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?????, année 47?? - ????????????Créatures du videByar
La voix perça dans les brumes de sa conscience. Byar regarda autour de lui. Il balayait du regard la rue dans laquelle il errait une voie pavée et tordue qui semblait presque serpenter sous ses pas, entre les immuables façades cyclopéenne qui dominaient le paysage, à perte de vue. Les becs de gaz illuminaient les rues interminables de leur lueur pâle. Au dessus des toitures difformes, changeantes, par dessus les gargouilles aux formes à peine compréhensibles, un immense soleil noir projetait son ombre partout sur la ville dont l'existence même révoltait l'esprit. Cela faisait une éternité qu'il errait dans les rues désertes, et il lui semblait que son tourment ne doive jamais s'arrêter. Il ignorait où il était, ou pourquoi, et il n'arrivait même pas à comprendre exactement comment fonctionnaient ces lieux. Tout cela était un cauchemar, ça ne pouvait être que ça, mais dans ce cas, quand allait il se réveiller...? Il ne se souvenait pas de grand chose. Son nom lui était revenu après quelques "jours", où le soleil noir et la lune alternaient, et il essayait de conserver son esprit, où ce qui lui en restait, malgré l'isolation, le désespoir et l'inquiétude, en s'accrochant à quelques images, celle d'une ferme au creux d'un valon, sous une rangée d'arbres, recouverte de neige, et un atelier aux étagères débordant d'herbes et de jarres de terre, où flottait l'odeur herbée et terreuse des outils d'un herboriste. Peut être chez lui...? Ou bien un lieu qu'il connaissait?  Il cherchait, comme toujours, son chemin, lorsqu'elle se fit entendre. Instictivement, il reconnu cette voix. Celle de sa femme, Tilea. Il fit volte face, et se trouva de nouveau face à son visage gracieux, sa chevelure cendrée et son regard incroyablement bleu. Elle lui souriait, et repris. « Byar...tu les entends? Il faut que tu te réveilles. Il est temps. » Elle jeta un regard soudain apeurée derrière lui, mais avant qu'elle ne puisse fuir, elle disparu, enveloppée par une écharpe de brume jaune. Une voix se fit entendre juste à son oreille. « Reveille toi! »
Scath était recroquevillée dans un coin, au pied d'un mur de briques. Elle ne savait plus quoi faire. Autour d'elle, les rues s'étendaient à perte de vue, toutes désertes et hantée par une brume jaunes dont les volutes dissimulaient l'horizon. Elle ignorait où elle se trouvait, mais elle était certaine de ne plus être à Cassomir. Elle ignorait pourquoi sa mémoire lui faisait défaut, pourquoi elle était ici, et pourquoi elle semblait condamnée à errer sans fin dans les rues d'une cité incompréhensible, aux toits tordus comme le squelette d'une immense bête étendue sous la lumière d'un soleil noir. Cela lui semblait faire une éternité qu'elle errait là, dans ces rues. Elle qui pourtant était habituée à parcourir les allées d'une ville, l'isolation et la solitude absolu malgré le paysage urbain qui s'étendait à l'infini autour d'elle étaient venu à bout de ses idées et de sa détermination. Elle envisageait de se laisser mourir, mais ne ressentait ni faim ni soif et ignorait même si cela était possible en ce lieu dément. Mais, transperçant la brume jaune, une main se posa sur son épaule, et elle tomba nez à nez avec un sourire espiègle qui lui était familier...celui de Lazare, barré d'une cicatrice. Parmi ses rares souvenirs se trouvaient ceux de l'elfe, un ami, un amant, un collègue particulièrement talentueux. Elle se souvenait de quelques unes des heures passées ensembles à hanter les rues d'Oppara. L'elfe ne lui laissa pas le temps de gamberger plus avant, lui secouant l'épaule. « Et bien, je ne t'ai pas vu comme ça depuis longtemps. Tu entends, pas vrai? Il temps que tu te réveilles. »Ses derniers mots se dissipèrent, et il disparu, avalé par la brume jaune. Soudain, le mur derrière elle bougea, et une voix, plus profonde, retentit à son oreille. « Réveille toi! »
 Ils s'éveillèrent dans une petite pièce, un peu spartiate, chacun sur un lit recouvert de draps un peu usés mais en bon état. Près de chacun des lit se trouvait un tabouret, mais la pièce ne comportait aucun autre mobilier, en dehors d'une lanterne suspendue au plafond et éteinte. Il y avait une unique fenêtre, barrée de fer et verrouillée, et une porte solide...personne d'autre dans la pièce. Dehors, derrière les volets, le jour était tombé et la nuit s'était quasiment installée. Peu d'indice sur eux également, en dehors de leurs vêtements, ils ne portaient ni armes, ni outils. A vous la main! Je vous laisse vous décrire.Modifié par un utilisateur samedi 20 mars 2021 12:04:09(UTC)
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 Byar Mutagène : 1/1 Extraits Nv1 : 5/5 Extraits Nv2 : 3/3 CA 16-18 (C11, D15) Ref+5,Vig+6,Vol+3 Sanity XX/32
