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La taverne de Cayden Cailéan
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Insolite, pourquoi le rôle de MJ d'un Jdr ne s'est jamais professionnalisé ?
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Écrit à l'origine par : Goboroko D'ailleurs, qu'est-ce qu'un "bon MJ" ? Je pense que c'est relatif, mais dans un cadre payant, je dirais que le minimum pour un MJ payant c'est de chercher le moins possible dan les règles etc. parce que si je paye, je veux rentabiliser mon temps. Mais après je peux m'éclater avec un MJ alors quelqu'un trouveras la séance ennuyante. | Avatar par @hibikipaulens (twitter) |
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Un bon MJ, c'est moi. Les autres, c'est au cas par cas. Guigui, estampillé "passionné qui tient un site en plus de gérer une association" Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 13:45:59(UTC)
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3 utilisateur ont remercié Guigui pour l'utilité de ce message.
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D'habitude on parle du contrat social tout ça tout ça. Comment gérer de manière professionnelle le fait que le MJ est aussi arbitre en plus de gérer le monde qui entoure les joueurs. Est-ce qu'il devra se forcer à laisser les joueurs obtenir ce qu'ils veulent ou est-ce que les joueurs ne sentiront pas bridés par certaines décisions ?
Tout ce qui est habituellement réglé par la bonne ambiance de "jouer" (entre amis en en club) sera forcément soumis à l'exigence d'une expérience payante et à mon avis ce n'est pas une bonne chose.
Je dis ça après réflexion parce que dans le sondage j'ai indiqué que je paierai mais je vais préciser que je paierai un pote qui se propose de monter d'un cran la qualité des sessions et je pense que j'aurais du mal à payer un MJ inconnu avec des PJs inconnus. | Thordal Thunderhammer - Prétre de Cayden Cailean - niveau 11 (RotR - IRL) MJ - Campagne custom à base des modules du Val de Sombrelune (Groupe niv.7 - IRL) Periadoc Languagile - Barde Halfelin et son âne Juste - niveau 2 (IRL)
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Faudrait que je réécoute les Carnets Ludographiques de Nerghull pour apporter une réponse construite et pertinente; Mais je suis totalement d'accord pour dire que le style du MJ est important pour un groupe de PJ, qu'ils payent ou non.
| D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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Oui, car un MJ ne convient pas à tout le monde, aussi bon soit-il. Alastor, c'est pas contre toi (le dernier message qui a dit ça tu nous as parlé de ton caractère et tout et tout) mais le problème est pas là. Le problème est que dans la vie, y'a des gens avec qui je ne peux juste pas m'entendre. Et parmi mes propres amis, il y a des gens avec qui je ne supporte pas de jouer et c'est comme ça. Vision du jeu trop différente, style de jeu qui ne me plaît pas etc. Et je pense que tout le monde est un peu comme ça au moins. Après, je sais qu'il y a des joueurs qui, si ils paient, ils n'accepteront clairement pas certaines choses. La mort d'un personnage (qui du coup te fait perdre du temps pendant la partie vu que les gens continuent de jouer pendant que toi tu te refait un perso par exemple ou tu attends qu'on te ressuscite) risque d'être difficilement accepté. C'est un exemple. Pour ceux qui ont répondu au sondage, n'hésitez pas à détailler ici si vous le souhaitez | Avatar par @hibikipaulens (twitter) |
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Pour reprendre une expression de Guigui que j'aime beaucoup, il faut que les joueurs soient forgés du même métal. C'est à dire quand tu es Mj, tu fasses gaffes des tempérament ou mode organisation que tu réunis autour d'une table. Tous les joueurs ne réagissent pas de la même façon, et il faut réunir les conditions pour que ça se déroule bien entre les joueurs. Pour les récompenses (que ce soit en Xp, Or,objets magiques faveurs) :A/ Égalitaire, les retombées doivent être attribuées à tous dans les mêmes proportions peu importe qui à provoquer la situation en prenant les bonnes initiatives ou réussit sur le moment. B/ Équitable, globalement égalitaires, mais une dose méritocratique peut être attribuée. C/ Méritocratique : Les retombées ne doivent être attribuées qu'auprès de ceux qui ont permis de les obtenir. D/ Adaptable ; Je peux m'adapter à n'importe lequel de ces niveaux d'attribution de récompenses, mais tous les joueurs doivent être d'accord dès le départ et respecter ce qui a été convenu. Le facteur risque :A/ Tous les résultats doivent être admis, le risque y compris pour la mort du personnage, font parti du jeu. J'aime les parties piquantes B/ Le risque doit être introduit de manière partielle, uniquement pour les scènes principales et non pas secondaires C/ Risque très faible voir absent, car l'essentiel pour moi étant que ce soit l’interactivité qui prime et de pouvoir jouer l'évolution de mon personnage jusqu'au bout. D/ Adaptable : J'aime les différents facteurs de risques, ça diversifie les ambiances autour d'une table Le facteur farce :A/ Je ne manque pas de culot pour accomplir des coups tordus, même auprès de joueurs que je ne connais pas encore. B/ Je tâte le terrain quand même, mais généralement je contribue aux farces qu'auprès de joueurs que je connais où dont je décèle une bonne réceptivité. C/ Je ne fais jamais de farces, car j'aime que la trame des scénarios soit suivie très sérieusement, ou alors je n'aime pas qu'on m'en fasse, alors je ne fais pas aux autres ce que je n'aimerais pas qu'ils me fassent subir. D/ Adaptable : Je veux bien que des joueurs soient farceurs, mais ils doivent aussi accepter de se prendre des coups ou de subir le retour du bâton sans râler. Bref, il y a plein de curseurs comme ça, et il faut réunir les joueurs sous forme de faisceau afin que leurs aspirations convergent le mieux possible pour que la table tourne. Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 14:43:10(UTC)
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1 utilisateur a remercié Alastor80 pour l'utilité de ce message.
