer une rouste j'peux me taire aussi. » L'homme n'avait pas l'air méchant mais avec autant d'alcool dans le sang, ou si peu de sang dans l'alcool, on ne savait pas ce qu'il pouvait en sortir en quelques instants, elle y allait avec prudence. Elle se mit sur la pointe des pieds pour attraper un couteau et se tourna vers lui «  Alors Ambrose, par quoi on commence? »

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:40:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bessel le regardait rire, couteau à la main, sans comprendre ce qui l'amusait dans un premier temps. Tu te fous de ma gueule poivrot? Ah ça, pour ne plus voir mon sourire, tu ne risques plus de le voir! Il s'interrompit soudain, et Bessel en fit de même, se raidissant, arme à la main, prête à une attaque. Elle avait vu juste pour l'attaque, mais c'était complètement gourée quant à sa nature. Elle sauta en arrière quand le vomi eut touché ses pieds. La lame du couteau changea d'orientation, et le regard de Bessel ne riait plus, d'un mauvais tel qu'elle en avait vu jeter sur elle pendant des années. Oui vas-y, tu le cuistot, remonte sur le pont, et ... oublie ça.

Elle posa le couteau, souffla de colère un bon coup avant de lui répondre.
«  C'est vraiment dégueulasse cette habitude de gerber. » Bessel prit le matériel prévu à cet effet et commença à nettoyer, en commençant par ses pieds.
«  Tu ... vis et travaille dans ce décor? » Malgré l'habitude des odeurs fortes, elle eut du mal à ne pas vomir à son tour en nettoyant avec des produits si basiques. Elle qui avait imaginé bien tomber en finissant en cuisine, avait finalement eut peut-être le pire des compagnons. Récoltant les morceaux plein de bile en les amassant pour les glisser dans le seau, elle attrapa celui-ci pour le glisser par le hublot. C'était son premier quart d'heure de travail ici, et l'envie de se pendre faisait déjà son chemin. Comme celle de tuer quelqu'un.
Elle claque ses mains comme pour enlever des restes de vomi qui n'y étaient plus, comme pour laisser ça derrière elle.
Elle contempla l'ivrogne, lui lançant

«  On dirait bien que tu peux parler à boule de poil maintenant. »

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:40:14(UTC)  | Raison: lien jeton

Bessel gesticulait d'avoir été mal comprise par Ambrose
«  Non non non non, boule de poil je .... j'aime bien. C'est mieux que ce à quoi j'ai été habitué tu sais. » Elle commença à chercher dans le foutoir, habitué à dénicher n'importe quoi n'importe où. Elle attrape l'un des couteaux, observa la lame,regardant Ambrose.
«  Par Besmara, en voilà de bons couteaux. Tu te souvenais avoir ça? On pourrait ranger un peu ce lieu si tu veux. » Bessel commençait à sourire alors que l'odeur de vomi s'estompait.
«  Elle est comment ta coloc' Grok? Elle a l'air ... mh ... juste! » dit elle en épluchant des pommes de terre.
«  Ça fait longtemps que vous êtes sur ce rafiot tous les deux? Tu sais si j'aurai une cabine seule ou avec qui je serai? »