Langues : Commun + 2 autres langues Compétences : Art de la magie +10 | Artisanat (alchimie) +10 | Conn. (mystères) +10 | Conn. (nature) +6 | Désamorçage/sabotage +1 | Escamotage +1 | Estimation +0 | Intimidation +5 | Perception +9 | Premiers secours +4 | Psychologie +9 | Survie +4 | UOM +3 | Vol +1 Initiative : +5 BBA : +3 BMO : +3 DMD : 18 Vitesse de déplacement : 9m/rd soit 6c/rd Vision: normale Pique: Crit. x3 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d8+3
Dague : Crit. 19/20-x2 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d4+3 (2c /3 m)
Arc long composite +1 : Crit. x3 | Toucher : 1d20+5| Dégâts : 1d8+3 (22c / 33m)
« Hhhhhhhhhhhhhhhh ! » Une grande inspiration étouffée s’éleva dans le silence sépulcral de la pièce. L’homme allongé sur l’un des deux lits de la pièce était encore imperméable à la réalité. Le rêve avait duré de multiples vies. Une éternité. Pourtant cette impression fugace commençait déjà à disparaître à mesure que le réel se rappelait à lui, et avec lui la douleur et la souffrance. L’esprit encore comateux et embrumé, il laissa pourtant échapper dans un murmure à peine plus audible qu’un soupir, un autre son. « Tiléa… » Sa femme. De ça, il en était sûr. Puis, l’homme entrouvrit les yeux. Nulle lueur du jour pour l’aveugler. Juste un faible rayon de la lune passant par la fenêtre laissait voir des particules de poussières flotter fixement dans cet espace confiné. Bouger. Je dois bouger pensa t-il instinctivement. Tournant la tête pour prendre connaissance du lieu dans lequel il se trouvait, il se sentit flotter comme un homme dans une barque bougeant au gré des vagues. La gêne étant supportable, l’homme ouvrit ses yeux complètement cette fois avec l’intention de se lever alors que les dernières volutes du sommeil le quittait. Pourtant, il ne put accomplir son action. Une violente migraine tempêtait sous son crâne, menaçant de le renvoyer dans le néant. Il ne sentit pas tomber du lit, pas plus qu’il ne sentit le contact froid de la pierre contre sa joue. La migraine lui faisait si mal. Si mal. Mais une voix familière, venue d’un autre temps ou un autre monde, lui revint aux oreilles. « Il est temps. Réveille-toi! »Cela provoqua un sursaut chez l’homme qui se mit tant bien que mal à plat ventre sur ses coudes. Mais sa faiblesse était réelle et la migraine toujours aussi violente. L’estomac à moitié vide, il se sentit rendre tout ce que son corps contenait de bile et d’acide gastrique. Et toujours la même pensée le taraudait, refusant de le quitter. Bouger. Je dois bouger Alors les manches trempées par ses propres sécrétions, il réussit enfin à se redresser. En attendant que son état le lui permette, il se dit que s’asseoir sur le bord de son lit était encore sa meilleure option. S’essuyant les mains sur son pantalon à défaut d’avoir une meilleure idée, il ramena ensuite son visage dans celles-ci. À le voir ainsi assis au bord de son lit, on pouvait lire l’exténuation filtrer par toutes les pores de sa peau. Lui-même se sentait les traits tirés malgré la barbe et la moustache fournie qui masquait en partie l’aspect vieilli et abimé de sa peau. Ses cheveux gras ramenés négligemment sur le côté finissait de le dépeindre comme un homme ayant connu son lot de malheur plus que de bonheur. Un vieillard avant l’âge. Sans doute un fermier à voir ses vêtements tissés dans un coton grossier et recousus à plusieurs endroits. Ses manches élimées - et maintenant en partie trempées par son propre vomi - le catégorisait en plus comme un homme de la pire espèce. Un pauvre. Mais de tout cela, Byar n’avait que faire. Une seule pensée l’occupait. Bouger. Je dois bouger et une seule voix occupait son esprit. « Byar. Il est temps. » Temps de quoi ? Il ne le savait pas. Mais la voix était obsessionnelle et accaparait l’entièreté de son esprit. Il n’arrivait pas encore à prendre conscience de la silhouette allongée sur l’autre lit de la pièce. | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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 ~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 La tieffeline dormait à poings fermés, elle qui avait d’ordinaire un sommeil des plus légers. A en juger par la sueur qui perle sur sa peau pourprée ainsi qu’à ses grimaces, ses rêves ne sont pas des plus calmes… Soudain, elle se réveille en sursaut, hoquetant un son… bien particulier. « Puick ! »Regardant les dernières lueurs du jour filer à travers la fenêtre, elle se calme, une main sur la poitrine. Machinalement, elle se gratta l’oreille, un tic presque primitif. J’entends ? …Qu’est-ce que j’entends ? Elle ferme les yeux et tente de maîtriser sa respiration, se concentrant sur son souffle, le va et vient de l’air dans ses poumons… avant se rendre compte qu’elle ne se souvient de rien. Prise d’une nouvelle vague de panique, elle est submergée de questions et se met à tourner la tête dans tous les sens, avant de tomber nez-à-nez avec son voisin de chambrée. « PUICK WICK ! » couina-t-elle, bondissant hors du lit encore à moitié-nue, pour se positionner en posture défensive derrière celui-ci. Sa tignasse emmêlée retombait sur son visage, laissant néanmoins transparaître deux yeux jaunes.
