Oh... Finalement elle avait déjà vu la mer... Mais non contente de l'avoir vu elle avait grandi en la voyant. Peut-être la force de la lassitude avait-elle érodé son émerveillement ? Ou alors était-ce simplement une de ces pitoyables phases de dépression dans lesquelles les mornés semblent se complaire ?

La seule autre certitude est que le reste de ses réponse prouve a quel point sa conception du monde diffère de la tienne... Ce besoin de... classification ? T'échappe. D'une voix douce dans laquelle perce la tristesse tu répond :

« En soi la valeur des choses est peut-être pareille à leur but. La valeur des choses a-t-elle seulement une quelconque... valeur ? Ce qui est beau, ce qui fait naître des sensations dans les cœurs et les âmes... Toutes ces choses sont inestimable. Et seul un instant de leur usufruit pourrait avoir une... valeur. »

Tu crache plus que tu ne prononce ce dernier mot.



L'ambiance des lieux a réellement quelque chose de surnaturel... Qui donne aux poèmes et chants une saveur bien particulière... Comme si la bâtisse elle-même répondait... A moins que cela ai un rapport avec son propriétaire ? En tout cas le propriétaire en question avait su apprécier ton oeuvre... Sa proposition était satisfaisante. Peut-être y avait-il de quoi être légèrement frustrée... Mais, en ce qui te concerne, ton objectif en ces lieux est désormais remplis.

« Il serrait presque criminel de refuser une offre pareille... »

Tu sort de ta bourse les dix pièces demandées et les donne à Falatharos en échange de la prune.

« Je me ferais un plaisir de la déguster lorsque j'aurais tout le temps de l'apprécier. »

Sans la moindre idée de ses effets, goûter la prune d'ambre en ces lieux serrait soit une prise de risque idiote vis à vis du danger auquel les précédents convoyeurs avaient été confrontés... Soit un bon moyen de gâcher l’expérience en ne la dégustant pas avec le recul adéquat.

Par ailleurs une certaine inquiétude commençait a monter dans les rangs de votre petite troupe... Avec, au minimum, une exception notable en la personne de votre ivrogne de Bariaure...

L'espace de quelques instants tu fais mine d'être déçue par l'annonce a propos du temps faite par Lyss... Tu en profite pour observer les alentours a la recherche de visiteurs inopportuns ou d'un quelconque phénomène inquiétant. D'une certaine manière même s'il est seul et que son influence reste limitée votre hôte reste un suppliant et tu as sans conteste pu sentir son aura en arrivant.

Passé ces quelques instants tu fait mine de te plier a l'avis des autres...

« - Vous avez peut-être raison... On risque de nous en faire voir de toutes les couleurs si nous ne sommes pas de retours à temps pour ce soir... »

Votre hôte se montre... insistant quand a sa volonté de vous souhaiter bonne route en musique... Et surtout l'un d'entre vous semble décidé a danser sur ce qu'on lui proposera... D'une certaine manière a en juger la manière dont il jouait de la flûte tantôt tu es persuadée qu'il pourrait danser sur n'importe quoi...

Puis, sans autre forme de procès il incante. Immédiatement tu te crispe et braque sur lui ton regard... Ta volonté se bande alors que tu t'impose a son esprit pour en faire disparaître le souvenir de ce regard chargé de magie. Mais plutôt que de continuer les hostilités tu enchaîne d'une voix douce dans laquelle perlent des cordes pincées plus fermement...

« - Il serrait dommage que la dernière vision que nous ayons de cette maison soit triste et monotone... Que diriez vous d’accompagner notre départ en musique plutôt que de le retarder encore ? Et ainsi nous pourrons suivre ta dance tout en marchant Bruichladdich... »

Tu te dirige, comme les autres vers la sortie tout en prenant soin, pour l'instant, de conserver votre hôte suffisamment proche pour ne pas relâcher ton emprise sur son esprit.



