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Offline oxidor  
#1 Envoyé le : dimanche 5 août 2018 19:18:48(UTC)
oxidor
Rang : Habitué
Inscrit le : 16/06/2010(UTC)
Messages : 3,106
L'aventure débute dans les locaux de l'inquisition où, comme cela se produit assez régulièrement, les experts des trois temples les plus importants de la ville sont en désaccord sur la procédure à suivre... que faire des suspects ?

Chaque joueur présente ici la facette de son personnage que tout le monde peut connaître:apparence, profession (publique), réputation, situation (suspect, enquêteur ou visiteur). Je compléterai le cas échéant et le premier chapitre sera lancé une fois tout le monde présenté.
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Offline oxidor  
#2 Envoyé le : jeudi 9 août 2018 23:14:01(UTC)
oxidor
Rang : Habitué
Inscrit le : 16/06/2010(UTC)
Messages : 3,106
— Voyons frère Nicolas, vous ne pouvez pas decemment brûler cette jeune fille !
— Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait m’en empêcher, messire Archibald. En tant qu’Inquisiteur de quatrième degré, mon rôle est précisément de mettre un terme à la carrière de tous les sorciers maléfiques ou démoniaques, et la créature que vous gratifiez du nom de « jeune fille » correspond exactement à cette définition.
La scène — qui se déroulait dans l’annexe inquisitoriale du Palais du Doge — était assez habituelle : Archibald, apprenti de l’Archimage Sylvestre, et le frère Nicolas, inquisiteur de quatrième degré au temple du Jugement Dernier, étaient en désaccord. Mais cette fois-ci, l’affrontement ne serait pas sans conséquences : une vie était en jeu.
— Soyons sérieux frère Nicolas, ressemble-t-elle vraiment à un démon ?
— Vous me posez sérieusement la question ? Et bien si je ne tenais compte que des écailles jaunes et violettes qui glissent le long de son cou jusqu’au bas de la colonne vertébrale, je pourrais penser à un apprenti alchimiste qui a eu le tort d’essayer une potion de transmutation un peu ratée. J’aurais quelques doutes en remarquant cette longue queue serpentine qu’elle dissimule habillement sous ses vêtements… mais avec en plus cette impressionnantes paire de cornes de béliers, même à moitié cachées par cette coiffure pour le moins exotique, j’ai bien peur de devoir répondre par l’affirmative. Il s’agit manifestement d’un démon.
— Et ce document prouve qu’il n’en est rien : il s’agit d’un arbre généalogique complet : vous remarquez que dame Leszeth ici présente a pour ancêtre direct le paladin Tardalin d’Argodan dont il me semble inutile de vous narrer les exploits. Il était, entre autre, garde du corps de l’Archimage Garflanis lorsque ce dernier a chassé de notre monde le démon Chtomollyos en refermant le portail de Babaal…
— Et qui me prouve que ce document est authentique ?
— Voyons, il a été contresigné par un mage-gardien,
— Je ne vois que votre propre signature, or aux dernières nouvelles, vous n’êtes pas mage-gardien.

— Vous semblez l’ignorer frère Nicolas, mais j’ai passé ma troisième étoile il y a une semaine. Je suis donc de droit…
— Non, messire Archibald ! coupa l’inquisiteur. Vous serez tout ce que vous voulez après la réunion du prochain conseil des gardiens — à moins qu’une motion de défiance ne vous en empêche — mais pour le moment, vous êtes toujours un simple apprenti et votre signature n’a aucune valeur. Je suis présentement la seule personne autorisée à évaluer…
ils furent interrompus par de sourds tambourinements à la porte.
— Pardon, pardon, fit une petite voix criarde. C’est bien ici le bureau de l’inquisiteur ?
— Mais qu’ont-ils tous à me déranger à une heure pareille ? Soupira le frère Nicolas. Je vous conseille de vider les lieux messire Archibald, faute de quoi je vous fais poursuivre pour production d’un faux document et usurpation des fonctions de Gardien.
