tout le groupe des banshees semble d'accord à l'idée d'aider leur ami à résoudre ses problèmes, maintenant qu'ils ont une piste : retrouver les cadavres du groupe précédent, afin de calmer les esprits des morts.
«  Ce sera une action digne des plus grands !  » claironne le guerrier nain.
«  Et je leur ferai les poches  », murmure Skebs.
«  Mais d'abord, je veux ma colombe ! » la magicienne.
«  quelqu'un a un seau d'eau ?  » demande le prêtre.

Le groupe remercie les agents, mais au moment de passer à la caisse, demandent de pouvoir garder leurs armes.
«  Ce sont nos instruments de travail !  »

Les banshees hurlantes acceptent sans hésiter le marché passé.
«  Et vous m'avez promis des conseils », rappelle le prêtre déjà un peu dégrisé.

La magicienne verse le montant de l'amende, ainsi que les réparations pour la casse, tndis que les derniers clients encore présents quittent les lieux.


La tavernière, , revient vers vous, soulagée.
«  Merci d'être intervenue... Il va vraiment falloir que j'engage un sorteur, et un bon. En attendant, vous êtes les bienvenus ici ! Passez quand vous voulez, pour un verre aux frais de la maison !  »

Elle s'empare ensuite d'un balai et commence à rassembler les débris.


quelque chose de spécial avant de reprendre la patrouille ?

Noé salue la tenancière et s'apprête à repartir pour reprendre la patrouille. Après quelques pas, il s'arrête et revient en arrière. « Ah si... peut-être quelque chose. Si vous, ou une personne de confiance, aviez besoin d'engager un jeune homme ou une jeune fille pour des tâches respectables, faites-le nous savoir ? »

Noé se dit que, tant qu'à faire, autant rassembler autant d'options possibles à présenter au jeune Régor et à sa soeur le lendemain matin. Il propose à la tenancière de repasser à la fin de la journée pour récolter les informations qu'elle aurait éventuellement pu rassembler à propos de tels emplois puis la salue et repart au travail.

Noé s'était remis en marche en sifflotant, comme à son habitude. Cette fois-ci, il s'était lancé sur une chanson traditionnelle de célébration, dont les paroles habituelles évoquaient la fin de la moisson, l'abondance de la récolte et l'idée de terminer rapidement sa chopine de bière car il y en aura toujours une suivante. Après tout, les interventions du matin s'étaient plutôt bien déroulées et cela correspondait à son humeur actuelle.

Il s'arrête de siffler au moment où la mélodie est interrompue par un contre-chant arythmique et gémissant provenant de son ventre. « Oups... je pense qu'on me fait savoir qu'il est temps de faire une pause nourriture. » Après avoir reniflé bruyamment à trois reprises dans la direction des stands de nourriture, il ajoute « Et sans doute que toutes ces effluves n'y sont pas étrangères. Ça vous tente de nous arrêter un instant pour casser la croûte ? »

Puis, au cas où ses compagnons acquiescent, il s'approche des stands et parcourt du regard les repas et casse-croûtes proposés par les marchands à la recherche d'un met qui le tente, sans doute quelque chose de pas trop lourd pour éviter d'être gêné pendant le reste de leur ronde.

Comme Noé et Cyrus, Anne a faim. Heureusement, ils avaient réussi à résoudre pacifiquement plusieurs situations tendus, et ils avaient même récupérer plusieurs mesures, donc ils avait de quoi s'acheter à manger.
« Moi aussi j'ai un peu faim, c'est une bonne idée de faire une petite pause. En plus, on pourrait surveiller cet endroit pendant qu'on y mange. Il y a peut-être de tire-laine qui profitent de l'agitation... Et pas de problème pour aller voir la palissade après. Qui veut quoi pour manger? Je vais me prendre un pâté en croute. Bien chaud, c'est super bon. »

« J'ai le sentiment que nous avons tous un peu de marge. ». lui répond Helam en inspectant sa propre silhouette. « Mais j'ai hâte de goûter les spécialités de lointaines contrées, il devrait y avoir un choix plus large qu'à l'accoutumée. ». Se tournant vers Cyrus, Helam fronce ses blancs sourcils.
« Par contre je suis résolument contre votre proposition d'escapade au delà des limites érigées par les nettoyeurs. Moi aussi j'ai remarqué que ces quelques rues où nous patrouillons ne sont qu'un îlot de civilisation dans une mer de ruines, dont les dangers ne sont pas tous éradiqués, loin s'en faut. Nous ne sommes pas équipés pour affronter ce qui s'y terre, et ce n'est pas non plus ce que le Guet attends de nous. Laissons les spécialistes continuer leur travail et faisons le notre correctement. Nous aurons l'air fins si nous nous blessons, ou pire, pendant cette entreprise, et je n'ose même pas imaginer la soufflante du lieutenant Lavarsus. » Afin de tempérer ses propos, il ajoute « Bien évidemment, si des citoyens se retrouvent de manière fortuite dans cette zone dangereuse, il sera de notre devoir de les assister, mais nous ne devrons pas nous attarder. » Se tournant vers Noé et Shamissa, il cherche à sonder leur avis, Cyrus et Anne s'étant déjà exprimés sur la question.

Tout en devisant du cadre de leurs missions, la patrouille s'approche d'une petite placette où plusieurs échoppes sous voiles vendent de la nourriture à emporter. On y trouve des préparations de toute la Mer Intérieure et même d'au-delà, ainsi que l'odeur forte et piquante de la nourriture gobeline. Deux stands y sont dédiés, et un attroupement s'est créé autour d'eux. En approchant, la troupe découvre que les deux tenanciers sont en train de se battre comme des chiffonniers.


Puis ils se lâchent et chacun retourne dans son échoppe pour accabler l'autre d'injures.
Apparemment, chacun estime qu'il ne peut être que le seul stand de spécialités gobelines dans ce lieu, et veut faire partir l'autre. L'un vend de la friture de viande en saumure, l'autre de la viande en saumure frite.
La foule commence à se disperser quand ils débutent un concours de lancer de pots d'huile, qui commencent à s'enflammer au contact de leurs braséros. Et il y a les tonneaux d'huile derrière leurs stands...