Kwurzk s'était escrimé toute la nuit à aider de son mieux, prenant du repos quand c'était possible et s'assurant tout le temps que ses compagnons et alliés se reposaient en groupe. A l'aube, il avait revêtu son équipement de combat : une lourde armure faite de peaux de requins, de phoques et de cachalots traitées et durcies et solidement cousues entre elles en plusieurs épaisseurs, avec un écu de bois dans le dos et une solide hache de facture naine à la ceinture, il n'avait plus grand chose du marin au mauvais caractère qu'ils connaissaient, qui avait cédé la place à un farouche combattant nain au regard dur comme pierre.
La consigne de massacrer les fuyards le fit tiquer. Paranoïaque comme il était devenu ces derniers jours il se demanda si c'était simplement une marque de sauvagerie ou s'il y avait une autre raison, une cible à ne pas laisser s'échapper. Mais le comportement du Capitaine durant la découverte du navire n'avait pas laissé paraître que le navire rahadoumi était la cible qu'ils recherchaient particulièrement. Le nain fit donc taire sa paranoïa. L'évocation du brouillard éveilla sa curiosité. Etait-ce de la brûme matinale dont elle parlait ou d'un brouillard magique qu'ils allaient invoquer ? Mais l'heure n'était pas à la discussion stratégique.
Aussi, en réponse aux consignes de l'officier, il se contenta d'un : « Compris. »
La question de savoir s'ils étaient prêts à tuer des marins innocents ne fut pas évoquée. Kwurzk comme beaucoup n'avait de toute façon pas d'illusions sur la marche des choses : s'il voulait se sortir de ce guépier, la prise de ce navire serait une bonne chose.

Une fois seul avec ses futurs compagnons d'abordage, il leur indiqua : « on se serre les coudes et on ne s'éloigne pas trop les uns des autres ok ? Je n'ai pas bien compris si Krine parlait d'un brouillard magique ou de la brûme, mais dans tous les cas nous ne devons pas oublier que nos ennemis ne serons pas nécessairement constitués des seuls membres de l'équipage du navire à attaquer » indiqua kwurzk à voix basse en lorgnant rapidement vers Fléau. « Soyez sur vos gardes. Et juste avant que nous ne nous lancions à l'abordage, j'appelerai l'aide des esprits de l'eau et de l'air sur nous afin qu'ils facilitent notre abordage » (prévoit de lancer assistance divine sur nous 4).

Kwurzk alla ensuite rapidement trouver Sandara et Rosie pour les informer de leur mission et leur conseiller de veiller sur les autres et de rester le plus possible grouper, leur indiquant à voix basse qu'il craignait un truc vicieux de Fléau... avant de retourner à son poste, non sans avoir laisser un peu trop son regard fixé sur la belle et rebelle Rosie (s'il ne peut pas le faire dis moi, j'éditerai )

Sandara et Rosie accueillirent la mise en garde de Kwurzk avec attention. Cette dernière lui répondit d'ailleurs avec excitation : « Ha ha, mais c'est que tu t’inquiéterais pour nous, joli cœur ? Qu'il essaye donc, cet empaffé ! Après ces dernières semaines à supporter ses coups bas et ses saloperies, j'attends que ça. Au moins, comme ça, on pourra régler nos comptes. » sa main se porta instinctivement à la hachette qu'elle portait à la ceinture. « Mais Bessel a aussi raison. 'Faudra se montrer prudent. C'est pas mon premier abordage, mais chaque prise réserve toujours des surprises. Alors faites aussi attention à vous. »

Sa mise en garde se faisait également l'écho de celle de Bessel. Pourtant le capitaine ne leur laissa pas le temps d'y réfléchir plus avant. Alors que l'effervescence continuait de monter sur le pont, Harrigan sollicita une partie de ses matelots : « Grok ! Ambrose ! Bessel ! Ici, tout de suite ! » Dès que les trois compagnons arrivèrent auprès du capitaine, celui-ci poursuivit : « Vous trois ! Il nous reste moins d'une heure de poursuite avant de chercher à nous emparer de ce navire. Alors vous allez redescendre au pont intermédiaire, et vous allez m'égorger une demi-douzaine de cochons pour les jeter par-dessus bord. Je veux qu'il y ait du sang, beaucoup de sang à la mer. C'est compris ? » Grok fut la première à acquiescer. « Très bien, mon capitaine. Considérez que c'est déjà fait ! Ambrose et Bessel, avec moi. »