Regard hypnotique sur Falatharos, il souffre d'un -2 en volonté et n'as pas conscience d'être sous son l'effet de ce pouvoir

De la pitié. Mouna ressentait de la pitié envers Airi. Elle n’allait pas lui faire l’affront de lui en faire part ouvertement, mais son regard trahissait ce sentiment malgré tout.
« Nous sommes d’accord sur ceci. Seul un instant pourrait avoir une quelconque valeur, pour quelqu’un qui saurait l’apprécier. »
Elle préféra arrêter la discussion ici. Pour le moment. Mouna avait cette particularité, sans doute propre aux Mornés, de ressentir de la pitié envers la quête sans fin des Sensats à s’émerveiller de la moindre frivolité. Essayer de la convaincre d’autre chose pour le moment était stupide, en plus d’être irrespectueux. Elle se fit une promesse.
Airi, un jour je te montrerais que tout ce que tu recherches se trouve en toi, et que tu n’as pas besoin de t’abreuver de tous ces stimuli extérieurs pour exister.

Firwin lui n’avait pas l’air de l’avoir comprise, sans doute que la sensibilité de sa race avait ses limites, même pour un cageur.
« Bien sûr que si Firwin, j’en serais ravie. Tout comme je suis comblée par ces lieux, aussi fort que le manque que je ressens quand je repense à la mer de ma terre natale. »

Le temps qui file ? Mouna leva les yeux vers le ciel, le scrutant, ce plan cachait bien des secrets, et certains étaient très dur à percer.
Connaissances plans ?
Elle s’inclina suite aux remerciements de Falatharos, et se servit une petite tourte et un beignet aux fleurs d’acacia.
« Merci à vous aussi Falatharos, au plaisir de vous revoir. Je suis intriguée par la manière dont vous comptez jouer votre numéro. Chanter et jouer de votre instrument en même temps, c’est ambitieux. Mais je n’ai aucun doute sur la réussite de votre action, vous avez l’air d’avoir tous les talents qu’il vous faut pour réussir à merveille une représentation digne de ce nom. »

Son regard se fit triste. « Malheureusement comme vous le voyez mes compagnons et moi-même sommes malgré nous pressés par le temps. Je comprends que votre existence de suppliant vous fait de la peine, et que nous vous permettons de retrouver quelque chose que vous aviez perdu. Perdre sa mémoire comme ceci doit être traumatisant, je ne peux même pas l’imaginer, mais vous vous devez de vous rappeler que nous encore beaucoup à faire, ne serait-ce que la route pour revenir chez nous. »
J'aide Airi a la diplomatie

Mouna se dirigea vers Bruichladdich, lui posa amicalement une main sur le garrot et lui murmura à l'oreille.


Puis elle pris la parole, s'adressant à tous.
« Bien, mes compagnons, partons, et Bruichladdichun tu n'as qu'a rester ici si tu veux danser un peu, tu nous rattraperas bien assez tôt sur le chemin. Tu es comme le lièvre, tu cours aussi vite que le vent et moi comme la tortue, encombrée par cette armure. Nous t'attendrons au portail. »

Elle se tourna en rigolant d'un éclat cristallin, et partir rejoindre ceux qui s'en allaient.

« Au fait, quelqu'un connait précisément les effets de ces prunes d'ambre ? »

Je prend une ration

Modifié par un modérateur mercredi 27 septembre 2017 21:14:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Pour ces prunes, tout dépend de ton point de vue.
Elles peuvent transformer le plus taciturne et triste des hommes en un fêtard alcoolique et insouciant.
D’un côté, elles sont donc géniales pour faire la fête, mais d’un autre côté, je doute que ce soit le moment de se délecter de leur jouissance. »


Quant à la proposition d’Airi, Lyss n’avait pas vraiment envie que le vieux à l’allure pas nette la suive, mais elle ne pourrait pas s’opposer frontalement à lui et une partie du groupe. Elle détestait cette situation de dépendance vis-à-vis d’autrui, il lui fallait donc réfléchir.
Aussi, elle fit marcher son intelligence et arbora un sourire narquois. Si la force n’était pas acceptable dans un premier temps, la fourberie l’était en revanche, elle pouvait se servir de son caractère comme d’une arme.

