Si Losshiu a une réplique sur le bout de la langue, il se retient néanmoins de répondre à la pique du mangeur de mangue. Ce n’est pas le moment de céder à son mauvais caractère, même si celui a largement été éveillé par sa sœur. Allons, retenir son tempérament et son contrôle de soi inaltéré.

Il se contente donc d’un sourire forcé, laissant volontiers Vâta se dépatouiller avec Chizire (ce qu’elle faisait visiblement très bien) avant de reporter son attention sur Esi qui est décidément bien plus sympathique





Infiniment plus sympathique même.
Et il doit bien admettre que si la personnalité du félin ne lui inspire pas la moindre confiance, celle plus contenue et mature de l’humaine l’incite à ne craindre ni raillerie, ni coup en traître.

« Et bien… » le shisk hésite, n’étant pas sur de comment formuler sa réponse. « Un lieu de savoir ? Je veux dire des cours où on apprends, où on ne se contente pas de nous saupoudrer des miettes en nous disant que nous comprendrons plus tard mais où au contraire on nous pousse à donner le meilleur de nous même. Où on essaye de nous encourager à poursuivre par nous même la réflexion sur les sujets ouverts, et où les ressources pour le faire son disponible à qui a la volonté de le faire…  »

S’apercevant qu’ils rêvait peut-être un peu, Losshiu passa une main gênée dans ses cheveux, ébouriffant tout une série d’épines..

« Enfin… tu vois l’idée… Je m’emballe un peu… mais je serais content quoi qu’il en soit hein. »

Si sa réflexion n’a pas atteint son but, cela ne l’étonne pas vraiment. Il savait bien que son humour était trop décalé pour être compréhensible. C’était comme ça depuis toujours. Il n’y avait pas de raisons pour que cela change. Le mage esquissa simplement un demi sourire et acquiesce sans rajouter de mots.

De son coté Fuyël continua son festin fourmilier, n’hésitant pas à se faufiler entre les pattes du petit gnoll pour mieux atteindre ses friandises. «  merci, tention la patte ! Oh une bien juteuse ! Ah, celle là elle est pour moi. Sluurpp. » »

Si la question posée par Losshiu à la fille des tempêtes était probablement un peu indiscrète, il doit bien avouer qu’il ne s’attendait pas du tout à la réponse qui lui est faite. Et qu’il lâche un petit rire avant de la couper

« Ah mais non ! Je ne te demande pas ce que tu pense de la construction de l’individu en fonction des normes societales, que ces normes soient justifiées ou non d’ailleurs. Nous ne genrons pas non plus les vocations ou le rôle que chacun doit jouer dans mon peuple. Fin ce serait ridicule. Je te demande simplement si physiquement tu as les… heu… » Ne pas rougir, ne pas rougir ! « .. des attributs féminins ou masculins. Parce que même si toi ça ne te gène pas, moi si. Dans les deux cas d’ailleurs. » Ou au moins éviter le rouge pivoine. « Je suis pudique et… » il termine d'une voix de plus en plus tenue.. « et au fond je pense que la question la plus importante sera.. quels seront ceux que tu as le plus de risques de reluquer… ? Évite leur bain et fréquente l’autre.  »

Avec un peu de chance, personne ne se souviendrais de cet épisode embarrassant et il s’intéressa soudainement à la décoration du mur… avant de sauter sur la proposition d’Esi.

« Tres bien les jeux de cartes. Super, vraiment. Heu.. le Chaturanga ?  »



La répartition des chambres fini par s’arranger au mieux pour Losshiu qui observe la course au sec… apres avoir adressé un regard impressionné à la transformation de Teri’i et constate sans trop de surprise à quel point les elfes sont… rapides. Contrairement aux panthères qui sont probablement beaucoup trop nourries pour être aussi rapides qu’elles le devraient. Ou alors beaucoup trop apprivoisées…

« C’est bien Zyra, t’es une super coureuse de compétition…  » felicite t’il le félin en gratouillant ses oreilles..