Sans attendre, elle les mena vers le pont des porcs. « Ambrose, file un couteau à Boule-de-Poil. Faut pas trainer. Bessel, ça va aller ? Tu pourras te charger d'attraper deux cochons pour faire ce que le capitaine a dit ? » Loin de s’embarrasser du pourquoi du comment, la demi-orque se mit à l'œuvre sans tarder, ne doutant pas des capacité de la femme-rat à s'exécuter. Mais le coq, soucieux de sa commis à s'en sortir seule, lui proposa de faire le travail à deux. « Hé, Boule-de-poil, ça va aller tu penses ? Attends, on va faire ça a deux. Tu vas t'occuper de les attraper, et moi de les égorger. On n'aura alors plus qu'à les balancer à deux par dessus bord. Ça te va ? » Si pour les deux autres, la manœuvre semblait logique, aucun des deux ne perdit de temps à expliquer la raison de cette tâche à Bessel.


Pendant ce temps-là, sur le pont, le capitaine continuait de donner ses ordres tandis que l'équipage continuait de s'activer. Riakis, qui était le maître artilleur en chef conversait à force de grands gestes avec une pirate en robe longue jusqu'ici passée plutôt inaperçue. « Peppery, surtout t'attends bien qu'nous soyons à porter de tirs avant de lancer tes saloperies, compris ? J'veux pas que tes sorts se dissipent trop tôt. Et j'veux pas que tes foutues nappes de brouillard viennent trop nous gêner quand on d'vra balancer les grappins. » « Tu me prends pour qui ? » rétorqua l'autre. « Je sais très bien ce que je dois faire. Mes nappes de brouillards n'ont jamais été prises en défaut ! »


Un peu plus loin, à l'avant du navire, le groupe de M. Plugg s'était scindé en deux, chacun occupé à fourbir ses armes ou vérifier les grappins qui servirait à l'abordage. Kwurzk, Anne-Charlotte et Sorio pouvaient tous les trois voir que ces hommes n'en était pas à leur premier abordage, ni à leur première prise. Mais au fond d'eux, ils sentaient qu'eux aussi avait progressé durant leur séjour passé à bord de l'Absinthe. Les mauvais traitements et la vie dure menée à bord les avait endurci. Mais les regards mauvais que ces hommes lançaient vers eux ne les impressionnaient plus de la même manière qu'à leurs premiers jours à bord.



@Gwen : Tu pourras me faire un jet de dex, stp ? Histoire de voir si tu arrives à attraper les cochons rapidement ?
@Tous : Tam tatatam ! Vous avez gagné un niveau ! Vous êtes maintenant niveau 2.

Depuis la mort de Eyle, le médiogaltien ressentait une forme de sérénité sur le navire. Non pas que la vie était facile - et ce bâtard de Fléau était là pour leur en rappeler la dureté - mais une forme de contentement envers la cause qu'il affectionnait s'était manifesté : l’œil d'Achaékek le regardait et il avait su répondre favorablement à cette surveillance meurtrière pour préserver les êtres qu'il jugeait appartenir à son cercle. C'est d'ailleurs lors des exercices d'abordage qu'il ressentit le plus de ferveur de la part de ses camarades, nécessiteux de se serrer les coudes et le rassurant sur le choix qu'il avait fait : soutenir le camp des opprimés et servir une cause qui, même dure, se devait d'être juste et maintenue grâce à la suppression des êtres néfastes! C'est là l'enseignement qu'il avait tiré à Ilizmagorti et ce qu'il avait retenu de la présence de l'Informateur Pourpre chaque fois qu'une mission était assignée.

