aharl chercha à communiquer avec le dragonnet mais il ne le vit point et ce dernier ne lui répondit aucunement. Ce fut le cœur lourd que le guerrier-mage avait suivi ses compagnons.

Une fois à l'extérieur, il n'y avait pas plus de signes de la présence de la créature. A cet instant, Laharl réalisa que, dans leur précipitation à vouloir quitter la crypte, ils n'avaient pas tenus leur promesse de mettre en terre le corps de son ancien maitre ni celui de son compagnon. Les dragons étaient-ils des êtres susceptibles. Cela n'auraient rien d'improbable...

Plume et Wakrï Aveugle



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Modifié par un utilisateur vendredi 28 septembre 2018 19:45:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

La première chose que l'ancien guide fit lorsqu'il sorti du menhir, fut d'inspirer!! Fini l'odeur de moisissure, de champignon et autres odeurs nauséabondes!!
Enfin ils étaient à nouveau à l'air libre!
Son seul soucis était Wakrï qui malheureusement devait sentir qu'il était à nouveau à l'extérieur, mais que son handicape ne lui permettrait pas d'être autonome!!
Il l'amena vers les restes du géant, même si celui ci était bien entamé, Wakrï était un charognard et il pourrait y trouver aussi son compte!!
Maintenant il allait falloir rapidement se mettre en route et donc trouver une solution pour les deux compagnons ailés?

Le rôdeur tenta de se rappeler l'endroit par lequel ils étaient arrivés, puis trouva un point de repère. Il observa ses compagnons à quatre membres et attendit qu'ils soient prêt, pour enfin se mettre en route. La progression allait être plus lente qu'à l'aller puisqu'il fallait qu'il se cale sur le pas du rapace. La main le plus possible sur sa tête, ils allaient progresser l'un à coté de l'autre!

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éalisant qu'ils avaient laissé les deux corps dans la crypte, Laharl prit le risque d'y retourner. Prudemment, le groupe traversa le pont ainsi que la chaussée aux nénuphars afin d'atteindre la serre.

Près des restes se trouvait le petit dragon qui les suivit sur le chemin du retour. Il assista à la mise en terre, perché sur une branche. Puis, pour la première fois, il s'exprima à voix haute. « Σας ευχαριστώ! Ο δάσκαλός μου και ο σύντροφός του θα είναι πολύ καλύτεροι και, ελπίζω, οι ψυχές τους θα βρουν ξεκούραση! » Toutefois, seul Meriel en comprit le sens. Aussi le mage traduisit-il à l'attention de ses amis. « Je vous remercie ! Mon maitre et son compagnon seront bien mieux ainsi et, j'espère, que leurs âmes pourront trouver le repos ! »


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Modifié par un utilisateur lundi 1 octobre 2018 17:48:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'il s’était apprêté à prendre la direction des marais pour rejoindre le bateau, la surprise avait été presque total lorsque Laharl avait demandé de refaire un tour dans le sanctuaire! Isleen lui avait fait comprendre qu'il comprenait le besoin de retourner pour exécuter sa promesse, mais que pour les deux compagnons ailés, il était compliqué de refaire ce trajet en sens inverse. Il avait donc prit Wakrï et plume avec lui et était resté en dehors en leur compagnie.

Après un moment beaucoup trop long à son gout, il vit enfin tous ses compagnons ressortir indemnes!
« Bon! Ça c'est fait!! Vous êtes sur de rien oublier d'autre??
Il est hors de question que d'ici deux ou trois heures il y en ai un qui me dise qu'il a oublié son allume feu!!!!  »

Isleen reprit enfin sa posture de plusieurs minutes, l'arc avec une flèche encochée dans une main et de l'autre, il guidait Wakrï.
Il pu enfin commencer le voyage de retour.

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Le druide aida à dresser le campement sommaire et préparer les victuailles. Sans doute un feu serait à proscrire, mais Isleen était le patron, dans ce domaine. Il était assez fatigué d’avoir crapahuté toute la journée dans ce marais hostile. L’attention permanente qu’il fallait porter à l’environnement immédiat créait une tension des plus usantes. Aussi était-il heureux à la perspective de dormir un peu.

