Voyant la diablesse tellement à court de solutions qu'elle se tourne vers de la prestidigitation de bas étage pour entraver un Asphodèle en colère, Takkoua se relève avec difficulté, et au milieu des piaillement des aigles, s’époumone sur sa prière, son corps vibrant tel la corde d'une contrebasse en proie à une émotion proche de la transe divine.

« TON MAÎTRE N'EST RIEN DEVANT LA PUISSANCE DU CRÉATEUR DE TOUTE CHOSE, ET TON DESTIN EST MAINTENANT SCELLÉ ! »

Quelques mots et grognement en draconique quittent la gorge de la demi orque, et cinq nouveaux aigles viennent prendre la place des trois qui disparaissent dans un pouf de lumière, et la diablesse disparait presque sous les boules de plumes en furie qui l'entourent.


Note : Septimus a dit sur le discord qu'Abi allait faire un Mauvais Oeil (-2 en CA), je me permet de poster avant lui pour fluidifier le combat.

Aigles :
Action complexe: attaque à outrance

Takkoua :
Action de mouvement : se relever.
Action simple : invocation d'aigles célestes.
Action gratuite : pas de placement

Aigles :
Action gratuite: prendre le chant de rage
Action rapide: chatiment du mal sur la diablesse
Action complexe: attaque à outrance

Gidéon :
continue de surveiller les diablotins, et se met sur la défensive.





Résumé:

76 dégats sur la diablesse

Etant dans le cercle de protection contre le mal, Takkoua gagne +2 en CA.

Modifié par un utilisateur vendredi 28 juin 2019 23:26:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les aigles célestes picorent et devore une partie de la chair de l'Erinye qui s'effondre au sol, morte. Contrairement aux Barbazu, elle ne disparait pas.

Le calme reviens, et Elja continue de s'occuper d'Ayarik, très mal en point.

Jhielil se relève et s'avance légèrement. « Elle est morte, vous êtes sûr? J'ai vraiment cru qu'on ne s'en sortirais pas... Je ne pensais ps qu'il était possible de tenir tête aux légions infernales.  »

Trop d'émotion pour la pauvre jeune adulte, qui ne sait même plus si elle doit être triste, angoissé ou effrayé. Un mélange de tout visiblement.

Alors que le corps de la diablesse touche lourdement le sol, et que les aigles piaillent en fondant sur son corps pour le dévorer, Takkoua pousse un soupir, et son dos se voute quelque peu alors que l'adrénaline du combat la quitte. Elle se dirige ensuite vers les deux kitsune pour leur témoigner de son soutien.

« Les félicitations sont certes de mise, mais nous avons un ami grièvement blessé. » dit-elle en tendant son outre d'eau à Elja pour qu'elle la donne a Ayarik. Puis elle se relève, et regarde l'horizon, vers leur destination. « Pourvu que tu aies raison et qu'ils attendent un peu avant leur prochaine attaque. Il faut impérativement qu'on rallie la ville le plus vite possible. »

Puis avec une petite passe magique et une prière au dieu créateur, Takkoua invoque une pluie fine sur Asphodèle, et le regarde en souriant se rincer du sang de leur adversaire.

Asphodèle profita de la pluie localisée pour se décrasser un peu. Il se gratta sous les ongles rapidement, récura un de ses crocs, cracha un bout de cuir sanguinolent et quelques cheveux, puis se frotta énergiquement pour évacuer le plus gros des traces de fluides vitaux. En quelques secondes il jugea avoir atteint un but acceptable, se torcha la bouche d'un revers de la main, puis se secoua vigoureusement quand la pluie prit fin, chassant les gouttelettes d'eau sur son corps comme un animal joyeux:
« A bah! ça fait du bien! »
Puis se rendant compte que les quelques courbatures laissé par la déflagration maudite de la furie avait disparut il rajouta:
« Merci Abi pour les soins, et Merci Takkoua pour l'eau... J'me sens moins crado! Bon maintenant j'ai faim, a force de mordre dans de la viande et de pas manger ça me file toujours la dalle! »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 juillet 2019 12:59:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jhielil reste coite, et tremble encore suite au combat et a tout les événements qui n'ont eu de cesse de s’enchaîner à grande vitesse. D'instinct, elle touche son collier, comme pour vérifier sa présence, et, constatant qu'il est toujours là, ne peut réprimer une larme.