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Byar Mutagène : 1/1 Extraits Nv1 : 5/5 Extraits Nv2 : 3/3 CA 16-18 (C11, D15) Ref+5,Vig+6,Vol+3 Sanity XX/32
Langues : Commun + 2 autres langues Compétences : Art de la magie +10 | Artisanat (alchimie) +10 | Conn. (mystères) +10 | Conn. (nature) +6 | Désamorçage/sabotage +1 | Escamotage +1 | Estimation +0 | Intimidation +5 | Perception +9 | Premiers secours +4 | Psychologie +9 | Survie +4 | UOM +3 | Vol +1 Initiative : +5 BBA : +3 BMO : +3 DMD : 18 Vitesse de déplacement : 9m/rd soit 6c/rd Vision: normale Pique: Crit. x3 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d8+3
Dague : Crit. 19/20-x2 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d4+3 (2c /3 m)
Arc long composite +1 : Crit. x3 | Toucher : 1d20+5| Dégâts : 1d8+3 (22c / 33m)
Le visage toujours caché dans ses mains, le paysan n’eut tout d’abord pas conscience du fait que son colocataire - ou plutôt sa colocatrice - commençait à émerger elle aussi de son sommeil. Ce furent les couinements aigus poussés par la créature qui lui firent prendre conscience de cela. Se sentant toujours faible, il posa ses mains sur le rebord du lit afin de se garder une contenance tout en observant l’autre occupant de la pièce. Il n’avait nulle part où fuir et il voulait comprendre la situation dans laquelle il se trouvait car la créature face à lui lui semblait pour le moins… différente. Son premier réflexe fut de penser à une autre supercherie. Un rêve dans un rêve. Les pièges de l’esprit ne lui étaient jamais épargnés. Le danger ne manquait jamais de le rattraper, et avec lui la douleur et la souffrance d’un sentiment de perte. Pourtant, le sentiment d’oppression s’estimait à mesure qu’il comprenait qu’il ne se ferait pas attaquer. Alors il commença à plisser des yeux pour observer sa voisine avec minutie. Si c'était un rêve, au moins ce n'était pas un cauchemar. Les cheveux de la créature bien plus longs que ceux de Byar lui tombait sur la figure, l’empêchant ainsi de détailler son visage. Seuls deux yeux d’or presque brillants ressortait de ce visage, le fixant en retour comme son reflet dans un miroir. Sans comprendre pourquoi, cela le troubla. Il esquiva alors ce regard en portant ses yeux sur le corps de la tieffeline. Sa posture défensive doublée d'une physique bien plus frêle que le sien créèrent un éclair de compréhension en lui. Une femme. Une tieffeline.. L’instant d’après, l’homme vit le visage de sa femme se superposer sur celui de cette inconnue. Tiléa… pensa t-il. Et de nouveau, la voix de sa femme lui revint en mémoire. « Byar. Réveille-toi. Il est temps. » Pour cacher son trouble, Byar lâcha d’une voix sourde « Qui... qui êtes-vous ! », ignorant si sa voisine le comprenait. Il devait retrouver son calme et rassembler ses idées afin de faire face à cette nouvelle réalité. | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 La tieffeline fixa l’intrus pendant un moment, puis l’expression d’hostilité s’effaça peu à peu de son visage pour laisser place à un mélange de curiosité et d’incompréhension. Visiblement, celui qu’elle prenait pour son ravisseur semblait aussi perdu qu’elle. Elle respira de nouveau lentement, comme si elle cherchait à se calmer, et dégagea la mèche de cheveux qui lui couvrait le visage. « S…cath ? Scath. Et vous, qui êtes-vous ? C’est quoi cet endroit bordel ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils, continuant de se gratter machinalement l'oreille de temps à autre. Au passage, Scath va essayer d’ouvrir la porte si c'est possible.Modifié par un utilisateur mercredi 6 mai 2020 19:20:33(UTC)