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Et comment tu les réunis tes joueurs si tu les connais et s'ils ne se connaissent pas entre eux ? Et comment sais-tu que tu seras LE Mj pour ces joueurs là, qui leur conviendra à tous, suffisamment pour qu'ils acceptent de continuer de payer, pour qu'il n'y ai pas d'incompatibilité ? Et j'ajouterai que ce n'est pas parce que les joueurs ont l'air d'être compatible, qu'ils le sont, que ce soit dans le sens "PJ - MJ" ou dans le sens "entre PJ". Et me ressors pas "Ce sont les PJ qui choisissent leur MJ" parce que bon, ça ne règle aucuns problèmes dans ton cas, car sans reconnaissance extérieur du MJ (par diplôme/ligue de MJ/reconnaissance d'autre joueurs (MJ et PJ)/créateur de son propre jeu (qui a bonne réputation si possible)), les PJs ne peuvent pas choisir de MJ (à moins de le connaître) de façon objective et certaine, le seul moyens qu'ils ont, c'est de le tester d'abord. Dans le doute, beaucoup s'abstiennent de payer et préfèreront soit ne pas jouer soit trouver d'autre solution soit continuer comme ils ont toujours fait. Et en dehors des problème de récompenses, facteur risque et facteur farce, il y en a un, plus dur à établir. "La sensibilité" Exemple : je sais que sur mes parties, les joueurs que j'ai sont très ouvert, ne sont jamais vraiment dégouté et n'ont aucuns tabou. Je peux vraiment faire tout ce que je veux, aux scène très gore en passant par du trafic humains, prostitution de mineure. Sans forcément aller dans les extrême, mes joueurs aiment quand il y a un minimum d'enjeux et qu'on les voit. Quand il y a une scène de meurtre, ils aiment avoir les détails, sinon ils apprécient, ils sont moins dans le jeu. Quand ça parle de maltraitance, ils ne veulent pas juste avec "de vagues indices" mais de vraies preuves etc. Mais ça, c'est plus dur à voir chez les gens. Entre ceux qui veulent absolument des trucs plus ou moins limite, ceux qui s'en fiche, ceux qui en veulent mais pas trop et ceux qui n'en veulent pas du tout, il faut des équilibres. Du coup, tu fais comment ? Tu donnes un questionnaire à toutes les personnes qui te contact ? Mais certaines personnes ne savent pas vraiment elles-mêmes comment elles réagissent tu sais ? Parce que c'est leur façon d'être et qu'elle n'y ont jamais réfléchi. Et d'autre ne savent pas ce qu'elles préfèrent non plus, tout simplement parce qu'elles n'ont pas été confronté à d'autre façon de faire que celle qu'elles connaissent actuellement. Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 14:44:15(UTC)
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1 utilisateur a remercié Chibi Zaké pour l'utilité de ce message.
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Les GNistes et les gens qui se soucient un tout petit peu d'inclusivité en convention ont des méthodes pour ça. C'est assez large, ça va des ateliers pré-partie à la X-card, mais c'est tout un tas de techniques qu'il peut être très intéressant de découvrir. | |
1 utilisateur a remercié nerghull pour l'utilité de ce message.
