es choses commencent a s’enchaîner : pendant son mouvement, l'un des kobold a réussi a porter un coup au genou d'Amarante mais en dehors de ça elle esquive avec une relative facilité les multiples coups de bâton qui pleuvent sur elle... L'adversaire qu'elle a choisi en revanche semble bien moins inoffensif : si le cri qu'il pousse est bien loin d'égaler les précédents, il est clair que ce n'était pas son objectif : avec une vitesse et une force que la chevalière n'a pas su prédire, il fond sur elle, visant les yeux...

Le bec lui érafle la joue, bien loin de sa cible initiale et pourtant beaucoup, beaucoup trop proche.

Le jour est blanc et lumineux.
Kobolds : CA 16 (C14 D13)
Magnétique : CA 18 (C15 D15)*

Plus que des arbres, il y a de nombreux buissons qui sont considérés comme du terrain difficile.

Le cas de la rivière est a étudier si jamais quelqu'un y met les pieds.



L'acrobatie empêche les AO des kobolds 1 et 2.

• K2 correction : 1d4-1 donne [3] - 1 = 2
  
• K6 correction : 1d4-1+1d6 donne [3] - 1 + [4] = 6
  
• AO K6 : 1d20+4+2 donne [20] + 4 + 2 = 26
  
• AO K6 confirmation : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18
  
• Dégâts K6 : 2d4-2+1d6 donne [4] - 2 + [3] = 5
  
• AO K4 : 1d20+4 donne [14] + 4 = 18
  
• Attaque magnétique : 1d20+5+2 donne [16] + 5 + 2 = 23
  
• Dégâts magnétique : 1d8+1 donne [2] + 1 = 3
  
• Fuite Arod : 1d20+3 donne [12] + 3 = 15
  
• Attaque k4 : 1d20+4 donne [10] + 4 = 14
  
• Attaque k2 : 1d20+4+2 donne [9] + 4 + 2 = 15
  
• Attaque k6 : 1d20+4+2 donne [4] + 4 + 2 = 10
  

Résumé :
Suite a une petite erreur, les dégâts non létaux du tour précédent sont revus à la baisse pour un total de 8 au lieu de 10. On y ajoute 5 petits dégâts non létaux supplémentaires ce qui nous fait donc une différence de 3 par rapport au tour précédent.
Et 3 dégâts de bec.

'immonde volatile touché a l'aile pousse un cri presque aussi inquiétant que les précédents mais bien plus satisfaisants alors qu'une importante quantité de sang gicle autour de lui... D'un coup d'aile il se déplace et frappe une nouvelle fois la sylphe qui sent avec horreur le bec de la taille de sa main qui lui perfore l'épaule...

La douleur est trop importante... Elle chancelle, s'effondre puis perd connaissance... C'est a peine si elle a conscience d'être ligotée... Ils n'ont visiblement pas décidé de la tuer... Mais elle n'a aucune idée de l'avenir qu'ils lui réservent...

Le jour est blanc et lumineux.
Kobolds : CA 16 (C14 D13)
Magnétique : CA 18 (C15 D15)*

Plus que des arbres, il y a de nombreux buissons qui sont considérés comme du terrain difficile.

Le cas de la rivière est a étudier si jamais quelqu'un y met les pieds.

• Kobold 6 attaque : 1d20+4 donne [7] + 4 = 11
• Magnétique pique : 1d20+5+2 donne [14] + 5 + 2 = 21
• Son bec est pointu : 1d8+1 donne [6] + 1 = 7
• Fuite Arod : 1d20+3 donne [6] + 3 = 9

Résumé : Amarante subit 7 dégâts et sombre dans l'inconscience...

Modifié par un utilisateur dimanche 16 février 2020 16:58:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Tu es morte, Amarante. Encore une fois. »
Le soupir de déception ponctue la phrase du satyre qui regarde à nouveau la sylphe gémir de douleur à ses pieds.
La jeune fille s'assit sur le sol, se masse les côtes du bout des doigts en vérifiant si l'une d'elles n'est pas cassée, ce qui expliquerait la douleur qui lui traverse encore le torse. Pas de casse. Enfin, elle ne croit pas. Mais un hématome de plus, ça c'est certain. Elle lève les yeux vers Trémier et d'une voix gémissante, se plaint.