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Quelque chose dans l’attitude de sa colocataire fit hésiter Byar avant de répondre. Elle ne semblait pas ouvertement hostile mais quelque chose dans sa posture faisait tiquer une partie de son subconscient. Puis il trouva. Elle… elle est paumée ! Cette révélation l’amena à s’ouvrir un peu à sa voisine. Il commença à répondre de sa voix grave « Je suis… Je… » Quand une seconde vérité le frappa de plein fouet, le choc bien plus dur à encaisser que cette migraine qui ne le quittait pas. Aucun souvenir ne lui venait en mémoire. Une crainte commençait à le gagner. Par Erastil, qui je suis ? Je suis… Byar. Oui, Byar. C’est mon nom. Pourtant en dehors de son nom et du souvenir de sa femme, rien ne lui revenait. La crainte commença à se transformer en anxiété et celle-ci l’amena à croiser ses mains devant lui jusqu’à blanchir ses jointures. « Byar. » lâcha t-il d’une voix, toute agressivité contenue mais perceptible dans sa voix. Incapable de se concentrer sur son environnement, l’homme baissa le regard afin de se lancer dans une introspection. Il voulait comprendre ce qui lui arrivait et qui il était. Un unique nom ne le menait pas bien loin et il se sentait vulnérable en l’état. Imperméable à la deuxième question de la femme ou à son action, il commença à grommeler dans sa barbe des paroles incompréhensibles à tout autre que lui. « Je dois… qui je suis… vouloir… ce rêve… Tiléa… femme… sortir… me réveiller… » | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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Pendant que Byar demeurait un peu perdu dans la confusion de son réveil, Scath se dirigea vers la porte...mais, comme on aurait pu s'y attendre, elle était verrouillée, et sans outil, il risquait d'être plus que complexe de l'ouvrir. L'examen de la chambre autour d'eux n'apportait que de bien maigres réponses. On aurait dit une simple chambre, peut être dans une demeure relativement riche, d'après le parquet ciré sous leurs pieds et les poutres lambrissées, et les murs soigneusement peints. La porte aussi était de chêne verni.
Mais la chambre paraissait avoir aussi été transformée en cellule improvisée. Pourquoi ne pas les avoir enfermé ailleurs, qui les avait enfermé, ils l'ignoraient. Entre les barreaux de la fenêtre, ils percevaient une haute haie sur laquelle tombait la pénombre de la nuit. | Cry havoc, and let slip the hellhounds of war. |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 soupira-t-elle. Enfermée… Aucun confort particulier, mais trop de cachet pour une prison, ne serais-ce qu’avec ce parquet… Mais où est-ce que j’ai atterri ? Elle tentait de se souvenir… se souvenir de ce qu’elle faisait là. Elle refusait de se croire amnésique, tentant de se cacher cette fâcheuse vérité. Elle avait du mal à se réveiller, voilà tout. On lui avait peut-être administré une drogue quelconque, qui sait ? Pour l’heure, elle tâcha de se concentrer sur l’individu qui partageait sa prison. L’homme n’avait pas l’air hostile, mais plus intéressant encore, il avait lui aussi l’air déboussolé. Peut-être était-il dans une situation similaire ? Il avait davantage l'air d'être une victime de cette mauvaise farce que d'en être le bourreau. « Hum… veuillez me pardonner mon comportement, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. J'ai été surprise. J’imagine que… vous aussi, vous vous sentez… perdu ? Vous… sauriez comment sortir d’ici ? » demanda-t-elle poliment.
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Tandis que Byar ruminait sa litanie dans sa barbe, l’autre personne sembla prononcer le même mot que lui au même moment. « …sortir… » Cela résonna en lui. « Quoi ?… oui, sortir. Il faut sortir. Je dois sortir. » Cette succession de phrases n’était pas exactement logique, mais cela présentait un écho remarquable avec l’état de sa pensée morcelée. Et comme un vieux rouage rouillé et grippé, le cerveau du paysan commença à se remettre en action. Son champ de perception commença à se réouvrir de nouveau vers l’extérieur. « Quoi ? » lâcha t-il sobrement quand il comprit que l’autre détenue lui adressait la parole. | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 Perturbée par l’individu, Scath ne savait pas comment réagir. Le comportement de l’homme était pour le moins étrange, il était… troublant. Dans quoi je suis tombée… Qu’est ce qui se passe ici ? Et s’il était fou ? Et s’ils étaient dans une forme d’asile ? Mais elle ne semblait pas folle… D’un autre côté, tous les fous doivent penser ça… Ces pensées troublaient la jeune tieffeline, et pas qu'un peu. Anxieuse, Scath se grattait de nouveau nerveusement l’oreille. « Kwic… Scath. Je. M’appelle. Scath.
Qui. Etes. Vous ? Vous. Savez. Où. Nous. Sommes ? » articula-t-elle lentement, conservant ses distances.
