Un jeune homme blond, port altier, fît un pas en avant.

Sous la soie sauvage de sa chemise blanche immaculée, une musculature sans faille se dessinait mettant le tissu au supplice. Son torse se gonfla d'air et d'une voix qu'aucune hésitation, jamais, ne semblait pouvoir altérer il déclara : « Je suis Eudonius Arsinöe troisième du Nom, je suis expert en relations humaines. » Il se dégageait de lui une assurance qui semblait inébranlable et son phrasé, à n'en point douté, lui avait été inculqué par les meilleurs précepteurs. Un léger accent pouvait laisser deviner une origine exotique.

Il adressa un signe de tête amical aux arrivants et, de son regard bleu acier il détailla les deux nouveaux venus sans aucune retenue.

Modifié par un utilisateur mardi 25 avril 2017 08:05:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un vieil elfe, courbé par l'âge et dont les premiers rides ornaient le visage accompagnait le cardinal, s'appuyant lourdement sur une solide canne de chêne. Il détaillait les autres personnes présentes de ses yeux verts, répondant sans hésitation au regard d'Eudonius.
Il portait, du moins pour le moment, de lourdes robes de velour noir et rouge, aux couleurs de sa sombre divinité. Ses cheveux blancs étaient soigneusement attachés en chigon au-dessus de sa tête, accentuant son air sévère.
Toujours appuyé sur sa canne, il salua ses interlocuteurs d'un ton accueillant que démentait presque le reste de son attitude. « Pour ma part, je suis Aerel Faragil, je servait déjà le Prince des ténèbres avant l'apparition de Mitra »

Ça y est, l’elfe commence déjà à se la péter ! Nestor était trop professionnel pour laisser transparaître une ironie aussi mordante, cependant. Sa corpulence l’avait rendu prudent vis-à-vis des géants qui l’entouraient. Relations humaines ?! Du genre percutantes, mon gaillard, c’est sûr. Avec les femmes aussi, à n’en point douter. Une nouvelle fois, il écarta ses pensées inconvenantes et se concentra sur la rencontre en cours. Et l’atmosphère n’était pas forcément à la fête, ni aux paroles à profusion !

Le temps des présentations, l'halfelin avait détaillé intensément chacun de ses futurs compagnons. Ce faisant, il avait presque chopé un torticolis. La plus petite - pas la plus moche ! -, la dernière à avoir parlé, mesurait déjà le double de sa taille. Et sans doute quatre fois son poids, ce qu’il garderait bien de lui notifier, évidemment - Ah, ces cheveux orange ! Et ce sourire ! -. Finalement, rien de bien inhabituel, dans le fond. Ces quatre-là devaient déjà le considérer comme un valet tout juste bon à leur faire à manger. Hé bien, il ne les décevrait pas. Le secret de la survie tenait à cette simple vérité : ne pas contrarier ostensiblement les géants.

« Enchanté, collègues ! Je suis Nestor, le majordome, pour vous servir. » Sous leurs yeux ahuris, il se transforma en minuscule princesse humaine. Sa jolie robe en mousseline vire-volta au rythme de ses cabrioles, lesquelles le conduisirent auprès d’Eudonius, dans la pogne duquel il glissa une main aussi frêle que fraîche. "Elle" minauda : « une convoitise à satisfaire ? » Aussitôt, la mignonne se métamorphosa en moussaillon aux vêtements de marin élimés jusqu’à la corde, lequel vint s’appuyer nonchalamment contre la jambe de Walhmina, lâchant sur un ton familier : « un désir à assouvir ? » Un nouvel étourdissement de couleurs et de formes imposa un nain costaud, torse nu, muscles épais et crête orange, qui se planta devant Karselyne et grogna : « une nuisance à écarter ? » La silhouette se fondit en petit garçon austère, tout de noir vêtu, la coupe au bol et la mine revêche, qui se rangea solennellement aux côtés d’Aerel et récita : « un souci à résoudre ? » Cette fois, un Monsieur Loyal plus pimpant que nature s’écarta pour se positionner au milieu d’eux. Il les saluait d’un bras levé. « Je me ferai fort de vous rendre la vie plus facile, de vous soulager de tous vos maux, quoi qu’il m’en coûte ! »

