Mouna approuvait la très généreuse proposition de Lyss, elle fit un hochement de tête d’approbation dans la direction de cette dernière. Jorah restait malgré tout sur ses gardes, cette petite avait l’air d’être bien trop mature pour son âge. Tel était le destin des petites gens de la cage.

Le mendiant qui s’approcha déclencha une réaction inattendue. Sans prévenir ni dire un mot, Mouna lui pris la tête entre les mains, et délivra son pouvoir guérisseur afin de soulager le bougre. De la lumière dorée s’échappait de ses mains.
Imposition des mains sur le mendiant

L’attitude insolente de Bruich lui fait serrer les bras. Elle le regarde avec un regard courroucé et désapprobateur.

« Qu’est-ce que c’est que cette tête d’épouvantail Bruich ? Donner de la nourriture c’est une chose, mais de la bibe, c’en est une autre. Ne t’avises pas d’en donner au gamin ou tu auras affaire à moi. »

Puis elle se détourna de la scène, en s’approchant de Firwin elle commença à incanter un sort.

« Firwin, ton pendentif s’il te plait. Puisse Milani nous guider par sa lumière. Ainsi tu pourras le cacher si besoin. »
Je lance lumière sur le pendentif de Firwin

Une fois le sortilège lancé, le pendentif de Firwin illuminait la rue tel une torche.

En elfique

« Avançons maintenant, cette direction est un excellent choix Firwin. »

L'Astique a les larmes aux yeux... Il vient de mordre dans la nourriture offerte par Bruichladdich et d'avaler une première bouchée :
« Dame !!! J'ai... Snirfl... J'ai jamais... Jamais... Sniff... Becqueté quequechose d'aussi bon ! Oh ?!  »
Comme à chaque fois qu'un cageur jure par Son Nom, le petit a machinalement dessiné de la main une sorte de rond, par dessus son épaule... Et manqué faire tomber son trésor ! C'est qu'il est tout troublé, l'Astique. Mais heureusement, c'est un dégourdi. Il n'y a que quelques miettes qui échappent à ses petits doigts vifs...
Le marmot semble réfléchir un court moment. Et décide visiblement de se garder la ration pour plus tard : il la range dans sa poche, d'un air résolu. L'Astique renifle un grand coup et s'essuie dans sa manche. Il lève des yeux embués vers le bariaure :
« Merci, merci, m'seigneur ! »
Plus vif que l'éclair, l'Astique entreprend de faire briller les sabots de Bruichladdich. Il ne lui faut que quelques instant pour leur donner un tel lustre qu'on dirait ceux d'un agneau.

« Bonne chance à vous, m'sire ! Qu'votre chemin évite cui d'la Dame ! »



Le mendiant ne réalise même pas que Mouna vient de le soigner, tout occupé qu'il est à biberonner. Non mais vraiment : aucun respect pour la charité, ces pauvres ! Le vieil empaffé a presque arraché la bibe des mains de Bruichladdich et tête goulument. Les lumières dorées, ça ne le fait même pas tiquer...

Mais la tremblote du vieil ivrogne semble s'être aggravée : fixant Bruichladdich avec des airs effarouchés de chien battu, il s'écarte des voyageurs, le corps tourné vers le bariaure, comme pour s'il se préparait à recevoir des coups tout en protégeant son précieux. On dirait qu'il en a complètement oublié la faim et la douleur. Une fois à quelques mètres, il se met à courir, la bibe toujours vissée au cloaque barbu qui lui sert à jacqueter. Il hoquète, car il continu de boire alors qu'il courre. Tout crachant, hoquetant, de la bibe et de la morve plein la barbe, le grotesque finit par s'esquiver de la vue des voyageurs en gagnant un recoin de la rue. Alors qu'ils tournent casaques, les voyageurs entendent ces quelques mots de poésie, qui couvrent un instant le bruit de la rue :
« Ah, ah ! *souffle* *souffle* Allez tous *souffle* vous faire en- *souffle* -fumer ! Ah, ah, ah ! *souffle* Hips ?! EuURKg !...Eurkk... Berk... *crache* Hips ! Non !? Hips ! Ma bibe !... »