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Poser des questions aux joueurs que tu recrutes sur les 3 curseurs que j'ai énoncés, ça règle pas mal de problème déjà ! Mais oui, bien vu Chibi Zaké, il existe d'autres curseurs comme celui dont tu me parles : la sensibilité, c'est vrai, tous ne réagissent pas de la même façon face aux détails ou sujets jugés tabous qui heurtent. Mais le Maître du jeu doit être attentionné à toutes les réactions des joueurs pendant la séance et ce curseur en fait parti. Et apporter des réponses correctives pour les séances suivantes. Réunir au mieux les joueurs par leurs aspirations et réactions, et d'apporter des réponses correctives si un joueur s'écarte sur l'un des curseurs de l'ensemble, même si sur les autres curseurs tout colle. Par exemple, en réponse corrective, si un joueur est très farceur, je vais lui dire, tu peux faire des farces à qui tu veux autour de la table sauf untel, mais je lui précise que ce n'est pas à sens unique, c'est dans les deux sens, donc il n'y a pas de paranoïa à avoir vis à vis de lui, il ne t'en fera pas non plus. Après à la fin de la séance, le Mj doit toujours faire le point. J'écoute tous les avis divergents des joueurs, et j'étudie si je peux articuler tout ça, mais toutes les paroles des joueurs pèsent et sont pris en considération. Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 15:05:34(UTC)
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Cite: Exemple : je sais que sur mes parties, les joueurs que j'ai sont très ouvert, ne sont jamais vraiment dégouté et n'ont aucuns tabou. Je peux vraiment faire tout ce que je veux, aux scène très gore en passant par du trafic humains, prostitution de mineure..
Mmmmh, Chibi veux-tu que nous te testions ? On te fait une ristourne de 20% sur notre prestation ! N'aie aucune inquiétude, on est des professionnels, tous diplômés de la Gary Gygaxcadémie. J'espère qu'on fera affaire....
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Écrit à l'origine par : Alastor80 Merci de partager ton humour Edrik, Si tu relis les pages précédentes, j'ai toujours dit que ce sont les joueurs qui décident de leur Mj. Si ce dernier ne répond pas à leurs attentes, ben le zapping est la sanction. Aucun Mj ne peut y échapper, y compris moi, en l'occurrence tous les Mjs sont évalués. Ceci étant dit, à la lecture de ton commentaire et les intonations de tes phrases, je me demande si tu ne proviens pas du 62 du côté de St Omer ? Autrement dit, il n'y a pas lieu à m'intimider avec des critères que j'ai moi-même admis et partagés dès le départ, sur mes précédents commentaires. Mais bon t'en fais pas je suis habitué de jouer avec les gars du nord, je sais très bien que le paravent ne sert à rien, ou plus exactement le carton est vite remplacé par un mur en verre. Toutefois, quand je suis Mj, je ne suis pas synchronisé aux joueurs sur ce point là, je ne bois pas avant d'avoir dépassé la moitié de la séance, voir n'ingurgite pas du tout, et je demande à mes joueurs d'arrêter à la moitié de la séance, surtout s'ils prennent le volant, ou alors dorment ici ou encore attendent au moins 2 h avant de repartir. Sinon généralement ça va, je parviens à imposer une discipline de fer là-dessus, mais pour les plus récalcitrants, désolé pour les précieux breuvages, je n'hésite pas à forcer les choses pour qu'ils fassent sens inverse dans le gosier, je chope la tête sous le bras et 2 doigts au fond de gorge (et oui j'ai choisi le don dressage de nain dans mon build de Mj) mais hors de question de conduire blindé, d'autant que le chauffeur a aussi la responsabilité des passagers. Si un jour tu joues avec moi, je préfères que tu sois prévenu, et je zappe aussi les joueurs s'ils dérogent à cette discipline demandée. Enfin, je trouve curieux d'inclure la chance/malchance aux dés aux évaluations, mais des intervenants pourront te le dire ici, j'ai toujours exprimé lancer tous mes jets de dés devant les joueurs, je ne cache aucun jet de dés, si tu me soupçonnais de mauvaise foi en tant que Mj, j'espère que tu seras rassuré. Mais oui je n'en fais pas tout un plat quand un joueur réussit mieux par rapport aux difficultés prévues, ça fait parti du jeu que la bonne étoile d'un joueur vienne perturber les scènes par des résultats de dés, mais l'inverse se produit aussi en leur défaveur....