Prenant une allure théâtrale, jouant avec ses mots :
« Mon cher Falatharos, je vous prie d’excuser notre manque de bienséance, mais si nous ne rentrons pas prestement illico, Dirmandra va nous passer un savon, après tout, elle nous a demandé d’être rapides.
Pardonnez-moi si je peux vous paraître froide et directe, mais je remplis toujours mes contrats au doigt et à l’œil.
Notre cher ami monsieur Z ici présent peut vous en témoigner.
Soyez sûr que certains d’entre nous reviendront probablement vous voir à l’occasion, et qu’à chaque probabilité, un temps consacré à la détente et à la poésie est possible.
Quant à moi, je reviendrai probablement dans l’Arborée à l’occasion, c’est un endroit charmant et très enrichissant.
La bouffe et la boisson ont l’air divines, je ne peux pas y gouter aujourd’hui mais je ne manquerai pas de les tester une prochaine fois.

Bruich, si tu veux continuer de te régaler sur le chemin, j’ai un p’tit tonnelet de rhum, bon, c’est pas ce qui va le mieux avec ces mets, mais faut dire qu’y déboite, c’est pas une boisson de mauviette… Enfin je ne suis pas sûr que ta descente soit suffisante ça reste à prouver. » lui dit-elle avec un clin d’œil.


Puis, s’avançant vers le gai luron, elle le prit dans ses bras, serrant sa poitrine contre lui.
« Merci beaucoup pour ce moment de communion avec la nature, si on repasse dans le coin, on ne manquera pas de venir vous voir papi, promis ! »


Puis, commençant à s’éloigner avec Firwin, arborant un sourire sadique :
« Quant à nous accompagner, pourquoi pas après tout ! Avant de venir ici, nous étions justement en train de parler des impôts, des contrats et des conditions d’annulation sur Sigil, vous pourriez vous joindre à la discussion ? Ce n’est pas un sujet très amusant certes, mais c’est captivant nous ne trouvez pas ? Moi par exemple, j’adore retenir ces conditions par cœur et dans l’ordre. Vous verrez, c’est un très bon jeu ! »






Sinon, si c'est pas trop tard pour l'inventaire, j'me prendrais bien une paire de bouchons d'oreille moi

EDIT : le gai luron, c'est Falatharos hein, c'est pas la chèvre x)

Modifié par un utilisateur vendredi 16 juin 2017 15:01:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bruichladdich ria bruyamment après le petit soltif partagé par Falatharos.

Il répondra au vieil homme doucement, contrastant avec son rire franc et dans un langage qu'il savait que ces camarades ne comprenait pas ou difficilement


Bruichladdich rigola encore un peu, puis se tourna vers ses camarades prêts à partir
« Dac, on y va. Partez devant, le temps que je ramasse la nourriture et boissons restante pour ne pas gâcher ces mets fabuleux tout en profitant rapidement du son de notre hôte et je vous rattrape  »

Modifié par un utilisateur vendredi 16 juin 2017 20:56:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils avaient repris la route du retour, et Lyss était contente, gambadant, son renard faisant de même à côté d’elle.
Son ventre commençant à gronder, elle sortit un bout de pain de son sac, et en donna une partie à Kaytsu, fou de joie. C’était un p’tit pain d’une grande boulangerie des bas quartiers, son père y allait souvent.

« Finalement, c’était plutôt sympa comme rencontre. Faut croire qu’il n’a pas essayé d’nous entuber en fait. »
La suite s’annonçait plus prévisible, et la récompense était proche.

« J’sais pas si vous avais remarqué, mais pour ceux qui ont eu l’impression d’y être resté moins d’une heure, plusieurs heures ont passées. Reste à savoir si c’était lui ou si c’est propre au plan. Quelqu’un s’y connaît concernant l’Arborée ?
En tout cas, c’était sympa. On va probablement se faire attaquer par les Cageurs sur l’retour, z’êtes prêts à ça j'espère ? » dit-elle, tapotant son arbalète avec un sourire vorace.

Dans le fond, quelqu'un de saint d'esprit voudrait probablement éviter tout combat, surtout avec la valeur des prunes qu'ils transportaient sur eux. Mais au fond, Lyss n'attendait que ça, le frisson de l'action.
De plus, il était quasi évident que les agresseurs allaient s'en prendre à eux, 30 000 voiles d'or, ce n'est pas une somme insignifiante. Pour un bige standard, y'avait d'quoi vivre pour le restant de ses jours...