Pendant que l'Astique frotte et que s'enfuit le vioque, Jorah répète le message :
« Vos jolies sphères jaunes sont bien arrivées dans la Cage... Vos jolies sphères jaunes... »
La petite n'est pas encore prête à devenir une vraie Marquée : elle empoche l'argent d'Airi. Mais à son âge, un "tiens" vaux mieux que deux "tu l'auras", n'est-ce pas ? En tout cas, c'est avec un grand sérieux qu'elle répète le sibyllin message.
« Et la daronne, Dirmandra, elle ressemble à quoi ? J'veux être sûre de ne pas me tromper. »
Décidément bien sérieuse cette gamine. Si elle continue comme ça, c'est sûr, elle ira loin. Une fois que les voyageurs lui ont expliqué à quoi ressemblait Dirmandra, Jorah file sans demander son reste. La petite prend la direction opposée à celle choisie par les voyageurs.


À l'entrée de la ruelle maintenant désertée, les quelques miettes échappées par l'Astique attirent des gueusets. Trois ou quatre petits passereaux se disputent les quelques restes de nourritures abandonnés, dans un ballet comique. Alors que les voyageurs sont déjà loin, des rats, surement planqués dans la ruelle en embuscade, se jettent à leur tour dans la mêlée : c'est la guerre ! Tout ça pour des miettes... Certains se battent pour des restes, d'autres pour des prunes. La différence, au fond, n'est-ce pas juste une question d'échelle ?

Les voyageurs font le choix de passer par le quartier du Marché. Firwin, Mouna, Airi, Dlamis et Zszaufeiin, qui connaissent plutôt bien les habitudes de la Cité, évitent aux voyageur de traverser le Grand Bazar. C'est qu'à ces heures, les marchands de poissons et de fruits sont remplacés par d'autres aux denrées plus superficielles. Quand la lumière décroit dans la Cage, place est faîte au marché des plaisirs et des baladins. Ce qui génère, on peut l'imaginer, un trafic des plus intense et des plus chaotique. Alors que les marchands du soir installent leur échoppes pour la nuit, les marchands du jour plient les leurs et se rentrent pour pioncer. Et comme, de jour comme de nuit, la place est remplie, c'est une sacrée cohue. Une cohue empressée, multiple et fourmillante dans laquelle on a vite fait de s'empêtrer...

Les voyageurs louvoient dans le quartier, évitant les artères les plus peuplées. Il leur faut faire nombreux détours et se glisser parfois dans des rues bloquées par une charrette trop chargée pour ne pas se retrouver coincés. Lyss et Bruichladdich leur évitent de se perdre ; ces deux lascars ne perdent jamais le nord. Heureusement pour les voyageurs, en évitant les foules, ils évitent aussi les peleurs et autres empailleurs de tout poil qui parasitent le Grand Bazar - et profite du trafic pour se remplir les poches. Celles des voyageurs restent bien pleines ; pour le moment, personne n'a encore tenté d'y fourrer ses doigts crasseux. Les voyageurs sont vigilants, mais autant ne pas prendre de risques superflus, n'est-ce pas ? Et puis grâce à Firwin, dit le lumineux, les voyageurs ne sont pas sollicités par les guides ou les porte-lumières. C'est qu'il brille fort, l'elfe noir, entre sa pierre ionique et la magie de Mouna : un vrai sapin de fête !

Traverser le Quartier de la Dame tient de la promenade. Les rues sont tranquilles. Un peu trop ? C'est inquiétant, tout ce calme. Les voyageurs ont l'impression que les fenêtres bardées de fers les épient. Même Airi et Firwin, qui ont l'habitude du coin, n'ont jamais trouvé spécialement agréable de s'y promener à ces heures indues. Les voyageurs croisent une, deux, quatre... Une demi-douzaine de patrouille de l'Harmonium. Qui ne prêtent aucune attention aux voyageurs. Ouf !

