Arslan n'avait pas bondit sur ses pieds, mais elle avait tout de même refermé la main sur la poignée de son marteau. Ce ne fut qu'en entendant les paroles en Jötun qu'elle se détendit un peu. La chasseresse se redressa et fit signe à ses compagnons de ne pas s'emporter trop vite, avant de répondre dans la même langue grondante.
« Ärge muretsege mu sõprade pärast, meie teekond on olnud... sündmusterohke. Meil oleks au, kui sa meiega ühineksid, jahitar.

Mu sõbrad ei räägi jötuni keelt, kas sina räägid jobari keelt? »

Elle traduisit en parallèle au reste du groupe.
« C'est une chasseresse qui nous demande l'hospitalité. Dans la langue des géants, donc...e lui ai proposé de poursuivre en Iobarien si possible. »


Un instant de silence suivit, et celle qui les avait interrompu sortit du sous bois. Ce n'est que grâce à sa peau teintée de vert et brun et sa chevelure couleur de feuillage qu'ils ne l'avaient pas repéré plus tôt; car elle faisait sans aucun doute deux fois la taille de Van qui était pourtant solidement bâti. La nouvelle arrivante était une Géante Sylvestre.

Elle portait un immense arc en bandoulière, ainsi qu'un carquoi et un sanglier sur l'autre épaule, qu'elle déposa sans effort prêt du feu; avant de les saluer dans un Iobarien maladroit.
« Pas vouloir effrayer. Iobarien...difficile, haj? Hospitalité contre part de gibier, vous pensez accord? »

La géante balaya le groupe du regard.
« Venir de loin? »

Modifié par un utilisateur lundi 10 avril 2023 23:03:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le jeu de langages commençait à peser sur la iobarienne. Heureusement, Arslan était en mesure de se faire interprète, et les quelques mots d'iobarien baragouinés par la géante ainsi que le sanglier offert avaient de quoi la rassurer et la rendre très coopérative.

En iobarien
« Oh ! Tu comprends ma langue ? Très bonne nouvelle ! J'ai du mal avec la langue commune des hommes. Je m'appelle Elisif, je viens des plaines de ce pays, mais ma tribu a beaucoup voyagé avant moi et ma mère. On vient de très loin à l'est. Ravie de te rencontrer, et c'est un plaisir de partager ta prise. »

Elle se pencha sur la carcasse qu'elle commença à dépiauter avec méthode et précision pour en isoler les bons morceaux, ceux qui se conservent plus longtemps et les bouts quasi inmanageables mais qui faisaient le régal de Fenrir à qui elle les jetait sans même regarder derrière elle.

Elle écoutait la conversation d'une oreille distraite, et intervenait de temps à autre.

En commun
« Quoi est Mama Shoug ? ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 19 avril 2023 11:08:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

La géante devait connaître le mot "champignon" parce que son visage s'éclaira lorsque le chevalier mentionna ces derniers, et elle entreprit d'aider Elisif à dépecer la carcasse de sa proie.

Un instant de discussion plus tard, et Arslan trouva plus simple de faire la traduction pour éviter que les confusions. La géante se tourna vers Kris, lui jetant un regard curieux.

Traduit par Arslan
« J'ignorais que les Draxie avait une affinité particulière avec les dragons. C'est rare de voir une dragonne seule, surtout aussi jeune et surtout une dragonne d'argent.

Je ne connais pas Orlov, mais j'évite les régions du Nord, trop loin des forêts pour moi. »

La géante s'assis près du feu, prenant garde à ne pas se placer entre qui que ce soit et les flammes pour éviter de leur masquer la chaleur.
Traduit par Arslan
« Je suis en voyage spirituel...? Pèlerinage. Je suis en pèlerinage, vers l'un des cairns de Finadar. »

Elle tira son couteau de chasse, et entrepris de découper la carcasse du sanglier, reprenant à l'adresse d'Elisif.
« Une voyageuse des steppes, donc? »