(hélas il faudra aussi en accepter le résultat) Bon pour ceux qui souhaitent devenir Mj dans le nord de la France, vous aurez compris qu'il vous faudra attribuer un point de constitution tous les 4 niveaux en progressant dans votre carrière, ou éventuellement 1 point de sagesse tous les 4 niveaux, en fait ça dépend de vos lacunes dans ces 2 stats. Oui la sagesse, c'est pour aiguiser votre volonté face aux breuvages et score de perception, parce qu'ils ont une voix forte et il vous faudra entendre ce que disent des joueurs pendant que des interférences détonnent dans vos tympans. Mais rassurez-vous, ça ne les empêchent pas de devenir d'excellents joueurs et ils suivent très bien le scénar contrairement aux apparences.... Putain, c'est vrai que ça pique les yeux.... (tribut at Écrit à l'origine par : Oolie Sans rebondir sur les inepties socio-polotico-culturelle qui m'ont fait saigner des yeux , je reviens sur le sujet de base. ) Je tenais à faire une petite précision : la bière c'est des céréales et de l'eau pure. Ça n'a rien à voir avec de l'alcool !! Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 23:08:16(UTC)
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Écrit à l'origine par : Edrik Mmmmh, Chibi veux-tu que nous te testions ? On te fait une ristourne de 20% sur notre prestation ! N'aie aucune inquiétude, on est des professionnels, tous diplômés de la Gary Gygaxcadémie. J'espère qu'on fera affaire.... Non merci ça ira Et no comment sur l'alcoolémie et le Nord pour ma part Et encore moins sur le fait de faire vomir des gens Modifié par un utilisateur jeudi 10 novembre 2016 23:51:29(UTC)
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Écrit à l'origine par : Chibi Zaké D'ailleurs, une des personnes ayant dit qu'elle ne paierait pas de MJ a dit qu'elle trouve légitime de payer un MJ qui si il a qualification, BAfA pour des animations, reconnaissance d'un groupe de MJ/PJ etc. Et je pense sur une certaine partie prête à payer doit être du même avis. Alors là, pour avoir formé une centaine d'animateurs et d'animatrices et une dizaine de formateurs et formatrices BAFA, et avoir bossé avec un nombre incalculable d'animateurs et d'animatrices, je ne vois pas le début du commencement d'un rapport entre ce diplôme et le rôle de meneur sur une table de jdr. Si c'est le mot "animation" qui crée des associations d'idées étranges, je rappelle à toutes fins utiles que le type chiant qui vous braille dans les oreilles pour goûter et acheter son fabuleux saucisson au supermarché s'appelle un animateur commercial. Et que le beauf qui lance la macarena à 2h du matin au mariage de votre cousine s'appelle un animateur de soirée. Modifié par un utilisateur samedi 12 novembre 2016 01:37:30(UTC)
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@Laadna
Oui, je sais, mais je sais aussi que certaines personne ne veulent pas payer de MJ si elles n'ont pas de preuve de "qualification" et une d'elle a sortie l'exemple du BAFA que je n'ai fait que redire, après, une qualification de MJ c'est sûr que c'est pas facile à trouver. Pour la personne qui a dit BAFA, elle l'a dit dans des cadres d'animation périscolaire, en ludothèque etc. pour quand c'est avec des enfants surtout je crois. (d'après ce que j'ai compris) | Avatar par @hibikipaulens (twitter) |
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Un long et intéressant message, posté à l'origine sur Casus NO :
Wenlock a écrit : C'est fou tout ce qui se mélange dans cette question : le rapport au jeu, aux joueurs, à la convivialité, au travail, à l'argent... J'ai longtemps trouvé que la question était débile, jusqu'à l'année dernière, quand on m'a proposé d'être payé comme MJ : là, il a fallu que je m'interroge et que j'en discute sérieusement. Si je n'ai toujours pas envie de le faire, je peux dire aujourd'hui que c'est pour des raisons "personnelles" assez distinctes des mes préoccupations professionnelles et "moralo-sociétales" (pour ne pas dire "éthiques"). Voici donc mes deux sous sur le sujet : ça risque d'être un peu long (comme d'hab', quoi), alors je vais ranger des détails sous des balises "spoilers". Or donc, je bosse en freelance sur un paquet de sujets que j'aime (graphiste/maquettiste/dessinateur/designer, prof ou communiquant/pubard, un peu rédacteur/game-designer et jadis même scénariste/storyboarder). Curieusement (?), tous ces boulots ont un rapport au JdR, fût-il un peu indirect. Je ne suis pas forcément "bon" dans tout ça, mais ces expériences alimentent toutes ma pratique du JdR et ma réflexion sur cette pratique : la limite entre mes jobs, mes loisirs et mes activités "associatives" (les conv' et les conférences où je suis fréquemment défrayé, les "vraies asso", les projets bénévoles, ceux où on me micro-paye, etc.) est donc déjà très floue, puisque la majorité des-dits "loisirs" consistent en fait à employer mes compétences "pro" pour pas un rond.