Néanmoins, les jours passèrent et ni Charles Morgan, ni ce sentiment de satisfaction ne perduraient dans son esprit. Sorio devenait à nouveau obnubilé par le besoin de tuer Fléau... Lorsque ses yeux se posaient sur Rosie ou Anne-Charlotte, il imaginait le barbu répugnant faire ses avances... Un besoin de sang lui revenait régulièrement en tête. Il en profita pour se graver un nouveau tatouage que seul lui était en mesure de comprendre : une n-ième flèche dans un cadrant représentant l'assassinat de Eyle, tel un rayon supplémentaire alimentant la roue du temps.

Fort heureusement, ses pulsions de chasseur n'étaient pas en capacité de l'absorber totalement : le quotidien donnait son lot de surprises et de difficultés. Sorio se devait de rester concentré sur ses tâches. Et lorsqu'il entendit, sans trop comprendre le sens précis des mots emportés par le vent, la voix d'Anne-Charlotte depuis la vigie, il s'interrompit pour lever le nez. C'est seulement lorsque la navigatrice relaya l'information qu'il comprit qu'une proie était à portée.
Un air de tueur lui traversa le visage une fraction de seconde avant qu'il reprenne une mine impassible!
Et bien voilà de quoi s'amuser!

La nuit, bien que rude, fut courte. S'étant équipé de son armure de cuir cloutée, debout les jambes légèrement écartées et un lance à la main, son bandana flottait au vent. Sorio avait l'air de l'hoplite prêt à en découdre avec le moindre assaillant. Pourtant, il gardait une prestance glaciale.
Répondant favorablement à l'appel du Maître Artilleur, le médiogaltien se contenta d'un signe de tête pour approuver les paroles de l'officier.
Effectuant le même signe à l'égard de la recommandation d'Ann', il se tourna vers l'horizon en gardant les yeux rivés sur le navire rahadoumi.
Et de la pointe de sa lance, il se piqua la paume de la main gauche pour la lever vers le ciel et laisser un filet sanguin s'envoler dans les embruns en murmurant : « Respice ad me... », provoquant un scintillement le long de son bras qui remonta jusqu'à son bandana telle une auréole avant de disparaître.
Tournant la tête vers ses compagnons, il se contenta d'un « Prêts? »


Sorio se lance une Assistance Divine sur lui-même en vue du combat.

Alors qu'Ambrose, aidé de Bessel, jetait les cochons égorgés (mais pas encore morts) par dessus bord, le sang se mit à teinter la mer d'un rouge sombre et profond. Le vent marin qui relayait jusqu'à présent l'odeur du sel, du bois et de la moisissure vint également se charger d'une forte odeur de fer. Moins de cinq minutes s'étaient écoulées depuis le début de leur tâche lorsque le coq fit une courte pause pour chuchoter à son commis : « Regarde, Boule-de-poil. C'est pour ça que l'capitaine nous a ordonné de faire ce qu'on vient de faire. » D'un index tendu vers le bas du navire, Ambrose désigna un premier aileron dans le sillage du navire. En moins d'une minute, une demi-douzaine d'autres ailerons vinrent escorter le navire pirate qui réduisait toujours la distance avec sa proie.

Lorsque Ambrose jeta le dernier cochon par dessus bord, l'un des requins fatigué de disputer son repas aux autres jaillit hors de l'eau pour happer le festin qui plongeait vers lui. Le spécimen était beau et massif. C'était un large requin tigre de quatre mètres de long et en pleine force de l'âge. L'une de ses nageoires ventrales semblait avoir souffert, mais lui n'en avait que faire. D'un vif mouvement de queue, il déchiqueta le malheureux cochon en deux pour en gober la part qu'il tenait entre ses mâchoires.

Saisissant soudain sa commis par le poignet, le cuistot ajouta, l'air préoccupé : « J'sais que Riakis t'a chargé d'une mission avec les autres. Mais fais gaffe à pas tomber à la baille quand il faudra aborder l'autre bicoque. Avec ces requins qui ont été mis en appétit, m'est d'avis que les malheureux qui tomberont à la flotte ne remonteront certainement pas. » Son regard plongea intensément dans les yeux de la femme-rat avant de finalement la relâcher.