Au fond de la pièce, séparée des deux interlocuteurs par de solides barreaux et un boulet de fer attaché au pied, une jeune fille observait la scène avec inquiétude. Elle correspondait trait pour trait à la description que le frère Nicolas venait d’en faire, sa queue reptilienne jouant négligemment avec la chaine qui reliait sa jambe au boulet, comme si elle essayait de le soulever pour s’enfuir.
Archibald adressa un regard désolé à la prisonnière et se dirigea vers la sortie. Les visiteurs qui se trouvaient sur son chemin s’écartèrent pour le laisser passer. Après tout, un mage portant à l’épaule le ruban violet réservé aux apprentis d’un Archimage mérite certains égards.
— Merci messire Eadrom… et messire Fradj, murmura-t-il. Oui, vous êtes bien au bureau de l’inquisiteur et le frère Nicolas est à votre entière disposition.
— Non ! protesta l’inquisiteur. Je ne suis pas à votre entière disposition ! J’ai un travail fou et il est presque minuit. Qu’est-ce que vous voulez encore ? Ma parole ! On entre ici comme dans un moulin !
— Je suis vraiment désolé, gémit le gnome. Un de vos collègues est venu interrompre mon récital cet après-midi et il m’a dit que je risquais de gros ennuis à produire de la magie bardique sans autorisation. Je lui en ai montré une, mais il m’a dit qu’elle n’était pas en règle.
— parce que vous en avez plusieurs ?
— C’est à dire que j’ai plein de papiers et que je ne sais jamais à quoi ils servent, poursuivit le gnome en déposant sur le bureau une farde remplie de parchemins… Avec tous vos cachets, vos bureaux et vos formules alcoolisées.
— alcoolisée ? Répéta l’inquisiteur.
— Il veut dire alambiquée, bien sûr, corrigea une voix féminine.
La propriétaire de cette voix… [description Oze Khohar]
— Ben c’est pareil non ? L’alcool se fait bien dans des alambics.
— pas exactement, mais laissons cela… reprenez vos papiez et triez les par date. Vous devriez avoir parmi les derniers un document portant le sceau du Primus Bardique, avec une harpe et une étoile. C’est l’autorisation dont vous avez besoin… Si vous ne l’avez pas, il faut vous rendre à la maison des bardes avec un certificat de probité délivré par le prévôt et un diplôme d’arcaniste de niveau élémentaire ou supérieur contresigné par un professeur de l’académie ou — à défaut — par un assistant ayant au moins deux étoiles… mais qu’est ce qu’il y a encore ?
Deux nouveaux venus entrèrent dans le bureau, ou l’on commençait réellement à se sentir à l’étroit.
— Nostram, assistant bibliothécaire de la section élémentaire, se présenta le premier en s’inclinant. Je suis à la recherche de Messire Eadrom Iontach à qui je dois remettre un objet de la part de l’Archidevin.
[description de Nostram]
— Et bien faites donc, je sais que Messire Iontach a les faveurs de GrandOeil, et je me demande bien pourquoi… et vous ?
— Frère Alzaren du temple de Saint Merlin, fit le second. Et vous êtes le frère Nicolas je présume. Je viens prendre mon service.
— Revenez demain ! Nous sommes jeudi. Et l’office inquisitoriale est assurée par l’Ordre du Jugement dernier les mercredis et jeudis.
— Pardonnez-moi frère inquisiteur, mais nous sommes vendredi, répondit Alzaren. Depuis au moins une demi-minute… Je remplace le frère Ustar qui m’a recommandé de ne pas être en retard.
— Et bien on peut dire que vous prenez les recommandations au pied de la lettre. Si seulement tout le monde pouvait être aussi méticuleux, soupira l’inquisiteur. Le temps de signer un ordre d’exécution et je vous cède la place.
— Pardonnez mon encore, frère Nicolas, reprit Alzaren, mais c’est maintenant à moi de m’occuper de cette affaire… vous permettez ?