Les renards eux, se soutiennent l'un l'autre et remontent dans la charrette, l'air maussade. Clairement, les deux accusent le coup de la diablerie de l'Erinye. C'est ainsi donc que le groupe repart en direction de la capitale, qu'ils atteignent... en fin de journée.

La forêt laisse peu à peu place à des champs et des terres habités, le tout sur reposant sur un immense marécage à l'embouchure de la rivière, des pseudo-villages entourent Tamran et le flux des marchands, paysans, voyageurs est constant, bien que ce ne soit pas non plus une foule. Aucune fortification n'est présente, aussi, les routes sont protégées par quelques gardes à ce qu'il semble être le début de la ville. Après avoir passé les gardes de l'entrée qui ont regardés d'un air désapprobateur l'équipe, histoire de bien signalé que le grabuge n'est pas vraiment toléré ici, sans compter une certaine forme de racisme, les héros peuvent sentir un parfum aux odeurs... variés: merde de cheval, pisse, porc fumé, bière. C'est clairement une ville, a n'en point douter. De loin, ils avaient pu apercevoir deux tours, une à l'ouest et l'autre, à l'est. La ville est en bois, avec des maisons montés sur pilotis, surplombant le marrais. Tomber, signifie, déjà une humiliation, mais en plus, de revenir trempé, puant, et remplis de bestioles peu recommandable. Les rues sont plutôt des ponts et pontons traversant de ci, de là, de maison en maison. Quelques petites embarcations permettent de faire le trajet via le marécage, et donc, plusieurs escaliers ou échelles permettent de se rendre dans la ville "basse", où il y a peu de maison, mais qui sont posés sur les rares sols assez solides pour pouvoir les accueillir.

Connaissance (local) DD10 pour la tour de l'est

Connaissance (local) DD15 pour la tour de l'ouest

Connaissance (local) DD10 Tamran


C'est là qu'Ayarik et Elja annonce leurs départs. Ils avaient déjà été entendu longtemps à l'avance qu'ils quitteraient le groupe une fois à Tamran, car d'autres affaires les attendaient ici, et plus au nord. Elja prends soin de soutenir une dernière fois Jhielil en la prenant dans ses bras tandis qu'Ayarik reste droit.

Une fois séparé, Jhielil regarde les trois derniers héros avant de leurs donner l'adresse de son oncle, mais... Il est tard. Au milieu de la ville, dans l'un des quartiers "marchands" qui, visiblement, ne dorment pas encore et tiennent encore leurs échoppes malgré le début de soirée. La nuit promet d'être noire, de gros nuage, bas et sombre, donne au ciel un côté menaçant. Un orage pourrait bien éclatée, mais rien de sûr.
Ceux qui peuvent prédire le temps: Yaura un orage dans la nuit

Abigaël était soulagée de rentrer, enfin en ville après toutes les péripéties qui leur étaient arrivés. Elle fut triste du départ des petits renards, mais elle ne pouvait les blâmer. L'ordalie subie par Ayarik lui avait fichu un coup, et les renards pensaient qu'ils s'en sortiraient mieux seuls. Après leur déconvenue au Nidal, elle ne pouvait pas leur lancer la première pierre.
Se tournant vers Asphodèle, Takkoua et Jhielil, elle plissa du nez.

« Effectivement Asphodèle, certains ont vraiment des idées de "génies" sur l'urbanisme moderne... Bon, je pense qu'il faut s'organiser un minimum. Vu l'heure, je pense qu'il vaudrait trouver un endroit relativement sûr où se poser. Il va y avoir de l'orage, et on ne veut pas être dehors quand il va éclater. Je ne connais pas du tout la ville, donc il faut s'y prendre tôt si on veut avoir une chance de trouver un abri. Ensuite, demain peut-être, il faudra arpenter les marchés pour vendre le matériel des apprentis assassins. Ensuite, on se mettra en quête de ton oncle Jhielil et aussi on commencera l'enquête sur le commanditaire des assassins dans la ville. Mais je pense qu'il faudrait rester autant que possible ensemble : je doute que l'invocateur des diables abandonnera et je pense qu'on devrait faire profil bas un moment, et rester sur nos garde. Des diables, ça peut apparaître à tout moment comme on le sait désormais. »

Modifié par un utilisateur mardi 9 juillet 2019 14:30:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Vu la fortune avec laquelle on s'balade, j's'rais d'avis de foncer chez l'oncle d'Jhielil, prendre un peu la flotte me paraît moins craignos que d'risquer d'laisser l'chariot sans surveillance. »