Il sourit au mage. « Bon, apparemment, tout le monde veut profiter de ton abri magique, Sir bô parleur. »

Il se tourna vers leur guide. « Asger, ça gêne mon sens chevaleresque de te laisser dehors tout seul, avec Spectre seigneur loup. Ceci dit, je me dis que je risque de te ralentir ou de ruiner tout effet de discrétion. Mais dis-moi : je peux t'accompagner, si tu penses que je peux t'être utile. »

La fatigue n'était qu'une information de ses membres données à son cerveau. Mais le froid, la neige par la foie verte, il n'était pas dans son élément! A n'en regarder que leur accoutrement, lui était encore en pagne avec ses scandales et sa peau en guise de cape!! Le froid, le vent lui cinglait le visage et les cuisses. Mais il savait que ce n'était rien par rapport à ce qu'ils les attendaient s'il fléchissait.
Pourtant lorsque Frédrigo, proposa un abris pour qu'ils puissent tous se reposer, il ne fit aucun commentaire sur leur assaillant qui allaient les rattraper.
Non, il valait mieux perdre du temps et ne pas être diminuer pour les affronter!!

Alors qu'on lui demandait de se mettre à l’abri, il baissa la tête et alla se reposer!!!!

orce était de constater que malgré leur volonté, vaillance et expérience, nos jeunes héros n’en étaient pas moins des personnes avec leurs limites et certains les avaient franchies. Au bord de l’épuisement total, le groupe décida sagement de faire une courte pause, se demandant si l’avance qu’ils avaient prise sur leurs poursuivants était suffisante. Frédrigo sortit un parchemin et se concentra dessus avant de lire le dialecte profane qui créa ce fameux espace extra dimensionnel auquel il fallait accéder grâce à une corde, ce qui était en soi impossible pour un loup, même si celui-ci était de fort belle taille et blanc immaculé. Donc Spectre ne pourrait bénéficier de l’abri magique, mais après tout, c’était un grand loup blanc et il était dans son élément, ici, donc cela ne dérangeait guère, il pouvait rester dehors. Asger resta lui aussi sur le sentier, enfin en quelques sortes. Après avoir fait quelques pas, il avait remarqué un renfoncement dans la paroi juste après une courbe qui lui permettait de se mettre, lui et son compagnon animal dans un semi-abri mais surtout il pouvait voir ce qui arriverait d’en bas au sortir des nuages tandis qu’ils restaient complètement dissimulés de ceux qui montaient avec grande peine. Il aurait le temps de réagir, voire de tenir un front ou de poursuivre sa route vers le sommet sans que les ascendants ne puissent le voir.

Tous les autres se réfugièrent dans l’espace magique de Frédrigo et se mirent au repos après avoir bu une potion, sous la garde d’Oradin. L’espace n’était guère confortable, loin du luxe des grandes auberges royales, au grand dam de Dame Florentia. Il s’agissait juste d’un espace où on pouvait se réfugier, sans mobilier, sans tapis ni feu de cheminée, mais au moins ils étaient à l’abri et pouvaient dormir une heure afin de récupérer de l’épuisement, puis les potions d’Oradin feraient miraculeusement le reste afin d’éviter 8 longues heures de repos total. Pendant ce temps, Asger observait en contre-bas mais restait aussi aux aguets de ce qu’il se passait plus haut.



Un repos bien trop court pour les uns, bien suffisant pour d’autres, rien n’était venu perturber ce repos bien mérité et salvateur. Une potion plus tard pour Ferrèol, Frédrigo et Florentia et voilà qu’ils étaient prêts à repartir, leur vigueur renouvelée. Il ne restait plus qu’à redescendre par la corde et reprendre le sentier qui continuait à remonter en s’enroulant autour du Pilier du Ciel. Mais où étaient passés Asger et Spectre ??? Tous eux étaient complètement invisibles depuis ‘abri comme depuis le sentier. Le Guide ulfe et le chef de meute étaient remontés un peu plus haut puis au détour du sentier avaient disparus…

Il fallut que tous deux sortent de leur abri pour réapparaître comme par magie, surprenant le groupe mais aussi pour leur plus grand soulagement. Dur retour à la réalité. Le froid saisissant et pourtant un spectacle magnifique. Ils étaient côté Sud du Pic, donc baignés par le soleil et en bas la Mer gelée s’étendait sur plusieurs kilomètres. Les grand espaces blancs grandioses à couper le souffle et pourtant, il fallait recommencer l’ascension pour ne pas dire l’escalade sur ce sentier étroit et très pentu, le sommet paraissait à la fois si près et si loin… Combien de temps encore à forcer sur les genoux, cuisses, mollets, bras avant d’arriver à destination ? En tout cas malgré l’heure passée, leurs poursuivants n’étaient pas encore tout près. Avaient-ils seulement atteint les nuages ?

