Johel a profité de ces quelques heures pour naviguer entre les différentes étales. La seule chose qu'il a ramené de son "voyage", est un sachet de caramels mous. Comme il est en ville, il a sa grande veste renforcée sur les épaules pour lui tenir chaud. Il regarde le groupe en mâchant, l'air satisfait. « Vous en voulez ? » Parlant la bouche pleine, tout en tendant le sac de caramels vers chaque membre du groupe.

Il regarde Charani en déglutissant. « Eh bien... Cette tenue te va à ravir ! Je veux dire... Elle te met en avant ? 'Fin bref, tu m'as compris. » Il reprend un caramel mou. Il ne proteste pas pour aller directement au Temple.

Modifié par un utilisateur samedi 17 novembre 2018 11:33:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sur le chemin pour aller à Restov, Krone resta silencieux, pensif en réfléchissant sur le fait de changer un peu son armure ou pas Je verrais avec Ephyra plus tard
Arrivé en ville, il resta encore silencieux et suivi les autres dans le marché et son regard était souvent attiré par les armes et armures. Après avoir reçu les informations sur le messager, le barbare donna à son tour son avis. «  Allons au plus vite, et au pire si l'un d'entre nous veut acheter d'autre chose on pourra surement revenir plus tard.  »

Le petit groupe s'éloigne du marché dans la direction donnée. Les rues sont d'abords très bondés, mais se désengorge assez vite tandis que les explorateurs quitte le centre-ville et se rendent vers les limites de la villes, près des murailles, où se trouve l'ancien temple d'Aroden réhabilité. C'est une zone pauvre, mais qui a connu son heure de gloire à l'époque où le dieu vivait encore.

Le temple est un grand bâtiment carré avec une devanture en bois sculpté représentant les étapes de la vie du dieu, du temps où il était humain. Le haut de l'entrée est marqué du symbole d'Aroden. Le tout est dans un état pitoyable, mais de nombreux échafaudages en bois sont présent, montrant que des rénovations sont en cours. Des travaux qui visent à réhabiliter le tout, en retirant les références au dieu.

Deux tiéffelines sont derrière un comptoir, juste à côté de la double porte d'entrée, servant de la soupe aux pauvres qui attendent en file, dans un calme qui ferait pâlir les nobles qui ne savent pas se tenir. La population des environs est varié, bien plus que dans les quartiers riches où les humains sont clairement majoritaire.

Johel suit Charani, les mains dans les poches. Son regard se pose sur les passants, et l'ifrit, alternativement. Charani a l'air gênée, j'vais éviter de faire une bêtise en donnant à ces pauvres gens maintenant, ça risquerait de mal tourner.

Il se contente d'incliner la tête et de dire quelques mots. « Messieurs, mesdames. »

Les passants regardent un peu de travers des personnes aussi richement vêtu et équipé pénétré dans l'ancien temple. Quand Charani passe devant les tiéffelines, ces dernières ne disent rien. La liberté et la compassion sont les maîtres mots du lieu.

Les explorateurs se retrouvent alors au cœur du sanctuaire d'Aroden, le dieu mort. Une grande pièce ronde avec au fond une estrade aux formes d'abord étrange de loin, mais une fois de plus près, évoque des ailes. Le tout est surmonté d'un autel ovale rappelant un œil. Visiblement, tout le temple à été construit avec comme mot clé la symbolique. Les murs sont colorés et les vitraux, qui raconte la vie d'Aroden, illumine l'intérieur d'une cascade de couleur dansante. Vu d'ici, il est difficile de dire que ce lieu est abandonné. Les bancs sont remplis et des prêtres d'Iomédae s'occupe du côté religieux. Par contre, la fonction première du bâtiment n'est plus le culte, mais l'aide aux démunis. Sur les côtés se trouvent de nombreuses tables ou lits sur lesquels sont allongés des blessés entourés d'un cortège d'individu aux origines bien différentes. Des médecins, des magiciens, des prêtres de diverses religions, toute personne avec une âme charitable et bénévole voit ses actions utiliser a bon escient ici.

Aucune tête ne semble émerger de ce florilège d'individu, et personne ne pose de question sur l'organisation. Comme si... elle coulait de sens. Un sens que n'importe qui de nouveau ne pourrait pas trouver vu la diversité des professions, des origines et des problèmes des personnes présentes. Les explorateurs restent donc un instant sur le pas de la porte jusqu'à ce qu'une personne pressé, portant un Aasimar blessé sur le dos, ne leurs demandent de "dégager le passage".