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Maintenant que Scath avait réussi à obtenir toute l’attention de Byar, ce dernier l’observa d’un air bourru où se mêlait circonspection et consternation. Elle est débile ou quoi ? A moins qu’elle soit folle ?! Bon sang, mais dans quoi je suis tombé… Et qu’est ce qui se passe ici ? pensa t-il alors qu’il la voyait s’exprimer avec une lenteur exagérée, inconscient que ces pensées étaient l’exact reflet de ceux de sa colocatrice. S’il n’avait rien noté lors des premiers échanges de la tieffeline, à présent il se demandait pourquoi celle-ci semblait parler si… bizarrement. Puis repensant à son réveil difficile, à sa flaque de vomi au pied du lit et à ses manches nauséabondes, il fit un rapprochement malheureux. Elle a peut-être peur de vomir si elle sent cette odeur déguelasse de plus près. D’un geste qu’il espérait discret, il baissa le menton vers son torse et renifla deux fois. Aussitôt, il regretta son geste car son odeur corporelle était telle qu’il eut un nouveau haut-le-cœur et retint une nouvelle vague de bile qui menaçait de remonter le long de son oesophage. Essayant de détouner l’attention de cette odeur, il se mit à frotter ses deux manches entre elles machinalement l'air de rien tout en répondant à son interlocutrice avec la même lenteur exagérée : « Je.M’appelle.Byar.Et.Je.Parle.Aussi.Commun.Est.Ce.Que.Vous.Me.Comprennez.Si.Je.Parle.Plus.Vite? » Dans un geste de bonne volonté, il alla même jusqu’à présenter ensuite ses mains, paumes ouvertes et tournées vers le haut. Avec les fous, on ne savait jamais. Mieux valait ne pas prendre de risque... | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 Scath continuait d’observait son interlocuteur avec l’air d’une poule observant une cuillère. J’en étais sûre, je suis tombée sur un fou. Pourquoi est-ce qu’il me montre la paume de ses mains ? Qu’est ce que ça signifie ? …C’est peut-être un signe de bienveillance ou de bienvenue chez lui ? Dans le doute, faisons de même. Elle présenta également ses mains, paumes ouvertes et vaguement tournées vers le haut, au vieil homme. Un geste de bonne volonté lui semblait-il. L’individu souhaitait parler plus vite, ce qui la rassurait, au moins pourrait elle s’exprimer normalement… en partie. « Je… Oui. Je peux parler plus vite moi-aussi ? » demanda-t-elle naïvement, encore sous le choc. Puis elle remarqua que son interlocuteur n’avait pas répondu à sa seconde question, celle qui l’intéressait le plus. « Vous savez où nous sommes ? Je ne me souviens… pas. Enfin je crois. Byar vous dites ? ça me dit quelque chose… Enfin peut-être pas… »Elle se pinça les yeux, cherchant à se souvenir comment elle était arrivé là… Le néant. Non… la mer. Le bruit des vagues… Peut-être était-elle arrivé en bateau ? « Vous… vous vous souvenez d’un bateau ? Je suis peut-être arrivée ici en bateau. Ça vous parle ? »
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Langues : Commun + 2 autres langues Compétences : Art de la magie +10 | Artisanat (alchimie) +10 | Conn. (mystères) +10 | Conn. (nature) +6 | Désamorçage/sabotage +1 | Escamotage +1 | Estimation +0 | Intimidation +5 | Perception +9 | Premiers secours +4 | Psychologie +9 | Survie +4 | UOM +3 | Vol +1 Initiative : +5 BBA : +3 BMO : +3 DMD : 18 Vitesse de déplacement : 9m/rd soit 6c/rd Vision: normale Pique: Crit. x3 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d8+3
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Arc long composite +1 : Crit. x3 | Toucher : 1d20+5| Dégâts : 1d8+3 (22c / 33m)
Byar poussa un soupir de soulagement sans le cacher quand il se rendit compte que Scath pouvait parler normalement. Ok, c’est pas une folle furieuse. C’est déjà ça. Elle m’a fait un peu flipper mais ça doit juste une bonne femme un peu bizarre qui ne doit pas aimer les mauvaises odeurs. pensa t-il tout d’abord pour lui-même avant de raccrocher à la suite des questions. « Où nous sommes ? » commença t-il à répéter bêtement à la tieffeline comme si la réponse était évidente. Puis l’horreur de sa situation s’imposa à lui quand il vit réellement la pièce dans laquelle il se trouvait. Involontairement, il répéta la question pour lui-même cette fois. « Où nous sommes ?… » En se réveillant, il avait pris conscience de la nuit et de l’absence de sa femme. Mais il n’avait alors pas fait attention à son environnement aussi surprenant que cela puisse paraître. « Où nous sommes ?