Hop c’est reparti, ordre de marche, 1 test d’endurance (oui c’est un jet de constit. et pas de vigueur), toussa toussa

Est ce que le repos avait été mérité, il ne savait pas trop, mais quoi qu'il en soit il était à nouveau d'attaque pour continuer l’ascension.
Mais combien de temps allait elle encore durer? Allait il encore falloir s’arrêter?
Seul le temps et leur progression le dirait.
Dans tout les cas leurs poursuivant n'était pas encore à vue et s'était une bonne chose.
Fermant la marche le druide, sorti deux lances et s'aida d'elles telle des bâtons pour avancer.

Modifié par un utilisateur samedi 20 février 2021 21:53:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au calme dans la pièce magique, le nain en profita pour observer ses compagnons. Personne n’évoquait jamais leur infernale destination. Il faut dire que les éléments extrêmes et l’enchaînement des rencontres aussi étonnantes les unes que les autres ne leur laissaient guère le loisir d’en discuter. Et puis, qu’y avait-il à dire ? Ils allaient en enfer, ce n’était pas si terrible. Au moins y ferait-il plus chaud qu’ici. Il avait déjà l’impression d’y avoir un pied, ceci dit. Un enfer blanc avec des démons assoiffés de sang aux trousses.

À cet instant, il souhaita que le comité d’accueil soit là à les attendre, au pied de la corde, à leur descente de leur refuge magique. Libérer la bête, redevenir le temps d’un bref mais intense combat un simple gardien, débarrasser Golarion d’une infime partie de sa mauvaise graine. Après des heures et des heures, que dis-je, des jours et des jours enfermés dans son armure humide de haut en bas, le heaume résonnant des hurlements du vent, ballottés telle de la marchandise sur l’eau comme dans les airs ou à terre, à bord d’engins à voile ou sans, Oradin éprouvait un besoin de briser ce cercle sans fin, de casser le rythme.

Entendre sa hache trancher dans les chairs et les cris d’agonie de ses ennemis, ressentir les vibrations des coups dans son bras, parer de son bouclier les coups adverses, à s’ankyloser le bras, dessiner des gerbes de cerveau, voilà qui étancherait sa soif d’action. Il fronça les sourcils. Que ressentait-il donc là ?! De la haine … alimentée par … de la colère… oui, bien sûr ... il voulait venger la disparition de Luke ! Il croyait apercevoir son visage s'estomper peu à peu dans le vide, les flocons tombant au ralenti autour de son corps flottant en l’air. Il réprima un frisson.

Il devait d’abord commencer par se calmer et reprendre le contrôle. Il inspira lentement et profondément puis relâcha la pression plusieurs fois. Les indications des Jrass remontèrent à la surface agitée de son esprit. Il devait se méfier des … quoi déjà ? … des démons des neiges ! Décidément, le voyage jusqu’au sommet était sans fin.

Il ne profita au final guère du calme pourtant apaisant des lieux. Ses amis paraissaient éreintés, certains même à la limite de l'épuisement total. Mais lui bouillonnait. Un siècle de vie ne l’avait pas rassasié. Durirak en main, il guettait le moindre mouvement en contrebas, prêt à surgir pour écrabouiller les monstrueux poursuivants.

Il les réveilla au bout d’une heure, leur tendant la potion magique au cri de “petit déj !”, sourire aux lèvres. Puis il descendit jusqu’au sol et rajusta ses affaires. Il fut heureux et soulagé du retour d’Asger. Non qu’il fut très inquiet, cet homme connaissant les étendues glacées du coin comme sa poche. Mais les étranges lueurs aperçues au sommet par les Jrass pouvaient signifier tant de choses…

« Qu’ils se pointent, leurs genoux tâteront de ma hache ! Je prends l’arrière-garde. »