Et puis les voyageurs passent vers la Prison. Quelques cris à vous glacer les sangs s'échappent de l'effrayante bâtisse, se répercutant dans les vastes rues désertes. Un silence de mourants ?... Ça ne donne pas envie de commettre la moindre infraction, surtout quand on sait les dernières mesures de la factole de la Mort Rouge. Heureusement pour nos voyageurs : ils sont blancs comme neige. Mais on se sent toujours coupable, lorsqu'on passe à côté de la Prison. Étrange et désagréable sensation...



C'est une fois le district de la Prison passé que les voyageurs croise à nouveau des patrouilles. Et peut-être des ennuis...

Alors que les voyageurs sont à un vingt minutes à peine de leur but, une énième patrouille de l'Harmonium leur bloque le passage. Ils sont cinq - l'officier et quatre miliciens - tous bardés de fer et armé, comme il se doit, de matraques et de happe-vilains. L'officier s'avance d'un pas vers les voyageurs et les interroge d'un ton peu amène :
« Ola, vous ! On peut savoir c'que des galeux dans votre genre font dans le coin ?! C'est Son quartier ici, pas la Ruche ! »
L'officier fait mine de jeter un œil aux grosses maisons alentours :
« Alors, les crotteux, on espère jouer un air aux grossiums du coin ? Pas d'chance, vous êtes tombés sur moi et mes gars. Montrez-moi c'que vous trimbalez dans vos sacs ! Vous avez intérêt à c'que j'y trouve pas d'outils de gueusard !... Toi d'abord ! » L'officier désigne Firwin du menton, une expression de dédain sur les lèvres...
Psychologie DD16 (impossible de faire 10):

Perception DD15 (impossible de faire 10):


* EDIT/OUBLI :
- Il commence à faire vraiment noir. D'ici quelques minutes, il fera trop sombre pour les personnages avec vision nocturne (la période de 3h avant et après l'anti-pic).
- La patrouille de l'Harmonium a des lanternes.
- Il y a quelques rares lampadaires dans les rues du Quartier de la Dame. Mais ils se raréfient quand on approche des Bas-Quartiers pour totalement disparaître une fois qu'on y est. La Fonderie éclaire bien un peu (les forges marchent non-stop), mais c'est trop loin de chez Dirmandra. Il y aura bien quelques maisons desquelles filtreront un peu de lumière mais il ne vaudra mieux pas compter sur la chance et ne pas oublier de relancer les sorts de lumière ou de sortir les lanternes.

Modifié par un utilisateur samedi 1 juillet 2017 17:57:11(UTC)  | Raison: Corrections mineures

Ah, Sigil! sa flore, ses couleurs, son odeur... rien dans les plans ne puait comme Sigil. au point que l'odeur avait comme une conscience propre (façon de parler). Djaimiss pouvait enfin respirer. Quand on a éduqué son odorat dans une ville comme la cage, on sent une impression de manque dès que l'air est trop sain, il est trop léger.

Le jeune sylphe avait suivi le groupe sans rien dire dans le passage, puis face aux mendiants... Il savait que Mouna ne pourrait passer devant des gamins sans faire quelque chose... et il n'avait pas été déçu. Ni par le reste du groupe, dont certains l'avaient surpris. Il avait sourit lorsque pattes-de-bouquetin avait fait son numéro... Ou comment donner à manger sans paraître faire l'obole, c'est une méthode...