« Du coup Gideon, tu choisit quoi ?  »

Modifié par un utilisateur samedi 18 mars 2023 22:15:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'huline salue le retour de bâton d'un rictus satisfait. A en juger par son comportement, le garnement aime charrier et qu'on lui renvoie la balle, au contraire d'Esi. S'il peine à comprendre exactement ce dont Vâta parle, il parait cependant clair que son intérêt pour ce genre de science peut se lire dans ses pupilles.


«  Stocker de la foudre... ça, j'aimerais bien essayer moi. Avec les grandes statues, y'a sans doute moyen d'y installer quelque chose... Les ouvrages de qui, tu disais ?  »







Après une première petite compétition surprenante pour certains, fatigante pour d'autres, les discussions vont bon train, tant sur les performances individuelles de chacun que sur le sujet des chambres. Ceux désireux d'avoir des fenêtres, voire même craintifs de ne pas en avoir, furent vite rassurés devant les choix de l'autre moitié du groupe, sensiblement bien moins intéressés par l'optique d'un rayon de soleil au gré des matins et des soirées. A la question de Losshiu, Gideon se montra hésitante, avant d'indiquer l'une des chambres centrales, l'une des plus petites et sans prétention, mais dont la pièce, presque carrée, éveillait chez elle un certain amour de la symétrie.

De leur côté, Fuyël, le familier de Losshiu, et le mystérieux poulet à l'intellect limité continuent leur festin, ou leur génocide de fourmis, selon le point de vue que l'on adopte, et Esi semble bien en mal de participer au débat sur les salles de bain, bien qu'essayant sincèrement de faire de son mieux.

Une fois que vous avez pu vous familiariser avec votre dortoir, Esi vous suggère de porter votre première perle et vous propose de vous accompagner à la recherche de mobilier.


«  Vous me suivez ? Je vais vous montrer deux des lieux que vous serez le plus susceptibles de fréquenter : la salle à manger et la Poudrière, le magasin de fournitures et de subsistance.  »

Tandis qu'elle s'apprête à franchir le seuil de la porte, la pluie repart de plus belle, comme si elle vous envoyait un message.

«  Oy ! Vous feriez mieux de vous y habituer, il pleut comme ça durant presque la moitié de l'année.  » réplique-t-elle en riant, tendant des parapluies en toile d'araignée à chacun.



Esi vous ramène vers un bâtiment voisin devant lequel vous êtes passé à l'aller. Un grand bâtiment au toit en chaume percé d’une large cheminée se séparant en trois, comme un trident, ou une fourchette. A en juger par les délicieuses odeurs qui s’en émanent, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il doit s’agir de la cuisine du campus.

A l'intérieur, la salle à manger du Magaambya s'avère être une sorte de grande salle commune, façon auberge, chauffée par une cuisine avec de belles mosaïques et de nombreux sièges moelleux. Bien que cela ne soit pas encore l'heure du repas, la salle sert tout de même de lieu de rencontre, à en juger par les quelques personnes installées ci et là, discutant entre elles à la chaleur, lisant ou dégustant des fruits ou du plantain frit.

«  Soyez les bienvenus à la cuisine. Je pense que les chefs cuisiniers ne sont pas disponibles pour l'instant, mais ils se feront un plaisir d'échanger avec vous si vous le souhaitez. On reçoit ici deux repas par jour, et la pièce est ouverte du lever au soleil jusqu'à deux heures après le coucher du soleil chaque jour. Si vous souhaitez participer à la vie du campus, apprendre de leur art ou gagner un peu d'argent, sachez qu'ils recherchent de nouvelles paires de mains, ils sont constamment surmenés. Les aides en cuisine reçoivent une perle ressemblant à un fruit pour marquer leur statut.  »



Puis, lorsque vous êtes prêts, Esi vous traine de l'autre côté du campus, vous faisant frôler nombre de buissons à baies, de plantes colorées et d’arbres bordant le chemin de manière chaotique bien qu’agréable, rappelant une véritable balade en forêt. Dans la végétation autour de vous, les plus attentifs auront pu noter la présence de petits animaux inoffensifs, notamment de nombreux oiseaux.

