Finalement Asphodèle était venu donner un coup de main... bienvenu. Mine de rien le tieffelin avait un coup de pelle impressionnant et son concours écourtait la corvée d'une manière tout à fait bienvenue. Te souvenant de la demande d'Abigaël, tu fais en sorte de ne couvrir le corps du chef que d'un peu de terre puis de branches qu'il vous sera aisé de déblayer le lendemain pour lui poser quelques questions avant de mettre de reboucher...

Lorsque finalement arrive le tour des parents, tu hésite quelques instants a proposer d'attendre pour que leur fille puisse assister a l'inhumation mais... vu les blessures mieux vaut peut-être ne pas lui laisser l'occasion de les saluer une dernière fois dans cet état.

Sans un mot, tu vas chercher ton Dulcimer pendant que les autres effectuent les derniers préparatifs puis t'installe pour jouer et offrir aux défunts un ultime salut pendant que tes compagnons les rendent à la terre... Tu joue sobrement une brève mélopée inspirée d'un chant d'adieu que ta mère t'as enseigné il y a bien longtemps. Pas de fioritures... Tant pour éviter de ne pas leur rendre hommage que pour ne pas trop te mettre en avant.



Un peu plus tard, installés autour d'une table tu te laisse aller sur ta chaise avec un bon verre de liqueur a siroter pendant que les autres discutent... Tu n'ajoute rien lorsqu'ils parlent du trajet a la capitale. En ce qui te concerne... Tu n'as aucun objectif a cours terme alors si quelque chose se présente et bien... Autant faire confiance a Desna ?

Quand le sujet du pendentif de la petite est évoqué par Abigaël par contre... Tu parle d'une voix un peu distante. Transmettant le fil de tes pensées plus que communiquant réellement...

« Le pendentif de la petite ? Plutôt étrange pour une relique d'Aroden d'être aussi puissante... Soit c'est simplement un pendentif qui a la forme de son symbole soit... Ca doit être une sacrée antiquité. Un machin lié au dieu mort et encore doté de pouvoir ? De quoi te foutre un joyeux bordel dans tout le Chéliax... enfin l'ancien Chéliax... et dans le reste du monde par voie de conséquences... »

Quand aux questions sur le nouvel arrivant... Tu hausse les épaules, partant du principe que l'homme, quel-qu’il soit saura faire en sorte que l'animal, dehors, se comporte bien et qu'il n'y a guerre de raison d'être particulièrement inquiet... Enfin sauf si Takoua ou quelqu'un repère quelque chose d'étrange.

C'est à peine si tu adresse un regard interrogateur à Ayarik qui semble déstabilisé par ce que lui raconte Silevril... Une blague douteuse ?


Pas de jet a proprement parler pour cette représentation. Je fais 10 et dépense un point d'inspiration.

• Hommage aux morts : 1d6+24 donne [3] + 24 = 27

Réveillée, pour la dernière fois, au petit matin, Abigaël saute comme à son habitude le petit déjeuner. Elle sort un moment pour évaluer la situation du temps. Elle n'est guère contente de ce qu'elle a vu. Le temps ne vas pas être à la joie aujourd'hui. Elle s'approche de leur tablée. Elle toussote un peu avant de répondre à la jeune fille.

« Nous n'avons pas vengé tes parents, mais exercé la justice qui leur était due, du moins autant qu'on le pouvait dans les circonstances. Au final, ça change assez peu de choses car les bandits sont effectivement morts. En ce qui me concerne, ce serait avec plaisir qu'on t'accompagnera jusqu'à Tamran, mais nul ne décide pour les autres dans notre petite bande. Au fait, je suis Abigaël. Tout le monde m'appelle Mamie donc je suppose que tu peux aussi. Je suis une guérisseuse. Si tu as des douleurs, des problèmes, n'hésite pas à m'en parler.
Par contre, le temps est vraiment très mauvais pour la journée. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée de commencer un voyage dans ces conditions. Un humain pourrait marcher dans la boue, mais jamais une carriole ne passera. Je pense qu'on est coincée ici pour la journée.
L'orage a endommagé plusieurs volets. Je vais aller communier avec les esprits et je vais les aider à réparer ça. Nous avons passé une très mauvaise nuit également et nous sommes fatigués, je vais aussi préparer un sort pour arranger ça. »
Elle rajoute avec un clin d'œil complice vers la jeune fille.
« Réparer les gens, c'est ma spécialité. »

Elle se dirige vers le couple d'aubergiste.