… » répéta t-il une nouvelle fois en tournant la tête pour regarder tout autour de lui. La pièce ne comportait aucun autre mobilier en dehors des lits. Cependant, le parquet ciré, les poutres lambrissées, les murs soigneusement peints et la porte en chêne verni, tout cela lui semblait… étranger. C’est alors qu’une seconde constatation encore plus violente que la première le terrassa. « J’sais pas. » Ça ne pouvait pas être une réponse pour la tieffeline mais c’était la seule qu’il put lui donner. Plus que l’ignorance du lieu, c’était le manque de souvenir tout court qui le cloua sur place. S’il avait su qui il était, d’où il venait ou pourquoi il se trouvait dans ce lieu a priori inconnu, cela ne l’aurait pas dérangé. Mais à la place, c'était le néant dans sa tête. Et ne pouvoir relier aucun souvenir personnel à sa situation, cela avait quelque chose de terriblement terrifiant à ses yeux. La boule au ventre, Byar chercha dans sa tête des souvenirs. Quelque chose ou plutôt n’importe quoi plutôt qui lui permettrait de se relier à la situation présente. Mais il ne trouva rien. Alors il rejeta cette peur viscérale et grandissante par le déni. Elle en avait de bonnes, l'autre, à me demander des trucs sur des bateaux. Foutus bateaux ! À la vérité, rien ne lui revenait en tête en dehors de son prénom. Byar. Quel stupide prénom ! pensa t-il avec énervement avant de s’y raccrocher avec force, comme tout homme en train de se noyer se raccrochait à la moindre brindille à sa portée. Puis la même voix féminine qui l’avait accompagné au réveil se rappella à lui. « Réveille-toi, Byar… » Soudain son prénom ne lui semblait plus aussi stupide que ça. Bien sûr. « Tiléa… » lâcha t-il tout haut. Reportant son regard vers Scath, il reprit sur un ton mi-compatissant, mi-suffisant : « Écoutez, heu... Scath, c'est ça ? J'sais pas trop où on est, et j'sais pas trop non plus pour vot' bateau. Mais ma femme va venir m'chercher. Alors, comment dire ? Vous êtes plutôt jolie et tout. Et heu... vos formes sont... bref. Tout ça pour dire que je préférerai que vous restiez du côté de votre lit. J'voudrais pas qu'ma femme se méprenne quand elle viendra m'chercher. 'Voyez ? » | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 Scath penchait la tête sur le côté, intriguée, un sourcil relevé. Elle ne comprenait pas du tout les réactions de l’homme, qui lui semblait définitivement perturbé… à moins que ce ne soit elle ? Secouant la tête, comme pour se remettre les idées en ordre, elle regarda de nouveau la porte du coin de l’œil avant de revenir vers l’homme. Bon… doucement… n’allons pas nous mettre ce gars à dos.« Votre femme ? Hum… d’accord. » Scath s’éloigna doucement, peu confiante. L’homme était pour le moins direct dans ses propos. Retournant auprès de la porte, elle chercha un défaut, un quelconque détail pouvant lui permettre de l’ouvrir... en vain. Elle réfléchit un instant et se retourna de nouveau vers l’individu. « Euh dites, vous me semblez assez… musclé. Vous pourriez tenter d’ouvrir cette porte ? Je n’y arriverai pas, je n’ai pas assez de force. » demanda-t-elle en s’écartant de la dite porte. Je peux lancer détection de la magie sur la porte ?
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Byar Mutagène : 1/1 Extraits Nv1 : 5/5 Extraits Nv2 : 3/3 CA 16-18 (C11, D15) Ref+5,Vig+6,Vol+3 Sanity XX/32
Langues : Commun + 2 autres langues Compétences : Art de la magie +10 | Artisanat (alchimie) +10 | Conn. (mystères) +10 | Conn. (nature) +6 | Désamorçage/sabotage +1 | Escamotage +1 | Estimation +0 | Intimidation +5 | Perception +9 | Premiers secours +4 | Psychologie +9 | Survie +4 | UOM +3 | Vol +1 Initiative : +5 BBA : +3 BMO : +3 DMD : 18 Vitesse de déplacement : 9m/rd soit 6c/rd Vision: normale Pique: Crit. x3 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d8+3
Dague : Crit. 19/20-x2 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d4+3 (2c /3 m)
Arc long composite +1 : Crit. x3 | Toucher : 1d20+5| Dégâts : 1d8+3 (22c / 33m)