Vous finissez par arriver devant une hutte semblant à moitié en travaux, entourée de diverses caisses dont certaines prenant la poussière depuis un certain temps. Affectueusement nommé "la Poudrière" en raison de sa grande collection de poudres magiques, il vous parait évident que l'extérieur du magasin de fournitures sert d'entrepôt de fortune. Harponnée par un autre étudiant, Esi vous abandonne un moment.

«  Je suis désolée, je reviens dans une minute. Allez-y, le propriétaire, Xhokan, vous expliquera tout.  »



La Poudrière est tout autant chaotique à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est bien simple, on dirait le lieu où chacun vient décharger ce qui traine dans son grenier, un étrange mélange entre bazar incommensurable mais curieusement, en regardant un objet dans la masse, vous vous dites que si vous deviez poser celui-ci dans ce bric-à-brac, ce serait sans doute précisément là où il est actuellement, comme s'il y avait une sorte d'ordre ou de logique dans ce capharnaüm.

Un kobold se dresse de derrière le comptoir, vous dévisageant d'un air patibulaire.


«  Oui... ? Vos têtes ne me disent rien... C'est pour quoi ?  »



Si vous voulez continuez certaines discussions, comme sur le jeu de Chaturanga évoqué par Vâta par ex, n'hésitez pas à le faire sur le fil secondaire.

La chambre choisie était un petit paradis. De la lumière, ou du moins, une possibilité de lumière, et puis de la place. De la place et des murs pour y installer des bibliothèques. Fuyël avait fait le tour du propriétaire et décrété quel était désormais son coin favori.

S’il regarde la perle un instant avec scepticisme, Losshiu hausse finalement les épaules et, sortant un bout de ficelle de son sac, y laisse glisser ladite perle et accroche le tout à sa ceinture.

« J’arrive !  »
Le parapluie en toile d’araignée est le bienvenu et si son familier abandonne à regret son festin, il reprends bientôt sa place favorite : sur son épaule.

Le premier arret devant la cuisine ne semble curieusement pas attiser sa curiosité. Enfin… sa curiosité, si, mais pas plus. Les fruits, les odeurs, il les regarde sceptique.

« Heu… alors… sachant qu’avec ce fruit seul je tiens sans efforts la journée… Je sais faire cuire quelque chose mais… disons que je n’ai jamais vu l’intérêt de perdre du temps à vraiment cuisiner si c’est pour gaspiller. »

Un silence. Avant qu’il ne rajoute maladroitement.

« Sans offenses pour le travail des cuisiniers hein. »

Le shisk se montre bien plus intéressé par la suite du trajet et surtout la faune et la flore qu’ils croisent le long du chemin. Et… bien plus sceptique aussi en constatant l’état de poussière sur certaines des caisses où il passe un doigt dépité.

Hochant la tête aux paroles d’Esi, il suis prudemment Ashara dans la fameuse Poudrière et renvois un regard dubitatif au kobold qui se dresse soudainement devant eux…

« Nous sommes des nouveaux étudiants », surenchéris t’il en désignant la perle au coté… « On nous a chaudement recommandé de venir ici pour nos fournitures... »

«  De nouveaux étudiants hein… ?  » répète-t-il d’un air inhospitalier en fixant la perle de Losshiu, puis son regard.

Relevant l’arcane écailleuse lui servant de sourcil, ne jugeant visiblement pas nécessaire de se présenter, le kobold vous dévisage dans un premier temps, puis son regard erre rapidement sur votre corps, comme s’il cherchait quelque chose. Son regard se durcit en regardant Vâta.

«  Hmm… Votre perle ?  »

Puis, sans dire un mot de plus, le kobold redescend à sa propre hauteur, ne dépassant presque plus du comptoir, et se dirige vers la pièce d’à côté. Vous voyez par l’entrouverture qu’il récupère plusieurs petits sacs sur une étagère puis vous les ramène, les disposant sur le comptoir.

«  Voilà pour vous.  »

Se hissant sur un tabouret, il vient s’accouder à son comptoir avant de reprendre. Les sacs comportent un petit grimoire de poche d’une cinquantaine de pages couleur papyrus, une bourse bien remplie, de l'encre de qualité, une paire de plumes colorées, un lot de parchemins vierges, une sacoche à composantes, une torche et une outre.