Son chapeau magique lui rendit enfin son apparence originelle, les dents éclatantes de blancheur. Était-ce la vraie ? Difficile de parier là-dessus, dorénavant... L’halfelin adressa une profonde révérence aux nouveaux venus, dos courbé et bras replié sur sa poitrine, avant de se redresser, le dos raide, un large sourire illuminant sa frimousse décidément trop mignonne. Nonobstant ces vêtements impeccablement entretenus, l’être haut comme trois pommes - et demi grâce aux talons de ses bottes de cuir noir - aurait facilement pu passer pour un enfant elfe, voire humain, sans ses oreilles très légèrement en pointe. En observant de plus près ses mouvements, on devinait toutefois immédiatement son agilité hors norme, pas du tout infantile. La profondeur de son regard marron, presque aussi clair que le miel de sa tignasse légèrement ébouriffée, trahissait également une maturité inappropriée pour le gamin de deux ou trois ans que sa taille laissait supposer.

« Je sens que nous allons tous nous bien nous amuser ! » Il éclata d’un rire cristallin.

Le Cardinal ricanait, amusé par la situation.

«  Les cinq doigts de la main prêts à exercer une poigne de fer sur le royaume. »
Il se radoucit net avant de reprendre la parole d'un air bien plus solennel.

«  L'armée de Sakarot a déjà mené, et gagné, trois batailles. Les bourgs d'Ambryl et de Tarrington ont été saccagés. La forteresse de Lorringsgate est en ruine. Vous trois, avez directement contribué à cela, ne pensez pas un instant que je l'ai oublié. Mais notre tache n'est pas terminé. Talingarde n'a pas encore accepté notre Maître ni goûté à la pleine mesure de notre vengeance. J'ai une autre mission pour vous. Bientôt, ce bateau sera sur les quais de Farholde, la ville la plus septentrionale du royaume civilisé. Farholde malgré sa taille n'est pas une ville réellement importante pour nous, comme pour les autres. Pour preuve, son seigneur est parti en quête de gloire contre notre belle armée sauvage.

Ce qui nous intéresse ici, c'est qu'elle borde Caer Bryr, la plus grande forêt non cartographiée de toute l'île. Cachée en son sein se trouve la Corne d'Abaddon, un ancien temple jadis occupé par un culte de la mort particulièrement détestable appelé les Fils du Cavalier Pâle.
Il y a à présent presque quatre vingt années, Markadian le Victorieux, le premier du nom, fils de Darian, prit le contrôle de la Corne et détruisit le culte. Honnêtement, on ne peut pas dire que ce fut une grande perte. Mais ce que Victor trouva dans ce temple est la raison de notre réunion. Il vainquit un prince daemon du nom de Vera-Kali, Celui qui mange les yeux. Le roi était si effrayé par cette monstruosité et ses pouvoirs de mort qu'il demande aux plus hauts prêtres de Mitra de créer un grand sceau d'argent afin d'empêcher pour toujours le daemon de revenir dans notre plan d'existence. À ce jour, ce seau est toujours maintenu.

J'ai pu découvrir ce que le Victorieux craignait alors. Vetra-Kali est un archidiacre au service du Cavalier de la Pestilence. Il pourrait créer aisément une peste si virulente qu'elle mettrait Talingarde à genoux. Quand il attaqua Vetra-Kali, ce dernier était proche de répandre son plus récent chef d'œuvre sur le monde, une peste nommée les Larmes d'Achlys.
Je ne sais pas précisément quels effets elle aurait, mais si cela peut terroriser ce royaume et instiller le doute et la peur au plus profond de ses dirigeants comme de ses habitants, je le veux. Que les Larmes d'Achlys soient notre coup de poignard empoisonné en plein cœur de Talingarde!

