Perdu dans son monde, la conscience de Byar semblait flotter dans un lieu immatériel. De là lui parvenait l’écho lointain des voix qu'il reconnaissait vaguement comme celle de ses sauveteurs. « … votre cas...Si vous voulez nous accompagner, vous êtes les bienvenus... » S’il entendait ces voix et comprenait ce qu’elles disaient, il restait concentré sur sa femme. Toutes ses pensées allaient vers elle. Tiléa, où es-tu ? Alors que cette pensée se formait dans son esprit et cet espace vide, une lumière éblouissante iridia de partout à la fois jusqu’à complètement aveugler le pauvre homme.

L’instant d’après, il se retrouva sur une route à la croisée des chemins. Pas de panneau indicateur en vue. Juste une prairie à perte de vue, avec sous ses pieds un chemin apparemment fréquemment employé. La terre nue était marquée par de larges ornières contenant des flaques ici ou là. Revêtu des mêmes habits que dans le manoir, mais dans un bien meilleur état, Byar possédait également quelques années de moins. Le visage bien en chair, les yeux pétillants, sa moustache et sa barbe bien taillées, il tenait par la main sa femme. En la voyant, il lui sourit de son plus beau sourire, tel un homme comblé. « Tiléa… » Ce n’était pas un appel. Juste un sentiment de plénitude qui s’exprimait par ces quelques syllabes. Mais à peine se tourna t-elle vers lui qu’elle disparut telle une illusion qui jouait des tours à son esprit. « Tiléa ! » s’entendit-il crier alors. « Byar… » crut-il entendre en réponse alors qu’une brise soudaine lui apportait un autre écho, celui d’une voix désincarnée, l’appelant également. « Byar… » Paniqué par la perte de sa femme et la peur de ce que cette seconde voix représentait, il se mit à arpenter le chemin de gauche. D’abord en marchant à vive allure, puis de plus en plus vite jusqu’à ce qu’il se mette à courir sans retenue. Et toujours cette pensée qui le taraudait. « Tiléa ! Où es-tu ? » Dans un flash, tout disparut de nouveau alors qu’il tombait face contre terre.

Tiléa ! pensa t-il alors même que ces échos continuaient de lui parvenir « …sieur Bryar, qui gardez le souvenir de votre femme… quel est le dernier souvenir que vous gardez… » et que cette seconde voix le poursuivait. « Byar, que fais-tu ? Tu sais que c'est inutile de courir… » Dans ce qui lui paraissait être une boucle sans fin, Byar se voyait tour à tour retrouver sa femme dans différents lieus qu’il pensait connaître, avant de la voir disparaître de nouveau sans explication chassée par cette voix qui le traquait sans relâche. Son esprit, blessé par ces expériences plus éprouvantes, commençait à se recroqueviller sur lui-même. Tiléa ! Où es-tu pensait-il, lançant ce qui semblait être des sondes psychiques dans cet espace indescriptible. Mais seuls ces échos affaiblis lui parvenaient, dont le dernier plus fort et plus pressant que les autres. « …rester avec vous également… »« …les garder à l'oeil… »« …besoin d'un coup de main !… » Pourquoi ces voix ne voulaient-elles pas le laisser tranquille ? Tout ce qu’il voulait, c’était sa femme.

Sentant le désespoir le gagner, il se mit à pleurer silencieusement. À présent, il voulait sortir de là. Il devait sortir de là. S’il restait ici, il savait que quelque chose de terrible allait se produire.

Rôdeurs dans la nuit


Tandis que Byar, plongée dans une sorte d'état de choc catatonique, s'était effondré au sol, Scath n'avait pas perdu de temps. Filant hors de la chambre qui lui avait servi de cellule, elle se précipita à travers l'étage, en quête de matériel qui pourrait lui servir.