Eh Merde...des faces d'arbres...manquait plus que ça
Djaimiss ne put réprimer un frisson de dégoût face aux têtes de bois qui les interpellaient, et ils semblaient les avoir dans le colimateurs.
Ils veulent se faire de l'indé, je vais la jouer profil bas et laisser les autres les embobiner
Il ne fallait surtout pas que lui ou Firwin ne se fasse remarquer plus que nécessaire, ou ne leur donne un prétexte pour les ennuyer plus que ça. Le sylphe chercha Firwin du regard, pour lui intimer la discrétion

Modifié par un utilisateur vendredi 30 juin 2017 23:58:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

La petite pose les bonnes question... Ce qui est bon signe. Tu répond en quelques mots pour qu'elle puisse reconnaître Dirmandra sans problème. La tenancière étant une génasi de la terre plutôt reconnaissable dans son style tu ne t'en faisais pas trop sur ce point.

Les deux autres ayant mis les voiles... Montrant non seulement le peu d'égards qu'ils avaient encore pour leurs propres personnes mais en plus la manière dont ils avaient abandonné tout espoir...

Puis vous aviez repris votre chemin. La cage devenant plus sombre n'était pas un problème a tes yeux même si certains dans votre petit équipage risquaient de ne pas être du même avis d'ici quelques temps... Et bien... de toute manière Mouna ayant un moyen de faire de la lumière de manière assez durable ça ne devrait pas être un problème...

Le passage par le quartier de la Dame t'avais paru être le plus logique... Et tu n'avais donc pas réfléchit plus que ça aux potentielles implications avant que les gardes ne vous interpellent... Le ton était... désagréable.

Alors que tu respire un coup avant de te lancer Zszaufein s'avance... Et... Par la dame... Pourquoi ? Les primaires n'avaient pourtant pas tous le cerveau ramollis à ce point... Il devait y avoir quelque chose d'autre... Peut-être l'éducation traditionnelle des Drow était-elle finalement la vraie raison derrière ces histoires entre elfes de la surface et des profondeurs... A prendre tout le temps les gens, et a plus forte raison les gardes, pour des cons il ne fallait pas s'étonner que les choses aient mal fini. Tu t'avance.

« - Ha... les béjaunes... Ils s'imaginent toujours que les petites magouilles qui leur sert a avoir la paix lorsqu'ils se baladent chez eux fonctionnent auprès de gardes dignes de ce nom... Permettez-moi de me présenter. Je suis Airi Feyor, fille de Elvendir et Mayuri Feyor... Je reviens tout juste à Sigil après une brève expédition commerciale... Et avant même d'arriver chez mon père au Bariaure Doré, je réalise que certains des mercenaires qui m'ont accompagné ferraient mieux de se coudre les lèvres s'ils veulent espérer un paiement... »

Tu marque une pause...

« - Il se fait tard et la journée a été longue... J'espère que vous n'en aurez pas pour trop longtemps : j'ai hâte de me coucher et je préférerais sincèrement éviter de m'éloigner plus que nécessaire de ce qu'ils transportent pour moi... »

Même si tu n'as pas été tout à fait sincère tu n'as pas prononcé un seul mensonge... Mais quelque chose dans la manière dont les gardes se tiennent te laisse penser qu'entre la fatigue et la frustration retenue pour ne pas crier sur une partie de tes compagnons tu n'as pas été aussi... avenante qu'espéré.

Pour rappel : je suis actuellement habillée sobrement selon mes critères habituels mais porte tout de même une tenue de courtisan, 50po de bijoux et un symbole sacré en argent a 25po. A priori il n'y a aucun effet GP car les gardes ne sont pas riches et que c'est "sobre" mais wala.

Modifié par un utilisateur lundi 3 juillet 2017 12:11:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'elfe noir avait retiré le pendentif de son cou avait sourit, amusé à Mouna, et l'avait noué autour de son poignet droit. Au vu de sa haute taille, c'était bien suffisant pour tracer le chemin (un observateur attentif aurait d'ailleurs pu s'amuser de remarquer que les deux drow faisaient exactement la même taille).Servir de porte lumière ne le gênait pas... tant que ladite lumière ne traçait pas une cible sur sa poitrine ou sur sa main d'épée.