À rajouter si tu le penses juste, mdadd : +1 frontier-forged, +3 grâce divine

a pénible ascension reprit. Repos de courte durée mais tellement providentielle ! Les corps épuisés avaient récupéré de l’énergie et de la vigueur et les potions d’Oradin firent le reste. Dehors, le temps était au beau fixe au-dessus de al couche nuageuse. Pourtant le vent froid soufflait toujours par rafales mais on était loin du blizzard qui devait ralentir leurs poursuivants comme eux l’avaient été avant de traverser la couche nuageuse. Asger et Spectre prirent la tête, le grand loup blanc partant en éclaireur puis attendant la « meute » qui avançait sur deux pattes, qu’elles soient courtes ou non. Puis suivaient Frédrigo et Florentia qui avançaient à leur rythme, tentant de ne pas se laisser distancer par leur Guide. Ferrèol puis le solide Oradin fermaient la marche. Cette fois, c’était le serviteur d’Abadar qui prenait la dernière place, celle du chef de meute selon l’organisation des loups et cela ne devait guère plaire au compagnon animal de l’Ulfe…

Ainsi l’ascension dura éternellement, encore trois longues heures à marcher sur cette pente raide, étroite et glacée au point de devoir parfois utiliser tout ce qui pouvait servir de piolet d’escalade pour s’accrocher et s’aider des bras. Ferrèol par exemple se servait de ses jav’l’épieux. Les semelles cloutées étaient aussi les bienvenues, elles permettaient de pousser sur la pointe des pieds, au grand désarroi des chevilles et mollets qui se mirent vite à chauffer et se manifester par des crampes. Ils tournaient autour du Pilier du Ciel, alternant les zones agréables exposées au soleil et avec celles qui ne l’étaient pas, plus sombres, plus froides, comme s’ils alternaient avec la vie et la mort. Les tours diminuaient, signifiant qu’ils approchaient du but. Mais aux deux tiers de leur ultime ascension, ils virent aussi qu’en bas, les monstres avaient eux aussi fini par traverser les nuages et continuaient leur poursuite… Certes, il n’y avait plus que les Trolls des Glaces, une demi-douzaine, mais c’était déjà bien suffisant pour le groupe qui avait eu du mal à en vaincre la moitié. Il ne fallait pas faiblir…

Un dernier détour et voilà que le groupe finit par émerger au sommet du Pilier, très haut en altitude. L’air était devenu difficile à respirer et très vite nos jeunes héros avaient l’impression de s’essouffler et de manquer d’oxygène. A présent le soleil disparaissait loin au Sud-Ouest au-delà des Montagnes de la Couronne du Monde, celles qu’ils avaient traversées par les souterrains du grand glacier et le Temple-sous-la-montagne. Dès que les derniers rayons disparaîtraient derrière les hauts sommets, alors la nuit sera là en un instant et la température chuterait encore pour atteindre des valeurs insupportables. La buée avait déjà tendance à condenser voire geler instantanément, le givre couvrait les corps et raidissait les vêtements, respirer brûlait les poumons et il était impossible de prendre de grandes respirations. Pourtant il le fallait car ils étaient à bout de souffle… Ferrèol et Spectre étaient fourbus de cette dernière ascension, suffocant presque et cherchant l’oxygène plus rare. Ils pouvaient encore continuer mais pas plus d’une heure sinon ils deviendraient épuisés.

Au faîte du Pilier du Ciel, les ombres s’étendaient sur le vaste plateau glacé, occupé par une grosse concrétion de glace. Le ciel s’assombrit, se parant de son manteau nocturne étoilé. De la concrétion jaillirent des lueurs partant en arcs vers le ciel et formant des aurores boréales qui se déployèrent au-dessus de la Mer Gelée. La concrétion de glace s’était formée sur une étrange construction aux reflets métalliques scintillants comme s’il était pailleté d’argent et réfléchissant les lueurs qui jaillissait en son sein. Quelque part il y avait la fameuse porte, encore un petit effort… Ils avancèrent bien-sûr avec prudence, prêts à voir surgir une horde de démons des glaces, sans oublier que leurs poursuivants étaient toujours là, à une paire d’heures de retard derrière eux. Une poignée de minutes plus tard, ils approchaient de ce qui semblait être une large ouverture dans la glace d’où émanait une inquiétante lueur vacillante ou palpitante bleue pâle. Ils étaient à bonne distance lorsqu’un cri suraigu retentit depuis l’intérieur et se propagea sur tout le plateau glacé ; obligeant les aventuriers à se boucher les oreilles tellement c’était insupportable…