Modifié par un utilisateur samedi 17 juin 2017 16:31:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mouna se planta devant Bruichladdich, en faisant la moue et en fronçant les sourcils.
« Qu'est ce que cette histoire Bruich ? Je comprends que tu sois déçu de ne pas avoir assisté au petit numéro de Falatharos, mais ce n'est pas possible d'aller aussi vite. J'ai déjà assez de mal à vous suivre normalement, même en courant je n'arriverais pas à te rattraper. Même si je voulais le faire je n'y arriverais pas, ce que tu me demandes est impossible. Ensuite nous ne sommes pas pressés, nous étions juste inquiets et sur nos gardes de ne pas savoir ce qui allait se passer quand il joue de la musique. En plus je t'ai proposé de rester écouter Falatharos et de nous rejoindre après. Et tout aussi rapide que tu veux, le but de notre mission n'est pas de rentrer le plus vite possible, mais de rentrer avec ces sacs de prune. Je pense que nous avons tous envie de nous amuser nous aussi, mais seulement une fois que cette mission sera terminée. D'ici là, il faut que nous restions ensemble, je te rappelle que nous ne savons pas ce qui est arrivé aux derniers récolteurs et qu'ils sont apparemment rentrés en piteux état. Il ne faut pas que l'on se sépare. Ce n'est pas un jeu. »

Elle porta un regard accusateur sur lui.
« Je trouve que tu fais preuve d'égoïsme. Il n'y a que toi ici qui soit assuré de rentrer à Sigil indemne, et encore qui sait ce qui nous attend au portail, ou au retour. Bref, si tu comptes me laisser ici car je ne vais pas assez vite à ton goût, ai au moins le respect de me donner la clé pour repartir. »

Puis elle lui fit des yeux de chat.
« S'il te plaît, Bruich. Restes avec nous. Et ce soir quand nous rentrerons nous irons boire quelque chose et nous ferons la fête. »

Nous partons enfin et même la chèvre se met en route. A peine parti, les échos de la musique du vieux demi-elfe aidant surement, l'ambiance se fait plus guillerette et Lyss se relâche... Mais pas moi, je continue à scruter les alentours et marche d'un pas vif
« Je n'en serais pas si sûr... Attendons d'être sorti de ce plan avant de dire que tout s'est bien passé avec ce vieux fou! J'ai moi aussi remarqué l'écoulement étrange du temps et je ne sais pas si c'était uniquement la solitude qui parlait ou s'il avait un plan, mais il était clair qu'il tentait de nous faire rester le plus longtemps possible »
Je ris d'un rire sans joie à la fin de ses paroles
« Si le seul hic de notre voyage est une attaque des Cageurs, je considérerai que tout c'est bien passé! »

Alors que la chèvre se met soudain à galoper, Mouna se lance dans une longue tirade dans l'espoir de le ramener à la raison. Celui-ci, fidèle à l'image qu'il renvoie, n'en fait qu'à sa tête. Lassé de son attitude puérile je me permets d'intervenir, les sourcils froncés :
« Là où elle a tort, c'est qu tu n'es aucunement garanti de rentrer indemne! Si tu pars seul devant et qu'il t'arrives quelque chose, tu n'auras personne pour t'épauler! Je peux voir d'ici que tu es fort, mais assez fort pour affronter tous les dangers de ce plan? J'ai vu de nombreuses personnes mourir en prenant moins de risques que ça...Soyons tous raisonnables et restons groupés, c'est la seule façon de s'assurer que nous rentrions TOUS indemnes »
J'avais appuyé l'avant dernier mot d'un regard insistant sur l'animal, je doutais fortement qu'il écoute la voix de la raison mais il fallait essayer

Modifié par un utilisateur samedi 17 juin 2017 23:16:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Iiiiihhh! » cria le Bariaure en imitant mal le hennissement du cheval et en se cambrant légèrement sur ses pattes arrières.

Bruichladdich marcha d'un pas encore plus rapide sur plusieurs mètres prenant au dépourvu ses autres camarades et disparu rapidement à travers les arbres des yeux de ceux qui n'ont pas été capable de suivre son rythme.