Byar sembla rassuré lorsqu’il entendit la femme lui répondre par l’affirmative. A première vue, ses intentions étaient amicales. Pourtant, l’instant d’après, elle secoua la tête et cela le troubla de nouveau. Personne ne faisait ça à sa connaissance à moins d’entendre des voix dans sa tête. J’en étais sûr ! pensa t-il aussitôt. Elle est tarée ! Mon dieu, elle est vraiment tarée… C’est pas possible autrement. Puteborgne, qu’est-ce que j’fous là ? ajouta t-il pour lui-même en se grattant la barbe. Rien n’avait de sens pour lui, et sa présence aux côtés de cette inconnue dans ce lieu plutôt propre encore moins que le reste. Mais si cette nana est tarée et que je suis enfermé là avec elle, qu’est-ce que j’ai pu faire ? s’interrogea t-il fébrile. « Tu le sais… » sembla murmurer une voix caverneuse venue de nulle part. Ce fut ce moment-là que Scath choisit pour interrompre le fil de ses pensées en lui demandant de venir l’aider à ouvrir la porte. « Quoi ? » répondit t-il mécaniquement, à moitié pour répondre à la voix et à moitié pour essayer de recoller au présent. « Ah, la porte… » reprit-il sans conviction. Une porte fermée. Pourquoi la porte serait-elle fermée ? C’était stupide. Ils devaient être… invités ? Bon, peut-être pas. Mais en tout cas, les cellules de prison ne ressemblaient pas à cette pièce. Quelque chose le chiffonnait et il doutait de pouvoir faire confiance à cette inconnue qui avait l’air folle. « Non. » s’entendit-il répondre d’une voix sourde avant de se diriger vers la fenêtre. Il voulait voir où il se trouvait. Boadicee, considère que mon perso saute pour se hisser aux barreaux si la fenêtre n’est pas à hauteur d’homme.Modifié par un utilisateur samedi 16 mai 2020 12:13:48(UTC)
| Raison: Non indiquée | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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Byar, incertain et désorienté, s'approcha résolument de la fenêtre. Au delà des barreaux, pas de volets, simplement le verre de la fenêtre. Et au délà, la nuit tombant qui obscurcissait la majorité de son champ de vision, mais il pouvait tout de même voir qu'ils étaient au premier étage d'un bâtiment, et qu'à quelques mètres de pelouse à peine se trouvait une haute haie de rose, les fleurs commençant à peine à éclore. Peut être un début de printemps...?
Pendant ce temps, Scath examinait la porte, mais celle ci n'avait pas la moindre trace de magie. Elle était solide, en revanche. | Cry havoc, and let slip the hellhounds of war. |
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 répondit-elle lentement. …Non ? Comment ça non ? Cela voudrait-il dire qu’il voulait rester ici ? Par Calistria, qu’est-ce que j’ai fait pour tomber avec un taré pareil ? …A moins qu’il soit chez lui ?Un frisson parcouru l’échine de la tieffeline. Il fallait qu’elle sorte, et la pensée que son interlocuteur allait peut-être l’en empêcher lui glaça l’esprit. Ni arme ni magie, elle était totalement à sa merci, une situation qui lui déplaisait fortement. « Plēga... Ēṭā'i, lāphānō... » marmonna-t-elle avant de s'en retourner à sa porte. Elfique :
« Peste... C'est ça, saute... »
Observant la pièce avec attention, elle chercha du coin de l’œil ce qu’elle pouvait faire. Peut-être un outil pour se défendre ou tenter de forcer la porte ? Mais quel outil ? Il n’y avait que trois éléments à sa disposition, à savoir le cadre de lit, les draps usés et la lanterne suspendue au plafond. Les draps usés ne lui seraient pas d’une grande utilité, et elle avait également du mal à voir ce qu’elle pourrait faire la lanterne, hormis s’en servir de bélier… Tiens c’était une idée ça… Quoiqu’elle fasse, il fallait faire ça doucement, de sorte que l’autre fou ne prenne pas ça pour une agression… Revenant lentement vers son lit, elle s’intéressa à un pied en particulier, cherchant à le casser… en vain. Elle entreprit alors de décrocher la lanterne pour en revenir à sa seconde idée. « … Vous permettez ? » demanda-t-elle, montrant la lanterne. Elle ne souhaitait visiblement pas offenser l’individu. Modifié par un utilisateur dimanche 17 mai 2020 08:46:53(UTC)
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Byar Mutagène : 1/1 Extraits Nv1 : 5/5 Extraits Nv2 : 3/3 CA 16-18 (C11, D15) Ref+5,Vig+6,Vol+3 Sanity XX/32
Langues : Commun + 2 autres langues Compétences : Art de la magie +10 | Artisanat (alchimie) +10 | Conn. (mystères) +10 | Conn. (nature) +6 | Désamorçage/sabotage +1 | Escamotage +1 | Estimation +0 | Intimidation +5 | Perception +9 | Premiers secours +4 | Psychologie +9 | Survie +4 | UOM +3 | Vol +1 Initiative : +5 BBA : +3 BMO : +3 DMD : 18 Vitesse de déplacement : 9m/rd soit 6c/rd Vision: normale Pique: Crit. x3 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d8+3
Dague : Crit. 19/20-x2 | Toucher : 1d20+6 | Dégâts : 1d4+3 (2c /3 m)
