La tiéffeline sourit à la remarque de Johel, et bois un peu de son verre. Puis, son attention se reporte sur Charani après avoir observer et jauger ses invités, pour la gratifier d'un sourire entendu. « Tout à fait. Ce que j'ai fait pour lui, je lui laisse le soin de vous le dire. Je n'ai pas pour habitude de m'épandre sur ce genre de chose. Chacun a droit à sa vie privé, vous en conviendrez sûrement. »

Elle se déplace alors vers l'une des étagères, une bibliothèque pour être plus précis, et en tire un carnet qu'elle ouvre sur la table, pour que tout le monde puisse voir. « Khalhir est partie récupérer pour moi cette coupe. C'est une ancienne relique de l'époque où le Taldor avait encore une influence dans la région. Elle est situé dans la salle sépulcrale du tombeau d'un obscur seigneur dont le nom a été oublié. Même moi, je n'ai aucune idée de qui il peut s'agir. » Elle regarde Charani et semble se dire qu'elle n'a pas donné assez d'explication. « Il n'y a rien de dangereux, plusieurs expéditions ont déjà été mené là bas par la maison Aldori. Si vous y allez, vous, des personnes qui bravent sans ciller les bandits du Seigneur Cerf autoproclamé, vous pourriez même vous ennuyer. » Le carnet montre l'image d'une coupe classique, en bois, avec du texte a moitié effacé dans une langue étrange. « Au pire, vous pourriez rencontrer quelque squelettes inoffensif. D'ailleurs, Khalhir a négocier que je lui prête une masse enchanté, donc, vous voyez, peu de risque qu'il lui arrive malheur. Vous voulez le voir, je veux ma coupe, tout le monde est gagnant. »


Abyssal


Elle laisse le carnet sur la table et va s’asseoir dans son fauteuil pour entamer la deuxième partie de la conversation. « Oui, vous me dites que vous êtes mandaté par Jamandi Aldori pour nettoyer les Terres Volées. Bien sûr que je connais la raison de votre venu au manoir. Vous voulez vraiment le savoir? Je trouve la surprise plus sympathique. A vous de voir. Pour ce qui est de mon... travail, je me vante de pouvoir presque tout faire. Ce que je ne peux pas faire moi même n'est pas non plus un problème. En fait, tout dépend de votre demande: Connaissances? Influences? Interventions? C'est dans mes cordes. Tant que vous me demandez pas de partir en guerre pour vous... J'aurais trop a y perdre. Et j'avoue que... votre proposition m’intéresse. Il y a peu de personne volontaire pour se rendre dans votre région et mes affaires y tournent plus qu'au ralentit. Pour être franche, elles sont au point mort. Si vous vous sentez d'agir pour moi là bas, je devrais pouvoir vous rendre bien des services en échanges. Mais... je pense que c'est une discussion que nous devrions avoir plutôt après votre entrevue avec Jamandi. »

Elnara acquiesce avec un sourire aux propos de Charani. « J'ai ma petite idée sur qui profitera du rendez-vous. » Fait-elle plus pour elle même, avant de répondre: « La confiance va toujours dans les deux sens, j'espère que vous en ferez autant en affaire. L'inscription est en abyssal, la langue des démons. Toutefois, si vous ne la parlez pas, je préfère garder pour moi sa signification. » La manière dont elle dit la dernière phrase fait clairement comprendre que la discussion sur le texte est close.

Elle fini son thé, toujours brûlant. « Je vous en prie, terminez vos thés, c'est un cadeau de bienvenue bien léger. J'espère sincèrement que vous reviendrez me voir plus tard. »

Johel se relève, portant un regard intrigué et dubitatif sur l'illustration de la coupe présente dans le carnet. Au moment où la Tieffeline parle de l'inscription, il semble froncer les sourcils d'agacement. Pourquoi tous les objets anciens sont dans des langues autre que le commun. Et pourquoi elle veut pas nous la donner ? Quelle pimbêche.

Il pose sa tasse sur le bureau alors qu'elle n'est qu'à moitié entamée. « Merci pour votre hospitalité. Mais je dois aller aux petits coins. » Il adresse une belle mais courte révérence, tourne les talons et s'en va de la pièce. Il ne va pas aux toilettes, il attend juste sur le palier.