«  Alors… Toutes vos fournitures de base sont là. Vous avez de quoi survivre aux cours…  » commence-t-il avec un rictus.
«  Je vous ai également mis quarante pièces d’o-  »

C’est précisément ce moment que choisit Esi pour faire son entrée dans la Poudrière, emmenant une nouvelle tête avec elle.




«  Ben voyons…  » répond ce dernier, bougon.
«  Grmff…  » grogne-t-il avant de s’éloigner à la recherche d’un autre sac.

«  Donc, je disais… Matériel de base, plus quarante pièces d’or de bourse. Tant que vous êtes des étudiants en règle, vous recevrez fournitures scolaires et quatre pièces d’or au début de chaque mois. D’ailleurs, tenez.  »

Sur ces mots, il déverrouille un tiroir sans le toucher, d’un geste de la main, et vient y piocher le nombre de pièces nécessaires pour vous les distribuer, les comptant une par une de ses doigts crochus, démontrant une rigueur potentiellement tout aussi agaçante de ne peut l'être son comportement.



«  Hum.. ça n’aurait pas été plus simple de directement les mettre dans la bourse d’arrivée ? » demande Gideon tandis que le kobold énumère les pièces.

Celui-ci la foudroie du regard.

«  Ces montants sont séparés et doivent être donnés et suivis séparément.  » vocifère-t-il.

«  Donc… Quatre pièces d’or au début de chaque mois, ici, à la Poudrière. Je suis le responsable des stocks ici, sachez que je garde un oeil sur tout. Tant que tout se passe bien… On s’entendra bien…
Je vends un peu de tout, et j’achète un peu de tout… C’est un vrai bric-à-brac ici. Je peux aussi vous recommander des marchands de Nantambu si besoin, selon ce que vous recherchez. Le magasin ouvre deux heures avant le déjeuner et ferme au coucher du soleil.

Si vous avez besoin de mobilier, j’ai du stock dans la pièce voisine à votre disposition. D’ailleurs, si certains d’entre vous cherchent à se faire un petit pécule, je suis toujours à la recherche d’assistant pour m’aider à ranger et entretenir notre réseau commercial.  » explique-t-il en présentant une perle de verre beige en forme de sac bombé qu’il porte autour de l’une de ses cornes.


«  Avez-vous des questions ?  » finit-il par demander d’un air désobligeant.



Pour l’information HRP, le magasin de Xhokan vend de nombreux articles courants dont les héros pourraient avoir besoin : tout le matériel d'aventure, objets alchimiques, objets tenus et objets portés jusqu'au niveau 3, huiles, potions, parchemins et baguettes jusqu'au niveau 5. À votre discrétion, Xhokan peut vendre des fournitures plus dangereuses ou avancées, ce qui est plus susceptible de se produire lorsque les héros auront obtenu de l’expérience et fait leurs preuves. Xhokan pourrait donner accès à ces objets plus tôt si les étudiants prouvent qu'ils peuvent gérer ces objets en toute sécurité.

Modifié par un utilisateur mercredi 28 juin 2023 10:08:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ashara ouvrit la bouche comme pour répondre à Xhokan mais le petit boutiquier kobold était un véritable tourbillon d'activité, à tel point que même la ganzi habituée aux tempêtes était désorientée. En une poignée d'instants, il avait rassemblé et distribué ce qui devait faire office de kit d'entrée à tous les étudiants, avait détaillé le fonctionnement de la boutique et maintenant son impeccable comptabilité. Il paraissait aussi tendu comme une corde de violon, et avant qu'elle n'ait le temps de faire une remarque le kobold rabroua assez sèchement Gideon.

