«  On n'a pas vu d'eau dans les environs et encore moins de bière. T'as qu'à te foutre à poil si tu as chaud.  »

Elle avait dit cela le plus naturellement possible.

La shoanti regarda Zandar un moment.

« Ouais... enfin à moins que je ne me mette dans le feu, j'ai quelques doutes en ce qui me concerne. »

Modifié par un utilisateur samedi 27 mai 2017 11:04:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'aube se leva et petit à petit chacun se réveilla... Aylora la dernière.

La mission était simple : explorer l'endroit d'où étaient venues ces araignées.

Douleur en tête, le groupe gravit les rochers et attendit le rapport de l'éclaireuse qui était montée à plus de six mètres.
Elle revint rapidement, une expression d'enthousiasme et d’appréhension sur le visage.


« On l'a trouvé. L'entrée... Il y a un trou dans la roche, sans doute un éboulement, et au dessous il y a une petite salle avec un couloir. Ca doit faire trois mètres de haut, pas plus. Il vaut mieux y aller avec de l'équipement.  »


« Heu... y aller ? Et... et... et s'il y a des a..raignées ?!  » intervint un Cam'layn toujours aussi peureux prudent.


Zarius se frotta la barbiche et parla lentement.
« M'est avis qu'il vaudrait mieux nous séparer en deux groupes afin de surveiller l'entrée... pendant qu'un autre groupe s'occuperait d'explorer l'endroit et nous éviter à tous des désagréments. »


« Bande de couilles-molles ! On fonce et on défonce tous ensemble ouais ! Plus on sera nombreux, moins on aura de blessés !  »

Zarius objecta.
« Dèmbah, outre le fait qu'il vous faille quelques cours sur l'anatomie masculine, je suis persuadé que les couloirs de cet édifice n'ont rien de larges. Me trompe-je ? » demanda-t-il à Douleur.

La femme aux cheveux blancs acquiesça.
«  Hum hum. Ca n'a pas l'air très large. Un peu plus d'un mètre je dirais...  »

Zarius reprit avec un petit air supérieur, assuré par la remarque de Douleur.
« Ainsi, comme je le suppose, il sera plus difficile de circuler si nous sommes nombreux. Qui plus est, il n'est pas utile en cas d'éboulement que nous soyons tous coincés dessous avec aucune aide potentielle extérieure.  »

Plus il parlait, plus Dèmbah grommelait, levant les yeux au ciel.

« Nous allons donc devoir statuer sur qui s'y aventure et qui reste... Pour ma part je ne suis qu'un érudit et je suis persuadé que Messire Triff et demoiselle Aylora sauront recopier sur parchemin tout ce qu'ils noteront d'intéressant, et qu'ils rapporteront tout objet qui mériterait notre intérêt. Je présume qu'ils n'iront pas sans leurs protecteurs Milesteg et Zandar... ? Aussi, je suppose que les groupes sont ainsi faits ? »
Il regarda l'assemblée, plutôt sûr de son idée.

Modifié par un utilisateur mercredi 31 mai 2017 12:18:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alézandaru s'éveilla, frais comme la rosée du matin. Si frais qu'il n'était plus tout à fait certain d'avoir terminé son tour de grade sans sombrer prématurément dans le sommeil ...Dèmbah ne semblait pas lui faire personnellement la tête aussi décida-t-il qu'il avait accompli son devoir avec brio et décida que ce serait une excellente journée.

A l'écart, il écouta Miles attentivement et enfin trouva le temps de raconter son propre rêve ... « Han ! mais moi aussi j'ai rêvé un peu d'ça, y a longtemps. Que j'marchais dans la forêt avec la ptite d'la crypte, même qu'elle m'prenait pour un d'mi-orc, pis qu'elle voulait qu'on aille plus vite que j'sais pas où, bon bref, elle m'balance une caillasse et au moment ou qu'j'vais lui écraser l'cou elle disparaît, alors vla qu'une lumière derrière moi, pis un type qui parle pas not' langue mais que j'comprends m'dit qu'c'est pas la première fois qu'j'l'affronte, mais qu'faut qu'j'sois courageux ...enfin c'est ce'qu'j'me souviens ... p'tet c'est l'même bois ? »



« Pour sûr que je reste pas dehors moi !  » et le jeune combattant, harnaché, de commencer l'escalade jusqu'à la faille ...