Il fit ensuite son rapport au capitaine qui continuait de s'activer tel un chef d'orchestre dirigeant sa troupe de musiciens d'une main de fer. « Capitaine ! Au rapport ! On a balancé les porcs à la flotte comme vous l'aviez demandé. » « Parfait ! Bon travail, Tripaille-de-poiscaille ! Retourne à ton poste sur le pont principal et va aider Grok à armer nos derniers hommes pour l'abordage ! Chaque homme à bord devra utiliser un grappin pour pouvoir nous permettre de nous amarrer au navire ennemi. » Alors que notre duo de cuisiniers prenait congés du capitaine, Bessel pouvait voir celui-ci continuer à donner ses ordres. « Ratus ! Giffer ! Réduisez la voilure ! Maheem ! Hisse notre drapeau bien haut, que ces trouillards sachent à qui ils ont affaire ! Syl, place nous à bâbord de ce navire. Je veux couper leur prise de vent, qu'ils n'aient plus aucun espoir de s'échapper. Peppery ! Tiens-toi prête à nous fournir le camouflage nécessaire pour l'abordage ! »

Aussitôt que ses ordres étaient balancés, les pirates s'exécutaient sans traîner, connaissant l'importance de leur tâche.



Lorsque les deux navires se retrouvèrent à portée de tirs l'une de l'autre, le signal fut donné et la maîtresse de navigation lança son sort avec rapidité et précision. Une épaisse chape de brouillard vint s'abattre sur le navire marchand, le plongeant lui et ses environs dans une purée de poix à découper au couteau. Le capitaine ainsi que tout l'équipage s'était aussi tût de manière à éviter de signaler leur position trop clairement à l'ennemi. Grand bien leur en prit car plusieurs volées de flèches fusèrent à leurs oreilles sans pour autant atteindre leur cible. Seule une pirate du groupe de M. Plugg fut atteinte en pleine trachée, la laissant sur le carreau, condamnée à mourir en pleine mer sans avoir acquis le moindre butin. A quelques mètres de là, on entendait un officier beugler ses ordres dans la panique : « אש כרצונו! משוך לנמל כלבים אלה בנו! יימח שמם שבע פעמים על שבעת הדורות! » D'autres flèches furent tirées et quelques tirs d'armes à feu se firent entendre à mesure que les deux navires se plaçaient côte-à-côte dans les brouillards. Seul le malheureux Qibeq manqua de chance. Cacher derrière le bastingage, il ne vit pas l'énorme harpon tiré par une baliste venir le transpercer, exposant une partie du bastingage au passage. Mais personne ne s’apitoya sur son sort et l'urgence de la situation imposait à chacun de se concentrer sur l'abordage à venir.

Enfin, après quelques salves infructueuses et un équipage de pirates attentif et concentré, les navires furent assez proches pour que celui-ci puisse distinguer des silhouettes sur l'autre bord. Profitant d'un moment d'accalmie entre deux salves de projectiles, Harrigan beugla à s'en exploser les poumons : « À l'abordaaaaaage ! Capturez ce navire coûte que coûte !!!! Sandara, Plugg, bougez-vous le cul et plus vite que ça ! »

De la même manière, de l'autre côté, un autre ordre lui répondit : « אל הנשק! כדי זרועות ולא רבע! להרוג את כולם! לדחוף אותו בחזרה
כשנזכר אחרת, הם יגרמו לכם עבדים וזונות שלהם! » Peu comprirent le sens de ces paroles, mais le ton était clair. L'ennemi ne se laisserait pas battre sans combattre.


Osirion.

Afin de pouvoir aborder le navire, vous allez devoir utiliser le harpon qui vous a été confié. J'aurai besoin d'un jet d'attaque à distance. . Voici la carte pour vous donner une idée de votre placement.

Conditions : Il faut passer la CA du navire marchand pour que votre harpon s'accroche quelque part. CA5. Vous trouvant pour l'instant à 12m du navire, vous êtes pénalisés par un malus de -6 à votre jet d’attaque. Vous ne pourrez aborder le navire qu'une fois les deux amarrés ensemble.