Par exemple, je dessine beaucoup pour mes propres campagnes, bien plus que je ne l'ai fait pour illustrer « professionnellement » des publi' rôlistes. De même, quand je "milite" ou que je rejoins une asso, c'est presque toujours pour faire des affiches ou filer un coup de main à la comm'...
Avec les années, les frais fixes et les ambitions immobilières, la part de mes activités "gratuites" s'est peu à peu réduites au profit des jobs rémunérateurs, voire seulement de la volonté de gagner des ronds avec les travaux qui prennent du temps, y compris dans la création de jeu ou mes interventions en conventions et conférences (que ça marche ou pas, que ça rapporte trois sous ou que ça s'avère "fructueux").
Peu à peu, certaines compétences "de loisir" se professionnalisent, comme pour le game-design : j'ai commencé tout p'tit à bricoler des jeux mais, longtemps, j'ai dit que le JdR était et resterait "ma danseuse", mon violon d'Ingres, l'espace "non-lucratif" que je me gardais pour le plaisir, notamment dans la crainte que le business m'y gâche ce plaisir... Mais comme d'abord je tirais effectivement un plaisir distinct du pognon dans mon métier rémunéré, que je ne pouvais ensuite pas m'empêcher de projeter des exigences "pro" dans mes activités "de loisir" (ce qui peut me rendre assez chiant) et qu'il fallait bien que je gagne ma croûte, au bout d'un moment, être payé pour produire du jeu m'a semblé de moins en moins néfaste, et j'ai fini par prendre le pognon, aussi mince ou "curieusement évalué" fut-il. Et bien, à l'usage, je constate que plaisir et business peuvent faire bon ménage, c'est surtout une question d'espace : si l'un respecte l'espace de l'autre, ça marche. Ces espaces doivent souvent être négociés, entre eux (donc dans ma tête) et avec les "clients", des fois ça rate, mais il n'y a pas d'impossibilité fondamentale. D'instinct, je trouverais logique, juste et satisfaisant que la rémunération soit à la hauteur des compétences mais, plus je fais de créa' sur ces différents médiums (ou même quand j'enseigne), plus je constate une dichotomie aussi intrigante que gênante : la rémunération n'a pas grand-chose à voir avec les efforts fournis ou même la qualité réelle du résultat. Le pognon ne dépend le plus souvent que du marché. Cette dissonance semble particulièrement horrible dans la grande question de l'art et du commerce, mais elle n'y est en fait qu'une manifestation "exemplaire" du système capitaliste dans lequel on vit : vous ne serez éventuellement payés selon vos efforts que lorsque ceux-ci sont consacrés au commerce (donc que vous exploitez le marché), dans tous les autres cas le marché décide seul, aveuglément, du pognon que rapporte ce que vous vendez, qu'il s'agisse de compétences, de services ou de produits.
J'ai ainsi produit des dessins assez médiocres qui furent parmi les mieux payés de ma carrière rien que parce que le "client" était riche : grosse publi, agence de pub... J'ai aussi fait mon beurre avec des travaux considérés comme formidables par de pauvres ignares à qui je me retenais de dire « Non, ça, je pourrais non seulement affirmer mais carrément démontrer que c'est de la daube selon tous les standards connus du métier, je vais néanmoins me taire jusqu'à l'encaissement du chèque... ». Je n'ai pas le succès ou la renommée qui me ferait atteindre au syndrome du "tube de l'été", mais j'imagine qu'on connaît tous quelques artistes (musiciens, peintres, cinéastes, écrivains...) qui ont connu la gloire et la fortune grâce à leur production la plus pourrie, et qui va parfois jusqu'à éclipser tout ce qu'ils ont fait de bien meilleur dans leur carrière. Inversement, j'ai sué sang et eau, je me suis arraché les cheveux et j'ai donné mon maximum à des projets affreusement mal payés, parce que mal financés, parce qu'ils n'ont "pas trouvé leur public" ou simplement parce qu'ils capotaient avant d'atteindre la case "bénéfices".
Que je m'intéresse au marché de l'art contemporain, du jeu vidéo ou de l'écriture, je retrouve ce même décalage : une œuvre n'est bien payée que parce qu'elle trouve des acheteurs prêts à débourser. Il y a donc des créations gratuites absolument fabuleuses, des génies miséreux, de lamentables gâche-métier pétés de thune et des croutes infâmes qui s'arrachent pour des millions de dollars. J'ai même collaboré avec des gens qui ont été bien mieux payés que moi, sur le même projet, en apportant bien moins de plus-value : là encore, c'est pas une question d'efforts ou de compétences, mais seulement de marché, y compris de hiérarchie de l'emploi. Par exemple, si je fais de la créa pour une agence de pub, le boss ou un commercial vont faire plus de pognon que moi en exploitant mon travail, rien qu'en passant quelques coups de fil et en se faisant mousser auprès des clients. Je dis pas que c'est juste, mais c'est comme ça que fonctionne ce business là, et ça peut à peu près se comprendre si on considère le "pouvoir" relatif du créatif et du marchand : parce que le client est à la responsabilité et donc sous le contrôle du marchand, il en tire proportionnellement plus de blé que le besogneux.
