Till lança un sort de lumière sur son propre bouclier et répondit: « On a fait au plus vite, je tiens pas à vous laisser en difficultés. Le fait que je vous ai proposé de passer devant c'est parce que je me sentais pas le plus a même de la faire. »
Le crocodile mâchonnait quelques pattes qui gigotaient encore dans sa gueule, il semblait satisfait de sa victoire sur le scolopendre.

Avant d'aller vers la porte, les aventuriers examinent la pièce. Alors qu'il s'approchent de la statue souriante en fer rouillé, elle s'ouvre, se révellant être une vieille vierge de fer, déversant les restes d'ossements possièreux.
Au milieu de toute cette poussière et ces os en train de se déverser, Lyrak distingue quelque chose qui luit à la lueur du bouclier de Till, et trouve une clé en métal rouillé.

Lors de la fouille des décombres de l'aile occidentale de la pièce, le groupe ne trouve que des morceaux d'armures et des armes rouillées, mais sous un lit, Lyrak remarque un nouveau reflet de la lumière, et trouve un coffret en fer dans lequel deux dagues en mithral sont rangées. Une étrange série d’encoches est gravée sur le plat de chaque lame.

Connaissances : Mystère (DD13)


Le groupe ne trouve rien d'autre. La porte que Tom examine n'est pas verrouillée et il est convaincu qu'elle ne présente aucun piège.

Lorsque Lyrak extirpa les dagues en mithral du coffret en fer, Tommirick poussa un long sifflement admiratif : « Hola, ça vaut son pesan d'or ces trucs. »
Examinant les dagues à la lueur du bouclier brillant de Till, le gnome se fit plus admiratif encore :
« Quel travail admirable, regardez ces gravures. ça me fait penser à... mais bien sur, ces dagues sont plus que des armes, ce sont également des clés. Des clés particulièrement spéciales hein, c'est pas pour l'armoire à dessous de la dame de la Tour, mais pour des choses précieuses, ou dangereuses ou... » la voix du gnome montait doucement dans les aigües à mesure que l'excitation de la découverte emmenait son imagination vers des univers et des hypothèses toutes plus enchanteresses les unes que les autres.
Il souffla un bon coup.
« Bon, faudra ouvrir l'oeil pour trouver la serrure de ces petites merveilles... et gardons leur découverte pour nous pour le moment. »
Avisant la clé rouillé, le gnome proposa : « ça ouvre peut-être la porte de cette pièce » et sans attendre il essaya ladite clé avant de la rendre à Lyrak.


Lorsqu'enfin Lyrak se positionna pour ouvrir la porte, Tommirick sortit sa fronde et y glissa une bille d'acier tout en faisant signe à la demi-orque d'ouvrir la porte.

BMAP mise à jour
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Une fois la clé et les dagues rangées dans leur besace, le groupe arrive devant la porte au sud de la pièce. Tom est persuadé qu'il n'y a pas de piège, et il a raison : lorsqu'il insère la clé dans la serrure, il se rend compte que manifestement, elle ne correspond pas, et lorsqu'il tente d'ouvrir la porte, elle s'ouvre sans difficulté.
Le groupe arrive dans un couloir qui fait une boucle, le long duquel se succèdent de nombreuses cellules depuis longtemps
abandonnés. Chacune de leur solide porte en fer des cellulles de la moitié nord est entrouverte. Elles sont dotées d’un judas au niveau des yeux, recouvert d’une petite plaque de métal coulissante, et d’une étroite fente au niveau du sol pour faire passer l’eau et la nourriture. Elles sont totalement vides. Une curieuse longueur saillante en pierre semi-tubulaire court le long du plafond du couloir ( ligne en pointillés ). Elle mesure 15 centimètres de diamètre environ.

Environ à mi chemin des deux côtés, des portes autrefois dissimulées ( sorte de S rouge sur la carte ) donnent sur une aile secrète contenant également des cellules, mais celles-ci sont fermées. Lorsque vous regardez par le judas de chacune d'elles, vous pouvez distinguer un cadavre desséché, visiblement mort enfermé ici il y a très longtemps.