Arslan observa la discussion - et le dîner qui se préparait - avec un sourire. Préférant ne pas rester à l'écart, elle farfouilla dans sa sacoche, et finit par en tirer un sachet de tissu plein de...feuilles séchées?
« Je vais faire du thé, si quelqu'un en veut? J'ai juste besoin d'emprunter une des marmites si je veux en avoir pour tout le monde. Et de bricoler un verre pour notre invitée. »

Tout en bricolant son matériel, jetant un coup d'oeil sceptique à son marteau et se décidant finalement pour un couteau solide, Arslan entreprit de tailler un gobelet surdimensionné dans une souche proche.
« Comment est la région? Des dangers en perspective en continuant sur la route du Sud? »

Réponse traduite par Arslan
« Des colonies de pixies plutôt agressives, mais pas dangereuses hors de leur territoire...et je crois avoir vu les traces d'au moins un troll également. Mais vous avez l'air capable de vous débrouiller. »

Je réponds poliment à Elisif avec un sourire.
« Ma'Shugh, c'est maître, ou préceptrice. L'être qui me guide. J'aspire a être paladin d'Apsu et Erixa me montre la voie... »

Puis me tournant vers la géante.
« Nous draxies sommes des fées draconiques... Donc je suppose que nous avons en quelque sorte un point commun avec les dragons. Mais je vous l'accorde, sachant que je n'ai jamais rencontré de draxie hors de mon village, je suis le seul à ma connaissance à avoir fréquenté un dragon. Mais je ne sais pas exactement si Erixa est véritablement un dragon... Nous pensons qu'elle est une réincarnation de l'âme d'un paladin d'Apsu dans le corps d'un dragon... Mais seul Apsu sait ce qu'il en est précisément... » Laissant quelques instants s'écouler pour qu'Arslan traduise, je continue ensuite. « Peux-tu m'en dire plus sur ton pélerinage? Je suis moi même sur un chemin spirituel et j'aimerais pouvoir profiter de notre rencontre... »

Iobaria Sauvage

Le voyage n'avait peut être pas été de tout repos, entre les créatures hantant les étendues sauvages d'Iobaria et les voyageurs, plus ou moins amicaux, mais les explorateurs étaient enfin parvenu à destination. La suite des événements ne seraient sans doute pas des plus reposantes non plus et avant tout, il leur faudrait un endroit où se replier, se reposer et d'où mener leurs explorations.

Sekbha, Elisif, et à la surprise générale, Van eurent tous la même idée. Considérant les dangers rôdant dans la forêt, il était plus sûr de chercher un endroit qui soit en bordure des bois, de préférence abrité ou facilement défendable, et prêt d'une source.

Il ne leur fallut pas une heure pour trouver un lieu idéal: un torrent de montagne qui serpentait entre des roches moussus, formant une petite crique. Ils pourraient en faire un abri rudimentaire en tendant des toiles entre les rochers - en attendant de bâtir plus solide - ils auraient une abondance d'eau fraiche, assez d'espace pour eux et leurs bêtes de bâts, et de l'herbe a proximité pour qu'elles puissent paître, deux accès et une bonne vue des alentours pour repérer les prédateurs.

Avant que le soleil soit à son zénith, les chevaux de bâts étaient desellés et broutaient tranquillement à flanc de colline, un bivouac avait été monté, ainsi que les tentes, et assez de bois pour un feu de camp, et Arslan, avec l'aide de Van, achevait de creuser une fosse à feu pour leur permettre de cuisiner avec plus de facilité et consolider le campement. Pour l'heure, largement de quoi vivre en attendant de pouvoir construire mieux.

Arslan s'étira, et alla s'asseoir sur un rocher moussu au bord de la rivière, acceptant avec joie un bol de ragoût d'orge et des restes du sanglier de la veille. Tout en mangeant, elle indiqua la lisière de la forêt de sa cuillère.
« Et maintenant qu'on est là? Des idées pour la suite? Lenusya est à quelques jours, au plus, mais c'est peut être un peu tôt pour prendre contact avec un village de bandits.