Charani rentre dans le temple d'Aroden, peu impressionnée par le decorum. Les humains et leurs temples... Plutôt que d'observer les vitraux, elle observe les gens, analysant les va et viens comme des acteurs d'une pièce de théâtre dont elle cherchait le sens. Tirée de ses réflexions par l'arrivée d'un nouvel acteur et d'un rebondissement dramaturgique, elle fait un pas de côté et observe Ephyra.

Tout le monde s'écarte donc et laisse entrer le porteur du blessé qui dernier regarde Ephyra en la remerciant d'un signe de tête en ajoutant: « Tout les bonnes volontés sont toujours bonne à prendre. Allez voir Elnara, c'est elle qui tiens ce temple debout. » Visiblement, s'il est ouvert aux renforts, il l'est moins pour ce qui est de soigner le blessé, qui emmène rapidement ensuite jusqu'à une table, miraculeusement vide, où est déjà présent un homme au teint cireux, et aux traits fatigués, avec un tablier noir maculé de sang. Il tient des ustensiles de chirurgie qui pourrais donner froid dans le dos. Heureusement, en voyant son nouveau patient, il pose ses outils pour sortir un parchemin et une potion de santé. « Tiens le, pendant que je récite le sort. » Le porteur fait boire la potion au blessé et le tiens ensuite fermement pendant que le chirurgie incante.

Connaissance (mystère) DD20


S'étant éloigné de l'entrée, les explorateurs continuent d'observer la foule en quête du message, sans le trouver. En demandant à une personne prise au hasard, ils apprennent qu'Elnara a vu quelqu'un correspondant à la description la veille. Elle se trouve dans un bureau à l'étage. Un bureau où se rendent le petit groupe d'un pas rapide, mais pourtant lent, a cause de la cohue. La ville et son chaos ordonné tranche radicalement avec les étendues vides et calmes des Terres Volées.

En passant à l'étage, le calme se fait aussitôt. L'escalier en colimaçon, et l'épaisseur des murs et sols bloquent efficacement le son. Enfin le silence, au du moins, un quasi silence. Une fois habitué, le bruit du rez-de-chaussé se fait de nouveau entendre, comme un vague bruit de fond. Le bureau est facilement repérable, car au bout du couloir. L'esthétique de l'étage est sobre. Plus aucune décorations ou références à Aroden, le sol, qui accueillait un tapis, est maintenant nue.


Toc toc, et juste après, une tiéffeline ouvre la porte. Une belle femme, d'âge mûr, même pour une demi-fiélonne. Sa peau est pâle, proche de celle qu'aurait un cadavre et ses cheveux blancs amplifie cette effet. Son visage jeune contraste avec son air fatigué. « Entrez, je vous en prie. » La femme, habillé d'une tunique brune sous une armure de cuir clouté, maillées aux épaules, et armés, visiblement, d'une épée bâtarde, au vu de la garde, de bonne facture. Du moins, c'est ce dégage le fourreau. Même l'armure semble être fabriqué sur-mesure et ajusté finement pour une efficacité maximal. Il n'est pas besoin d'être magicien pour deviner que tout ce qu'elle porte est sûrement magique. Le bureau est une pièce carré, aux murs agrémentés d'étagères, de commodes et de présentoir. Dans un coin se trouve même une petite statue d'une personne de Choral, le conquérrant.

Connaissance (histoire) DD10


Elle propose aux explorateurs de s’asseoir, même s'il n'y a que deux chaises de leurs côtés. Elle, se pose dans un confortable fauteuil depuis lequel elle travaille en faisant vraisemblablement virevolter une plume d'une main distraite. Toutefois, ce n'est pas le cas maintenant, car, assise, elle vous observe. « Je n'ai pas souvent de la visite, m'occuper de ce temple me prends énormément de temps. Si vous êtes monté jusqu'ici, c'est que vous avez besoin d'autre chose que de manger ou d'être soigné par nos guérisseurs. Parlez, je verrais ce que je peux faire pour vous. » Avant que quiconque ne parle, elle lève un doigt, pour insister sur ce qu'elle va dire ensuite. « Par contre, contrairement à ce qui se passe en dessous, dans ce bureau tout se paie. Vous n'êtes pas des nécessiteux, mais eux, en bas, ont besoin de vous. Je fixerais moi-même le prix en fonction de votre requête. » Tandis qu'elle parle, d'un geste de la main, elle fait venir à elle un énorme volume qu'elle ouvre ensuite à une page où des tas de noms et de signature sont présentes. « Je n'ai pas pour habitude de laisser partir sans assurance des créditeurs. Si vous voulez ce que vous voulez, l'un de vous apposeras son nom et sa signature dans ce livre, en reconnaissance de dette. C'est ma propre signature qui témoigne de quoi vous vous en serez acquittés. » Et effectivement, une seconde signature est présente sur presque toute les lignes. En fait, seul les trois dernières ne sont pas signés.