« C'est parfait Mouna. Merci à toi »

La nuit était tombée sur la Cage et son ombre s'étendait au fur et à mesure. Il répondit d'un ton badin au Marqué.

« Allons, tu sais bien que parmi les citadins, beaucoup de choses inutiles deviennent soudainement indispensables. Et le propre du vrai Cageux c'est de savoir jongler dans tout ça. Les regards noirs, ça marche un temps du coté de la Ruche, jusqu'au jour où tu tombe sur un baatezu de mauvais poil mais au Marché faut plus de souplesse. »



Evidemment, c'était beaucoup trop beau pour durer. Firwin jura intérieurement ! Erreur d'appréciation gênante... Il n'aurait pas du estimer que la présence d'autant de monde dont Airi pourrait dissuader les Tête de Bois de se montrer digne de leur surnom. Par tous les dieux ce qu'ils étaient fatiguant.... Et ce qu'ils étaient prévisibles.

Il ne fallait surtout pas leur donner l'occasion qu'ils cherchaient. Protester ou se rebiffer leur ferait trop plaisir. Le drow ne doutait pas que Djaimis ferait le gros dos... Lyss était trop maligne pour se faire avoir, et s'ils avaient l'occasion d'embarquer de l'inde, du marqué voir du xaoxitecte ils ne se priveraient pas.

Heureusement, il n'avait rien sur lui qui puisse justifier les moindre soupçons. Même de loin.

Avant même qu'il ne prenne la parole Zszaufein intervint.... Et Firwin perdit quelques instants son maintien devant l'énormité de ce qu'il disait... Pensait il vraiment que ça passerait? Que ici chacun s'inclinait devant ce que disait leurs semblables.... De la crème de Bejaune. A savourer. S'il ne venait pas d'aggraver brusquement leurs situations.. Après ça, si les autres ne trouvaient pas un moyen de s'assurer de leurs tranquillité, ils étaient bons pour le trou.

Et ça, c'était quand même fichtrement hors de question... Il n'avait qu'une peau et y tenait. Et lui, il n'avait pas père, mère et factol pour venir pleurer et le sortir du trou en cas de besoin. Et qu'il était certain qu'au moins un ou deux péquins étaient en train d'observer ce qu'il se passait. Tsss.... Inutile d'imaginer un seul instant qu'ils pourraient s'en prendre aux faces de bois et s'en tirer tenait de l'utopie.

Bon... Il détestait ça... Mais il fallait bien rentrer dans ce petit jeu là. D'autant que s'il voyait un moyen aisé d'éviter les problèmes, lesdits problèmes se rapprochaient rapidement...

« Pardonnez moi Officier d'intervenir, mais je ne puis que soutenir les propos de mon amie  »(regard vers Mouna)«  et de ma protégée  »(il désigna Airi d'un signe de tête).«  Nous revenons d'une expédition commerciale en Arborée et son Père, le propriétaire du Bariaure Doré et de l'Arbre Vert nous en voudra beaucoup si un quelconque problème arrivait à sa fille. Nous avons pris ce chemin car nous avions confiance dans l'ordre et la sécurité que vous y maintenez.  »

Même si le nom ne leur avait rien dit, ils ne pouvaient pas ne pas connaitre les tavernes parmi les plus riches et les plus réputées de la cité.

« Accepteriez vous de nous escorter jusqu'à l'Arbre Vert, je suis certain que son père vous remerciera pour avoir assuré la fin de ce trajet en toute sécurité.  »

Mouna leur avait précisé qu'ils se rendaient aux Bas Quartiers, sans donner le nom de l'auberge. Cela éliminait le Bariaure. L'Arbre Vert était vraiment adapté pour des marchandises provenant de l'Arborée... Ils feraient le lien tout seul sans qu'il n'ai dit le moindre mensonge. Le ton était respectueux et mesuré....