« Je pense que nous allons rester ici pour la journée et la nuit. Nous paierons pour le dédommagement, mais j'aimerai aussi vous aider en réparant magiquement les dégâts de la nuit. Est-ce un problème ? »

Le tiefllin accueilli sa nourriture avec entrain et fit disparaitre illico une demi saucisse dans le piège tranchant qui lui servait de bouche, il avait mal dormi, baillait à s'en décrocher la machoire, et se plaignait qu'une petite tempête forestière l’empêche de dormir se vantant d'avoir ronquer franchement lors de sièges démoniaques durant des tempête montagnardes issues de la plaie du monde.

Il s'était levé tôt, énervé de tourner sans fin dans son lit aux draps chiffonnés et de se réveiller sans cesse, il choisi de gagner la salle commune bien avant l'aube pour ne pas voler par ses gesticulations le peu de sommeil que son compagnon de chambré pourrait grappiller.
Dans l'obscurité de la grande salle il joua un temps au osselets avec des pièces de cuivre, s'étira, s'occupa de l’entretien de son matériel un temps, dessina des paysages de ses souvenirs dans la cendre du feu mourant dans la cheminé. Ses actes lui passait un peu de temps a chaque fois, il n'aimait pas particulièrement dormir mais au moins le temps ne s'étirait pas comme des queues de dragons quand il en écrasait, il aimait encore moins attendre le jour dans cette inhabituelle insomnie.

Avalant une autre bouchée le tieflin compléta en se pointant du pouce l'air joyeux:« Asphodèle. Tu peux m'appeler comme tu veux, si ça me plaît pas tu seras rapidement au courant! Je l'appelle pas mamie, parce que y'a de bonne chance que mes grands mères soient de fieffées saloperies. Et d'mon coté je suis pour qu'on t'escorte, une fois reposer. Le temps me gêne pas pour voyager, au pire on peut pousser un chariot embourbé, mais là je rêve d'un lit et pour un coup d'y être seul et au calme, ça me fait bizarre de dire ça... » Il descendit un demi verre d'hydromel. « Pour le franc ouaip', pour le protecteur et gentil d'autres pourraient trouver à y redire, de ton point de vue ça s'tiens. Et j'pense pas que j'ai de raison de te faire du mal,et je m'en suis jamais pris à quelqu'un sans raison valable pour la plupart des gens.

Et pour mon champ d'expertise, c'est de s'assurer que les fâcheux deviennent définitivement de mauvais souvenirs. »
Son sourire s'étira comme celui du chat qui sait où est passé le canari. « On peut espérer ne pas rencontrer d'ennui, mais j'en doute... »
Maintenant qu'il mangeait, buvait et avait de la compagnie pour faire la conversation Asphodèle paraissait reprendre sa bonne humeur et son coté chaleureux habituel, effaçant les ronchonnades de sa mauvaise nuit.

La fatigue et le sommeil ont finalement eut raison de nous, même s'il faut bien avouer que nous n'avons guere tenté de résister, confiant dans le fait que quiconque s'en prendrait à l'auberge serait entendu. Et dans le fait que notre compagnon de chambrée n'était pas à craindre. Ce qui était un choix adapté.

Le temps par contre a décidé de ne pas se montrer coopératif et le tonnerre qui éclate au dessus de nous, martelant les vielles tuiles et les volets bancals me réveille à plusieurs reprises. Je fini par m'enfouir la tête sous un oreiller, tentant d'en faire un rempart entre ce vacarme et mon ouïe. Sans vraiment de succès. Et c'est d'un grognement reconnaissant à moitié endormis que je réagit au réveil du tieffelin et que je me rendort à moitié... enfin... que je tente.

Je grappille encore du temps de ce sommeil qui n'est pas réparateur, j'ignore combien, avant de renoncer et d'ouvrir un oeil et, sans sortir de ma couverture plonger la tête dans mon grimoire. Plus tard, après une rapide toilette à un broc d'eau fraîche je fini par descendre finalement.

Mais quelle coin pourri ! Quand il ne pleut pas, il bruine, et quand il ne bruine pas, il pleut! Non seulement on manque du froid revigorant de chez moi, mais en plus tout est complètement détrempé. C'est un temps à tomber malade ça. J'ignore royalement le rire de Sil devant mes protestations et vais me réfugier près d'un petit déjeuner copieux et d'un thé bouillant. Peu importe à quoi il est, du moment qu'il est chaud...

Jhielil est présente également... je sent qu'il va être temps pour des explications mais je laisse les autres commencer. Je compléterait de toute manière. Elle est suffisamment âgée pour être traitée en adulte et elle tente de toute évidence de se montrer à la hauteur...