Ashara grimaça, et posa une main sur l'épaule de l'orc en signe de soutien mais elle n'osa pas ouvrir la bouche. Et elle devait admettre qu'elle était encore un peu déboussollée par la générosité de l'école, qui ne lésinait pas sur les moyens. Elle n'avait jamais eu quarante pièces d'argent en sa possession encore moins la même quantité d'or! Et les auras de certains des objets qu'elle pouvait percevoir était définitivement attirante...Mais elle décida de remettre d'éventuels achats à plus tard. Pour le moment, elle avait besoin des essentiels et le stock de mobilier que Xhokan venait de mentionner paraissait un bon point de départ. Malgré tout, rien ne l'empêchait d'être poli.
« Merci à vous maître Xhokan! C'est...uhm...très complet, et très précis! Je ne doute pas que j'aurais régulièrement besoin de vos services, et j'aimerais jeter un oeil à votre stock de parchemin à l'occasion mais pour le moment je dois voir ce que me coutera le mobilier dont j'ai besoin. »

Ashara fut rapidement distraite de ses préoccupations mobilières lorsqu'un nouvel étudiant les rejoignit à l'improviste. Elle l'examina brièvement, et sourit largement. Il avait l'air un peu nerveux, l'essentiel était qu'il se sente bienvenu.
« Bonjour l'ami! Bienvenue à bord! Tu as raté le début, mais il n'est pas trop tard pour faire les présentations! Ashara l'Infortune! Je viens de Kokutang. Je ne suis pas entièrement elfe mais je ne peux pas m'empêcher de noter que tu as du faire un bout de chemin pour venir ici... »

Récupérant à la hâte son collier pour l'instant fourré au fond d'une poche en réponse à la demande du kobold, l'artisane le lui montre l'air un peu penaud. Alors qu'elle essaie de digérer l'information du montant de la bourse, Esi déboule avec un elfe un brin clinquant.

« Bonjoul... »

La présence d'un deuxième camarade sur lequel elle pourrait compter pour la traduction n'était pas pour lui déplaire mais restait a savoir quel était son caractère... Suivant l'exemple d'Ashara, Vâta se présente succinctement au nouveau venu :

« Je suis Vâta, je viens du Vudla... Ēbaṁ yadi āpani kichu manē nā karēna, āmi kichu anubādēra jan'ya āpanāra upara nirbhara karatē pāri... Āmi ēkhānē ēka saptāha dharē āchi ēbaṁ śabdabhānḍāra niẏē āmāra ēkhana'ō anēka asubidhā āchē... Āmi druta śikhatē pāri kintu sīmā āchē.... »
Elfique


En parlant, elle adresse cependant un sourire amical à Losshiu qui l'avait déjà bien aidée jusqu'à présent. Elle conclut finalement avec un petit sourire d'excuse :

«  Lavie de te Lencontler. »

Et alors que les autres demandent des choses à propos du mobilier, les limites de son vocabulaire se font rapidement sentir... Elle ne peut que demander :

« Un Buleau ? Ēṭā ki? Ēbaṁ āpani kibhābē balēna"pratiṣṭhita" ? »
Elfique


Forte d'une réponse, elle s'empressera d'ajouter sa propre demande à celle de ses camarades.

Modifié par un utilisateur mardi 4 juillet 2023 12:32:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ashara sourit largement, des éclairs courant le long de ses joues pour rendre l'expression littéralement éblouissante. Elle s'était un peu inquiétée d'avoir été trop directe, mais T'ori ne semblait pas l'avoir mal pris! Il avait raté le début des présentations mais elle était contente d'avoir pu aider à rattraper le temps perdu, surtout en considérant qu'il avait l'air un peu déboussollé mais pas si timide que cela finalement.

Elle haussa un sourcil, essayant de se rappeler des rares cartes de la région qu'elle avait pu voir.
« Hum...pas aussi loin que Nagisa, mais pas de beaucoup. C'est pas très important, ce qui compte surtout c'est que tu sois arrivé à destination! Bienvenue parmi nous! »

La ganzi claqua des doigts, un détail important lui revenant à l'esprit, et ajouta à l'adresse du boutiquier kobold.
« Oh, est ce que vous auriez un hamac quelque part? »

Le jeune shisk acquiesce, s'inclinant poliment.