Petit détail : Je sais que nappe de brouillard est normalement uniforme, mais pour donner l'illusion de nappes de brouillard parfois hétérogènes, j'ai préféré créer visuellement plusieurs zones blanches. Rassurez-vous, les buffs & handicaps en terme de règles ne changent pas : les marins (PJ compris) bénéficient d’un camouflage partiel (bonus de +2 à la
CA et de +1 aux jets de Réflexes) tandis que ceux qui se trouvent sur la dunette de la promesse de l'homme bénéficient d’un camouflage normal (+4 à la CA et +2 aux jets de Réflexes) et d’un camouflage total (50% de chances de rater) grâce à la nappe de brouillard. La promesse de l'homme est également en position surélevée par rapport à la votre.

Modifié par un utilisateur samedi 15 juillet 2017 01:12:48(UTC)  | Raison: Précisions HRP.

Cachée sous son bandana en masque, ils ne voyaient pas à quel point elle en était bouche-bée, finissant par déglutir devant les requins qui s'agitaient frénétiquement. Cet homme est un génie, c'est un vrai capitaine, pas comme ses seconds. Elle se promit de ne plus sous-estimer le capitaine.

Alors que Kwurzck priait et que chacun se mettait en place, les premiers sangs, les premiers morts, et malgré son excitation le petit cœur de Bessel se serrait. Cette situation, cette tension, elle l'avait vécu pour la dernière fois lors de sa fuite, loin des drows. Le stress la gagnait, mais une image nostalgique l'atténua rapidement : une pensée pour Eyle, qui aurait pu faire un si beau repas pour les requins. Elle ricana avant de s'approcher du harpon en sautillant, balançant la purée en hurlant «  Yaaaahhhhhhh!  » pour conjurer toute autre pensée. L'ennemie voulait leur mort à présent, l'heure n'était plus à la compassion mais à la survie, et mieux encore, au pillage, et à la victoire!

Le harpon fermement planté, elle but rapidement un élixir de poisson singe avant de prendre le grappin pour joindre l'autre côté.

je bois un extrait de http://www.d20pfsrd.com/...ll-spells/m/monkey-fish/ pour m'accorder une vitesse de nage et d'escalade.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 avril 2017 12:29:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Parée à lancer ! » marmonna Anne-Charlotte autant pour elle-même que pour ses camarades proches.
L'odeur du sang et l'adrénaline due à l'imminence de l'assaut galvanisaient la jeune femme. Les quelques pertes essuyées étaient ridicules comparées à la quantité de munitions perdue par les défenseurs. Le capitaine savait y faire et préservait ses hommes des sacrifices inutiles. Tant mieux.

Anne-Charlotte envoya son grappin au signal, mais malheureusement il s'emmêla en l'air avec celui lancé par un autre marin.
Elle lui lança un regard noir en jurant. Il lui rendit son regard. Quelques tirs fusèrent des deux cotés comme pour faire un rappel à l'ordre.
Devant elle, Sorio et Bessel passaient déjà de l'autre coté.
Tant pis pour son grappin, de toute façon la proie était amarrée au chasseur !
Sabre au clair, Anne-Charlotte s'engouffra à la suite de Bessel, profitant du pont de corde laissée par cette dernière, bien plus habile qu'elle sur ce coup ! Elle ne lui en voudrait sûrement pas d'emprunter son passage.

Modifié par un utilisateur mardi 2 mai 2017 11:52:08(UTC)  | Raison: Orthographe/fdf

Kwurzk avait attéri sur le pont du navire adverse en faisant claquer sa jambe de bois. Sans cérémonie, bouclier en avant, il fonça à l'assaut de la dunette arrière du navire ennemi et tenta de trancher dans le lard du premier ennemi qui se présenta. « Pute borgne, on y voit goutte. »


mais la lame s'abattit sur le garde-corps et envoya valser quelques échardes dans le brouillard.

Modifié par un utilisateur mardi 2 mai 2017 18:24:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bessel lança un projectile qui n'avait pas l'air de faire effet, le brouillard la perturbant grandement. Elle pesta contre cette tactique qui la desservait complètement, la rendant inutile pour tout l'abordage.