Le jet de diplo à fait 23 dans la gitoune ;)

Modifié par un utilisateur jeudi 6 juillet 2017 13:22:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'officier qui fixe Firwin, tel un fauve guettant sa proie, est d'abord pris de cours par les paroles de Zsaufeiin. Il serre les mâchoires et à ses tempes, des veines se gorgent soudain de sang... Sa colère - ou sa haine - monte d'un cran. Mais, suite aux paroles de l'elfe noir, l'officier ne peut s'empêcher de jeter un œil aux les toits alentours (Psychologie - officier vs (Bluff-Zsz-DD13) : 1d20+7 donne [5] + 7 = 12).

« Ah ouais, des fantômes, hein ? On vend ses complices pour s'en tirer, le noiraud ? À la moindre embrouille, la vermine quitte le navire, comme toujours !... Et les rats qui se noient coulent leur camarades pour survivre... »
L'officier regarde Djamis, qui tente désespérément de se faire tout petit derrière Airi. Airi qui essaie de calmer le jeu. L'officier, qui s'est avancé d'un pas, pour faire face à Firwin, bloque l'espace d'un instant. Les noms ronflants, ça semble le faire cogiter. Alors qu'il s'apprête à l'ouvrir, Mouna enchaine sa plaidoirie. Firwin tente à son tour d'appuyer ses camarades, mais il est trop tard... L'officier est déjà sorti de ses gonds. D'un geste sec, il commande à sa troupe de se préparer à une arrestation musclée. De concert, huit mains gantées de fer resserrent leur prise sur les hampes de leur happe-vilain...

La milicienne casquée (celle qui a un happe-vilain pour gens de petite taille) semble préparer un mauvais coup ; on dirait qu'elle se concentre...

Son collègue le plus proche, juste après lui avoir jeté un coup d’œil, s'arme de sa lanterne, comme s'il se préparait à la jeter...

« C'est votre dernière chance : déballez-moi le contenu de vos sacs crasseux, ou vous êtes bons pour un tour à la Caserne, bande d'... »
L'officier n'a pas le temps de sortir le petit nom gentil dont il voulait qualifier les voyageurs. Soudain, quelqu'un crie :

« AU FEU ! AU FEU !!! À moi, à l'aide ! AU FEU !... »
«  Par Sargonnas, qu'est-ce que c'est qu'ce bord... »« AU FEU ! AU FEU !... »

Connaissance (religion) DD15 (impossible de faire 10) :

Connaissance (nature) DD15 (impossible de faire 10) :


Les têtes de bois restent comme figées sur place ; le temps semble se suspendre. Très vite, des fenêtres s'ouvrent, des volets claquent. Toutes sortes de trognes apparaissent aux huis alentour : des gardes privés à moitié endormis, des valets inquiets, des serviteurs alertes... Ici un aplani, là un déva, en face deux Azers qui semblent vouloir profiter de la bonne aubaine. On cherche le foyer du regard, on s'interroge, on s’interpelle, on descend dans la rue...

L'officier semble enrager... Ses miliciens l'interrogent du regard. S'adressant aux voyageurs sans les regarder, il crache ,avec difficulté :
« Cassez-vous... » Alors que les voyageurs s'éloignent, l'officier maugrée pour lui-même
Perception DD15 (impossible de faire 10) :
« Chimandra, Arfrid : allez-voir ce qui se passe ! Ça venait de cette ruelle...  » La milicienne casquée et l'humain à la lanterne obtempère aussitôt.

C'est bientôt la cohue dans le coin : on cherche le feu. Mais que vont faire les voyageurs ? Prêter main forte, tels des héros, ou s'esquiver sans demander leur reste, tel des voleurs ?

Modifié par un utilisateur mardi 4 juillet 2017 13:42:43(UTC)  | Raison: Mise en forme etc

Chuchotant aussi :
« Je suis d'accord Lyss, partons d'ici. L'occasion est trop belle. A mon avis ce feu n'existe pas. Partons vite avant qu'ils ne s'en rendent compte. Nous représentons un échantillon des factions que les têtes de bois détestent le plus. »

Sur ces mots Mouna commença à tourner les talons.