Johel croise les bras et sourit à la remarque de Charani avant de répondre à voix basse. « Cette personne m'agace, je voulais m’éclipser au plus vite. Et en parlant de manières... Je suis tout ouïe, Ô votre seigneurie.  » Il incline la tête en poussant un ricanement amusé. « Je te suis, Charani. » Il plonge à nouveau les mains dans les poches, prêt à suivre.

Krone resta silencieux tout le long de la conversation comme si c'était devenu une habitude depuis son arrivée à Restov, les seuls mots qu'il eut dits furent ceux pour saluer Elnara.
Lorsque le thé fut servi le barbare hésita un moment devant sa tasse. Elle a peut-être fait un truc au thé, avec tout la magie dans la salle. Mais voyant Charani et Ephyra le boire, Krone prit sa tasse et remercia.
Une foi le thé fini le barbare suivie le reste du groupe vers la sortie.
«  Au revoir et encore merci pour les informations.  »

Arrivé au marché Krone regarde ses camarades et dit «  Je vais voir pour prendre quelque chose pour mieux fracasser de l'os si quelqu'un veut venir avec moi qu'il vienne sinon on se rejoint à l'entrée du marché de l'autre côté.  »
Après ces mots le barbare se dirigea vers un stand où il avait vue des armes.
Arrivé devant le stand Krone attendit que le marchant soit libre avant de le demander. «  bonjours je cherche des arme genre massue vous avez quoi a me proposer?  »

Krone réfléchi un peu avant de répondre au marchant.
«  Je ne cherche pas une arme enchanté désolé, je veux juste une arme de bonne qualité. Auriez vous un fléau d'arme lourd ?  »

Une fois Krone partit, Johel va à l'entrée du marché, attendant le Barbare avec comme compagnie ses caramels mous. Il réfléchit, et lance ensuite à voix haute aux gens qui sont avec lui, s'il a été suivi. « Un squelette ça refile des maladies ? » En levant un sourcil. « Pour savoir si on doit prendre des antidotes, des anti-maladies... » Il hausse les épaules.

Tandis que les achats se passent tranquillement et que la négociation va bon train, le temps passe rapidement, et, c'est presque à la tombé de la nuit que l'équipe se retrouve en dehors des murs, sur leurs montures, a contempler les étendues verdoyantes des abords de la ville. Au loin, passé les premières dunes, il y a les villages et les premiers champs. Restov est certes un centre commerciale et un lieu de rencontre pour des guerriers de toute part, il faut bien nourrir la région. La ville est donc aussi un grand centre de production agricole. Que ne manques-t-il pas à Restov ? Un château royale, siège du Brévoy? Sûrement...

C'est donc quand la nuit est tombé que les explorateurs arrivent au lieu indiqué par Elnara. Si sur la carte, il n'y avait rien, il est clair qu'elle n'est plus à jour. Au creux des collines se tiens les vestiges d'une antique cité en ruine récemment déterre. De la cité, ne reste, ou n'est découvert, que quelque bâtisse dont les colonnades indiquent un certain niveau de connaissance architecturale qui ferait pâlir d'envie de nombreux artisans.

Détection de la magie


Au centre des ruines, l'entrée d'une sorte de temple semble être le lieu de toute les recherches. De nombreux outils sont disposés ça et là, dans un certains désordre, qui n'est pas sans rappelé une église proche. En s'approchant, il est possible d'entendre des bruits de métal qui s'entrechoc et d'un trou béant, autour duquel est installé un système de cordage à poulie pour descendre en sécurité, sort une odeur de décomposition.

Arrivé au lieu indiqué, Johel se débarrasse de sa veste qu'il laisse sur son cheval. Quelques roulis pour faire craquer sa nuque, et voilà qu'il lance : « C'est vrai que c'est jolie. » Il cligne des yeux. «  Bon, il y a l'air d'avoir quelqu'un qui frappe du métal, ou qui se fait frapper dessus alors qu'il porte du métal. Je passe devant ou notre aimable machine de guerre veut s'en charger ? »

Alors qu'il regarde Krone avec un sourire complice sur son sous-entendu.