Bessel essaya d'en comprendre davantage mais n'y parvint point. Elle voyait les épluchures jonchées le sol
«  pas étonnant que ça soit autant le bordel avec aussi peu de place. »
Jamais cuisiné pour autant de gens ... ça va être fatigant dans mon état si ça continue comme ça. Si seulement j'avais mes af... elle sortit aussi sec de ses pensées, manquant de peu de se couper le doigt. Une femme humaine, belle et distinguée de plus, au milieu des pervers et pires canailles qui soient. Voilà qu'en plus, cette belle plante lui adressait volontairement de chaleureuses paroles. Bessel se méfia un instant avant de baisser sa garde.
«  Oh c'est de ma faute, j'étais tellement désorientée qu'au lieu d'utiliser mon savoir je m'en suis tenu à mes petits bras pas très costauds, ça m'apprendra. Au moins les idiots me sous-estimeront, ça me va très bien. Et comme tu le dis, je préfère ça que les requins, sauf quand ils sont cuits. » Bessel disait ça en plaisantant mais elle n'en avait jamais goûté, et l'idée faisait son chemin ...
Elle se méfia à nouveau quand Sandara s'approcha d'elle avant de se laisser faire quand elle la vit gesticuler en prononçant des arcanes. Ses os se ressoudaient et elle alla vraiment mieux en l'espace d'un battement de cœur. Bessel avança comme pour la prendre dans ses bras et s'arrêta au bon moment, se contentant de lui tirer un imaginaire chapeau.
«  M ... merci, que la Reine Pirate veille sur toi, et sur nous quatre. » dit-elle en essayant d'attraper son médaillon à l'effigie de Besmara, pour y rencontrer du vide.

Modifié par un modérateur jeudi 1 décembre 2016 01:40:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bessel s'était dirigée, seule, vers la cambuse. Elle avait tout d'abord toqué mais personne ne répondit. Elle poussa donc la porte pour voir que la cuisine était dans le même état qu'hier à une différence près : aujourd'hui, le bon vieil Ambrose était ivre mort. S'il s'était trainé ici tôt ce matin, il n'avait pas perdu de temps, et son état pitoyable semblait le laisser hors-jeu pour la journée. Franchement l'homme ne paraissait pas méchant dans le fond, mais quelque chose en lui le rendait insupportable ! Si elle devait tenir son rôle correctement pour éviter une punition à l'heure du sang, Bessel devrait faire quelque chose...

Je te laisse penser à quelque chose si tu veux réagir à l'ivresse d'Ambrose. Sinon, il faudra faire un test de profession (cuisinier) ou d'intelligence pour préparer le repas du jour. DD10.

Modifié par un utilisateur vendredi 25 novembre 2016 01:58:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le cuistot ivre mort représentait une masse importante pour la frêle Bessel. Il lui fut donc difficile de véritablement déplacer l'homme ventripotent pour mieux l'installer. Elle dut se résoudre à le laisser affaler contre l'un des deux plans de travail de la cuisine, après avoir réussi à glisser un chiffon sale sous sa tête.

Mais ayant trouvé des simples au milieu du capharnaüm, elle se permit néanmoins de lui concocter une boisson de son cru. Celle-ci aurait au moins le mérite de limiter sa gueule de bois au réveil. L'odeur était âcre mais l'homme était trop ivre pour résister lorsque la femme-rate lui boucha le nez pour qu'il avale la mixture. Il sembla grommeler quelque chose comme « ...guelasse, cet alcool ! » entre deux gorgées. Mais Bessel tint bon malgré la réticence de l'homme, sa mauvaise haleine et ses dents en mauvais état. La boisson ingurgitée, Ambrose sembla sombrer dans un sommeil paisible, sans cauchemars ni ronflements.

Cela laissa à la jeune femme les coudées franches pour apprivoiser la cambuse, toujours sans dessus-dessous. Grok fit irruption un peu plus tard dans la pièce avant de rejoindre la réserve qu'elle ouvrit grâce à une clé pendue autour de son cou.

J'aurai besoin d'un jet de perception pour Bessel qui range la cuisine stp. On va aussi voir pour les actions de la journée. Je t'ai envoyé un mp à ce sujet mais on peut en discuter par MP ou dans la taverne, à ta convenance.

Modifié par un utilisateur lundi 28 novembre 2016 05:12:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Si la veille, la journée avait défilée à toute vitesse pour une Bessel perdue, aujourd'hui la jeune femme-rat avait repris meilleure contenance. En commençant à ranger un peu, elle put donc prendre un peu mieux ces marques dans cette pièce au foutoir pas possible. Si la tribu de poulets et les trois ou quatre chèvres se baladaient toujours librement dans la cambuse, Bessel avait quand même réussi à ordonner un peu son lieu de travail.