J'ai déjà placé des agents dans les grandes villes de ce royaume. Avec cette peste, ils pourraient apporter le feu et la mort au cœur du royaume. Prise entre les tempêtes jumelles de Hache de Feu et du don de Vetra-Kali, Talingarde ne pourra empêcher sa chute. Ce trésor doit m'être amené.

Ne vous méprenez pas, ça ne sera pas chose aisée. J'ai déjà perdu un de mes Liens dans cette mission. J'ai envoyé le quatrième nœud trouver la Corne d'Abaddon. Ils ont au moins eut le temps de me révéler que la Corne était dissimulée dans un grand promontoire de pierre à moins d’une journée de Farholde. Puis ils ont disparu. Ils n'ont pas du se perdre, parmi eux se trouvait un elfe rôdeur du nom d'Aiden Kael, qui connaissait bien Caer Bryr et ses dangers, un simple danger ne les aurait pas vaincu. Peut-être la Corne est elle gardée. Je ne saurai dire. Mais qu'importe! Il nous faut ces Larmes!

Je suis déconcerté par ce revers, mais où l'un de mes Liens a échoué, deux devraient réussir. J'ai également envoyé mon septième nœud, le Lien Hivernal dirigé par Elise Zadaria. Vous, vous devrez trouver la Corne et un moyen d'invoquer Vetra-Kali, et d'obtenir les Larmes. Elise et les siens vous aideront indirectement. C'est un assassin capable, comme vous trois avaient pu le constater alors qu'elle assassinait tous les lords autour de Balentyne pour éviter l'arrivée de renforts. Leur lien restera à Farholde, et veillera à ce que toute personne qui tente de trouver la Corne et d’interférer avec votre travail rencontre une fin malheureuse. Ainsi, vous aurez le temps de faire ce qui doit être fait. Je tiens à ce que vous preniez le temps nécessaire, le plus vite sera le mieux, mais le succès général dépendra davantage du votre que d'un calendrier court.

Il y a quelqu'un d'autre qui sur place devrait pouvoir vous aider. Dans le temps, notre culte ici était prospère, à Farholde. Un noble demi-elfe le dirigeait, le Baron Arkov Vandermir. Il est certes perfide et décadent, mais riche et bien placé. Tiadora vous présentera à lui avant que vous ne partiez.Je ne sais trop quelle aide le baron pourrait fournir, mais sa famille est ancienne et connait bien Farholde. Ne lui faites pas confiance, ou pas complètement, mais sachez ceci : il a peur de moi depuis la Grande Purge, et avec raison. S'il tente quoi que ce soit de louche, rappelez lui que vous êtes à Farholde en Mon nom. Cela devrait le remettre sur le droit chemin.

Trouvez la Corne, trouvez le seau et brisez le. Invoquez Vetra-Kali , et forcez le à nous donner les Larmes. Pensez vous pouvoir y arriver, vous, mon dernier Lien, le plus précieux? En êtes vous dignes?
Ah, j'oubliais, des questions? »

La mine du Cardinal semblait interrogative comme son ton, mais chacun savait que c'était loin d'être une question véritable.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 avril 2017 18:05:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nestor faisait montre de ses talents de changement de personne, et, elle n'en doutait pas, de personnalité. Dommage qu'il n'était pas là plus tôt celui là.
Quand le Cardinal leur expliqua ce qu'ils attendaient d'eux, elle ne put cacher sa stupeur. Un daemon? Aussi puissant? Et s'en faire obéir? Bien qu'elle doutait que le Cardinal se risquerait à les envoyer à une mort certaine, ça ne voulait pas pour autant dire que la chose était aisée, ni même faisable, il semblait être dos au mur malgré leurs succès récents. Cela ne l'étonnait guère, à une poignée, même avec de bons réseaux, il en faudrait beaucoup pour renverser le régime en place, en le crucifiant pour ne lui laisser aucune chance de contre-attaquer.

