« Je vous remercierais de ne pas douter de ma parole devant moi. » dit Sandro en exibant le symbole d'Abadar.

« Pour etre parfaitement bref...Un accord a été conclu. Je ne reviens pas sur un accord comme ça. Pour de raisons qui regardent le commanditaire, je dois informer "le prévôt" et non "la milice". Je vous invite à considérer qu'il s'agit d'une demande personnelle du Père Zanthus. »

Modifié par un utilisateur mardi 8 mai 2018 16:29:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Sire Kighey, prévôt de la milice, je me nomme Sandro Evrar et voici Freya Dodger. Nous avons été engagés par le père Zanthus afin de vous informer que des mort-vivants nous ont attaqué dans le mausolée prêt de la cathédrale et que nous avons neutralisé cette menace. Les éléments de l'enquête que nous avons menée nous portent à croire qu'ils ont été animés par un nécromancien. Le problème des mort-vivants est réglé. Le problème du nécromancien demeure. Le père Zanthus tenait à ce que nous vous informions personnellement, le contrat avec lui est rempli. » dit rapidement l'inquisiteur en parvenant à rester formel.

« Si la milice décide d'offrir une récompense pour tout renseignement dans cette sinistre affaire, nous pourrons apporter deux éléments utiles à fins d'alimenter votre enquête. Je tiens à dire que l'un de ces éléments est un artefact animé d'une aura légèrement négative qui me semble être d'une grande valeur. L'autre est une information recueillie auprès d'un témoin fiable alors que nous suivons la piste. » ajouta Sandro en touchant le symbole sacré de sa divinité afin de lui adresser une prière silencieuse.

Tout en parlant Sandro étudie le chef de la milice.

Kighey : cible étudiée

Modifié par un utilisateur dimanche 13 mai 2018 00:40:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le regard perçant du chef de la milice ne lui dit rien de bon. Elle se sentait épiée, fixée, comme si il essayait de la reconnaître. Avait il vu sa tête mise à prix? Quelqu'un avait il fait une description pour tenter de la retrouver? Son cœur s'emballait.
Elle regarda ailleurs, faisant mine de s'intéresser à la décoration de la piece, tentant de se focaliser sur autre chose, se plaçant inconsciemment derrière l'inquisiteur en pleine négociation.
Elle cherchait une issue de sortie en cas de pépin, et était déjà en train de se remémorer son sort de fuite.

orsqu'il lui annonça son prix, le prévôt regarda Sandro en hochant la tête.
« Si le Père Zantus vous a envoyé, c'est que vous devez êtes des personnes fiables, donc je vous propose 20 pièces d'or pour que vous m'exposiez le témoignage que vous avez recueilli sur ce nécromancien et les informations sur cet artefact. »

Voyant l'inquisiteur donner plus d'informations sur les possibles emplacements de gobelin, Freya decida de partager aussi ce qu'elle savait, malgré son malaise.

«  Hum.. heu.. je l'ai signalé à vos gardes à la porte nord, mais j'ai entendu hier non loin de mon bivouac des bruits et des ricanements, suis en dirigeaient vers Bois Guibolle. Il est probable, au vu des récents événements ici, que cela soit des gobelins. Je devais être à peu prêt par la.  »

Elle s'avança et, d'une main moite, indiqua sa position supposée sur la carte.

Elle s'avança pour prendre la bourse avec hésitation. Elle voulait aider ces gens, parcequ'elle se sentait connecté à eux d'une certaine façon. Pas forcément pour l'argent. Elle comprenait la religion d'Abadar, et cela aurait été un affront que de ne pas prendre les fruits de cette négociation. Elle tergiversa quelques secondes, puis finit par prendre la bourse et quitta d'un pas un peu trop pressé la garnison.

Une fois dehors, une partie de la pression en elle se relâchat.
Elle était pour le moment enchaînée à Pointesable, mais encore libre de faire ce qu'elle voulait et d'aider ces gens qu'elle avait connu.

Elle se tourna vers l'inquisiteur :
«  Je.. n'aurais jamais pu aussi bien négocier que toi la dedans. Je suis sincèrement impressionnée par ton sang froid et tes capacites de marchand!  »

Elle se gratta la tête et réfléchit à la suite des événements :
«  Alors, tu veux faire quoi maintenant? Il nous reste aussi cette robe, on devrait la vendre à une personne qui pourrait l'utiliser pour aider la ville. J'irais bien voir ensuite du côté des tavernes de la ville si notre signalement peut nous fournir une liste de suspect.  »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 mai 2018 17:01:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

ien qu'ayant en partie grandie dans la région avec Jod, Freya n'avait jamais vraiment pris le temps de visiter Pointesable.
Avec son mentor, ils n'avaient guère fréquenté que l'herboriste pour y vendre leur récolte et le magasin général pour y acheter ce dont ils avaient besoin. Elle se souvenait du propriétaire de l'époque, un homme bourru qui lors de sa première visite avec Jod ne l'avait pas quitté de son regard suspicieux.

La magus se souvint qu'ils avaient une fois mis la main par hasard sur un talisman que Jod avait qualifié énigmatiquement d'étrange.
Ils s'était alors rendus chez un espèce de magicien aux cheveux rouges et aux yeux bleus, très exubérant. Elle ne se souvenait plus du nom de l'échoppe, mais à l'intérieur se trouvait un capharnaüm d'objets hétéroclites, et après avoir roulé sa bosse, elle se dit que l'endroit ressemblait presque à un musée, mais sans vrai thématique.

Il devrait y avoir d'autres magasins en ville qui serait intéressé par l'achat d'objet magique, peut être même des personnes peu recommandable, mais encore fallait-il savoir à qui s'adresser...

e duo était attablé à l'auberge du dragon rouillé.