A l'ouest de la boucle se trouve une porte au bout d'un couloir. Cette porte est fermée et verrouillée, mais semble avoir été affaiblie par le temps. (Jet de force pour forcer)

Au sud, une porte, à peu près au milieu du couloir, est également fermée à clé, et munie de barreaux. Lorsque vous vous approchez, vous sursautez lorsque vous voyez un personnage rachitique s'approcher. Son visage est blaffard et ses mains crasseuses agrippent les barreaux. Il vous appelle immédiatement.

« Oh, grands dieux, des visages bienveillants ! Qu’Aroden vous bénisse, nobles âmes ! J’ai pas vu les geôliers depuis des lustres, je crois qu’ils nous ont oubliés ! On n’a pas mangé depuis longtemps et toute l’eau a été bue.
Mes deux cousins sont malades. On aurait rendu le sanglier si on avait pu mais on l’a mangé, affamé comme on était. On savait même pas qu’on était sur les terres du baron. On savait pas qu’on braconnait ! Je vous en supplie, nous allons tous mourir ici ! Par pitié, nobles âmes, on a horriblement souffert ! A boire, à manger, c’est la volonté du bon baron Sarvo ! »

Suite à ça, il vous regarde avec un air pitoyable et désespéré en espérant que vous lui passiez ce qu'il demande à travers les barreaux.

Connaissances (Histoire) DD16

Modifié par un utilisateur mercredi 6 octobre 2021 14:31:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Tom s'adresse au malheureux, celui ci le regarde, les grands yeux ouverts.
« A boire, à manger, c’est la volonté du bon baron Sarvo !  » répond-il

Il ne semble pas réagir au murmure fait par le gnome à ses compagnons.

Lorsque Vade s'adresse au prisonnier, celui ci la regarde, les mêmes grands yeux ouverts que pour Tom.
« A boire, à manger, c’est la volonté du bon baron Sarvo !  » répond-il de nouveau.
Alors qu'elle lui donne de l'eau, il la regarde et s'écrie.

« A manger, c’est la volonté du bon baron Sarvo !  »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 octobre 2021 17:33:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lyrak, tout comme ses compagnons, s'était avancée avec prudence dans les méandre du sous-sol.
Surprise que celle-ci y abrite des gêoles elle le fût encore plus lorsqu'ils trouvèrent des survivants, surtout si l'on considérait les propos de dame Dévy qui leur avait raconter une partie de l'histoire de ses lieux: à savoir des morts tragiques et un abandon des lieux depuis de décennies, sans oublier la mort de son propre mari qui furetait par ici....

La prêtresse préféra ne pas intervenir mais plutôt étudier le prisonnier et ses comparses.
Plissant les yeux elle étudia leur moindre mouvement, souhaitant déterminer s'ils respiraient, de quel symptome ils pouvaient souffrir en dehors de la faim et de la soif qu'elle même avait connue par le passé.

• Perception : 1d20+6 donne [9] + 6 = 15
• si besoin premier secours : 1d20+2 donne [1] + 2 = 3

Till avait suivit la progression calmement, il observa la scène avec le prisonnier qui semblait là depuis bien trop longtemps et déclara:
« Y'a un truc louche... Je vais jeter un oeil à la magie ambiante. »
Puis il incanta un sort de détection de la magie et scruta les alentours, la porte et le prisonnier avec attention.

« Euh... sans trop de surprise, le prisonnier à une faible aura magique. Par contre je suis vraiment pas du genre à pouvoir vous en dire plus sur le genre d'aura à coup sur...  » Il jeta un oeil au judas pour pouvoir étudier l'aura de la créature même si il savait que c'était vraiment un coup de bol si il l'identifiait.
« Bah comme prévu, j'en sais pas plus...  »
Il sourit en se grattant la tête dérangeant un peu sa tignasse, qui brillait légèrement sous la douce lumière de son bouclier, qui lui fit un temps comme un halo lunaire autour de la tête.

Modifié par un utilisateur jeudi 7 octobre 2021 14:32:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Lyrak prononce ses parôles, Till voit, à travers le mur, l'aura magique blottie dans le coin devenir de plus en plus faible, pour enfin disparaitre.