La grande chambre au bout du couloir était ouverte, peut être était-ce par là que les secours étaient arrivés, mais il semblait surtout s'agir d'une étude au bureau encombré, mais plutôt pauvre en matière d'armement. En revanche, en traversant le couloir, elle tomba sur quelque chose qui pourrait lui servir. La chambre au fond à gauche du couloir était bien plus spartiate que la luxueuse suite qui occupait l'autre pan du couloir: un lit, une table de chevet, et une étagère pour tout mobilier. Mais l'étagère débordait de matériel. Elle y trouva un arc composite tout à fait adapté à sa main, un carquois plein, et il y avait aussi une sacoche pleine de matériel. Ce n'étaient pas les seuls pièces d'équipement, mais une bonne moitié de ce qui était rassemblé là lui était...curieusement familier. Comme si ces choses lui avaient appartenu et ne semblaient attendre qu'elle. Un nouveau coup sourd retentit dans le couloir, mais elle nota à cet instant une inscription sur la poignée de l'arc, débordant d'entre les bandes de cuir qui assuraient la prise. Un mot. Lazare.

Coriolis était un peu moins efficace: elle avait beaucoup secouer la cultiste inconsciente, elle ne parvenait pas à en tirer la moindre réaction. Tout juste remarqua-t-elle que le filet de sang coulant au coin de sa bouche s'amplifiait à chaque inspiration brève, et sifflante.

Dans le couloir, de son côté, Tatiana trembla sous l'impact d'un nouveau coup. Mais la guerrière tenait bon, plantant ses bottes recouvertes de grèves d'acier dans le plancher, ferme comme un roc. Bloquer la porte la soulagerait, mais pour l'heure elle tenait bon, inébranlable.



Je ne sais pas si c'est assez clair, mais le matériel de Byar et Scath se trouve en F9.

Carte - Ier étage du manoir

Modifié par un utilisateur vendredi 29 mai 2020 23:31:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les choses se compliquaient à vitesse grand V pour le petit groupe. L’interrogatoire de la geôlière ne donnait rien alors que les occupants des lieux forçaient de plus en plus contre la porte qui aurait cédée depuis longtemps si Tatiana n’avait pas été là. Et les nouveaux n’étaient pas en reste non plus. Si Scath réussissait à suivre le mouvement dans ce début de panique, Byar semblait à court de ressources. Preuve en était que Raayaatma s’était éloignée sans se retourner, comme fataliste sur le sort du barbu.




Ailleurs, un Byar continuait de sangloter dans un espace où n’existait ni haut ni bas, ni gauche ni droite. Apeuré qu’il était par ce qu’il pressentait devoir arriver, il s’était mis à courir dans une direction, incapable de trouver des issues à ce cauchemar. Entre deux halètements précipités, le pauvre homme sentait bien quelque chose se rapprocher de lui. Paniqué, il regarda dans toutes les directions. Sans succès. Rien ne filtrait dans ce lieu remplit de ténèbres hormis les voix distantes des étrangers. « …Eh, Byar, secoue toi… »« …si vous ne revenez pas maintenant… »

Priant tout les dieux connus pour son salut, il entendit cette même voix caverneuse lui chuchoter à l’oreille : « À nous deux à présent… ».Puis une lourde mains poilues et armée de griffes se posa sur son épaule. Avant qu’il comprenne ce qu’il faisait, un hurlement de pure terreur s’échappa de sa gorge pour résonner de tout son âme aussi lui qu’il le pouvait. « Aaaaaaa… »




« …aaaah !!! » De retour parmi les vivants, le hurlement de Byar s’échappa de ses lèvres alors que son corps eut un sursaut surnaturel qui le fit passer d’une position allongée à même le sol à une position debut, ses yeux virevoltant d’un endroit à un autre. Les coups redoublés contre la porte et le regard peu amène que lui dédia de nouveau le nain firent comprendre au pauvre homme qu’il était revenu de loin. Que s’était-il passé ? Byar n’était pas sûr de comprendre. Était-il revenu sain et sauf ? A priori, oui. Qu’avait donc été cette chose ? Une création de son esprit ? C’était difficile à dire. Pourtant, il sentait quelque chose. Comme une attache qui s’était posée sur son esprit. Refusant d’y penser, le paysan essaya de trouver une issue en suppliant les occupants de la pièce de l’aider à s’enfuir d’ici. « Je vous en prie, je veux m’en aller d’ici. S’il vous plait, je ferai tout ce qu’il faudra. » Puis mettant son geste à exécution, il se retrouva dans la même pièce que Scath et pris tout ce qui lui tombait sous la main sans s’occuper de savoir si cela allait l’aider ou non. Trop paniqué pour avoir le recul de la tieffeline, il ne faisait que prendre pêle-mêle armes, armures, utilitaires, sacoches sans savoir s’il pourrait utiliser ce que ses mains happaient. Tout ce qu’il espérait, c’est que les choses iraient en s’améliorant… rapidement !