Ah! Voilà qui tombait à pic. Que le feu soit vrai ou non, que ce soit une coîncidence ou non, il fallait en profiter. Djaimiss rajusta son sac sur les épaules et suivit Mouna et les autres, puis, à Zszaufein:
« Alors c'est ça qu'il a dit? Les têtes de bois ne nous aiment pas trop... c'est clair qu'ils voulaient se bouffer de l'indé, sans cette diversion, on était bon pour se battre ou courir... »

Modifié par un modérateur jeudi 6 juillet 2017 19:30:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tête de bois ? Mouais... Dans un cas pareil on était assez proche de la tête de con surtout... Tu en étais a réfléchir aux solutions qu'il vous restait pour ne pas avoir a perdre votre temps avec ces conneries lorsqu'une diversion bienvenue parvint a vos oreilles...

Tu fronce légèrement les sourcils en entendant l'antipathique milicien jurer... Comment une puissance pareille pouvait-elle finir sur les lèvres d'un milicien ? Bon... D'un autre côté citer un dieu lié au feu en la circonstance... Bref. Tu range ces questionnement dans un coin de ta tête et hoche la tête a l'attention de ceux qui s'éloignent. Il te semble plus qu'improbable qu'il y ai vraiment un départ de feu et mieux vaudrait ne pas cracher sur l'occasion qui vient, tu suppose, de vous être donnée par un aimable inconnu...

Tu suit le mouvement sans un mot... Si vous allez suffisamment vite tu n'auras même pas besoin d'agrémenter la diversion qui vient de vous être offerte par de la magie... Tu te tiens néanmoins prête et attentive aux environs... Des fois que votre "bienfaiteur" se manifeste dans les minutes a venir...

Lorsque vous vous êtes suffisamment éloigné tu adresse quelques mots aux autres :

« - Je vais m'éloigner de vous. Si jamais quelque chose du genre recommence avant qu'on ne soit sortis du quartier de la dame je pourrais faire une nouvelle diversion... Et au pire... Je suis de loin celle qui a le moins a craindre de ces idiots. Ah... Et au fait Mouna : si jamais tu compte remettre un jours les pieds au Bariaure ou a l'Arbre... Souviens toi que mon père apprécie tous les aspects des puissances qu'il prie... »

La dernière réplique a été accompagnée d'un sourire franchement amusé... Difficile de savoir dans quelle mesure ces propos entrent dans le cadre du jeu ou si tu es plus sérieuse... Ceci étant tu les laisses prendre une petite dizaine de mètres d'avance sur toi.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 juillet 2017 15:14:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils étaient bientot arrivés. Airi les avait rejoint une fois sortis du quartier de la Dame et normalement les choses devaient se calmer désormais. Il pleuviotait legerement dans les rues sombres de Sigil mais la perspective d'un bain chaud permettait de ne pas s'en formaliser plus que ça.

Une trille d'oiseau. Oiseau ? Depuis quand y a t'il des oiseaux à Sigil? Dans toute ville primaire, pourquoi pas, mais à Sigil?

L'elfe lève un sourcil lorsque la demie orque jaillie devant eux. Bon, après les crétin précédents, ceux là semblaient paradoxalement bien moins inquiétants. Il sourit, méprisant et narquois, ses prunelles grises prenant une teinte menaçante, tandis que sa lame sortait du fourreau dans un geste souple. Le kar'rach qui la composait scintillant et s'effilant, tel un rasoir sous la faible lumière.

« Oh. Vraiment ? Aurait on laissé sortir des enfumé de putrescibles azimutés... Il me faut alors faire des présentation. Incəlik, cadavre.  »

Le second titre s'adressait directement à l'orque et il y avait une certaine satisfaction carnassière à le lui donner.