Suite du post : https://www.pathfinder-f...ien-de-Nessus#post732442Histoire d'Eaux
« Je crois que tu mérites de te détendre un peu. » lui dit-il à voix basse en remontant avec délicatesse sur sa nuque, effectuant plusieurs passages plus ou moins appuyés.
« Y a-t-il quelque chose en particulier qui te ferait plaisir ? »La jeune femme soupira de bien être sous les doigts experts de son frère, lui seul savait les gestes qui la détendait. En même temps, il était le seul qu'elle autorisait à la toucher ainsi.
Elle décolla son corps de la paroi de la cuve, laissant disponible son dos jusqu'à sa chute des reins pour les doigts de Lorenzo. Sans attendre, ceux-ci commencèrent un massage délicat le long de la colonne vertébrale qui envoyait des frissons de bien-être dans tout corps.
Un long gémissement s'échappa de la bouche de Sore, les yeux fermés toujours, concentrée sur le passage des mains masculines qui descendaient toujours plus bas.
« Je crois que pour l'instant, tu t'y prends très bien. »Lorenzo sourit et poursuivit ses massages, détendant chaque muscle qui fut maltraité par près de quinze jours de stress et de mauvaise posture.
« Que penses-tu de cette demeure Amor ? J'avoue que notre hôtesse a raison, on s'habitue vite au luxe... Je nous verrai assez bien vivre ainsi... »Ses doigts glissèrent en une caresse légère sur la peau de sa sœur, remontant de sa taille à ses aisselles en effleurant les côtés de sa poitrine, avant de repasser en un massage doux sur ses épaules.
« Même si quelque chose me dérange ici... Tout est un peu trop... Parfait, comme orchestré... J'ai hâte de rencontrer le maître des lieux et de comprendre enfin ce qu'on veut de nous. Tu as une idée de qui cela pourrait être ? »Ronronnant comme une chatte devant un bol de lait, Soredamor frissonnait à mesure que les doigts de Lorenzo détendaient ses muscles noués.
« Un jour... le Manoir Salvucci sera comme ici. Nous méritons ce luxe. »Elle s'interrompit lorsque les doigts furetèrent du côté de sa poitrine. Puis lorsqu'ils devinrent plus sage, elle répondit à la remarque de l'elfe :
« La perfection a du bon, mais c'est certain que tout est fait pour nous contenter et nous... endormir. Comme si on exauçait nos rêves pour nous les ôter et mieux nous tenir. Mais après la prison... »Elle se tourna la tête, totalement redressée, et regardait son jumeau l'air grave :
« J'ai cru que c'était fini, tu sais ? J'ai cru qu'ils allaient nous séparer et que c'en était fini des Salvucci. Mourir ne m'effraie pas, mais te savoir dans ces mines de sel... Je préfèrerai te tuer moi-même... »Le sérieux du regard de la paladine prouvait qu'elle le ferait sans hésiter si la situation devait se représenter, et qu'elle le ferait par amour.
Elle se retourna complétement, maintenant assise face à lui, la poitrine entièrement dévoilée, elle se pencha vers son frère, et posa ses lèvres sur les siennes, murmurant :
« Je ne sais pas qui est notre hôte mais il nous offre cette nuit... tu ne préfère pas en profiter plutôt que discuter ? On peut aussi parler de notre cher Zûr et de sa loyauté familiale, si tu veux ? Ou alors on peut cesser de parler un instant... »Elle sortit la pointe de la langue et entreprit de tracer le contour de la bouche masculine avec elle.
Lorenzo écouta les réponses de Soredamor avec attention. Oui, ils méritaient ce luxe. Ils le méritaient mille fois. Et ils l'auraient.
« J'ai eu peur pour toi, pas pour moi. Des mines de sel ? Il y a toujours moyen de s'en échapper... Ce n'est pas aussi facile avec la mort sur un bûcher. »Il la contempla, maintenant assise face à lui, mémorisant chaque parcelle de sa peau qu'il connaissait déjà par cœur, avant qu'elle ne dépose ses divines lèvres sur les siennes.
Il happa avec ses lèvres la langue que sa jumelle dardait, et en caressa le bout avec la sienne avant de la relâcher, souriant à la promesse de bonheur que sa dulcinée avait formulé.
« Aucune discussion ne pourrait valoir celle de nos corps. » affirma-t-il.
Il prit les joues de sa sœur et amante entre ses mains et l'embrassa, d'abord doucement, puis plus passionnément à mesure que l'envie montait en lui, ses mains partant explorer son corps athlétique.
Elle répondit à son baiser avec enthousiasme et fougue, savourant les caresses que son frère lui prodiguait. Elle enfouit ses mains dans ses cheveux longs et soyeux, cherchant à rapprocher leurs corps le plus possible.
Leurs mouvements créaient des remous dans l'eau qui se déversait sur le sol dans l'indifférence générale.
Puis, les doigts toujours dans les cheveux masculins, elle bloqua la tête de Renzo qui commençait à s'enfouir dans le creux de son cou, léchant la peau tendre et s'écarta légèrement, les yeux brillants, le souffle court.
« Attend... On a un lit gigantesque à disposition, ça serait dommage de faire ça dans une baignoire, non ? »