Murena faisait montre d'une rage de vaincre que Gratiano avait oublié avoir déjà vu, sous les moqueries pathétiques de ce qui n'avaient pas compris son malêtre puis sa transformation. Le cobra agrippé, Gratiano attaqua un côté du serpent pour le forcer à se tordre vers Zür, qui lui ferait aisément bien plus mal, priant intérieurement pour qu'Asmodeus offre à Zûr la force de son bras.

pas de placement en Y6, Aider quelqu'un




Effets actifs : Pierre magique (18 minutes), Perception de la mort (18 minutes), Bénédiction (2 minutes)

Modifié par un utilisateur dimanche 28 février 2021 18:40:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Rhaaaa !!! » ragea le jeune sorcier. Son coup de faux n'avait fait que ricocher contre le sol, sans autre effet qu'une terrible douleur dans ses maigres bras. Il n'avait ni la précision, ni la force du reste de sa fratrie. Même la terrible frappe de Zûr n'avait pas eu raison de la créature de métal, et celui-ci semblait de plus en plus affecté par le poison. Quant à sa jumelle, elle ne pourrait pas passer ses défenses avec ses cestes. Non, il lui fallait une arme plus puissante. Sa faux. « Amor ! A toi de l'achever ! Je crois en toi ! » dit-il en lui tendant son arme.

Action de mouvement : tendre la faux à Soredamor
Action de mouvement : dégainer sa dague

Murena grimaça, et se releva péniblement, se débarassant des fragments du serpent qui s'accrochait à son armure. Elle sentait encore le poison dans ses veines, mais l'engourdissement n'avait pas progressé. Elle ne devrait pas subir d'autres effets...avec un peu de chance. Les poisons était un de ses hobbies, et généralement, ils n'avaient pas d'effets secondaires à retardement.

Elle expira, reprenant enfin son souffle, et jeta un regard furieux aux restes des créatures mécaniques. Ses paroles étaient un peu déformées par le poison qui gênait sa mâchoire.
« Saletés de serpents...bien joué, Sore...et toi aussi, Zûr. C'est pas avec mon kukri que j'allais réussir grand chose. »

Murena serra les mâchoires, et ajouta, à contrecoeur.
« Quelqu'un aurait de quoi guérir mes blessures? J'ai vu des jours meilleurs. Et je ne serais pas contre un contre-poison, si vous avez ça. »

Modifié par un utilisateur lundi 1 mars 2021 11:32:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zûr-Barghal rendit son compliment à Murena par un signe de tête, sans un mot, tant il était occupé à récupérer son souffle. Il reconnaissait avec satisfaction qu'ils avaient bien fonctionné ensemble. Malgré la persistance de rancœurs anciennes qui pouvaient encore sourdre, c'était néanmoins plaisant à constater et cela augurait bien de l'avenir.

« Moi... aussi... J'aimerais bien, » ajouta-t-il, en haletant, à la suite de sa sœur, « mais je crois pas... qu'on ait ça... Quelles saloperies ! Je suis comme... paralysé, j'ai... l'impression... d'être une statue ! » Mais il finit par se remettre et respirer de nouveau normalement, après quoi il alla récupérer sa bardiche laissée à l'entrée de la salle. « Voilà pourquoi j'ai toujours cette épée, » dit-il à Soredamor en lui montrant la lourde lame qui avait regagné son dos. « Les armes d'hast c'est bien, mais tu ne peux jamais savoir ce que tu combats, ni si tu auras la place de t'en servir. C'est con, j'ai laissé l'épée de Blackerly dans la piaule. C'est une bonne lame... »

De retour dans la salle, il l'embrassa du regard en faisant un tour sur lui-même. « Bon... On ferait bien de faire comme d'habitude et de rien laisser au hasard. Et au fait... Qu'est-ce qu'on a là ? » Fit-il en poussant du pied la carcasse d'un des serpents. « Ce serait pas... Ce serait pas du mithril, ça ? Quelque chose me dit qu'on est riches, les enfants... » Conclut-il avec un sourire avide.