Dans une moindre mesure, le phénomène existe aussi dans l'édition (musique, jeu, bouquins : whatever), les expo & les galeries d'art, les salons, les conv'... On pourrait d'ailleurs raisonnablement considéré les frais : pour "bien" vendre, le marchand doit engager pas mal de blé dans la structure commerciale, c'est à dire non seulement dans les charges patronales et autres frais légaux que dans la distribution et la promotion, la boutique et/ou le site web, la gestion financière et les aspects logistiques. Alors que, de plus en plus, avec la prédominance grandissante des créations numériques, en tous cas "immatérielles", les auteurs, eux, n'y investissent quasiment que du temps, des compétences et des efforts, ce que souvent le marchand fait aussi.
Et le marchand –souvent plus que l'artiste, pour une bête question d'expertise– peut également bénéficier de la bizarre définition des valeurs par le marché : il arrivera que lui aussi tire bien plus de pognon pour les affaires auxquelles il a consacré peu d'efforts que de celles pour lesquelles il s'est vraiment décarcassé. Si ça peut être carrément vexant par moment, spécialement quand on est l'artiste qui voit son œuvre chérie rapporter la moitié des thunes à un marchand qui ne s'est –cette fois là– vraiment pas foulé, c'est encore implacablement logique dans un système capitaliste. Si ça vous défrise, je compatis sincèrement (ça me fait mal au sein, moi-même) mais pensez-y la prochaine fois que vous voterez ou –surtout– que vous paierez quelqu'un pour son travail : il n'y a pas grand-chose d'autre que vous puissiez y faire.
Tout ça m'amène à faire déjà quelques distinctions, qui sont fondées sur une certaine expérience et auxquelles je crois vraiment, mais qui sont certainement discutables par elles-mêmes : ► le marché, seul, décide de la valeur d'une offre. Ce marché est un système très myope (souvent flou, fréquemment aveugle mais parfois à peu près clairvoyant quand il plisse les yeux très fort), il n'est pas "immanent" ni tombé du ciel (les humains l'ont créé comme ça, quoique souvent sans y réfléchir) mais il est absolument détaché des considérations éthiques ou moralisatrices sur la valeur du travail et des compétences, quoique prétendent les gens qui aiment à croire que leur salaire est justifié par leur expertise (nope, leur salaire reflète au mieux la valeur marchande de leurs compétences, c'est complètement différent). Ça n'empêche pas de discuter de ce qui serait une rémunération "honorable" pour un MJ ou de trouver la question cavalière voire anti-conviviale, mais admettons que c'est une question purement abstraite : nous ne déciderons pas de la valeur d'un MJ, ni du prix d'une séance. Ces valeurs seront définies par la demande, la qualité perçue de l'offre, quelques compétences mercantiles (dont la pub' et l'instrumentalisation de cette valeur perçue) et, surtout, par les invraisemblables aléas du marché. On peut exploiter ces circonstances, les analyser, les critiquer et même refuser d'y participer, mais " c'est pas nous qu'on décide" : au mieux, en tant que clients et non-clients, aurons-nous une influence marginale sur la demande, qui n'est qu'un des multiples facteurs de l'équation. ► des MJ sont donc déjà et seront encore payés pour animer, la question du " pourrait-on ?" est donc déjà dépassée par celle du " comment ?". Et ça inclue " par qui ?" : en fait, ce qui gêne le plus de gens, MJ et joueurs potentiels, c'est de payer eux-mêmes pour un loisir coopératif, auquel ils ont l'impression de participer (des fois c'est vrai, des fois c'est marginal, des fois c'est complètement faux), et ça entame la valeur perçue de l'offre. Le problème disparaît dès que des MJ, comme Le_Sage et l'association "Projet R" ou jadis les Témoins d'Asmodée, sont rémunérés (en pognon, en nature...) par une organisation tierce –une convention, un éditeur, une asso...