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À mesure que Byar prenait conscience de son environnement, il semblait trouver ses marques. Du moins trouvait-il des éléments pour se rassurer. Il n’était pas dans une prison, un marché aux esclaves, un asile ou n’importe quoi du genre. Le jardin à l’extérieur et le fait de se trouver à l'étage en attestaient. S’ils étaient retenus contre leur gré, ils se trouveraient très certainement au cachot au sous-sol. C’est pourquoi il fit signe à Scath d’attendre avant de saisir la lanterne. Bon sang ! pensa t-il. Cette bonne femme va pas foutre le feu à la pièce avant que j’puisse retrouver ma femme. ‘Faut que je la rassure. continua t-il en se grattant la barbe. « Attendez, m’zelle Scath. J’suis aussi perdu que vous, et quelque part, j’comprends votre envie d’sortir. Mais j’suis sûr qu’on n’a pas besoin de foutre le feu ici pour qu’on nous ouvre la porte. R’gardez. » ajouta t-il en l’ayant rejoins devant la porte. Puis d’un geste ferme, il tambourina à la porte en criant à pleine voix. « HEY !!! TILÉAAAA, C’EST MOIIIII !!! OUVRE-MOIIII !!! »Puis, toujours pour rassurer sa voisine, il lança sûr de lui : « Vous inquiétez pas. Vous allez voir. Ma femme va v’nir nous ouvrir en moins de deux. On n’a rien à craindre. »Modifié par un utilisateur dimanche 17 mai 2020 14:16:25(UTC)
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~ Scath ~ CA : 18 (C 14, S 14) Ref +6 . Vig +1 . Vol +6 Sorts I : 9/9 Sorts II : 4/4 Sanity : 41 Scath regardait son camarade de chambre avec de grands yeux écarquillés. Elle avait décidemment beaucoup de mal à comprendre les réactions de l’individu, lesquelles, à ses yeux, semblaient totalement aléatoires. …Voilà qu’il s’excite maintenant. Par Desna, qu’est ce qui se passe ici ?
Bon, reste calme… Ne l’énerve pas davantage…Reculant, les mains devant elle en signe de paix, elle franchit le pas et posa sa question. « … D’accord. Mais hum… comment savez-vous que votre femme est là ? Je ne voudrais pas vous inquiéter mais… il n’y a pas le moindre bruit dehors. Nous sommes peut-être seuls ici, vous en êtes conscient ? » demanda-t-elle calmement, craignant une réaction violente.
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Byar Mutagène : 1/1 Extraits Nv1 : 5/5 Extraits Nv2 : 3/3 CA 16-18 (C11, D15) Ref+5,Vig+6,Vol+3 Sanity XX/32
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Les questions de Scath semblèrent a priori idiotes pour Byar. « Comment ça, si ma femme est là ? C’est évident, non ? Si elle est pas là, comment j’me serai retrouvé ici ? » répondit-il du tac-o-tac, avant de les laisser infuser dans son esprit. C’est vrai, quoi. Si elle n’est pas là… si… que… Le reste de sa pensée avait quelque chose de dérangeant. Quelque chose l’empêcha donc de la formuler. Pourtant la bête était là. Et dans cette tête vide de souvenirs, ce doute horrible s’insinua en lui comment un parasite en rampait sous sa peau. Le doute. Il sentait presque cet insecte répugnant fourmiller sous sa peau et remonter le long de son échine. Un frisson le parcourut de bout en bout. Il fit alors ce que la tieffeline avait fait quelques instant plus tôt. Il secoua la tête sans s'en rendre compte pour éclaircir sa pensée. « Oui, elle a raison… » pensa t-il entendre. « Tu le sais au fond de toi. Tu le sais déjà. » Savoir quoi ? crut-il penser mais déjà ces pensées fugaces s’étaient enfuies comme du sable entre ses doigts. « Non, elle est là! » s’entendit-il dire d’une voix sourde, comme pour se convaincre. Mais les secondes s’égrenaient, sans réponse. Et par la force des choses, un nouveau sentiment commença à remplacer le doute chez Byar. Du fourmillement insidieux, l’homme passa à un bourdonnement qui cognait contre ses tempes et bourdonnait dans ses oreilles, chauffant son sang avec une intensité croissante. Par frustration, il se mit à tambouriner à coups redoublés sur la porte en criant pour faire bonne mesure « TILÉAAAA, C’EST MOIIIII !!! » Cette fois-ci, si quelqu’un se trouvait à proximité, le paysan était sûr que cette personne l’entendrait. Pourtant, seul le silence lui répondit. Insensible à son poing qui commençait à s’échauffer à cause des coups redoublés contre la porte, il se tourna subitement vers la jeune femme. Les idées encore embrumées par son manque de lucidité, son visage formait une grimace peu amène, presque menaçante. « Vous ! » lança t-il en retroussant les babines, un début de bave au bord des lèvres. Finalement, cette femme avait peut-être raison. Elle et lui étaient peut-être seul ici. Seulement, Byar ne semblait pas capable de réfléchir calmement à cette idée. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était de serrer le poing et de le garder tremblant devant lui et d’essayer de maîtriser sa respiration précipitée. | D-230 Alchimiste torturé BN-291 Champion désabusé CB-299 Ensorceleur inexpérimenté G-303 Psychiste supersticieux |
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