Hormis les deux énormes marmites qui trônaient toujours sur leur réchaud respectif toujours allumé et qui ne méritaient pas d'être rangées, la commis avait réussi à localiser (une partie ?) des biscuits dans les placards, ainsi qu'un peu de bœuf salé et un fût rempli de choucroute (à l'air plutôt) fraîche. Le fût de patates qu'elle avait entamé hier était toujours à l'endroit où elle l'avait laissé - sous le plan de travail qui lui avait été alloué.

Elle tomba aussi sur une paire de hachettes fonctionnelles qui devait certainement servir de couperet au cuistot. En comptabilisant le set de couteaux de la veille, les quatre grappins plus la lance accrochés au mur, cela faisait un beau petit arsenal... Dire qu'elle avait trouvé tout ça alors qu'elle avait à peine entamé la séance de rangement et de nettoyage. Bessel supputait que la pièce lui réservait encore d'autres surprises.

(Mal)heureusement, elle n'eut pas le temps de poursuivre. Anne-Charlotte vint l'interrompre en pénétrant dans la pièce avant de la saluer : « Salut Bessel. T'as pas l'air aidée dit donc... Bon courage ! » Celle-ci semblait décidée à voir Grok, ce qui rejoignait aussi les plans de l'alchimiste. Elle tenait absolument à récupérer ses affaires si elle le pouvait. Mais il faudrait sans doute en payer le prix. Sautant sur l'occasion, elle abandonna ses ustensiles sur la table et rejoignit la jolie brune en deux secondes.

@Gwenette : tu peux poster ici pour tes actions dans la cambuse. Mais si tu souhaites agir dans la réserve, la suite se trouve sur le fil d'Anne-charlotte.

Modifié par un utilisateur mercredi 30 novembre 2016 20:09:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

En grande conversation avec la commis d'Ambrose, Grok avait salué Anne-Charlotte qui s'était éclipsée assez rapidement après avoir récupérer ses affaires. Sachant qu'elle n'avait que peu de visiteurs par jour, la demi-orque prit la liberté discuter un peu plus avec la femme-rat qui avait pris soin de son ami. « Après, je dois dire que c'était pas une grande perte. L'homme bouffait comme quatre et bossait pas très bien. Je crois que les gars disaient souvent qu'ils devaient repasser derrière lui pour pouvoir refaire le boulot. Au moins, là, on a pu se gaver en chopant des requins qui trainaient dans le sillage du navire grâce à son corps. Ça nous a changé de la soupe aux patates mal cuites quand Ambrose est trop bourré pour cuisiner correctement. »

Puis se rappelant une remarque de la jeune femme, elle ajouta : « Par contre, j'ai du mal à te croire quand tu dis que la cuisine est déjà toute faite. Je veux dire, on est quoi ? A peine midi. Et tu dois faire la bouffe pour la trentaine de personne à bord. Ca voudrait dire que un, t'as fait le boulot deux à trois fois plus vite qu'Ambrose. C'est un exploit ! Que deux, tu l'as fait si tôt que la bouffe va certainement refroidir d'ici à ce soir. C'est pas si dérangeant tant qu'on peut bouffer froid sans choper de crampes à l'estomac. Et que trois, si M. Plugg et Maître Fléau s'en rendent compte, ils risquent de te donner des tâches supplémentaires à effectuer ! T'es sûre de toi ? » Connaissant le foutoir qui régnait systématiquement dans la cambuse, Grok avait vraiment du mal à croire son interlocutrice. Comment Bessel avait-elle pu se montrer si rapide dans ce foutoir sans nom ?

La conversation jusqu'à là avait été ouverte et Grok s'était montrée moins dure que d'autres pirates à bord. Mais la dernière question de Bessel changea l'atmosphère en un clin d'oeil. Se caressant la cicatrice qui courrait le long de son cou de sa main gauche, elle jura, une grimace menaçante sur la gueule : « Humph ! Ça, Boule-de-poil, t'es née 10 ans trop tôt pour me poser la question. Retourne t'occuper de tes marmites. » Bessel avait commis un impair et les bons points qu'elle avait cumulée patiemment depuis le début de la conversation venait d'être irrémédiablement perdu. Le ton de Grok était sans appel : sa cicatrice était un sujet sensible et en découvrir son origine prendrait du temps et du doigté...