État : raidi

Soredamor reprit son souffle, elle sourit à Renzo en lui rendant sa faux encore entachée du sang du serpent.
Puis elle se pencha pour récupérer son marteau, et répondit à Zûr : « Quand on remontera, je reprendrai une arme qui nécessite moins d'espace. Sans Renzo, j'aurai pas achevé cette saloperie, faut que je m'adapte. »

Puis elle remercia Gratiano qui soigna ses blessures et lui répondit : « On va pas s'encombrer et on va pas remonter pour ça. On ne sait pas ce qui nous attend exactement devant et on risque de regretter le temps perdu. On aura bien le temps de récupérer le métal plus tard, et si on n'a pas le temps, ça sera le moindre de nos problèmes. Avant de nous précipiter vers la porte, on devrait s'assurer qu'il n'y a rien d'autre dans la salle, voire... redonne moi la faux un instant, Renzo. »

Cela ne servait certainement à rien, mais puisqu'elle n'était jamais très utile pour déceler des parois cachées ou autres mécanismes, elle voulait s'assurer que la créature ne dissimulait pas un indice important. Avec la lame acérée de la faux, elle entreprit d'ouvrir le serpent en deux, passant entre les écailles métalliques.



[effet actifs]

Murena inspira profondément en sentant la brûlure d'Eiseth refermer ses blessures. Le sang s'évaporait à la surface de sa peau comme si elle était temporairement constituée d'acier brûlant. Elle essuya le liquide rouge au coin de sa bouche...Cela ne compensait pas la perte du sang volé par la brume, ni le poison, mais au moins était elle en meilleur état.
« Ca va aller. De toutes façons...est ce que j'ai le choix? J'ai plus autant de sang que je ne devrais, et je peux sentir que ce poison me ralentit, mais ni l'un ni l'autre n'est catastrophique. »

Elle accueillit la proposition de s'équiper plus lourdement avec un sourcil haussé et une moue sceptique.
« Vous réalisez que je suis loin d'être aussi musclée que Zûr ou Sore, pas vrai? Je ne pourrais pas m'en servir aussi efficace, et tout ce que j'y gagnerai, c'est d'attirer l'attention. Si vous voulez mon avis, du feu grégeois serait bien plus approprié et plus discret pour ce genre de problème. Ah, et pour le mithral...et bien, disons qu'on est riches si on ressort d'ici vivants...et si on trouve un endroit où l'écouler. »

Sans rien ajouter d'autre, elle entreprit de donner un coup de main pour fouiller la pièce. Ca n'aurait pas été la première fois que cet endroit contenait des passages dissimulés.

« Ah non ! On ne va pas les laisser là ! » Protesta Zûr-Barghal à propos des serpents métalliques, « pour que quelqu'un nous les pique ! Les gardes dont le petit mitran a parlé, là... ou... le petit mitran lui-même, tiens ! Et toi, arrête de les bousiller, au bout d'un moment ! » Beugla-t-il à l'attention de Soredamor, occupée à éventrer un des serpents avec la faux de son frère, en lui soustrayant l'ophidien métallique d'un rapide balayage du pied.

Sans tenir compte des regards étonnés (ou consternés) des autres membres de sa fratrie, il entreprit de caser les deux serpents dans son paquetage, quand bien même son sac à dos était beaucoup trop petit pour les accueillir. « Voilà ! » Fit-il enfin, lorsqu'il eut réussi à les accrocher tant bien que mal, et que leurs extrémités pendouillaient de façon ridicule de part et d'autre de son sac. « La vache, c'est vrai que c'est lourd... » Finit-il par admettre, « mais je m'en fous : j'ai déjà autant d'agilité qu'un golem, alors...

De toute façon, c'est pas un endroit ou écouler le mithril, qu'il nous faut : c'est un endroit pour le forger. Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte de la rareté de ce métal, et moi j'ai besoin d'une meilleure armure. Et peut-être que toi aussi, d'ailleurs, » fit-il à l'attention de Murena.


