Chrysopélée adressa un signe de tête fatiguée en reconnaissance à Alyssa lorsque celle-ci la remercia avant de hocher la tête pour lui confirmer qu'elle s'occupera des prisonniers. Lorsque que l'un de ces derniers répondit à sa question elle soupira longuement.
« Évidemment toujours l'argent... J'aurais du m'en douter  »
Elle secoua la tête.
« Bref. Mais cela ne répond pas à mon autre question : Combien êtes vous ? Et qu'êtes vous prêt à faire pour Cédrog ?  »

Modifié par un utilisateur lundi 29 juillet 2019 14:19:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sur sa chaise, Owen fixe la grande gueule qui répond à Chrysopélée. « J'suis sûre et certaine qu'il y a des choses que tu meurs d'envie de nous dire, et qui pourrait éviter un paquet de morts, que ce soit dans nos rangs ou dans ceux de tes copains. Pour une fois que tu peux être utile, je te conseille vivement de le faire. »

Sans ouvrir la bouche, elle passe sa langue sur sa rangée supérieure de dents, patiente.

Owen se tourne vers Jummané et sourit de concert avec lui. Elle se retourne vers le Toothknocker. « Disons que je tue humainement ceux qui le mérite, c'est pas forcément vot' cas. » Avant de faire quoi que ce soit d'autre, la Dhampir consulte du regard ses coéquipières pour savoir si elles ont quelque chose à dire d'autre aux prisonniers, ou à celui-là en particulier.

La grande gueule se tourne vers Pirita, et s'apprête à la couper, mais la cadence de l'halfeline ne lui laisse aucune prise, et il se retrouve sans voix. Il jette un regard alentours vers les révolutionnaires allant de goguenards à menaçants ; ses yeux se plissent alors qu'il constate son échec, et que la petite dit surement vrai.

« D'habitude on a pas de stock de bouffe, mais en prévision du merdier qui va nous tomber dessus, Cedrog a pris tous les abattoirs, les greniers, et les entrepôts de bouffe qu'il a pu. Pour les armes, je sais pas, il parait qu'il y a une armurerie au quartier général, mais on a aussi prit une forge, je serais pas surpris qu'il y ai des armes là bas. Pas de quoi équiper toute votre armée, mais bon... »

Il fait une pause pour réfléchir au Consortium. « Je sais pas grand chose du Consortium, à part qu'il dirige la vie de tout le monde à Orégent et dans toute la région au nord. C'est un tas de marchand qui profite du fait que le Conseil du Peuple Libre ferme les yeux sur leurs agissements, parce qu'ils gagnent plein de pognons. Au moins le Cheliax les tenait en respect, du temps où on était encore dans l'empire... » Il fait un petit tour de la pièce du regard. « Pour Cedrog, je peux pas vous aider, je connais pas assez le bonhomme. C'est un gros bourrin qui peut éclater des têtes de boeuf à mains nues, il parait. Quant aux gens mécontents de ses façons de faire... y en a qui se plaignent, mais pas suffisamment pour lui planter un couteau dans le dos, même si vous leur tendez la lame, à mon avis. »

Pyschologie DD18


Tout le monde semble assez fatigué, la nuit a été très longue et plutôt intense, il va falloir prendre une décision rapidement sur le reste de la nuit.

Modifié par un utilisateur mardi 30 juillet 2019 21:31:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe de révolutionnaires entassé dans l'auberge est partagé. Une bonne partie souligne que ces sont les mêmes Toothknockers qui ont ruinés des vies il y a tout juste quelques jours, et que si on leur laisse l'opportunité ils referont la même chose. D'autres se rallient à l'opinion de Chrysopélée pour ce qui est de les laisser en vie, mais tout le monde s'accorde à dire que les garder en vie dans le tripot est plus dangereux qu'autre chose, d'une part parce qu'il faudra les surveiller, et d'autre part, en cas d'attaque de Cedrog, cela serait un ennemi au sein même de la place forte. La fatigue aidant, les têtes s'échauffent sur des questions de principe et des questions d'idéaux.

Si les PJs n'interviennent pas, la situation va dégénerer. En fonction de ce que vous allez faire, il faudra probablement faire un jet, mais vous êtes grand·es, je vous laisse gérer la scène comme vous voulez.

Pendant ce temps, le groupe qui fouillait le tripot se rassemble quelque part au premier étage, vu que le rez de chaussée est plein, et que les gens s'y chamaillent. Le tenancier a été retrouvé prostré sous un lit, quelque peu molesté, et il supplie qu'on lui laisse la vie sauve.