Après être sorti de la garnison, ils s'étaient finalement mis d'accord pour tenter de trouver l'identité du nécromancien au dragon rouillé, à contrecœur pour Sandro qui n'avait pas été contracté pour ça par le prévôt, et qui semblait lui tenir rigueur du salaire qu'il n'avait pas réussi à obtenir pour son travail.

Ils espéraient que l'ambiance de taverne délie les langues, mais à cet heure de l'après midi, on était loin des grands soir : une paire de vieillards qui jouaient aux dés, une femme et son bébé et un groupe de quatre travailleurs qui prenaient un repas tardif était les seules personnes présentes.

Une porte s'ouvrant à la volée sur la cuisine et l'apparition d'une bordée de pinte de bière sur le comptoir révéla la présence d'une serveuse très affairée.
Il fallut cependant que cette dernière sorte de derrière le bar pour que le couple la voit réellement : il s'agissait d'une halfeline pleine d’énergie, qui leur proposa de s'installer à l'endroit qu'elle venait de préparer, puis disparut une poignée de minutes avant de revenir prendre leur commande.

Sandro avait mis ce temps à profit pour laisser traîner son oreille.
Et il apprit d'abord qu'un nobliau de Magnimar avait réservé plusieurs chambre pour lui et sa suite, ce qui donnait beaucoup de travail à Bethana, la serveuse halfeline, d'autant qu'un groupe que les manutentionnaires avait dénommé "les héros de Pointesable", se trouvait aussi logés gracieusement par la ville et que personne n'avait vu la propriétaire de l'établissement depuis la veille au soir.

Il entendit les joueurs de dés parler d'une gnome qui avait été ramenée par l'homme de condition inconsciente peu de temps avant l'attaque. Elle aurait mis en déroute au péril de sa vie un groupe de gobelin qui attaquait des marchands au sud de la ville. S'agissait-il de l'attaque dont on lui avait parlé, l'inquisiteur n'aurait su le dire... toujours est-il que la jeune femme semblait maintenant revenu à elle.

S'ensuivit des considérations sur qui de la météo ou des gobelins nuirait le plus aux propriétés agricoles située en le Plateau du Diable et Murmebois. Pour l'instant, les gobelins avait l'avantage avec le saccage de la propriété des Ramepieds quelque jours plus tôt.
« A moins que le diable de Pointesable ne sorte du marais de Souche Salée pour s'attaquer aux fermes de la lande cendreuses. » avait conclut l'un des deux vieux bonhomme sombrement.

Cependant, Freya tenta timidement sa chance avec la femme, mais cette dernière se contenta de fixer l'extérieur d'un regard vide, sans répondre à ses questions. Le bébé dormant dans les bras de sa mère, la jeune femme n'osa pas insister, revenant à table au moment même ou la serveuse ramenait leur consommation
« Et voilà pour vous ! » leur dit-il en soufflant et en contemplant avec un grand sourire les nouveaux venus.

Sandro informa Freya des dernières nouvelles qu'il avait récolté. puis tout deux se mirent à nouveau à l'écoute au fur et à mesure que de nouveaux arrivants se présentait au comptoir, à mesure que l'après midi avançait. Mais avec l'arrivée de plus en plus de monde, le brouhaha monta et il devint difficile de suivre les conversations, qui d’ailleurs n'apportèrent rien de plus intéressant.

Lorsque Bethana revint pour s'enquérire d'une éventuelle novuelle tournée, Freya sauta sur l'occasion pour prendre des nouvelles du propriétaire des lieux mais il s'avéra que depuis qu'elle avait quitter la région, l'endroit avait été racheté par quelqu'un d'autre « Ameiko a repris l'affaire il y a 6 ans » expliqua-t-elle « Elle vient d'une famille d'aristocrate, mais elle l'a fuit un temps pour vivre sa vie d'aventure. Et quand elle est revenue, elle a racheter l'auberge et en a fait la meilleure de Pointesable. » dit-elle avec fierté.
Devant la gouaille de la damoiselle, et emporté dans son élan, la rouquine demanda de but en blanc si quelqu'un répondant à la description du nécromancien avait été aperçu dans les parages.
« Ca ne m'dit rien » répondit-elle « Mais j'ai été bien occupé avec l'absence de la patronne. D'ailleurs je dois y retourner. » et elle alla à son comptoir.

Psychologie (DD 18)


C'est alors qu'un garde essoufflé se présenta à leur table. Il s'agissait de la jeune recrue qui les avait accueilli à la garnison.
Il les informa que le conseil de la ville sollicitait leur présence à l'hotel de ville, en face de la garnison, pour une affaire de la plus haute importance.
Puis avant que le duo n'ait pu poser quelque question que ce fut, il fila dans les escaliers menant aux chambres ou il parla à un grand type à la peau mat qui les descendait, avant de repartir au pas de course vers la sortie.
L'homme, un Shoan'ti, se rendit auprès de Bethana et après avoir échangé quelques mot avec elle, ils le virent remonter dans les étages.

Le coup d'adrénaline de l'arrivée du garde vers le couple d'aventurier redescendit quand celui-ci alla voir d'autres personnes.

«  Je suppose qu'il y a eut du nouveau concernant notre affaire pour qu'il y ait une telle convocation à la milice.  »

Repensant à tous les changements auxquelles elle était confrontée, elle ne put s'empêcher de lâcher un :
«  Tout de même, que cette ville a changé...  »
Elle ne savait pas si c'était en bien ou en mal, mais elle se rappela que c'était ainsi que la vie opérait, à partir des fondations du passé, on construisait le changement qui modelait l'avenir.