Une fois les plaies guéries et la salle fouillée, ils se dirigèrent vers leur prochaine étape. Dès l'entrée, voyant ce qui les attendait, Zûr émit un reniflement de méfiance. « Mais bien sûr... Le piège est gros, quand même ! » Grogna-t-il en désignant le piédestal. « le pendentif qu'on cherche, bien en évidence... Avec personne pour le garder et la sortie juste derrière ? La bonne blague ! Il doit y avoir un passage secret dans les murs pour continuer sur le bon chemin. Pas question de s'approcher de ce piédestal ! »

État : raidi
Charge intermédiaire

Zûr se gavait de mithril comme un enfant affamé de pain. Il ne paraissait pas au mieux de sa forme, comme une partie de la famille, et Gratiano se remémora alors comme le Cardinal avait insisté sur l'aspect mortel de l'endroit. Il espérait qu'ils en ressortiraient tous vivants, et qu'ils en tireraient les leçons nécessaires. Neuf, peut-être pas, mais quelques-unes, indéniablement.

Arrivé dans la salle, Gratiano était tout aussi dubitatif.
« Bon ... si c'était le bijou, je veux dire, si c'est le bijou, il sera toujours là quand nous en aurons terminé. Cela peut être un test sur le fait de prendre ce qu'on peut prendre et ne pas chercher compliqué, mais prendre ce bijou si simplement le paraît rentrer dans ce ... mantra de stupidité. Comme il y a peu de chance que cet endroit soit là juste pour savoir si nous le prenons ou non, j'en déduis que soit il y a un piège quelque part, soit prendre le bijou déclencherait une alarme, un sortilège ou une patrouille. Restons prudents.  »

Effets actifs : Pierre magique (16 minutes), Perception de la mort (16 minutes), Baguette de guérison diabolique : 46/50

es frères et sœurs Salvucci étaient d'accord sur un point concernant la nouvelle salle. Elle sentait bon le traquenard et le piège à sots. Sans compter que cela semblait parfaitement concorder avec l'inscription se trouvant au-dessus de leurs têtes.

Lorenzo ne perçut aucune aura de nature magique dans les environs. Ni au niveau du pendentif, ni du coté des murs ou des escaliers. Chacun se mit à l'ouvrage et ils sondèrent méticuleusement le sol ainsi que les murs et le piédestal. Ils ne repérèrent aucun piège. Toutefois, le mur Ouest recélait un passage secret. De fait, un large pan, en son centre, pouvait être escamoté.



PJ. PNJ. Maladies et poisons. Talingarde et sa carte. BM Les 9 leçons..

Modifié par un utilisateur jeudi 4 mars 2021 13:46:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

aisant pivoter le pan de mur, les Salvucci découvrirent un nouveau couloir. Cette fois, il longeait la salle vers le Sud puis vers l'Est. Sentant l'appel irrésistible de ses frères et sœur, l'assassine s'avança la première, aidée du barbare avec qui ils inspectaient chaque pas de sol pour s'assurer de l'absence de trappe ou autre piège.

Une fois parcouru, le couloir en L s'acheva devant une porte surmontée de l'inévitable inscription pédagogique :



Là non plus, aucun traquenard ne semblait les attendre. Aussi Murena ouvrit-elle. Une nouvelle salle, identique aux précédentes et plongée dans une obscurité que seuls certains yeux pouvaient percer. La lumière du mage n'en éclairait encore qu'un petit coin. Les trois premières recrues pouvaient voir qu'en son centre se trouvait une parcelle de terre nue entourée d'un cercle de briques de quelques centimètres de haut. Dans ce terreau fertile poussait un champignon violet coiffé d'une calotte bulbeuse étrange et qui avait grandit aussi haut qu'un humain. Chacun sentait une odeur forte qui envahissait le couloir, mélange de sous bois humide et de pourriture mal aérée.

Le reste de la pièce était vide. Une autre porte donnait vers l'Ouest.

• GLMSZ : 5d20 donne [84] = 84

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Modifié par un utilisateur samedi 6 mars 2021 09:42:40(UTC)  | Raison: Non indiquée