Les richesses sont mises en commun, et finissent dans un tas d'or, de coffrets contenant des gemmes, des armes de plus ou moins bonne qualité, d'armures plutôt basiques, ainsi que de paquet de cartes, jeton d'ivoire, et autres objets pouvant éventuellement trouver preneur chez un spécialiste.

Et voilà à quoi sert la compétence estimation

En voyant les révolutionnaires s'énerver et le ton monter entre eux, Chrysopélée décida d'intervenir.
C'est pas vrai... Je leur avait dit de se reposer d'abord ! Bon... Chrysopélée, faut que tu prennes les choses en main !
Elle s'avança vers eux en haussant le ton.
« Ecoutez-moi ! Tous ! Vous voyez bien que ça ne sert à rien de discuter maintenant ! La cohésion de la Révolution est plus importante qu'une dispute au sujet de prisonniers. Voilà ce qu'on va faire, on va tous aller dormir et je prends la responsabilité de ces Tootkhocker. Il seront là, demain, à la même place et toujours ligoté. Vous serez ensuite en bien meilleur état pour discuter ! Ne croyez vous pas qu'un bon repos s'impose après toute cette agitation ? »
Elle parcourut la foule des yeux, en essayant de leur faire comprendre qu'il était temps d'aller au lit.

Modifié par un utilisateur vendredi 2 août 2019 13:28:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée poussa un soupire de soulagement en voyant les Ascensionnistes se préparer pour aller dormir.
Bon... Une chose de faite...On a éviter l'explosion après la victoire... C'est bien.
Puis elle jeta un coup d’œil aux prisonniers.
Bon faudra garder les yeux sur eux...
Un bâillement s'imposa alors à elle, bâillement qu'elle ne put réprimer, mettant simplement sa main devant sa bouche pour le cacher.
Il faut moi-aussi que j'aille me coucher.... Allons chercher Pirita et Owen.
Elle se mit donc en recherche des deux roublardes. Lorsqu'elle les trouva, elle les interrompit dans leur actions pour les prendre à part.
« Bon, Il faut veiller sur les prisonnier, histoire d'éviter les tensions inutiles. Cela vous dérange-t-il que l'on se relai pour faire cela ?  »

La Tieffeline observe de haut en bas le tenancier, semblant le juger de son air princier, avant de finalement décroiser les bras et se détendre. « Bien, merci pour votre franchise. » Elle se retourne vers les ascensionnistes présents avant de revenir au petit homme, comme pour leur envoyer un message discret. « Les révolutionnaires ne vous feront plus aucun mal. » En tout cas je l'espère.. Elle serre doucement les poings et enroule sa queue autour de sa jambe. « Vous pouvez partir en toute sécurité et les individus qui vous ont pris pour un toothknocker devront prendre leurs responsabilité. » Son aura royale transpire encore par chaque centimètre carré de son essence, son regard assuré se plantant alors dans les yeux du tenancier, une petite moue désolée au coin des lèvres. « Je vous prie d'accepter, au nom de mes camarades, des excuses les plus sincères. » Elle serre les poings cette fois-ci de manière franche mais s'efforce de rester digne de l'image régale qu'elle transmet désormais. Pourquoi rien ne peut jamais aller comme sur des roulettes..? Toujours quelque chose qui va de travers. Toujours. Après la crise du tenancier plus ou moins réglée, elle se dirige de nouveau vers le trésor pour confirmer quelque chose.

Elle se concentre alors sur le paquet de cartes magique qu'elle a découvert plus tôt et ferme doucement les yeux. Elle murmure une formule en infernal, roulant horriblement les sons mouillés comme une locutrice non-native, faute d'exercice à la parler. « चमकें, सितारों की तीव्रता की तरह चमकें और मुझे अपना सार बताएं। » Elle trace tout doucement de petites arabesques dans les airs et ses doigts semblent doucement scintiller.



Je lance une Détection de la magie sur le paquet de cartes couplée à un jet d'art de la magie pour en identifier les caractéristiques.