« Je suis désolé, nous n'avons pas pu arriver à temps pour les sauver, mais ils ont été vengés » répondis je doucement. « Ceux qui s'en sont pris à vous en ont payé le prix... mais nous n'avons pas pu savoir qui était derrière cela. Enfin... ça prendra juste un petit peu plus de temps pour trouver qui est la tête...  » je rajoute au bout de quelques instants. « Nous avons enterrés tes parents juste derrière la maison, en confiant leurs âmes à Pharasma. C'était des gens bien... » Je ne développe pas plus, le sujet n'est pas très joyeux...

J’acquiesce à l'affirmation de Takkoua qui explique à la jeune femme ce que nous avons prévus. Et complète gentiment. Sans une once de sarcasme, pour une fois.

« Nous nous rendions déjà vers Tamran de toute manière et... t'accompagner jusqu'à ce que tu soit en sécurité nous fera plaisir. C'est bien la moindre des choses que nous puissions faire en mémoire de tes parents. Tu te rendais voir ton oncle Koutvauk ? »
Sa réaction m'en dira beaucoup sur l'opinion qu'elle a de cet homme... et une autre chose m’intéresse également... ce fameux pendentif...

Voyant sa réaction, je soupire. Oui, c'était l'une des possibilités que laissait entendre la lettre... clairement un probleme en effet, surtout s'il y a d'autres effets secondaires. Je tend donc la main pour le prendre, demandant un "je peux? Je suis un pratiquant des arcanes, donc je pourrais peut être reconnaître quelque chose d'un ton léger à la jeune Graywood. Quelque chose qu'ils n'ont pas pu déjà faire analyser ça m'étonnerait, mais au moins ça satisfaira ma curiosité.

« D'ailleurs, Jhielil, tu peux nous dire où tu as eut cet objet ? Il semble assez exceptionnel...  »

En plus d'être très attaché à toi... mais je n'ajoute pas la fin de la phrase, mon humour est beaucoup trop foireux pour le coup... Et ça explique aussi pourquoi elle devait être enlevée, et non tuée. Il doit lui être lié. A elle. Vivante... Et les implications que ça peut avoir m'effleurent sans que je m'y attarde.

Modifié par un utilisateur mardi 9 octobre 2018 00:24:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jhielil a un léger mouvement de recul quand Ayarik tends la main vers son pendentif, un léger mouvement dont elle reprends aussitôt le contrôle. Elle touche du bout des doigts le symbole d'Aroden a son cou, qu'elle dévoile pour l'occasion. Enfin, le pendentif est clairement visible, et non caché sous ses vêtements. « Vous voulez aussi vous en emparer? Si je pouvais m'en séparer, ça ferais longtemps que je m'en serais débarrasser... Mes parents... mes parents sont mort pour me protéger car tout le monde veux ce maudit collier ! »

Elle marque une petite pause, pour contrôler ses sentiments, et resté concentré sur le sujet, pour ne pas succomber à la tristesse de son immense perte. « Mon oncle, Koutvauk, est adorable mais il habite loin d'Absalom, alors, on a pas cherché à le contacter au début, et puis... On ne savait pas que des gens essaieraient de nous attaquer pour ça. Depuis que mes parents me l'ont acheté pour mon treizième anniversaire, les choses vont d'horreur en catastrophe. Des accidents, des assassinats, des employés qui disparaissent, des navires qui coulent, et nos activités... ont toute trouvé une fin terrible. Vous attendez une récompense? Je n'ai plus rien, tout ce que nous avons, vous l'avez dans le chariot... Notre dernière boutique, on l'a vendu pour avoir assez d'argent pour le voyage. Koutvauk pense pouvoir m'aider, et même s'il ne peut pas, il pourra au moins me protéger. » En disant ça, elle regarde Ayarik, car la jeune fille a bien compris que la demi-orque est suspicieuse envers son parent. « C'est quelqu'un de bien. » Elle penche alors la tête, et essai de retirer le collier. A mi chemin du cou, elle s'arrête, et force, visiblement autant qu'elle peut, mais, impossible d'aller au delà. « Vous voyez? Les magiciens d'Absalom n'ont aucune idée de ce que s'est, et ceux qui pourraient... sont trop avide de pouvoir pour me laisser la vie sauve... »