– pour mener des parties dans un but commercial indirect : faire la promo d'un jeu, d'une marque ou amener une plus-value à un événement plus ou moins "commercial". Là, les joueurs sont illico débarrassés de l'épineuse question de la valeur réelle par rapport au plaisir perçu (qui est un peu comme le sexe des anges ou les maths non-euclidiennes : purement abstraite). En réalité, ils payent quand-même leur partie de JdR, mais pas à la même personne ni au même moment, et ça détache donc la valeur "payée" du plaisir "perçu".Ainsi, lorsqu'on a d'abord payé l'entrée à la conv' et qu'on est ensuite content d'une partie de JdR qu'on y a joué, une petite part du prix d'entrée revient quand-même au MJ-payé sans nous chipoter. Mais ce n'est pas la quantité proportionnellement faible d'argent qui finit effectivement dans la poche du MJ qui nous rassure, ni la dilution de son activité rémunérée dans l'ensemble plus grand des services qu'on a consommé à la convention : c'est le fait que cette rémunération indirecte nous libère de la douloureuse corrélation plaisir/participation/pognon. De même, si on achète le bouquin parce qu'on a aimé la partie, encore plus indirectement, une partie du pognon versé à l'éditeur revient dans la poche du MJ-payé : outre qu'on y gagne quand-même un produit (on possède désormais le jeu), la distance mentale entre notre pognon reversé "un jour" au MJ et le plaisir qu'il nous a donné est maintenant telle qu'on est rarement conscient du lien entre les deux (on croit qu'on a aimé le jeu même si, souvent, on a aimé la prestation du MJ et le plaisir qu'elle nous a donné : le jeu "en lui-même", avant de l'acheter et de s'en servir, on ne sait pas du tout s'il nous plaît). En nous masquant, volontairement ou non, toute la machine à saucisses mercantile, on évite d'entamer (et même souvent, on "magnifie") la valeur perçue du service et on nous épargne d'interroger l'étrangeté de son lien avec le paiement du MJ. En gros : on achète d'autant plus facilement qu'on est pas conscient de la présence du "marché". ► on peut complètement payé ou être payé pour une activité qui nous procure du plaisir, les deux effets sont parfaitement distincts. Si l'importance de la rémunération dépend à nouveau du marché, l'importance du paiement dépend strictement de la "valeur perçue" par les clients potentiels : c'est un choix individuel qui me fait payer une somme que je trouve acceptable pour le bénéfice que je tire du service. Je serais peut-être prêt à payer la MJ Ginette plus cher que le MJ Robert, peut-être que je tire déjà bien assez de plaisir de mon MJ Ali qui est gratuit pour ne pas vouloir payer du tout. L'importance du plaisir, comme la manière dont on la négocie vis à vis du pognon gagné ou dépensé et le fait qu'on arrive à dormir la nuit parce qu'on est grossièrement en accord avec soi-même sont, donc, des questions strictement personnelles, qui n'ont lieu d'être que dans nos têtes : c'est le rôliste face à sa conscience. Les conclusions qu'on en tire n'ont guère d'impact au-delà des étroites limites de notre propre crâne : on peut toujours en discuter, c'est même un instinct humain et une activité assez saine de s'échanger les contenus respectifs de nos têtes, mais ça n'influencera guère les choix personnels d'autrui et certainement pas le marché. Nous n'influenceront marginalement le marché qu'en y mettant –ou pas– de notre pognon. ► Au final, la raison pour laquelle moi-perso je ne veux pas me faire payer comme MJ, quoique j'accepte d'être payé (rémunéré ou défrayé) comme designer, rédacteur, illustrateur, promoteur ou commentateur de JdR, quand-bien même j'y exploite nombre de compétences "professionnelles" et alors même qu'on me le proposait, cette raison est purement personnelle. C'est même pas "éthique" ou moral, c'est seulement la réserve indienne de mon pur plaisir : ça me permet d'attendre, de solliciter et de recevoir en assez bonne conscience la participation des joueurs et le plaisir qu'ils me donnent eux. Et quand je mène mes jeux en convention, quoique je n'ignore pas l'aspect promotionnel et la possible influence sur ma rémunération future (donc l'aspect mercantile de la démarche), à mon tour, je ferme les yeux sur le marché pour pouvoir profiter pleinement de l'illusion de cette pureté, donc de la distance entre mon plaisir de MJ, mon plaisir de designer et mon pognon de "presque professionnel". Parce que le marché, comme la décorrélation du plaisir et de sa valeur monétaire perçue, comme les méchants prédateurs nocturnes et les gentils prestidigitateurs, ça marche mieux quand on y regarde pas de trop près... :neutral: Édité moult fois pour corriger des fautes ou préciser des détails.
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14 utilisateur ont remercié nerghull pour l'utilité de ce message.