Modifié par un utilisateur samedi 3 août 2019 13:14:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa laisse doucement retomber les épaules. Elle se retourne en sentant l'odeur d'alcool venant de la charbonnière. « J'aimerais s'il vous plaît que vous vous calmiez. » Une fois la tension un peu redescendue, elle observe les ascensionnistes qui prennent en quelque sorte en otage le tenancier. « Combien parmi vous ont déjà travaillé pour Cedrog? Combien ont déjà cédé à la peur avec lui? Combien, en voyant leur famille prise entre la misère et le harcèlement perpétuel des Toothknockers a déjà cédé à son chantage parmi vous? » Elle observe d'un œil entre pitié et fermeté les révolutionnaires ivres de vengeance. « Est-ce que la révolution vous a traité de cette façon? » Elle désigne alors la charbonnière qui tends la dague en direction du tenancier, l'empêchant de sortir. « Prouvez s'il vous plaît que vous êtes meilleurs que les toothknockers en ne cédant pas à leurs méthodes. Vous ne pourriez plus vous regarder en face, croyez moi. » Elle tends doucement la main vers la charbonnière pour tenter de désamorcer la situation avant qu'il n'y ait un accès de violence. Donne-moi cette dague avant que les choses dégénèrent allez..

Modifié par un utilisateur samedi 3 août 2019 17:23:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa ferme les yeux, les poings, les dents en observant la charbonnière et ses comparses quitter la pièce. Bien agir hein'.. Cette espèce de magie bizarre me joue des tours.. J'ai l'impression de ne plus être moi-même. Elle soupire doucement. Je n'allais pas les laisser éviscérer le type quand même, si..? Elle jette un regard ou se trouvait le tenancier et soupire doucement. Mériter son sort hein'.. Est-ce que les révolutionnaires que Juumané a tué méritaient leur sort..? Aucun moyen de le savoir. Elle se frotte les yeux et place sa main sur son cœur, en sentant encore cette drôle de maladie lui courir dans les veines. « Peut-être que ça m'atteint plus que ce que je pouvais imaginer. » Elle retourne alors vers le paquet de cartes et s'efforce de l'examiner de nouveau.

En l'examinant de plus près, elle reconnait le petit paquet de bois finement sculpté et ouvragé d'arabesques entrelacées. Mhm. C'est la même chose que celle utilisée pour les spectacles du prince à Oppara. Elle soupèse légèrement les cartes et estime qu'il en manque quelques unes en entrouvrant le couvercle. Bon. C'est déjà ça. Disons que ça suffira. Elle range alors machinalement le paquet dans son sac en bandoulière, sans même penser au fait que le geste puisse être considéré comme un vol à la révolution. Elle ferme les yeux un instant et son attitude se détends, l'air royal autour d'elle finit par se dissiper et elle soupire un long moment avant de se décider d'un pas vif à rejoindre Chrysopélée en bas. Elle tâche de faire le moins de bruit possible pour éviter de réveiller tout le monde et se débrouille d'ailleurs plutôt bien. L'habitude des cambriolages, sans doute.

Une fois en bas, elle fait un signe à Chrysopélée et lui intime de se poser dans un endroit ou elles pourront discuter plus sereinement. Une fois à l'abri des oreilles endormies, elle lui fait part de ses découvertes, à elle et à Pirita si elle est dans les parages. « On a de quoi faire. Je dirais qu'on a une cinquantaine d'armes à une main finement ouvragées. Les Toothknockers ont complètement abandonné leur matos. A cela, on peut ajouter une trentaine de rateliers d'armure, une trentaine d'armes à une main moins fines et une vingtaine de boucliers. J'ai compté grossièrement et on arrive à plus ou moins 5000 pièces d'or de marchandises pour tout ce qu'on a pu emmagasiner à l'étage.. » Elle prends sa respiration avant de soupire lourdement. Elle regarde à droite et à gauche avant de murmurer plus doucement. « Je ne suis pas très à l'aise à l'idée de laisser une nuit le trésor qui doit représenter plusieurs centaines d'années de salaire seul et sans y jeter un oeil.. Même sans parler de vol effectif, j'ai peur que quelqu'un tente de prendre quelque chose avant de se faire voir et déclenche un affrontement. » Elle détourne le regard, l'air un peu absente. Manquerait plus que ça. « La salle est bondée et l'ambiance est électrique, s'ils se décident à jouer avec les armes pour prouver, à l'aide de l'alcool, qu'ils sont prêts à en découdre, je ne donne pas cher de notre peau. » Elle observe Chrysopélée, un peu démunie par la situation, comme si elle allait pouvoir trouver une solution miracle à tous ses problèmes. Soudain, elle réalise. « Oh, tant que j'y suis, j'ai aussi trouvé un paquet de cartes magiques.. Elles projettent des illusions, rien de bien folichon. »

Modifié par un utilisateur dimanche 4 août 2019 12:19:13(UTC)  | Raison: Non indiquée