Tandis qu'elle parle, elle jauge ses nouveaux alliés, essayant de savoir jusqu'à quel point ils sont dignes de confiance. Visiblement, son avis semble tranché, car elle poursuit: « Voilà dans les grandes lignes toute l'histoire. Je suis heureuse que vous ayez vengé mes parents, je suis sûr que depuis les jardins de Sarenrae, mes parents vous remercie. Pas besoin d'être un adepte de Calistria pour ne pas éprouver de rancoeur envers ceux qui nous tue... Qu'on fait mes parents de mal? Libérer des esclaves, c'est mal? Envoyer des armes et des fonds à des groupes militantiste du Chéliax pour soutenir un effort révolutionnaire, c'est mal? Faire des dons aux villages affamés par le Consortium en Andoran, c'est mal? Je ne sais pas qui étais ces assassins, mais je leur crache dessus ! »

Alors qu'elle s'énerve, elle tente de se calmer, avant d'y parvenir et de changer de sujet. « Takkoua, Ayarik, si vous voulez examiner ce collier, allez-y, tant que vous ne me tranchez pas la tête pour l'avoir, on devrais s'entendre. Elja, c'est bien ça? J'aimerais écouter ce réquiem... Vous pourrez me le jouer tout à l'heure? Quand j'irais sur leur tombe? Merci... Monsieur le tiéffelin, vous êtes... drôle. Ça fait du bien, merci. » Tout en parlant, elle s'était rapproché d'Abigaël, dont le contact semblait la rassurer.

Détection de la magie sur le collier, qui est clairement un symbole d'Aroden, mais dont il manque des morceaux car il devrait y avoir des ailes en haut de l’œil.

Modifié par un utilisateur mardi 9 octobre 2018 01:15:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abigaël avait écouté les explications de la jeune fille avec attention. Elle se souvenait d'Aroden. Ou plutôt elle se souvenait du jour où il est mort, d'après les prêtres en tout cas. Même au Nidal, le royaume des ombres et de la douleur, ils avaient subit des orages comme elle n'en avait plus revus depuis. Quand les orages s'étaient calmés, même Abigaël pouvait sentir que quelque chose manquait. Elle ne savait quoi, encore ignorante de beaucoup de choses. À l'époque, le Nidal faisait partie de l'Empire du Chéliax, alors une monarchie de droit divin venant, justement, d'Aroden. Le Chéliax avait adouci beaucoup de choses dans le Nidal et la Cour des Ombres avaient dû faire des concessions à leur pouvoir absolu sur le Nidal. Elle n'en avait pas conscience bien sûr, le Chéliax ayant envahi le Nidal bien avant sa propre arrivée au Nidal. Par contre, elle se souvenait le pacte que la Cour des Ombres avait alors passé avec une des maisons nobles du Chéliax dans la guerre de succession qui avait suivi : la maison Thrune. Elle avait alors combattu aux côtés des mercenaires de cette Maison, en tant qu'enrôlée de force du Nidal. Cette guerre l'avait changée, en profondeur. Et c'était en partie dû à Aroden, ou plutôt à sa disparition.

Mais quoiqu'il en soit, le moment n'était pas encore à l'introspection de choses passées il y a plus d'un siècle. L'important était le moment présent, et la peine et les doutes d'une jeune fille qui était devenue adulte trop tôt. Continuant à la serrer dans ses bras pour l'aider dans cette épreuve, Abigaël lui répond.

« Ne t'inquiète pas. Si les difficultés abondent dans ce monde, comme dit Asphodèle, les amitiés et les opportunités de faire le bien abondent tout autant. Je suis sûre que tes parents ont rejoint la juste récompense que leur vie de bonté et de charité leur a promis. Ils ont fait le bien, et en ont payé le prix fort. Il y a malheureusement dans ce monde beaucoup de personnes qui pensent à eux, quelqu'en soit le coût pour les autres, ou simplement qui veulent étendre leur pouvoir, personnel ou pour leurs organisations, en écrasant les bonnes volontés et le bonheur des autres. C'est une réalité, mais ce n'est pas une raison pour renoncer. Il faut au contraire se battre pour nos idéaux, pour que tout le monde ait droit au bonheur et à la sécurité. C'est pour ça que je me bats. C'est pour ça que tes parents se battaient, à leur manière. Et ce serait leur faire honneur que de continuer leur combat. Tu n'es pas d'accord ? Tu sembles être une jeune fille courageuse. Tu dois continuer. Tu dois aller de l'avant. Nous allons t'aider oui.
Takkoua l'a dit. Nous sommes des aventuriers. Et nous cherchions quelque chose à faire en allant à Tamdan. Aider une jeune fille liée d'une manière ou une autre à l'ancien Dieu Aroden, connu pour sa bonté, me parait un bon début, sur tous les plans.
Il semble que ton pendentif soit un artefact. Peut-être Ayarik ou Elja pourront trouver ce que c'est plus précisément. Je n'y connais pas grand chose en magie, mais le symbole semble incomplet. Tu l'as reçu comme ça ?