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Alors ? Maintenant qu'on a quelques chiffres et qu'un peu de temps a passé, il avance, ce projet ? | I am a sexy shoeless god of war!!! |
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Rang : Habitué
Inscrit le : 27/12/2009(UTC)
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Up. Même question. Alastor, tu disais vouloir te lancer dans l'expérience, non ? Ça a donné quelque chose ? | I am a sexy shoeless god of war!!! |
5 utilisateur ont remercié Goboroko pour l'utilité de ce message.
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Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
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Je ne sais pas si ça a déjà été abordé plus haut (désolé, je n'ai pas le courage de tout relire - et oui, je sais, c'est montrer le mauvais exemple !) mais, dans le monde du jeu de rôle anglophone, et plus particulièrement du jeu de rôle anglophone streamé sur Twitch, je connais au moins 2 personnes qui disent gagner leur vie en tant que MJ.
"Qui disent gagner leur vie" parce que, dans le fond, les seules informations dont je dispose sont celles qu'ils donnent.
En gros, via un mélange de Patreon, de souscriptions sur Twitch et de dons pour obtenir divers avantages (participer en tant que joueur à une campagne par exemple), ils semblent pouvoir (sur ?)vivre de ça. En échange, ils s'occupent de préparer les parties et de maîtriser, ils créent du contenu Twitch/Youtube (sans doute rémunéré partiellement grâce aux pubs) et maintiennent un Patreon en offrant certaines productions à leurs souscripteurs.
Ceci dit... pas certain qu'un tel projet soit vraiment réalisable dans le monde francophone. J'ai l'impression que l'idée de "payer pour un truc immatériel, parce que ça me fait plaisir" est plus acceptable/accepté dans le monde américain que ici (mais c'est juste une impression).
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1 utilisateur a remercié Dalvyn pour l'utilité de ce message.
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Rang : Habitué
Inscrit le : 01/10/2015(UTC)
Messages : 387
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Mais dans ce cas, ce n'est pas qu'une profession de MJ. Ce qui leur permet de vivre c'est un """"""salaire""""" de streamer. Qu'il streament du jdr ou de la cuisine est au final très secondaire car l'essentiel des capacités mises en oeuvre, c'est celles d'animateur et de sens du rythme nécessaire à animer une émission en live. | |
1 utilisateur a remercié nerghull pour l'utilité de ce message.
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Rang : Nouveau
Inscrit le : 12/12/2017(UTC)
Messages : 1
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Pour rebondir sur ce sujet :
Je pense qu'Alastor n'a pas tort et il ne m'apparait pas déconnant de penser qu'une activité professionnelle de maître de jeu soit envisageable, même si honnêtement, les mentalités françaises sont un peu à la traîne la dessus.
Dans ma vision des choses, de la société idéale, il m'apparait important que justement les individus puissent travailler dans des domaines qui les passionnent. outre le fait que cela améliorerait leur efficacité dans le travail, cela permettrait aux individus de se réaliser dans leur travail et non pas de le subir, comme c'est encore trop souvent le cas. Le côté :"au travail il faut souffrir" évoqué par l'une des réponses me paraît un peu soviétique comme approche et je m'y oppose. D'ailleurs dans un temps proche, seules les entreprises qui seront en mesure de proposer des conditions de travail épanouissantes à leurs salariés vont subsister.
Mais revenons au sujet lui-même. En ce qui concerne les prestations, je pense qu'il ne faut pas ramener cela à un tarif horaire mais considérer ce qu'un MJ pro peut réellement apporter au jeu: (du scénar original, de la formation sur les règles et les pratiques de jeux, de la compétence sociale, psychologique, etc...). Dès lors nous sommes largement au dessus de 20 euros de l'heure pour tout un tas de prestations, dans d'autres domaines proposant les mêmes expertises de compétence, si l'on veut rester sur un prix réel. Disons 5 joueurs à 20 euros de l'heure, cela nous fixe une base de 100 euros de l'heure pour le DM. On approche, déjà plus, selon moi de ce que devrait rapporter ce genre de prestations. Encore très bon marché par rapport à d'autres...
Alors bien sûr, cela ne s'adresse pas à un public de jeunes joueurs au budget limité, mais à un autre type de personnes, qui est demandeur pour jouer mais ne peut pas y consacrer beaucoup de temps. Reste que le modèle est encore à inventer pour ce type de prestations. Je rappelle également que ce type de prestations n'enlève absolument rien à ceux qui veulent continuer à jouer sur un modèle de gratuité. Il y a vraiment de la place pour tout le monde, surtout si tout le monde reste dans le respect des choix et des convictions de chacun !
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Insolite, pourquoi le rôle de MJ d'un Jdr ne s'est jamais professionnalisé ?
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