Comment vous voulez qu'on procède? Je suis toujours des vôtres mais à partir de là je ne mène plus la barque, pour ainsi dire. »

L'installation d'un camp était toujours un moment plein d'émotions pour Elisif. Au même titre que le départ d'un camp d'ailleurs. Ces deux grands moments de la vie d'une tribu, elle les avait vécu des dizaines de fois depuis toute petite et ils constituaient des cérémoniaux emplis de nostalgie. Pleine d'ardeur, elle donnait des consignes, cherchait des ressources, étudiait les abords et évidemment, mettait la main à la patte pour la construction, le tout d'humeur joyeuse mais concentrée, ne lésinant pas ses efforts dans une démonstration d'endurance impressionnante pour son petit gabarit. Transpirante, elle retira la lourde peau de félin qui étouffait ses épaules et s'autorisa une rare pause pour aller joindre Sleipnir au troupeau qui paissait paisiblement, ne doutant pas que les bêtes, très dociles, s'entendraient bien. Quelques mots de druidique scellèrent l'affaire.

« მეგობრებო, აქ არის სლიპნირ, ჩემი ცხენი, იყავით ლამაზი მისთვის, ის ძალიან მოსიყვარულეა, რომელსაც ნახავთ. »

Quand vint enfin le moment de souffler et de penser à la suite, la jeune iobarienne affichait un immense sourire sous un front trempé et des joues rouges carmines. Les perspectives de la suite semblaient l'enchanter.

« Beaucoup de choses à faire encore ! Krix a raison, c'est important de bien explorer et connaître la région, mais petit à petit, et prudemment. On peut faire des petits groupes pour aller plus vite, mais en cas de danger, il faut se regrouper et avoir bonnes défenses ici. Peut-être un groupe peut préparer des défenses pendant que l'autre explore ?

Si je peux rencontrer une tribu iobarienne, eux aussi pourront nous donner des informations sur l'endroit. »



Si jamais ça aide pour en savoir plus sur la région :

• Connaissances Iobarie : 1d20+6 donne [9] + 6 = 15

Iobaria Sauvage

Arslan sourit, penchée sur son bol, amusée aux paroles du draxie.
« N'exagérons rien! J'ai fais de mon mieux pour que tout le monde arrive entier à destination, j'ai réussi - de justesse - donc n'exagérons rien sur mes talents.

Cela dit, je partage ton avis: identifier les menaces et les lieux intéressants aux alentours me paraît une bonne idée...et si on peut en profiter pour trouver des provisions qui pourront se conserver, un lieu où des colons pourraient s'installer, ou encore de quoi améliorer et consolider notre campement, ce serait l'idéal.

Au moins quelques jours, le temps qu'on détermine si l'endroit est sûr et ce qu'il y a d'intéressant à explorer plus précisément. »

Elle termina son ragout, ajoutant pensivement.
« Des groupes...? Pourquoi pas, mais pas moins de deux personnes. Trop risqué d'être seul. Payam et Bîmi, vous pouvez en former un, par exemple, pour le reste...et bien, il y aura un groupe de deux et un groupe de trois. Des avis?

Ah, et tant qu'on y est...la région est dangereuse: cette forêt n'est pas quasiment désertée pour rien. Si vous voyez des traces inquiétantes, ou quoi que ce soit qui vous paraît dangereux: n'insistez pas, je pense que ce sera plus sage. On verra ça ensembles.

Des suggestions? Van, qu'est ce que tu en penses? Les autres? »

Elisif

C'est plaisant de voir que tout le monde est plus ou moins sur la même longueur d'onde.
« Je suis partant pour protéger le groupe d'explorateurs, bien que ce n'était pas du tout une de mes attributions dans mon village, je suppose qu'avoir vécu toute la vie en forêt me permettra de ne pas trop gêner les éclaireurs dans leur travail... Et pour ceux qui restent au camp pour l'aménager, est-ce que vous voyez des ressources importante qu'il faudrait trouver ou ramener dans un premier temps? »

Iobaria Sauvage

La fin du repas vit aussi celle des délibérations. Arslan se porta volontaire pour rester au campement, ayant besoin de travailler sur son matériel, et Van proposa de l'aider à consolider et améliorer le campement.