«  Cardinal, béni soyez-vous pour l'agrandissement de notre lien, et pour l'aide que nous fournira le septième. Avant nous carte blanche pour notre partition? Quel serait notre aide financière ou notre avance? Sommes nous en droit d'avoir le nom des membres du Septième Lien, mais aussi celui de celui que vous aviez déjà envoyé? Ils sont peut-être morts, mais peut-être aussi vivants. Si ils sont vivants, que doit-on faire d'eux? »

Fidèles à elles-mêmes, Karselyne et Walhmina avaient fait parler la poudre et déjà les questions fusaient pour éclairer la situation ... Eudonius se frotte le menton en écoutant ses comparses et à son tour entre dans la danse.

« Mettre à bas un temple de Vetra-Kali n'a pas du être chose aisée pour ces vermines, c'est un haut fait d'arme et je serai étonné qu'ils aient résisté à l'envie de s'en gargariser ... Il doit bien exister une trace de leur expédition quelque part, chez un érudit ou dans une bibliothèque et pourquoi pas , un survivant même ... on devrait pouvoir en retrouver l'emplacement aisément en réalité ... grâce à eux .  » Termine-t-il un sourire sadique aux lèvres.

Modifié par un utilisateur mardi 2 mai 2017 07:56:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Cardinal écoutait les questions et les exposés, fier comme un professeur devant ses enfants, ce qui, il fallait l'avouer, était parfois légèrement agaçant. Il se tourna en premier lieu vers ... le plus ancien présent.


«  Je ne pense que le culte existe encore là bas, mais si c'est le cas, on peut le détruire comme le manipuler. Pour une fois, la fin justifiera les moyens. » dit il, comme résigné.
«  Il est possible que cela soit gardé, soit par le fait des Mitrans, soit par autre chose. Lorsqu'il me faisait encore des rapports, Kael m'expliquait qu'il arrivait que des aventuriers se mettent à la recherche de la Corne qui est également, par son histoire, un lieu plein de trésors et richesses dissimulées. Les Mitrans n'ont pas consigné ce haut fait, hélas, tant il les a terrifié. Le sceau a été bâti par des prêtres de haut rang qui ont abjuré et jeûné pendant deux semaines, une fois scellé, ils ont pris soin de faire disparaître les traces de ce qui a pu se passer dans l'histoire. Ou presque. Vous pouvez toujours chercher, il se peut que quelque chose m'ait échappé.
Je n'en sais pas plus sur le seau Wahlmina, mais oui, le septième Lien est déjà à Farholde. Depuis peu en fait.
Kael Aident était le seul membre de valeur du Lien, et s'il est toujours vivant, lui ou un de ses suivants, ils méritent la mort pour trahison. Tant que vous avancez vers notre but, vous êtes libres de procéder comme vous le souhaitez, tant que notre organisation et notre plan ne sont pas dévoilés au commun des mortels.
Le septième Lien se compose d'Elise, la dirigeante, Dostan, et les frères Titus et Tallus Rackburn.
Quand à l'argent ... ne deviendrez vous pas cupides? Dois je vous rappeler ce qui est arrivé au capitaine? » dit il amusé.
«  Je plaisante. Tiadora vous fournira de l'argent demain, qui devrait couvrir vos frais. Si rien de plus ne vous est utile, je vais vous quitter pour avancer nos autres projets. »

« Cardinal ! Pardon, un mot encore si vous me le permettez. Je sais que mon passage chez vous, vous à coûté une servante dévouée aussi, et grâce à Karselyne, je me suis permis de vous en ramener une nouvelle.
Elle n'est pour le moment qu'une fille de rien, une catin ... une traînée, mais je crois qu'elle aura à coeur de rendre à votre seigneurie les services les plus dévoués à son tour.