Entendre une conversation à voix basse loin de vous (Perception DD24) :

Modifié par un utilisateur dimanche 18 juin 2017 09:56:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vous étiez finalement partis. Visiblement l'usage de magie s'était limité a quelque chose d'inofensif. Probablement histoire de soutenir sa voix pour qu'elle porte plus loin... Ou quelque chose du genre. Pas de volonté en tout cas de renforcer son... aura. Tu te détend un petit peu mais reste attentive. La première partie du voyage s'est passé sans encombres... Reste la suite.

Le demis-elfe n'avait pas mentionné de retard. Mais en soi, vu son caractère, ça n'indiquait rien... Impossible donc de savoir si la cible avait été les prunes ou le paiement.

Lyss faisant remarquer cette histoire de temps distordu... Tu hésite quelques instants avant de pousser une hypothèse...

« En fait je me demande... Ce ne serrait pas plutôt ces instants si... particuliers et agréables juste a la fin des poèmes ? Le vent paraissait souffler rapidement sous la pergola.... Peut-être que cet effet s'est concentré en ces instants ? Je ne connais pas très bien les particularités des plans... Mais ce que je peux dire c'est que Falatharos est un suppliant de l'arborée... Je pense pas qu'on puisse vraiment dire que si quelque chose d'étrange se produit autour de lui ça soit forcément de son fait et non de celui du plan lui-même... En soi il n'y a pas plus de raison de lui reprocher d'avoir essayé de nous retarder que de reprocher à Kaytsu de chasser un rongeur... »

Tu marque une pose puis ajoute :

« D'ailleurs, je pense que ça peut expliquer ce que nous racontait Mouna a notre arrivée. Ce n'est pas que leur boisson et leur nourriture est illusoire. Simplement que le temps nous rattrape lorsqu'on finit par quitter la dance. D'où le danger d'y participer trop longuement.  »

A Zszaufein qui semble pour le moins tendu tu répond...

« Nous sommes sur l'arborée... Les puissances qui règnent en ces lieux sont imprévisibles mais animées de bonnes intentions. Outre la nature des lieux le plus grand danger en ces lieux viens probablement des étrangers. Et tous ne sont pas forcément des Cageurs... Nous ne sommes pas les seuls a pouvoir voyager. »



Puis le chaoteux vous rejoint... Et entame sur un mode des plus... désagréable. Mouna s'interposant tu décida de laisser filer... Dans une certaine mesure : il n'avait pas de prunes et si a l'allez vous n'aviez pas des vers en Azata... Et bien vous veniez d'en entendre des beaux. Et a vous tous vous devriez sans peine réussir a les reconstruire le temps du trajet.

Tu finit pourtant par parler d'une vois douce a l'intervention du Béjaume...

« Allons Zszaufein... Il n'a pas de prunes sur lui. Donc il est peu probable que l'éventuelle attaque soit dirigé contre lui. Quand aux dangers inhérents aux lieux... Il y est né. Et encore une fois... L'arborée n'est pas un lieu de dangers pour les cœurs purs... »

Consciente que le danger ne concerne pas seulement ceux qui s'isolent mais aussi ceux qui restent tu ajoute :

« Ensuite... Je n'ai aucune idée de comment ce... "Brui " se bat. Un chaoteux peut autant être un danger pour nous qu'une véritable aide. »

T'adressant au bariaure avec un grand sourire :

« En tout cas ravie d'apprendre que la mission ne t'intéresse pas. Plusieurs parmi nous seront ravis d'intégrer ta paye a la leur... »

La suite vire au pitoyable. Et surtout au plus inquiétant : qu'un combattant mette les voiles c'est une chose... Que la seule personne apte a soigner le fasse... C'en était une autre. Rapidement tu incante de manière a ce que ta voix soit portée jusqu'aux oreilles de Mouna... De ce que tu as pu entendre jusqu'ici tu doute qu'elle se prête longuement au jeu :

« Nous sommes payés pour faire quelque chose je te rappelle... Ce n'est pas toi qui ne voulais même pas entendre parler de re-négocier le contrat ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 18 juin 2017 14:34:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