— Mais c’est moi qui l’ai instruite, répliqua l’inquisiteur. Vous n’êtes même pas informé de la situation… Bon, si vous y tenez, signez ici et je vais le porter directement au Prévôt des Sorciers.
— Bien sûr je vais… vérifier que tout est en règle, murmura le prêtre de Saint Merlin en prenant la plume, mais sans faire le moindre geste vers le document que le frère Nicolas lui montrait avec insistance. Les témoins à charge sont-ils digne de foi ? Le suspect, pardon, la suspecte, a-t-eille été examinée par un conjurateur de rang intermédiaire ? Je ne voudrais pas commettre un impair en allant trop vite, cette affaire a l’air sérieuse.
— Et bien examinez tout ce que vous voulez, explosa l’inquisiteur. Je vous laisse la place et je vous souhaite bien du plaisir avec cette diablesse dont vous serez responsable si vous avez l’inconscience de la libérer et ce gnome qui ne serait pas fichu de retrouver son ombre si elle n’était pas accrochée à ses pieds.
— oh, ne vous dérangez pas pour moi, fit le gnome. Vous avez bien dit une harpe et une étoile ? Et bien figurez vous qu’elle était au milieu de mes partitions. Je viens de me souvenir que je l’avais mis à part parce qu’on m’avait dit que c’était un papier important… Messire l’inquisiteur ? Ça alors, il est parti sans dire au revoir.
— Il était sans doute pressé, fit Alzaren et examinant les nombreux documents que l’Inquisiteur du Jugement Dernier avait laissé sur la table. Cette affaire m’a l’air très embrouillée, le premier inventaire fait état d’un arbre généalogique mais impossible de remettre la main dessus… aucune trace de l’examen par un conjurateur mais à la place un réquisitoire en latin de cuisine… je crois que je vais reprendre ce dossier depuis le début.
Entretemps, Nostram et Eadrom Iontach avaient fait connaissance,
— Voici votre paquet Messire Iontach, j’avoue que je suis curieux de voir ce que GrandOeil voulait vous donner…
— Oh, rien de bien fameux, répondit le chevalier. Maître GrandOeil est féru d’histoire et d’héraldiques et il se demandait pourquoi il y a un dragon de gueule sur mon blason familial.
— de gueule ? Demanda Nostram
— Un dragon rouge sur fond jaune si vous préférez… Le même que celui des Pendragon, mais orienté à dextre et accompagné d’une tour de sable. Bref, il voulait en connaître l’origine et j’étais bien en peine de lui répondre…
— Aux armes, aux armes ! Hurla une voix à l’extérieur.
La porte s’ouvrit à la volée et un guerrier portant un casque d’argent fit une entrée fracassante.
— Aidez-moi à bloquer cette porte, s’exclama-t-il. Il y va de la vie de chacun d’entre nous.
Offline oxidor  
#3 Envoyé le : samedi 11 août 2018 20:11:32(UTC)
oxidor
Rang : Habitué
Inscrit le : 16/06/2010(UTC)
Messages : 3,106
Eadrom fut le premier à réagir. Il bondit sur la porte et — avec l’aide du guerrier, réussirent à la retenir suffisamment longtemps pour que leurs compagnons aient le temps de la bloquer.
Mais ils n’étaient pas tirés d’affaire pour autant, car la chose qui se trouvait de l’autre côté de la porte entreprit de la perforer et d’y glisser ses tentacules.
— Je connais un sortilège de téléportation qui nous mettra hors d’atteinte, cria le Magus, mais je ne peux pas le lancer et me concentrer en même temps sur la destination.
— D’accord ! Répondit Fradj. Je connais justement une auberge où on sert un excellent…
— pas vous ! Coupa le garde. Vous, Messire Eadrom.
— Sur quel endroit dois-je me concentrer ?
— Un endroit ou vous êtes en sécurité, votre région natale par exemple… Vous êtes prêt ?
— Oui oui, j’y pense…
Ausitôt, le bureau de l’inquisiteur disparut, ansi que les meubles, le sol et le plafond… tous se retrouvèrent dans un espace vide, sous un immense ciel sans étoile, avec pour seul éclairage le crépitement magique encerclant les personnages.