Tout en ôtant sa nouvelle armure, il contemplait l’immense épée posée en équilibre sur son sac couché au sol, pour ne pas qu’elle touche ce dernier, par trop humide. Il ne se lassait pas de la toucher, de la manier, de la regarder. Elle était réellement splendide. Surtout, d’après ce qu’il comprenait de son nom, elle était l’arme d’une sentinelle. Une relique chargée d'histoire. La porter lui conférait un sentiment de fierté, à la mesure de la responsabilité qu’elle représentait pour lui. Il faudrait qu'il lui trouve un fourreau adéquat.

Il sourit en songeant à la tête de certains gardes, lorsqu’il reviendrait à Trunau. S’il revenait. Son visage s’assombrit lorsque l’objectif de leur mission lui sauta ainsi soudainement à la figure. Ils se rendaient dans le fort des Cœurs Tordus. Un fief occupé par des géants ! Il soupira, autant d’aise lorsque le poids de l’armure quitta ses épaules, que d’inquiétude à l’idée d’approcher de si près d’aussi dangereuses créatures.

« Ça fait du bien de se poser un peu, ma foi ! Hmmmm ! Bon, loin de moi l’idée de refroidir l’ambiance, mais avez-vous déjà réfléchi sur une approche possible du fort vers lequel nous nous dirigeons ? Il va falloir de la discrétion, ça, c’est certain. Sans doute de la ruse, aussi, pour parvenir à traverser ses défenses, et atteindre Grenseldek. »

Meriel s'assit dans les fourrés, défit son paquetage et s'assura que son grimoire n'avait pas souffert de leur trajet dans les marécages. Le léger affaiblissement physique qu'il ressentait depuis que la fée l'avait blessé avec son arme empoisonnée avait finalement quelques répercussions. En accrochant une des nouvelles baguettes magiques à sa ceinture, il s'était aperçu que le poids de son équipement lui paraissait bien lourd et le ralentissait. Il s'était donc résolu à laisser dans la crypte un de ses carquois d'arbalète pour alléger un peu son fardeau (je passe en charge moyenne avec la baguette de sphère de feu donc je laisse un carquois de 10 carreaux d'arbalète dans la crypte, à moins que quelqu'un veuille le porter pour moi).

Comme tous les soirs quand il en avait l'opportunité, il continua à apprendre à lire à Lokis, traçant des mots avec un bâton sur le sol boueux et conversant avec la belette dans un langage étrange qu'eux seuls semblaient comprendre. Il tenta aussi de lui enseigner un des sortilèges les plus simples de son répertoire mais l'animal, quoique bien plus intelligent que ceux de son espèce, semblait inapte à comprendre les subtilités des arts profanes.

« Je pense qu'il nous faut recueillir le plus d'éléments possibles sur le fort où logent Grenseldek et ses troupes avant d'établir un plan d'action, » répondit Meriel à Druss. « En s'infiltrant furtivement, » et son regard se tourna brièvement vers Isleen, « ou par d'autres moyens, magiques peut-être. Toi-même d'ailleurs, n'as-tu pas la possibilité de te transformer en oiseau pour espionner à distance la configuration du fort ou les forces en présence ?  »

Il attendit la réponse du colosse puis regarda pensivement l'épée bâtarde massive que ce dernier avait choisit pour le combat. « Quelque chose m'échappe à propos de cette relique. N'est-ce pas une arme qu'habituellement, seuls les guerriers et combattants traditionnels utilisent ? Je croyais que les druides employaient des armes plus simples pour se défendre comme le bâton ou le cimeterre. Et elle a été forgée pour des mains de géant, comment feras-tu pour la manier ? »