La réponse d’Airi était particulièrement inspirante. Elle savait manier les mots à la perfection, changeant presque jusqu’à l’essence des mots eux-mêmes. Elle l’avait peu rencontrée, mais à chaque rencontre, elle était impressionnante. Même si sa voix n'était pas aussi impressionnante que celle de Mouna, celle d'Airi avait quelque chose de... mystique.
« C’est sûr. Je ne pense pas non plus que ce vieux bige nous voulait du tort, et je pense également que ce plan est particulièrement agréable. Bon, de là à se laisser aller, Desna sait qu’dans mon quartier, j’laisse aller, mais en mission c’pas mon genre. L'est pas né l'gars qui arrivera à me prendre par surprise.

Bon par contre, de là à dire qu’il est sans danger pour les cœurs purs, permet moi d’en douter, c’pas non plus le royaume champignon. J’doute que les cerfs et les lapins fassent la ronde autour des sapins hein.
Si j’étais l’un des bandits, je ne ferai pas la différence entre un transporteur de prunes et un accompagnateur, je doute qu’ils puissent les voir à travers mon sac.

En revanche, ce qui joue en not’ faveur, c’est qu’ils ont laissés les derniers vivre, une erreur de débutants.
Ça nous donne un avantage sur eux, nous les connaissons dans une minime mesure, mais eux ne nous connaissent pas du tout.
Et elle a raison Zszaufein, si y’a moyen d’avoir davantage de jonc pour nous, il serait fort impoli de s’y opposer. Après tout, tu te souviens de ce qui est arrivé au dernier qui nous a sous-estimé, n’est-ce pas ? » dit-elle avec un clin d’œil.


Sur ces mots, elle se saisit de la chope qui trainait à sa ceinture avec sa queue, et la remplie à son tonnelet, puis s’en délecta. Difficile de dire ce que ce tonnelet contenait, mais ça avait l'air de lui plaire.

« Eh bien, on t’entend peu toi. J’arrive facilement à cerner les gens, mais toi, tu as quelque chose d’étrange.
T’es là pourquoi au juste ? Le jonc ? L'aventure ? Rendre service à quelqu'un ? La chasse aux papillons ?  » dit-elle, regardant Djaimis avec un soudain intérêt.



Au départ de Bruich et de Mouna sur son dos, Lyss ria aux éclats.
Si la situation pouvait être déroutante, voire inconsciente, elle avait le mérite d’être amusante et d’apporter une touche de fraicheur dans ce voyage.
Fallait dire que même si la tieffeline pouvait paraître froide, elle refusait rarement une occasion de s’amuser. Surtout quand c’était gratuit.
Visiblement, la majeure partie du groupe le prenait mal, Firwin en tête.
Fallait dire que si le noireau était un fin bretteur et un beau parleur, quand il n’était pas d’humeur, il avait quelque chose qui rappelait à Lyss la Dame des Douleurs. Un truc de glacial. Elle entreprit de faire retomber la tension ambiante.
« C’est sûr, pour du mouvement sur le retour, on en a ! Haha !
En revanche, je ne pense pas que tu t’attendais à cela, me tromperais-je mon p’tit Firwin ?
Et tu sais bien que je suis prête à jouer le rôle de la mule pour les sacs si ça peut me rend plus riche...
T’inquiète pas pour protéger les prunes, grande sœur Lyss est là dit-elle » se tapant fièrement la poitrine.

« N’oublie pas que je rate rarement ma cible, et que je peux même te protéger en prime si tu te caches derrière moi » lui dit-elle avec un sourire de défi.

Puis, s’adressant aux deux zouaves qui commençaient à s’éloigner d’eux :
« Hey ! Si vous tombez sur les Cageurs avant nous, dites-leur que la cavalerie leur fait des bisous et arrive bientôt ! »

Se penchant à nouveau vers Firwin :
« Et moi, je rentre plutôt dans quelle catégorie ? Gamine ? Capricieuse ? ....un peu des deux ? ...Va pour un peu des deux ! »

Comportement de Lyss :

Modifié par un utilisateur lundi 19 juin 2017 09:37:42(UTC)  | Raison: Non indiquée