L’ouverture vomit alors au moins une cinquantaine de grands humanoïdes maigres et imberbes à la peau pâle avec de longues dents acérée, des yeux brillant d’une lueur maléfique et une longue langue sortant de leur gueule affamée. Ils avaient pour certains encore des lambeaux de vêtements et leurs griffes devaient être leurs seules armes. Derrière eux, une autre créature était enveloppée d’une robe noire et des cornes de glace jaillissaient de son crâne comme pour former une couronne. Ses yeux brillaient d’une lueur bleue intensément maléfique et elle portait une sorte de bâton, lance ou quelque chose de s’approchant couvert de givre. Son, cri strident lança l’assaut des monstres…

Donc pas besoin de jets de perception je crois…
Ferrèol et Spectre sont en état préjudiciable Fatigués
Par contre un test vs cri strident : JdS Vigueur DD16 ou étourdi pendant 1d3 rounds
Et Initiative !

Battlemap à venir

Modifié par un utilisateur lundi 15 février 2021 20:17:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nain aimait voyager. Il apprit là qu’il y avait voyage et voyage. Aller à la rencontre de nouvelles cultures, goûter aux spécialités solides locales, s’extasier devant des paysages inédits, goûter aux spécialités liquides locales, découvrir l’artisanat autochtone ... enfin, partager tout … et surtout le repas, voilà qui promettait un voyage des plus intéressants ... gourmands, quoi.

Le voyage du jour consistait pour l'essentiel à tourner autour de ce pic, contempler toujours le même point de vue, dans le froid polaire, et en plus, l’estomac désespérément vide ! Confronté à de telles conditions épouvantables, Oradin se demandait pour quelle impiété Abadar le tourmentait ainsi. Il le pria silencieusement de faire apparaître n’importe quelle peuplade pour égayer leur trajet. Histoire de partager ce que l’on pouvait déguster par ici, quoi que ce soit. Hélas, Abadar était décidément bien facétieux … euh, très occupé, bien sûr.

Leurs nouveaux hôtes apparurent alors que le groupe atteignait enfin le sommet. Inutile de préciser que leur accueil ne laissait pas présager les délices espérés. « Nom d’une marmite explosée ! De la viande avariée ! GRRRRRR ! »

C’est sur ce grognement où se mêlaient colére et exaspération qu’Oradin saisit sa hache, son bouclier déjà au bras. Le loup pointait déjà le bout de son museau.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2021 21:30:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Nom de nom....... !  » Tout cela était-il possible? Ces saletés de mort-vivants! Les voilà pris entre deux ennemis et Spectre haletant à ses côtés..... Asger secoua sa tête pour se débarasser du cri et se frotta les yeux afin d'en dégager le gel pris dans ses cils puis il empoigna sa fidèle hache, prêt à en découdre. D'un geste, il enquit à son loup de se mettre sur le côté.



+2 si c'est du mort vie back en connaissances

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2021 23:10:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quelque chose n'allait pas, plusieurs détails déjouaient la logique de ces monstres: les goules avaient attendues le signal de la pourtant pas naze Ghul avant d'avancer vers eux alors que leur habitude était plutôt de se ruer sur les proies qui devaient être légion ici…
Le cri même de leur leader n'était pas propre à ce type de monstre mais plus celui d'un autre type de mort vivant.

Une pensée lui vint, une possibilité qui devenait la logique même de tout ce cirque.


Et elle se dit Je n'y crois pas

« ça ne colle pas, Illusion! »

Le nain évaluait déjà différentes stratégies. Il était le protecteur. Il n'y avait personne derrière. Le danger était indubitablement devant. Mais les goules étaient tellement nombreuses ! Leurs griffes représentaient un danger mortel mais son armure devaient pouvoir y faire face. Le réel souci était bien leur nombre : il ne pourrait arrêter un tel afflux de monstres à lui seul.

Non, l'ennemi principal, celui qui dirigeait manifestement cette armée de cadavres ambulants, était clairement la créature lâche qui se terrait dans le fond. C'est donc là qu'il devait se rendre. À pied, le chemin était un poil encombré, mais par les airs... L'alchimiste lui avait donné de quoi voler, ça tombait bien !

C'est alors que cette dernière lâcha une phrase étrange. « Illusion ?! Vous êtes sûre, Dame Florentia ? Ces goules m'ont l'air tout ce qu'il y a de plus tangible ! » Il observa plus attentivement la troupe qui s'interposait entre eux et leur destination.

Modifié par un utilisateur jeudi 25 février 2021 15:46:52(UTC)  | Raison: Non indiquée