Elle pose le livre, côté explorateurs, avec une plume prête à l'emploi et semble ensuite congédier quelque chose.

Connaissance (mystère) DD17

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2018 21:01:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Laissant passer sans plus de discours l'homme et son ami blessé, Ephyra continua néanmoins à les suivre du regard. Elle fut alors intriguée par le sort utilisé par le prêtre.


Mais rapidement, alors que le groupe s'en allait à nouveau dans la foule, le malaise la repris. Elle se contenta dès lors de suivre ses compagnons sans plus d'action, essayant surtout de résister à son impérieuse envie de partir loin de la ville. Heureusement, ils trouvèrent rapidement un indice sur la présence du messager et une fois que le groupe passa à l'étage supérieure, la samsaran se sentit se calmer.


Malgré tout son visage resta plus pâle qu'à l'accoutumé, trace de son malaise passé.
Lorsque le groupe arriva en face de la Tieffeline, la samsaran la salua dans signe de tête avant d'aller se placer dans un coin de la pièce, reprenant doucement les quelques couleurs qui étaient d'ordinaire sur son visage. Elle observa rapidement la pièce et la Tieffeline, tâchant de se concentrer sur l'analyse des objets et sorts présents.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2018 08:38:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Une femme selon mon cœur. Belle et vive d'esprit. » Fait Elnara avec un clin d’œil appuyé vers l'ifrit. Puis elle attire à elle l'épais livre qui se dérobe ainsi à la plume de Johel. De manière tout aussi magique, le nom de celui-ci, incomplet, s'efface lentement. Un service à thé flotte alors, de lui même sembles-t-il, pour se poser sur la table et commencer à servir. « Prenez un verre, car j'ai de mauvaise nouvelle pour vous. Mon prix sera modique, juste un petit service que vous pourrez accomplir en même temps. »

Tout en parlant, la tiéffeline ouvre un tiroir, sur le pied droit de son bureau, et en sort une carte des abords de la cité. « Votre messager se trouve ici. » Maintenant debout, elle pointe du doigt un endroit qui n'a rien de particulier, assez loin des murs de la ville. Des plaines, mêmes pas de collines, ni de forêt, ni même d'habitations. En fait, la particularité du lieu est de n'avoir rien de particulier. « Il est venu me voir car il avait besoin de mon aide pour des problèmes personnels. J'ai fait ma part du marché et j'attends maintenant qu'il s'acquitte de sa dette. C'est justement ce qu'il est en train de faire. Vu votre demande, votre paiement sera simplement de s'assurer qu'il revienne vivant en ayant accompli ma volonté. C'est honnête, n'est-ce pas? Pas de quoi figurer dans mon livre des comptes. »

Sur cette dernière phrase elle sourit en regardant Charani, puis adresse un sourire ravageur, très calculé, à Johel. Il est clair qu'elle sait et ce qu'elle veux, et comment l'obtenir. « Je vous mets toutefois en garde, rappelez-vous que tout à un prix. La magie, les services, l'amour, tout. Et ne pas s'acquitter de ses dettes est souvent une très mauvaise idée. Je n'aimerais vraiment pas que Khalhir en subisse les conséquences, je sais d'expérience que ce n'est pas agréable. »

Les thés sont servit, une tasse par personne, avec sa petite coupelle. Elnara, toujours debout, prends la sienne et souffle un peu dessus. A son contact, l'eau se trouble et se cristallise légèrement. C'est à peine perceptible, mais quiconque regarde le voit. Elle s'humecte les lèvres de l'eau encore brûlante sans donner l'impression d'en souffrir le moins du monde.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2018 20:33:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani observe le thé se servir tout seul. Les magiciens et leurs tours... Elle tique en entendant Johel dire que son coeur est déjà pris, mais elle porte son regard sur la tieffeline et la fixe droit dans les yeux, tout en l'imitant et en buvant son thé brûlant.

« En d'autres termes, vous voulez que nous nous acquittions de sa dette à lui, sans savoir ce qu'il a fait pour la contracter, ni ce qu'il doit faire pour la régler ? Puisque vous avez servi ce délicieux thé, j'imagine que vous avez encore quelques minutes à nous accorder. Quels genre de services procurez vous ? Une femme de votre trempe, qui met son intellect au service des autres, voilà une personnalité qui attise la curiosité. En ce qui nous concerne, si vous avez besoin de quoi que ce soit qui se trouve dans les Terres Volées, ou simplement d'informations... nous sommes disposés à échanger. »

A nouveau une petite pause, pour l'effet dramatique, comme si Charani hésitait à poursuivre.

« Nous sommes à Restov à la demande de Jamandi Aldori, avez-vous une idée de ce qu'elle nous veut ? »