Sinon, plus pratiquement, la nuit a été compliquée, je vais aller communier avec les esprits pour nous remettre d'aplomb, et voir ce que je peux faire pour planifier la suite des actions... »

Sur ce, elle appelle Gémini pour qu'il monte sur sa main et elle salue l'insecte en souriant.

« Ça, c'est Gémini. Ne te fie pas à son apparence. Ce n'est pas un cafard. Mais une sorte d'esprit incarné. Il ne vient pas de ce monde. Il a beaucoup de pouvoir. Souvent, j'ai l'impression que c'est lui le vrai héros, et pas moi. Tu peux lui faire confiance, autant qu'à moi. Il te protégera de bien des manières. Pas vrai Gémini ? »

Wow... bon, j'ai pas le niveau pour identifier un truc comme ça, je vais laisser faire les autres... par contre... pense Takkoua pendant sa détection de la magie.

Puis elle se penche vers le collier, et tend vers lui sa main rugueuse pour en frotter les contours, et les examiner de très près, pendant que les autres parlent autour d'elle. Quand Ayarik finit de rassurer la jeune femme, Takkoua se tourne vers lui.

« Ayarik, tu as vu ça ? On dirait que c'est fait pour s'encastrer dans quelque chose, non ? Peut-être un genre de clé ? Imagine que c'est la clé d'un temple plein de trésor et de savoirs perdus ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 12 octobre 2018 02:44:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Non seulement la puissance de l'aura a quelque chose de franchement inhabituel mais sa complexité... Boudiou ! Magnifique ! Tu pousse un petit sifflement admiratif mais doit bien te rendre a l'évidence : l'analyse est tout bonnement hors de tes compétences. Bon... Rien d'étonnant a ça vu ce qu'elle avait dit... Mais bon... Un peu de temps... Réussir à déduire quelques petites choses de cet objet n'était pas forcément perdu d'avance pour autant.

Et puis il y avait toutes les informations connexes... Le lien de l'objet avec Aroden... Et celui avec les mésaventures de la famille Graywood... La remarque de Takkoua est intéressante par contre. Et si ce qu'elle dit est vrais...

« Franchement, si c'est bien une clef ou un machin du genre... Je veux en être. Vu l'aura un trésor pareil on en fait des légendes ! »

Tu tire la langue a la petite puis ajoute d'un ton badin...

« Enfin... ça te dérange qu'on cherche ça avec toi ? Pis si on en profite pour remettre sur pied l'affaire de tes parents ça sera toujours ça de gagné non ? »

Un large sourire aux lèvres, je me retourne vers Takkoua... Elle vient de dire le mot magique. J'ai les yeux brillants et si j'était sous ma véritable apparence, je suis certain que j'aurais les oreilles dressée.

« Un trésor emplis de richesses et de connaissances perdues? Tu sais que t'es sexy quand tu dit ça?  »

Pas tant pour les richesses, je suis sur qu'on fini par s'en lasser (même si je vérifierais volontiers), mais je ne voit pas comment on pourrais avoir trop de connaissances. Enfin si, mais ça ne me concerne pas. Ma conscience n'est pas du genre à se formaliser pour si peu. D'un geste désinvolte je fait signe à Jhielil de ne pas se préoccuper de ces histoires de remerciements. Comment expliquer que nous nous sommes payés sur la bête... Les attirails des ex assassins en herbe valent déjà plusieurs fortunes.

J'adresse un hochement d'épaule à Abigaël, ne sachant pas vraiment comment lui répondre... Lui demander pourquoi elle n'a jamais fuit le Nidal ne donnerais pas vraiment de réponse, en tout cas, pas de réponses dont je pourrais comprendre la logique. Sans doute parce que je ne ressent moi pas d'attaches particulières.. Ni pour un dieu, ni pour un pays... Enfin... c'est spécial.

Abigaël est surprise d'avoir si "facilement" le nom du commanditaire, mais cela n'aide pas tant que ça à trouver des preuves de son implications dans la tentative d'assassinat de Jhielil, ni à comprendre pourquoi il aurait fait ça, Elle enchaîne toutefois rapidement avec une autre question :

« Comment étiez-vous sensé livrer votre prise à votre commanditaire ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 19 octobre 2018 10:17:38(UTC)  | Raison: Non indiquée