Contrairement à ce que Grok dit, tu peux essayer de poursuivre la conversation. Mais elle sera moins réceptive.

Par contre, je pense qu'on a du mal se comprendre sur la cuisine : le jet de dés annonce le résultat pour le soir de ta tâche quotidienne. Mais avoir un bon résultat ne te fait pas finir plus vite ta tâche, qui est censée te prendre beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps. N'oublions pas que tu es seule pour accomplir une tâche qui vous a déjà pris des heures la veille et que vous avez dû faire à deux. Et qu'en plus, tu as utilisé une bonne partie de ta matinée pour ranger la cuisine.

Grok tendit la main pour saisir le gage de bonne foi présenté par la femme-rat. L'examinant d'un œil perplexe, elle grogna. « Je te pardonnerai quand tu m'aurais fourni la bonne bouteille de rhum qui va avec ta poudre de perlimpinpin. » lança t-elle, pas tout à fait apaisée. Mais Bessel pouvait constater qu'elle avait réussi à faire passer la pilule.

Ce faisant, elle quitta Grok rassurée. Elle revint ensuite à ses fourneaux pour laver les écuelles, continuer d'éplucher les patates, découper les choux, et commencer à préparer le ragoût du soir. Elle espérait voir Ambrose se réveiller et lui filer un coup de main avant que la journée ne soit totalement terminée. Mais le coq semblait totalement hors service à l'inverse des chèvres et les volailles qui continuaient à se balader dans toute la cambuse. Si au début ce manège ne la gênait guère, l'alchimiste se rendit vite compte que ces foutus animaux répandaient leurs déjection un peu partout (et parfois même juste à côté des denrées alimentaires !).

S'occuper seule de la cuisine était vraiment une tâche harassante. A la fin de la journée, lorsque la cloche sonna, Bessel était mentalement épuisée. Heureusement les deux marmites étaient pleines à ras-bord et prêtent à être emmené sur le pont supérieur. Mais s'occuper seule des deux marmites lui semblait compliqué. Comment Ambrose avait-il fait la veille pour monter tout ça sur le pont ? Bessel devait trouver une solution avant que les marins ne commencent à gueuler une fois que l'Heure du Sang serait passée...

Le cuistot profondément endormi semblait ne pas réagir aux premières sollicitations de Bessel. Ce ne fut que lorsqu'elle commença à le secouer comme un prunier qu'il émergea de son état comateux. Ouvrant un œil vitreux, il lança d'une voix d'abord rauque et un peu vaseuse : « Quoi ? qu'est-ce qu'y se passe ? Laissez-moi pioncer, bordel. »

Comprenant ensuite que c'était son subalterne qui le réveillait, il souffla, agacé. Se redressant sur son séant, il vit la jeunette le houspiller. Pas impressionné pour un sou par l'index inquisiteur pointé vers lui, il rétorqua : « Fait chier, j'étais en train de faire un beau rêve ! Et qu'est-ce tu crois faire comme ça ? C'est moi qui commande ici ! Qu'est-ce que t'as à dire pour ta déf... » L'homme s'arrêta net. Quelque chose clochait. Jamais il ne s'était senti si bien après une grosse cuite. Se rappelant vaguement avoir ingurgité quelque chose, il demanda à l'alchimiste : « Merde, c'est toi qui m'as boire un truc ? »

Modifié par un utilisateur lundi 12 décembre 2016 14:44:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ambrose écarquilla ses mirettes quand Bessel lui révéla que c'était elle qui s'était occupée de lui. L'homme semblait vraisemblablement surpris par cette bonne action. Sans doute la dernière fois qu'une personne s'était occupée de lui remontait-elle à très longtemps. Il lui adressa en tout cas un large sourire quoiqu'un peu hésitant, laissant voir ses dents pourries et gâtées. « Je... Merci, poulette ! » fut tout ce qu'il put dire à ce sujet.