Pendant ce temps, Krix, Erixa, Elisif et Sekbha iraient explorer les alentours, en rentrant au campement le soir, avec pour objectif de repérer les lieux et essayer de déterminer ce qui pouvait être utile et/ou dangereux dans les environs immédiats.

Les deux groupes, ainsi que Payam et Bîmi, avaient aussi en tête d'essayer de récolter ce qu'ils pouvaient en terme de provisions, pour faciliter leurs futures expéditions. Ils avaient encore des réserves, mais autant les faire durer a maximum.

Les quelques jours qui suivirent furent plutôt occupés. Van et Arslan passèrent les deux premiers jours à consolider le campement, rendant la fosse à feu plus permanente, utilisant les rochers pour faire de vrais abris de bois et de pierre, assez pour rester au sec, à l'abri du vent et bien plus solide et mieux isolés que les tentes. Arslan camoufla aussi les abords du camp avec de la mousse. Loin d'être invisible, mais leur campement serait non seulement plus facile à défendre mais aussi assez discrets à bonne distance.
En revanche, Arslan fit plutôt mentir son surnom, ne parvenant pas à récupérer assez d'ingrédient pour faire un repas. Van s'en tira un peu mieux, ramenant trois poules d'eau; mais la chasseresse du se contenter de récolter des herbes aromatiques.

De leur côté, Bîmi et Payam se concentrèrent sur le ravitaillement, récoltant fruits, racines, et tubercules, feuilles comestibles, et chassant assez pour nourrir leur groupe pendant quelques jours.

Enfin, du côté des explorateurs, la reconnaissance allait bon train. A priori il ne devait pas y avoir de prédateur majeur dans les environs, ils ne repérèrent pas de trace véritablement menaçante...mais Elisif nota dans les contreforts des montagnes des traces de pas qui ne pouvaient appartenir qu'à un géant...probablement plus grand encore que la géante sylvestre rencontrée quelques jours plus tôt. Probablement un géant des Taiga, il y en avait dans la région.
Outre les traces des géants, Sekbha et Erixa repérèrent celle de ce qui ressemblait à un bélier de très grande taille, peut être aussi gros qu'un élan. Et également, niché en bordure de la forêt, un temple complètement abandonné et désert. La forêt avait repris ses droit sur l'essentiel de l'endroit, mais un autel semblait avoir été rajouté, ou restauré, là où le précédent avait été noyé dans la mousse, ainsi que la statue de pierre sculptée d'une femme de haute taille, à l'expression bienveillante, portant un bâton de marche et un médaillon orné de trois éclairs. Un autre statue, méconnaissable à cause des racines et de l'usure, avait été déplacée dans un coin mais on pouvait encore noté les bois de cerf et ce qui avait du être un arc sculpté; désormais brisé.
L'exploration n'avait pas été de tout repos, cela dit, et Elisif comme Sekbha n'avaient du qu'à la vigilance de Krix de quitter une zone de geyser avant d'être aspergés d'eau brûlante. Potentiellement utile, mais dangereux si l'on n'y prêtait pas attention.

Religion DD15




Au bout de cinq jours d'exploration, ils étaient plus ou moins certains que les environs de leur campement étaient sûrs, le campement lui même était consolidé et, à défaut d'être luxueux, comfortable, ils disposaient de quatre jours d'avance en terme de provisions, et avaient découvert un temple abandonné, des geysers, et les traces de géants des Taiga a proximité, mais pas les géants eux-mêmes pour le moment; ainsi que la présence d'au moins un bélier géant.

Avant qu'ils n'engagent des expéditions plus loin de leur campement, ils prirent aussi le temps de cartographier les alentours immédiat, tâche facilitée par la rigueur de leurs explorations. Arslan, de son côté, semblait avoir fait de nombreuses modifications à son équipement, mettant de côté les mécanismes additionnels de son marteau pour fabriquer une autre arme, une sorte de lame d'avant-bras, et surtout altéré son armure en y rajoutant des mécanismes étranges; mais dont elle les assura qu'ils seraient utiles.