— Ou sommes-nous ? Demanda Eadrom
— Nulle part ! Répondit le garde au casque d’argent. Concentrez-vous sur une destination sinon nous allons nous dissoudre dans le néant.
— Mon domaine natal ! s’exclama Eadrom. C’est le seul endroit ou je me suis toujours senti en sécurité.
— Et bien vous en avez de la chance ! coupa Fradj. Parce que chez nous à Castelforge, on n’a jamais été en sécurité, quand ce n’est les barbares et les bretons qui viennent régler leurs comptes chez nous, c’est les orques qui se livrent au pillage.
— Mais faites taire ce gnome ! Fit une voix.
— Mon domaine natal ! répéta Eadrom. La seigneurie Iontach ! J’y suis !
Et à l’instant, ils furent à nouveau sur terre.
Ce n’était plus le bureau de l’inquisiteur, ni la Cité de Brocéliande, et pas davantage la campagne environnante… C’était bel et bien un village de Bretagne du nord.
Mais ce n’était pas plus calme pour autant.
Car le village subissait l’assaut d’une forte troupe d’orques.

La bataille fut brève, car si nos héros furent surpris de réapparaitre dans un tel endroit, les orques le furent bien davantage et Eadrom et le gardes du Doge étaient de redoutables combattants.
En outre, un groupe de guerriers bretons menés par un jeune chevalier virent à leur aide. Le jeune et téméraire chevalier reçut cependant de sérieuses blessures.
Après le combat, une noble dame qui accompagnait ces guerriers en prit le commandement : le chevalier blessé devait être ramené au château et les habitants du village invités à s’y rendre pour être à l’abri des orques. L’invitation valait également pour nos héros dont l’aide avait été si précieuse… sans eux, le chevalier n’aurait sans doute pas osé intervenir.

Présentations :
La dame : Hellen de Hautpanach — épouse du Baron Guillaume Iontach
Le jeune chevalier : Galandris de Ponthon, vice-baron (et héritier) de la Baronnie Iontach

La similitude entre les blason de Galandris et d’Eadrom est évidente : Celui de Galandris représente une tour de sable sur fond d’or, avec une bordure de sable. Celui d’Eadrom représente une tour d’Azur à gauche adossée à un dragon pourpre à droite, une épée d’Azur séparant les deux.
Hellen de Hautpanach en déduit qu’Eadrom est un batard de Guillaume Longue-tâche et le considère dès lors comme un parent… Ce dernier ne peut la détromper sans lui avouer qu’il vient de remonter 1500 ans dans le passé.

Une fois au château familial, les aventuriers sont logés dans une aile du château ou ils peuvent faire le point. Il s’avère qu’Eadrom reconnait le garde du doge : il s’agit d’un assassin professionnel, et pas n’importe lequel… celui qui a mis fin à la carrière du redoutable « Nécros ». Il se présente peu modestement sous le nom de « Victor » — ce qui veut dire « victoire » en latin — parce que la victoire est assurée lorsqu’on est dans le même camp que lui.
Victor semble souffrir d’un mal mystérieux qui l’oblige à prendre régulièrement de dangereux remèdes de sa préparation. Il déconseille fortement à ses nouveaux compagnons d’y toucher sous peine de s’empoisonner. Mais peut-être est-ce un mensonge pour cacher ses poisons ?
Aucun des héros ne comprend le sortilège qui vous a ramené dans le passé et naturellement, aucun d’eux n’a les moyens de l’inverser.
Oze Khohar aimerait beaucoup récupérer une « relique » du passé, mais il n’y a pas grand-chose de valeur dans les alentours.
Les orques peuvent revenir d’un instant à l’autre. L’arrivée des aventuriers a déjà changé le passé puisque Dame Hellen avait prévu de fuir le domaine et y a renoncé en rencontrant des héros susceptibles de protéger le château et ses habitants.
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