Puis comme pour éviter de montrer un accès de faiblesse dans ce monde sans pitié, le chef embraya sur la question de son commis : « Bah, je rêvais de... d'une... enfin, de rien. Si ! Je rêvais d'une belle bouteille de whisky taldorien. Tu savais qu'ils faisaient vieillir leur whisky par un procédé magique là-bas ? C'est pour ça que cette boisson est si délectable tout en étant bon marché. Et heu... pour demain, on essayera de choper des poissons qui trainent derrière le navire. » L'explication sortie un peu à la va-vite laissait croire que le rêve était tout autre. Comme Grok, le pirate ne semblait pas encore prêt à partager ses cicatrices avec la femme-rat.

A la place, Ambrose essaya de ne pas laisser le temps à Bessel de réagir et lui fit signe de l'aider avec les deux marmites. « Attends. Tiens, viens-là ! Tu vas prendre la seconde et je vais m'occuper de la plus grosse. Avec ta taille, tu dois avoir une force de moineau. Ce sera déjà un exploit si tu la porter jusqu'au pont. » La jaugeant du regard, il rajouta juste après : « Non, en fait, laisse tomber. Quand t'étais pas là, c'était Grok qui m'aidait à monter tout ça. Je vais lui demander de continuer à m'aider juste pour ça. Comme ça, tu vas pouvoir prendre les écuelles. »

L'instant d'après, il se mit à brailler un « GROOOOOOOOOK ! Viens m'aider avec la bouffe ! » Tandis que la demi-orque sortait de la réserve et râlait après le trentenaire, l'autre ajouta : « Et n'oublie pas les cuillères en bois, Boule-de-Poil. Sinon, ça va encore râler... » Tout à son rôle de coq, l'homme à l'embonpoint marqué commençait déjà à se diriger vers la porte. Trop occupé à diriger les opérations et à ne pas renverser sa marmite, Ambrose n'entendit pas les bruits de pas précipités derrière la porte en bois. Au moment de la pousser avec son gros derrière, celle-ci rencontra une résistance inattendue tandis qu'elle venait écraser violemment le nez du marin qui se trouvait derrière. De l'autre côté, on entendit un juron étouffé « Putain, mon nez, bordel de merde ! » C'était la voix de Kwurzk qui s'apprêtait à toquer pour venir s'enquérir du bien de Bessel !

Dans une scène presque comique si elle n'était pas par ailleurs lourde de conséquences, Ambrose chuta en arrière comme au ralenti tandis qu'une expression de franche surprise se peignait sur son visage. L'espace d'un instant, la marmite sembla aussi jouer le rôle de contrepoids avant de venir enfoncer le clou et précipiter l'homme dans sa chute. Grok et Bessel qui assistaient à cette chute deux pas en arrière ne purent rien faire pour empêcher la marmite de venir se renverser sur un Ambrose étendu de tout son long. « RAAAAAAAHHHHHH !!!! ÇA BRÛÛÛÛÛLE !!!!!!!!! » Ce hurleur de douleur vint soudain couvrir tout les bruits ambiants du navire. Le pauvre cuisinier, qui se roulait par terre, se tenait le visage des deux mains tandis que toute sa peau ébouillantée se couvrait de cloques et prenait une teinte rouge sang.

Derrière la porte se trouvait un Kwurk interdit, les deux mains tenant son nez qui pissait le sang. Tout ce que put dire Grok en voyant le résultat fut : « Merde, la bouffe... » Au dessus d'eux, on pouvait percevoir des bruits de pas précipités.

Guyde, tu peux répondre sur ce fil comme Gwenette. J'ai utilisé ton jet de réflexe ici. Est-ce que tu pourras en relancer un sur le fil des dés, stp ?

Modifié par un utilisateur lundi 12 décembre 2016 19:03:17(UTC)  | Raison: Non indiquée