Modifié par un utilisateur mardi 2 mai 2017 19:14:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Semblables au reste de l'équipage, Kwurzk, Bessel, Sorio et Anne-Charlotte s'étaient élancés à l'assaut de l'équipage adverse sous les cris de guerre et de terreur générale.

Divertie par le nain, la première soldate ne put rien faire pour éviter le coup meurtrier du Sorio. L'inquisiteur semblait avoir l'expérience de ce genre de manœuvre et élimina son adversaire sans sourciller. Rajoutant à la confusion ambiante, Bessel avait, elle, jeté une bombe sur la dunette. Le brouillard lui fit manquer sa cible. Mais le souffle de l'explosion fut tel que trois des quatre soldats présents sur la dunette furent sonnés, laissant l'opportunité à Anne-Charlotte de poursuivre le sale boulot et d'éliminer un nouvel adversaire.

Ragaillardis par la mort de deux des leurs, les quatre défenseurs restants reprirent du poil de la bête et tentèrent de répliquer. Laissant de côté les inquiétantes balistes qu'ils n'eurent le temps d'utiliser, ils fondirent sur ces intrus qui massacraient les leurs. Anne-Charlotte se retrouva du coup rapidement acculée mais réussit néanmoins à parer les multiples attaques dirigées contre elle. Kwurzk en revanche fit les frais d'une attaque mieux portée que les autres. La lame de la soldate trouva la faille dans sa défense et vint ouvrir une vilaine entaille sur son avant bras droit. Restait maintenant à persister dans cette voie pour le faire reculer...


Ailleurs, le combat se poursuivait également. Violent. Meurtrier. Quelques-uns de l'Absinthe furent touchés mais l'appât du gain et les mauvais traitements des derniers jours leur donnait la rage de vaincre. Et bien vite, plusieurs marins rahadoumis mordirent la poussière ou reculèrent devant l'ennemi. Leur front qui avait au départ été uni se délita peu à peu pour laisser des voix en détresse ou d'abandon se faire entendre et laisser imaginer plusieurs groupuscules tenter de résister tant bien que mal devant le danger que représentait l'équipage du Capitaine Harrigan.


Lancé de dés pour le round 1

récap' :

- La bombe de Bessel visait je suppose le marin en Y9. Avec un facteur de portée de 6m et 1d8=7, la bombe a atterrie en Z8 et les dégâts de souffle ont infligé 5 points au soldat 1, 2 et 3. Je pense que j'ai bon mais corrigez-moi si je me suis trompé.
- Je me suis gouré pour l'AO du soldat 5. Il n'y avait pas d'AO à placer avec l'acrobatie réussie. Et c'était le soldat 5, pas le 3. Le jet a été fait sur le fil des dés.
- Soldat Rahadoumi 1 : déplacement + action préparée (attaque simple sur adversaire à portée)
- Soldat Rahadoumi 2 : pas de placement + attaque simple sur Anne-Charlotte
- Soldat Rahadoumi 3 : pas de placement + attaque simple sur Anne-Charlotte
- Soldat Rahadoumi 6 : déplacement + attaque simple sur Kwurzk

Modifié par un utilisateur jeudi 4 mai 2017 03:00:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le combat faisait rage, et Bessel aussi, elle n'y voyait rien et lancer ses petits trésors au hasard, mal, et sans pouvoir apprécier le fruit de son travail. Finalement, la cuisine était moins frustrante que l'assaut, son excitation de départ laissait place à une grande frustration.
«  Grr, mille millions de mille sabords! » jura-t-elle.
Si l'on mettait de côté son manque de prouesse (auxquels les autres ne verraient peut-être que du feu), l'assaut se passait plutôt bien pour le moment, car le plus important, c'était qu'ils restent tous en vie ...

Avec la découverte bombes précises, j'ignore 4 cases sur les dégâts de dispersion. Je lance en Y9, et je fais ignorer 29 (Anne-Charlotte), W9/X9/X10 (Kwurzck)

Modifié par un utilisateur jeudi 4 mai 2017 10:33:33(UTC)  | Raison: Non indiquée