Modifié par un utilisateur mercredi 31 mai 2017 13:07:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Triff avait échangé avec Zarius pendant leur garde des propos sur la magie en général avant de dériver sur les sorts qu’ils avaient appris et les processus en action. Zarius semblait intéressé par la manière dont se combinaient les processus magiques là où Triff avait expliqué qu’il abordait les choses de manière plus pragmatique, à la manière d’un alchimiste ou d’un bricoleur, en imitant ceux qu’ils voyaient faire.

Zarius avait également semblé intéressé par un échange mais il leur faudrait sans doute pouvoir disposer des encres spéciales nécessaires pour recopier des sorts.

C’est donc plutôt de bonne humeur que Triff vit le jour poindre son nez et ses compagnons se réveiller les uns après les autres. Il fallut aider Aylora à émerger de son sac de couchage.

Lorsque Douleur annonça avoir trouvé une autre entrée dans les ruines, en suivant les traces laissées par les araignées, il s’aperçut que le courage manquait assez aux aventuriers de l’autre groupe pour aller les affronter, hormis la guerrière qui semblait n’avoir peur de rien ni de personne.

Se retrouver bientôt dans un tunnel n’était pas pour lui déplaire. Sa taille lui permettrait sans doute de s’y mouvoir en étant plus à l’aise que ses compagnons et cela lui rappellerait son enfance. Restait à espérer qu’il n’y aurait pas de kobolds à l’intérieur.

Tandis que Miles s’adressait à Iomedae, il ouvrit quant à lui son grimoire et prépara les sorts dont il risquait d’avoir besoin dans le cadre d’une expédition dans une ruine.

Le paladin partagea ensuite son nouveau rêve bien étrange. « Il me semble fort qu’il y a des signes d’une lutte qui se déroule sur un autre plan, entre des entités opposées. Sans doute la Lumière que tu as vu indique que tu es ou seras sous sa protection lorsque l’obscurité essaiera de t’attirer.

En tout cas, j’espère que la partie où tes compagnons s’éteignent les uns après les autres n’est pas la marque d’un destin déjà tracé mais une illusion pour te faire fléchir. »

L’homme-rat répondit à la question d’Aylora.

« Allons explorer ces ruines.

Il serait bon de prévoir de s’armer efficacement contre les araignées car une d’entre elles au moins s’est enfuie hier et il est fort possible qu’il puisse y en avoir bien d’autres, si c’est leur nichoir. Il faut espérer que d’autres monstres n’auront pas eu la même idée et n’y auront pas trouvé refuge.

Je vais passer devant mais il faudra penser à faire de la lumière. Je serai d’avis de revenir d’abord du côté de la porte et voir si nous pouvons trouver un mécanisme pour l’ouvrir. Car si nous devions avoir de la compagnie à l’intérieur, nous serons peut-être content de trouver une issue pour nous échapper en cas de difficulté, ce qui ne sera pas possible si nous devons, les uns après les autres, nous faufiler par cette ouverture étroite et malcommode.

Par contre, il faudrait laisser entendre à nos amis que s’ils ne souhaitent pas partager les risques de l’aventure, ils ne vont pas nécessairement pouvoir partager non plus les fruits de nos découvertes. »

Miles était un peu inquiet, la méfiance ne devait pas les reconduire à un conflit comme au début....
Ils étaient selon lui de force égale, donc une joute armée laisserait forcément des traces.

«  Ma foi, je pense aussi que nous devons aussi bien nous méfier du dehors que du dedans, donc croyez vous que nous pouvons prendre si elle est d'accord dame Douleur avec nous? Elle pourrait nous être utile pour les pièges et autres et comme ca vous aurez vent de ce qu'on trouve dans ce trou. Et vous gardez dame Dembah en cas de coup dur pour vous épauler? Pouvez vous couvrir nos arrières à trois?
 »

En écoutant l'échange, Aylora réalisa soudain quelque chose de vital, qui lui avait échappé avant, mais dont elle prenait maintenant pleinement conscience et qui la frappa de plein fouet :

Il faut ABSOLUMENT que je reste la SEULE fille de mon groupe !!!!

Elle décroisa les bras et frappa dans ses mains comme à son habitude à chaque fois qu'il fallait "s'y mettre".
« Très bien, faisons comme ça, préparons-nous. »
Elle fit son sac et suivit Alezandaru en direction de l'éboulement.

L'archéologue fouilla son sac et en sortit son pied-de-biche. Il était suffisamment long et lourd pour que Triff puisse s'en servir pour sonder le sol. Elle y appliqua sa magie profane et il s'illumina, prodiguant une lumière discrète dans ce matin naissant, avant de le confier à Triff.

Modifié par un utilisateur jeudi 1 juin 2017 15:12:48(UTC)  | Raison: Maj du nombre de sorts