« C'est pas juste ! Tu ne m'as pas dit que tu allais vraiment frapper. Moi, je pensais que c'était un entrainement pas une exécution. Si j'avais su, je me serais mieux défendue et tu m'aurais pas eu si facilement. Mais évidemment, par surprise, monsieur le grand héros d'Hymbrie, je pouvais pas lutter. Mais, tu vas voir, laisse-moi juste me relever, et ça sera moins facile. »

Bien en appui sur ses pattes de bouc, l'homme regarde la demi-elfe impassible, nulle émotion ne transparaissant sur son visage. Mais vive comme le vent, sa lame d'entrainement s'abat à nouveau, visant les jambes de celle qui est en train de se lever, et la fait tomber de nouveau lourdement sur le sol herbeux. Un léger va et vient de la tête marque sa déception. A nouveau.

Amarante pousse une nouvelle plainte, alors que ses cheveux volettent autour d'elle, furieux.

« Tu es morte, Amarante, pour la dixième fois aujourd'hui. »
« Mais c'est pas juste ! »
« Un combat n'est jamais juste. Ton ennemi ne t'avertira jamais quand il frappera. Tu dois anticiper. Tu dois réfléchir avant d'agir. Si tu te précipites comme tu ne cesses de le faire, tu es morte. »



« Tu es morte. »

La voix de son maître résonne dans l'esprit brumeux d'Amarante. Non... elle n'est pas encore morte. Elle ne peut pas mourir, elle doit d'abord le retrouver... Mais pour l'instant, il lui faut reprendre ses esprits.
Où est-elle ? Les kobolds... ils l'ont attaquée pendant qu'elle dormait mais ils ne l'ont pas tuée. Le piaf ! Il y avait le piaf !

Mais elle ne voit plus rien, elle a l'impression d'être dans un océan de coton.

Un océan de coton lumineux, c'est magnifique, les étoiles l'entourent, elle peut les toucher si elle tend la main, c'est certain. Elle regarde un sourire béat sur les lèvres la phalène qui traverse l'espace de ses ailes immenses. Elle ne peut s'empêcher de penser à Koki, le papillon du vieux Bokken.

Elle le suit un moment dans les airs puis tourne le visage, cherchant de nouvelles lueurs. Son sourire se fige brutalement puis disparaît, sa respiration se fait plus difficile alors qu'elle ressent la présence qui lui fait face. Une présence vorace qui la fixe avec avidité.

« Tu dois réfléchir avant d'agir. »

La voix de son maître, encore. Réfléchir... mais comment faire avec ce regard aveugle qui ne la quitte pas ? Il faut qu'elle parte, tout de suite. Urgence. Il faut qu'elle parte d'ici, maintenant, sinon...
Ne te précipite pas... Si tu te précipites, tu es morte. Une chose à la fois. Réfléchis... réfléchis. Ouvre les yeux... oui ! Ouvre les yeux ! Maintenant, avant qu'elle n'arrive.

Les paupières d'Amarante cillent sans parvenir pourtant à s'ouvrir, la panique commence à l'envahir. Non ! Recommence... doucement. Ne te précipite pas. D'abord les yeux puis tu essaieras de bouger, une chose à la fois.

Elle respire profondément, essaie de se détendre malgré la présence qui l'oppresse. Elle retrouve son calme, doucement, puis essaie à nouveau d'ouvrir les yeux.

Modifié par un utilisateur lundi 9 mars 2020 23:13:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au milieu de cette forêt, Amarante reste un instant immobile, attentive au son de la flute qui retentit au loin. Elle ne peut s'empêcher de sourire, des souvenirs agréables l'envahissent doucement. Elle connait une personne qui joue de la flute superbement. Elle est d'ailleurs venu ici pour le retrouver. Mais où est ici ? Est-ce Trémier qui joue ? Elle se concentre, essayant de reconnaitre la mélodie, cherchant à retrouver les accords familiers.

Les oreilles centrées sur la musique, elle reste immobile au milieu de la forêt, ses cheveux longs volètent autours d'elle, formant une robe mouvante, protégeant ce qui lui reste de pudeur des regards d'éventuels spectateurs. Les cheveux se meuvent dans des mouvements de plus en plus violents à mesure que son regard se perd dans la forêt féérique.