Sorts actifs : armure de mage

Bien que le plan druidique puisse offrir certaines opportunités pour un prêtre vérant un Dieu proche de la nature Nocta n'était pas mécontent d'être de retour dans les marais. Devoir petre les yeux d'un énorme volatile aveugle n'étant pas chose évidente mais néanmoins le groupe réussit à progresser pour tenter de retrouver le bateau, une fois le campement établit et sécurisé il écouta ses compagnons avant de s'exprimer sur la suite des évènements: « N'est-il pas trop tôt pour se soucier de ce campement de géants? Une fois que le bateau nous aura amené à destination qui sait ce que nous apprendrons? Rappelez vous le relais que nous avons de peu délivré des mains des orques, ne nous posons pas trop de questions pour le moment car nous nous révélons bien meilleur lorsque nous improvisons. »
Ne soulevant aucune remarque quand au dragon féérique il demanda à faire le dernier tour de garde afin de récupérer au plus tôt ses forces et sa magie afin de soigner Plume et Wakri.
« Avant de me coucher je vais en profiter pour vous soigner un peu, qui sait..peut être celà pourrait en plus permettre de découvrir une des propriétés de cette étrange couronne. »
Les graines du plan l'ayant suffisamment rassasier il ne souhaitait pas se rassasier, se concentrant légèrement il libéra une vague d'énergie curatrice avant de rejoindre sa couche, pensif.

Meriel se tourna vers Laharl. « Je peux certainement t'apprendre la langue des dragons. Il nous faut seulement un peu de temps régulièrement, peut-être une demi-heure ou une heure par jour, ce qui n'est pas garanti dans notre expédition. Il y aura sans doute plus de facilité si nous parvenons à vaincre Grenseldek et revenir à Trunau. » Il remercia ensuite Druss pour le carquois mais lui indiqua qu'il en avait encore deux contenant des carreaux standards accrochés à sa ceinture au cas où il ait besoin de munitions pendant la garde.

Puis, il s'adressa à Nocta. « Je crois que les fées m'ont affaibli durablement avec leur arme empoisonnée. Est-ce que tu aurais les moyens magiques de me soigner ou cela nécessite-il un pouvoir plus avancé ? »

Sorts actifs : armure de mage

ette nuit fut des plus reposantes malgré le fait que le groupe campait au beau milieu d'un marais réputé dangereux. Chaque tour de garde se passa sans surprise. Il fallait dire que pour qu'un danger vienne à menacer un groupe aussi lourdement équipé, cela n'aurait pu être un simple prédateur en maraude.

D'autre part, la légendaire dangerosité de la région qui avait donné son nom au marais s'était avérée plus une protection contre les ennemis héréditaires des druides. Les jeunes savaient à présent qu'ils n'en faisaient pas partie, bien au contraire. L'arme que portait Druss était le symbole de son lien avec le Cercle des Épines dont les derniers membres veillaient toujours sous la forme de feux follets.

Rassurés sur ce point, les héros venus de Trunau pouvaient désormais tourner leurs pensées vers la suite de leur mission. Le Fort vers lequel ils devaient se rendre représentait un danger probablement bien plus grand que la crypte dimensionnelle de laquelle ils revenaient. L'objectif premier était d'éliminer la meneuse, la géante nommée Grenseldek. Mais, pour espérer atteindre ce but, ils allaient devoir s'introduire au sein de l'ancienne forteresse qui fourmillait d'orques et de géants. Comme certains l'avaient évoqué, ils allaient devoir préparer leur action. Renseignements et observations seraient sûrement les clés de leur réussite.

Pour l'heure, ils pansaient leurs dernières plaies. Une fois les blessures classiques réparées par la magie divine de Nocta, il restait la plaie brunâtre que Meriel avait reçu de la part des fées maléfiques. Le poison avait fait son œuvre et la tentative du prêtre pour aider son ami s'avéra vaine. Ce genre d'affaiblissement dont souffrait le mage nécessitait une magie d'une puissance au-delà des capacités actuelles de Nocta.

Au petit matin, ils reprirent leur chemin. Quelques heures plus tard, ils arrivèrent en vue de la rivière. Le bateau les y attendait toujours. Il n'était plus au centre mais amarré à la rive Sud.

Plume et Wakrï Aveugle



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Modifié par un utilisateur samedi 6 octobre 2018 14:04:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas passé une vrai nuit de sommeil, à l'extérieur comme lors de son apprentissage. Au matin il avait reprit la direction de la rivière ou rapidement ils allaient retrouver leur navire!
Même s'il n’appréciait la vie à bord, il était tout de même content de pouvoir reprendre leur route en direction du fort!!
Il n'avait pas répondu à ses compagnons concernant l'approche de celui ci, car forcément sa réponse allait être l'observation avant toute décision!!

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