Pourtant cette pensée fut bien vite reléguée en arrière-plan face à d’autres préoccupations tout aussi angoissantes. Qui c'est qu'est derrière cette porte ? Est-ce qu’ils sont beaucoup ? Est-ce qu’ils vont nous tuer ? Et si on s'rendait ? J’sais pas m’battre ! Peut-être que… Est-ce que c’est vraiment la réalité ? Et si j’étais encore dans un rêve bizarre ? Est-ce que Scath pourrait m’aider si cette bête me poursuivait ? J’pense que j’peux lui faire confiance… J’dois lui poser la q… Le fil des pensées du trentenaire s’arrêta subitement quand il sentit quelque chose dans son bras.

Hugh !… Qu’est-ce que… ukkkks ! Dos à sa codétenue, Byar sentait une chaleur pulser sous son bras gauche, irrépressiblement alors qu'il le tenait de son bras droit comme pour faire refluer cette sensation. Lorsqu’il le regarda de nouveau, son sang se glaça dans ses veines. A la place de son bras se tenait la patte poilue monstrueuse et griffue qu’il l’avait saisie dans son cauchemar.

« Ahhhh ! Qu’est-ce que ?… » Les mots étaient sortis de sa bouche avant qu’il ne puisse les retenir. Par réflexe, il se tourna de manière à cacher son bras gauche à la tieffeline. Si Scath voyait cette… chose ! Il devait s’en débarrasser. « Oh oh oh! Byar, que fais-tu ? Tu sais pourtant que c’est inutile… » Cette même voix qui le hantait ! Ce cauchemar ne finirait donc jamais ? Cela devait cesser. Sortant la dague qu’il venait de récupérer de son fourreau, Byar n’hésita pas. Il plongea la lame dans cette horrible patte aux griffes acérées. La douleur fulgura depuis sa main jusqu'à son cerveau, envoyant des signaux de douleur intense. « Aaaah !!! » lâcha t-il, involontairement. La lame avait transpercé la main et ressortait en partie de l'autre côté. Pourtant, était-ce la douleur ? La patte aux poils sombres avait disparue ! Retirant la lame de sa main avant que Scath ne puisse vraiment voir ce qu'il avait fait, il commença à paniquer. « Oh non non non non non non nooooon ! C'est un cauchemar. Ça n'doit pas recommencer. Je veux me réveiller. Je veux sortir d'ici. Il ne doit pas m'attraper. Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas ! »

C'était trop pour le paysan malodorant. Tournant la tête dans tous les sens à la recherche d'une issue, il vit la solution parfaite. Une fenêtre ! Si c'était un cauchemar, son idée devait marcher ! Faisant face à Scath qui récupérait toujours du matériel mais en le regardant d'un oeil suspicieux, il lui demanda : « Scath, on doit sortir d'ici. Y'a la fenêtre. Viens avec moi. Je veux pas mourir ici. Je veux pas qu'il me rattrape! »

La main toujours dégoulinante de sang, il se rapprocha tout de même de la fenêtre pour l'ouvrir. Celle-ci n'était pas barrée et si la serrure lui résistait, il lui suffisait de casser les carreaux et l'armature pour sauter à travers. Testant frénétiquement le loquet, il jetait en même des coups d'oeil vers le couloir. Il devait sortir d'ici avant que la porte cède !

Coriolis était, littéralement et métaphoriquement, sur le cul. Après avoir essayé tout ce qu'elle imaginait pour ramener Byar à la réalité, voilà qu'il se précipitait dehors, la bousculant au passage alors qu'elle abandonnait tout espoir de réveiller la spadassine.

Bon, il va falloir y aller au bluff, ou à l'estoc.

Elle saisit la rapière posée au sol, et se précipita dans le hall, derrière Tatiana.