L'endroit où elle se trouve est la représentation de ce contre quoi elle a juré de se battre. La féérie du lieu est entachée, souillée. Les majestueux arbres ne sont que des troncs rabougris qui pulsent au rythme des battements de cœurs corrompus. Les mots prononcés lors du serment qui la fit chevalier coulent douloureusement dans ses veines. Seuls les sons issus de la flute semblent purs, des fleurs éclosent, accueillant les notes de musique comme autant de gouttes d'une rosée purificatrice.

Elle sent maintenant l'herbe sous la peau de ses pieds nus, elle a bien cessé de léviter. Si elle tend la jambe, elle pourra même marcher, elle en est certaine. La présence si effrayante a disparu même si, Amarante en est certaine, elle n'est pas bien loin, scrutant, fouillant des choses qui concernent la jeune sylphe.

Ne pas rester immobile, toujours aller de l'avant, avancer vers les ruines somptueuses qui lui font face, sans cesser d'écouter la musique, réussir à localiser le joueur de flute. Une chose à la fois, un geste à la fois. Ne pas rester immobile. Agir. Toujours.

Qu'importe si elle ne sait pas où elle est, mais elle n'en saura pas plus en ne faisant rien. L'herbe sous ses pieds se fait plus réelle, la jeune fille a l'impression de ressentir mieux les choses. Ne reste plus qu'à tendre la jambe pour avancer. Ne reste plus qu'à localiser le joueur de flute.

Modifié par un utilisateur lundi 16 mars 2020 22:43:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

La musique de la flute continue ses trilles, ça ressemble à du Trémier et c'est totalement différent à la fois. Qui ça peut être ? Qui connait aussi bien le satyre pour jouer de façon quasiment similaire ?

Amarante sert les dents, agacée, en plus le mouvement de sa jambe ne sert à rien, elle n'avance pas ! Et pourtant... et pourtant, elle se retrouve un pas en avant sans même avoir avancer. Ca marche donc comme ça. Il suffirait de vouloir être quelque part pour y être... Pourquoi pas ? Tentons.

Elle inspire profondément et s'imagine devant la ruine qui lui fait face, à une distance suffisante pour en voir l'entrée.

Reprenant son souffle, Amarante ferme un instant les yeux pour faire disparaitre cet espèce de vertige qui la saisit à son arrivée brutale devant la ruine. Lorsqu'elle ouvre à nouveau les yeux, elle le regrette presque, un long frisson la traverse devant l'aura maléfique des vieilles pierres. Ses cheveux qui s'agitent depuis son arrivée dans ce monde étrange, retombent brusquement et se collent au corps de la jeune sylphe, cherchant à se faire les plus discrets possibles alors qu'elle recule mentalement de quelques pas, s'éloignant lentement de cette gueule purulente.

La musique résonne toujours, aussi familière et étrangère à la fois. Puis, elle sursaute quand elle aperçoit les cornes en spirales qu'elle connait si bien. Mais n'est-ce là encore qu'une illusion ? D'abord la flute de Trémier, puis Lazuli... Même si de nombreux détails ne collent pas, même si certaines trilles sonnent plus aiguës ou plus graves que dans les airs habituels du satyre, il y a trop de point commun. Se pourrait-il que son mentor se soit perdu lui aussi en ces lieux ? Ca pourrait expliquer son silence. Elle doit en avoir le cœur net, elle se concentre et se dirige vers la silhouette caprine et les notes de musique qui volent dans les airs.

Elle n'a pas le temps de faire le moindre mouvement. Elle manque de s'effondrer à genoux, elle pose la main sur la poitrine, gémissant de douleur. Le crochet qui s'empare de son cœur commence à le faire sortir de la cage thoracique. Elle n'a pas le temps de se demander comment c'est possible, et comment elle peut encore être consciente avec son cœur qui fait route en solitaire. Il faut qu'elle l'empêche de partir, c'est sa seule certitude. S'il s'envole au loin, elle meurt à coup sûr, si tant est qu'elle n'est pas déjà morte. La douleur fait couler des gouttes de sueurs froides sur le front pâle de la jeune elfe, mais elle se redresse et tend la main avec détermination, bien décidée à ne pas laisser ce crochet commettre son forfait aussi facilement. Ses doigts cherchent à attraper le crochet ou le cœur, l'un ou l'autre, c'est égal.