Cependant, une autre nouvelle vint marquer la journée d'interlude avant qu'ils n'aillent explorer les terres vers le Nord-Ouest, en direction des affluents du Nirrus. Payam et Bîmi leur annoncèrent leur décision de quitter leur groupe. Payam était hanté depuis quelques jours par des rêves inquiétants, qu'il pensait prophétiques, au sujet d'Elvire, la prêtresse d'Apsu elle aussi partie en expédition, vers le Nord-Est. Il avait longuement songé à quoi faire, mais souhaitait agir, confiant dans la capacité du groupe à se débrouiller sans lui, et les remerciant pour ce bout de chemin fait ensembles; priant pour que leurs chemins se recroisent. Bîmi, quand à lui, n'avait pas l'esprit tranquille de laisser Payam repartir seul, et avait offert de le guider. Ils offrirent de transmettre des messages à Orlov, et surtout promirent de donner de leurs nouvelles quand ils le pourraient. Après les adieux, Payam et Bîmi prirent la route.

Enfin, la veille de leur premier départ en reconnaissance, Arslan suggéra d'utiliser le médaillon de Corbeau Argenté pour transmettre un message à Orlov, pour signaler leur arrivée sur place et le début de leurs explorations. A présent qu'ils avaient un campement fixe, le corbeau saurait où retourner.



8 Gozran 4722 - Contreforts des Pics de Givre

Leur première journée d'exploration se passa plutôt calmement. Ils prirent la direction du Nord-Est, guidés par Elisif et Sekbha, cheminant dans la toundra qui bordait cette partie de la forêt de Finadar, et les rives des affluants de la Nirrus. La région était pour l'essentiel composée de collines légèrement boisées, mais ils remarquèrent tout de même des champs sauvages d'une plante qui paraissait bien supporter les conditions locales

Nature DD12


Au soir du deuxième jour, ayant une idée assez précise de la région, ils s'apprêtaient à reprendre leur route vers le nord lorsque des traces attirèrent l'attention de Sekbha et Elisif. Des loups...une meute, même, et certaines des traces étaient bien plus grosses que celles de loups ordinaires. Dans le lointain, un hurlement de chasse retentit.

En temps normal, même une meute ne s'en serait sans doute pas pris à eux...Mais l'hiver venait de se terminer et les proies étaient encore rares. Sans parler de l'attitude des loups géants de la région, qui étaient très territoriaux et considérablement plus agressifs que leurs cousins plus petits.

Les explorateurs disposaient sans doute d'un peu de temps avant que la meute ne les rejoignent, mais difficile de dire s'ils pourraient quitter son territoire avant que les loups ne soient sur eux.

Survie DD20

L'exploration des environs était une promenade de santé pour Elisif et Fenrir. D'autant plus qu'ils n'étaient plus seuls, mais accompagnés de très bons compagnons pour ce genre de mission. Sleipnir, lui, était resté au camp, et faisait office de bête de somme pour les travaux menés par Van et Arslan, Elisif lui ayant laissé des consignes très claires concernant le fait de leur obéir.

Fort enthousiaste devant la découverte des empreintes de loups, elle prit néanmoins en compte l'inquiétude de ses compagnons et tenta de les rassurer.

« Bon, ils ont l'air nombreux et plutôt affamés, mais vous savez, les loups sont comme les humains : sociaux et fainéants. Si on prend soin de leur laisser nos restes régulièrement, ils préfèreront ça à nous attaquer. Et puis si on est assez sympas, et qu’on ne traîne pas sur leur territoire, voire qu’on leur trouve une zone giboyeuse, ils pourraient même être collaboratifs. Vous voulez que j’essaye de discuter ? Avec de quoi manger ce serait mieux par contre.  »

Ses propositions paraissaient naturelles à la jeune druide, même si on pouvait s’inquiéter de l’idée de converser avec une meute de loups.