« Me voilà, désolée du retard, mais tu t'en sors on dirait. Comment tu vois ça, on ouvre, et on taille tout ce qui rentre ? Ou bien tu veux que je cherche une issue, voire leur passer dans le dos par la façade. »

Elle balançait rapidement d'une cheville sur l'autre, prête à se lancer dans quelque direction que ce soit.

Modifié par un utilisateur dimanche 31 mai 2020 18:32:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quelque peu atterré par le comportement de Bryar, Orlamm perdit du temps à s'agacer. Reprenant ses esprits (lui), il se précipita vers la porte que Tatiana maintenait close. Coriolis l'avait déjà rejointe. Ronchonnant son irritation, il s'excusa auprès des 2 jeunes femmes. "Désolé pour ma lenteur." Et il joignit ses efforts à ceux de la guerrière. "Avant de laisser s'ouvrir cette porte, peut être serait-il opportun d'asséner un bon coup de matraque sur la tête du vieux fou, histoire d'éviter de trimbaler un boulet avec nous." Il réfléchit un bref instant. "Au fait, je ne pense pas qu'il soit intéressant de se battre ici, nous ne pourrons être au mieux qu'à 2 de front. Et si un de nos adversaires nous attaque à renfort de projectiles ou de sortilèges, nous serons incapable de parvenir jusqu'à lui. Un repli stratégique dans une des pièces voisines serait peut être plus intéressant, non ?"

Rôdeurs dans la nuit



Alors qu'elle allait s'accorder un moment de répit maintenant que la porte était barrée, Tatiana soupira et tira son épée.
« Qu'est ce que c'est que ça, encore? »
De l'autre côté de la porte, les coups semblaient s'être interrompus, mais les éclats de voix indiquaient que ceux qui essayaient de la défoncer n'en avaient pas fini.


La Kobold ne perdit pas de temps à faire usage de ses lames, malheureusement. Avant que Byar n'ait eu le temps de réagir, le kobold se jeta sur lui, toutes lames dehors, et lui plongea une de ses dagues profondément dans la cuisse, tordant le poignet, et passant à deux doigts de lui sectionner l'artère fémorale. Il glapit dans un commun lourdement déformé.
« Dites moi où est l'comte et je te laisse partir, peau-tendre! »

Modifié par un utilisateur jeudi 4 juin 2020 18:16:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raayaatma se secoua la tête, avant de se tourner vers Orlamm pour demander avec une moue dubitative :
« Je... je ne suis pas certaine. J'ai cru voir un petit homme lézard armé et équipé sortir de gauche pour aller à droite là-bas... euh... vous l'avez vu aussi, Maître Orlamm ?  »
Je me demande si la vision dans ce grenier maudit de ce qu'est devenue Nemira n'aurait pas affecté mes perceptions et mes reconnaissances... pourvu que ce ne soit pas durable !
Dans le doute, elle descendit le couloir jusqu'à apercevoir les événements se passant dans la chambre (vers F12) tout en préparant un sort d'invocation adhésive en cas de besoin.

Modifié par un utilisateur vendredi 5 juin 2020 08:56:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avant qu’il ne puisse sauter par la fenêtre ou même réagir, le cauchemar avait rattrapé le pauvre Byar comme il l’avait craint quelques instants plus tôt. Une créature sortie des délires les plus fous était apparue devant lui. Son regard hypnotisé par la tête du reptile humanoïde, il semblait fixé dans son esprit les moindres détails de ces écailles et de ces yeux aux iris fendus. Incapable de se mouvoir, le temps s’était figé pour le paysan jusqu’à ce qu’un puissant coup lui soit porté. Tout ce qu’il put faire bêtement, ce fut de regarder cette créature le blesser profondément à la jambe et l’épais filet de sang commencer à couler le long de ses braies. Erastil tout puissant, protège-moi… pensa t-il tandis que sa peur montait encore d’un cran. Peut-on avoir mal dans un cauchemar ?

Refusant d’accepter la douleur comme pour refuser cette réalité, les yeux de Byar perdirent leur focus. Une seconde passa. Le temps commença à ralentir. Puis deux secondes passèrent. Le temps se figea. Son esprit absorbé par ses propres pensées, il ne porta attention ni à l’apostrophe de Vild, ni la course précipitée de Coriolis ou ni même l’attaque préparée de Scath. Sa propre pensée accaparait la totalité de son esprit. Retrouver ma femme… Retrouver ma femme… Retrouver ma femme… Retrouver ma femme… Il était concentré à tel point qu’un flash sembla le transporter dans un autre temps.