Elle est à vous, si vous l'accepté.  »

Le Cardinal se tourna vers Karselyne, posant sur la table deux sceaux d'argile fins, affublés du pentagramme d'Asmodeus.


«  Si vous réussissez. ou si vous avez d'importantes nouvelles à m'annoncer, rompez ce sceau et Tiadora viendra dans les heures qui suivent vous rejoindre. Ah, et vous pouvez gardez Jack, faites juste attention à ce qu'il ne se fasse pas trop remarquer en ville avec vous. »

Il posa une main sur la table, qui se mit à luire par endroits, comme dotée de son propre circuit veineux alors que des fines bandes gonflaient anarchiquement sur sa surface ... jusqu'à dessiner le symbole présent sur le sceau.
«  À votre réussite, pour le Prince des Ténèbres! »

Il se leva ensuite, accompagnée de Tiadora, regardant Eudonius d'un sourire appréciateur.
«  Merci pour cette réparation qui sera appréciée et savourée à sa juste valeur. »
Il regarda ensuite chacun des autres membres du lien, d'une mine presque chaleureuse, avant de sortir le premier de la salle, suivi de Tiadora, qui se contenta de croiser le regard de Wahlmina intensément en précisant.


«  Je m'en vais accompagner le Maître et reviendrai vous ramener la trésorerie, et vous accompagner jusqu'au lord local dans deux jours. »

Le temps de cliquer des yeux, ils disparurent tous deux, les laissant tous les cinq dans cette petite pièce, alors que la porte à présent ouverte en grand offrait le spectacle de petites vagues accompagnant les légers tangages que subissait le bateau sans peine.

« Deux jours ?! » L'halfelin avait l'oreille fine, il était certain d'avoir bien compris les propos de la démone. Son regard se porta sur la mer brusquement apparue dans son champ de vision, puis sur le plancher qui tanguait sous ses pieds, avant de revenir contempler l'eau, l'air misérable. Il geignit brièvement et c'est d'un ton plaintif qu'il s'exclama : « Par les cornes ténébreuses ! Nous aurions pu attendre que le navire soit déjà amarré en ville, avant de vous rejoindre ! » Il ne goutta que moyennement l'ironie des mots 'sur le même bateau' exprimée par la géante brune. « Je suis sûr que je vais avoir le mal de mer... »

Les épaules affaissées, il soupira. « Hé bien, je suppose que nous allons avoir le temps de faire connaissance, en effet. Ma spécialité ? J'aplanis le terrain. Mon maître a besoin d'une information ? Je la cherche et je la ramène. Il doit investir un endroit inconnu ? Je balaie les lieux avant, le débarrasse de ses dangers. Parfois, je passe aussi derrière, quand la visite a mal tourné. Enfin, je m'occupe de la maisonnée. La première partie de la mission ne m'angoisse pas trop. D'ailleurs, j'ai hâte de rencontrer ce noble, même s'il faudra s'en méfier. À ce propos, nous devrions éviter de lui rapporter les détails de notre mission. Moins on en sait autour de nous, moins nous risquons une trahison. » Il s'avança jusqu'à l'encadrement de la porte, histoire d'avoir une meilleure vue sur l'océan, et le navire qui les protégeait de cette monstruosité aqueuse. Ne sentait-il déjà pas poindre une légère nausée grimper le long de sa gorge, l'oppresser pour l'étouffer et venir engourdir son cerveau ? Il secoua la tête, comme pour remettre ses yeux en face des trous, et respira profondément. « La seconde partie, l'expédition dans la forêt, m'inquiète davantage. Je ne suis pas vraiment à ma place en extérieur. En dehors de la ville, je veux dire. Par contre, dans les ruines, je saurai désamorcer les pièges éventuels. Si je suis encore là et en bonne santé... Misère ! » Il porta une main frêle sur son ventre.