*flash*
Une jeune femme aux yeux clairs tient un homme robuste par la main devant l’autel. Un prêtre récite une cérémonie.
*flash*
Le couple sembrasse. Les cloches sonnent. Les pétales de fleurs volent dans les airs.
*flash*
L’homme sourit comme un perdu pendant que la femme l’embrasse avec passion.
*flash*
Tyléa, c’est moi. Je suis enfin là. pense l’esprit de Byar entre deux instantanés.
*flash*
Les corps luisant de sueur s’emmêlent entre les draps.
*flash*
L’homme ouvre les yeux, les mains poisseuses. L’air est chargé par une odeur de fer
*flash écarlate*



Tyléa… Not’ mariage… Non… Quoi ?… Quelque chose bloquait. L’homme qui avait tout oublié à son réveil hormis son nom et celui de sa femme venait de se rappeler leur mariage et tout le bonheur qu’il avait éprouvé lors de leur nuit de noces. Mais avant qu’il puisse prendre pleinement possession de ce souvenir, quelque chose s’était grippé dans son esprit. Quelque chose lui disait qu’il ne voulait pas voir la suite, qu’il ne devait pas voir la suite.

Le temps commençant à reprendre ses droits, le doute le rongeant, la douleur se submergeant, Byar senti quelque chose casser en lui. « Là… tout doux… Laisse-toi faire…  » La même voix caverneuse qui le hantait gagnait en corps et en puissance à présent que les barrières mentales du pauvre homme cédaient. Dans un dernier soupir, Byar s’entendit appeler sa femme tandis que quelque chose d’autre prenait sa place.

Sur la scène du combat, quelque chose aussi se passa en parallèle. Byar lâcha sans s’en rendre compte sa pique alors que son corps commençait à enfler sous ses frusques élimées. Sa taille commença aussi à augmenter, comme un homme courbé qui se redresserait et rajeunissait. D’une taille normale voire presque petite, la carrure de l’homme grossissait à vue d’oeil, gagnant en muscles puissants en l’espace d’un battement de coeur. A le voir à présent, l’homme inspirait la peur avec ces ombres qui semblaient s’étirer en sa présence. Son visage aux traits auparavant tirés se mua pour gagner en chair et laisser voir des vaisseaux sanguins proéminents et noirs, faisant penser à de la pourriture. Et ces yeux ! Ces yeux ! D’un noir profond et sans iris, ils semblaient habités de ténèbres comme si… comme si cet homme n’était pas d’ici. Portant son regard sur ses mains, il vit celles-ci changées. De mains humaines d’honnête homme, celles-ci s’était muées en pattes bestiales terminées par plusieurs longues griffes acérées - semblable à la main que Scath avait plus voir l’espace d’un instant.

Laissant échapper un rictus, ce qui avait été Byar chuchota d’une voix grondante comme le tonnerre « A mon tourrr »


Action simple : consomme le mutagène qui est un mutagène sauvage (gagne 2 griffes + 1 morsure). La CA de Byar gagne +2. Je choisis de passer sa DEX à +4, et donc sa SAG à -2. Donc tant que le mutagène est actif, la CA de Byar est à 20. Pas d’action de mouvement ou d’action rapide. J’aurai bien intimidé pour le RP, mais ça nécessite aussi une action simple.

Modifié par un utilisateur vendredi 5 juin 2020 02:33:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Orlamm fut totalement pris au dépourvu par la vélocité du kobold. Il entrevit à peine la créature et ne parvint même pas à en déterminer parfaitement la nature du fait de son accoutrement. Quelque peu confus, il répondit à Raayaatma : "Euh... Hum... Il me semble..." Reprenant contenance, il se précipita dans la pièce où se trouvaient les 2 nouveaux arrivés. Il se porta au côté de Coriolis prêt à intervenir. Les propos du reptilien le troublèrent. Qu'est-ce que c'est que ce bazard ?