« Merci. Je reviendrais vers vous si j'ai le moindre besoin supplémentaire ou que j'en identifie un auquel je n'avais pas pensé. »

Un bureau et des bibliothèques au fur et à mesure... il voyait mal ce qu'il pourrait espérer de plus. Pas tant qu'il n'avait pas fait ses preuves et pris ses marques. La charge de travail allait sans doute être importante, oh, rien pour lequel il ne soit largement à la hauteur, mais justement, il était hors de question qu'il ne se contente que d'un rendu médiocre.

L'échange entre Vâta et T'ori lui fait baisser les yeux. Forcement l'accent et la maitrise d'un elfe étaient forcement meilleures que l'aide qu'il aurait pu apporter et qu'il avait tenté de faire. C'était... logique. Et puis, il n'aurait pas du tenter d'imposer son aide alors qu'elle n'avait pas été demandée. C'était... logique. Le sourire que la sylphe lui adressait comme pour s'excuser de se tourner vers bien plus adapté était une manière gentille de le lui signifier. Même si de toute évidence l'elfe en question n'entendait que la moitié des questions. Enfin... il n'était pas vraiment en position de juger. Ou du moins pas de donner son avis.

Losshui eut l'air un instant interloqué en entendant les comparaisons géographique mais se retint d'intervenir. Tait toi ! Ne te fait pas remarquer, on ne te demande rien ! Laisse toi oublier, c'est... le mieux. De toute façon s'il commentait, Lasishora se ferait un plaisir de le tourner en dérision. Alors autant ne pas l'encourager.



De retour au dortoir, les voilà devant un problème de chambre. Sérieusement ? Songe le shisk dépité. Ils n'auraient pas pu savoir à l'avance le nombre d'étudiants...? Okay, ils avaient acceptés sa sœur, mais ils l'avaient fait sans avoir les chambres nécessaires La solution la plus évidente qu'il voit ne lui plait pas particulierement aussi il ne dit rien, se contentant de jeter un regard curieux aux autres...

T'ori répond à Ashara : « Merci beaucoup » dans un sourire puis il salue le kobold d'un signe de tête avant de suivre le groupe qui quitte le magasin.



T'ori avance avec le groupe en proposant son aide pour porter du matériel. Tout le monde peut voir à son air un peu ahuri et ébloui qu'il est en plein ravissement, son regard passe rapidement d'un détail à un autre et visiblement, la pluie n'a aucun impact sur son humeur.

Il répond poliment aux cordiaux souhaits de maître Ot:
« Bonjour Maître, je me nomme T'ori. Merci pour cet accueil chaleureux, de mon côté, je ferai tout pour être digne de vos enseignements. Permettez-moi une question importante, comment est perçue la présence d'Eidolon dans l'école ? Mère Nature m'a fait don du lien avec Tekili et si j'y suis autorisé, je préfère toujours qu'il soit avec moi... Nous ne sommes entiers que l'un avec l'autre... »

Ayant fait sa demande, il reprend sa posture quelque peu rigide et recule d'un pas pour laisser la place aux autres, mais l'intervention de maître Ot puis de Ashara le lance une nouvelle fois dans l'arène... Sans dire un mot, il avance jusqu'à la pièce désignée par l'elfe tempête puis reviens en arborant une mine circonspecte... Arrivé près du groupe, il dit:
« Et bien, s'il n'y a pas d'autre solution, je peux bien évidement dormir dans les latrines, mais je pense que ce ne sera pas très confortable pour ceux qui ont besoin d'intimité voir de recueillement dans tel endroit... »

Il ponctue cette phrase d'un demi-sourire un peu maladroit, rendant difficile d'interpréter si c'est de l'humour ou de la gêne. Il continue:
« Mais je suis tout à fait partant pour partager une chambre. Comme vous pouvez le voir, je n'ai que très peu d'effet personnel et les chambres que je vois ici sont plus de deux fois plus grandes que la cellule dans laquelle j'ai vécu mes vingt premières années... Sinon, une solution qui me conviendrait également, c'est de dormir sur un des divans à l'entrée. Je suis un gardien et ce serait un honneur pour moi d'être à l'entrée pour constituer un premier rempart, même si je ne doute pas que nous soyons en sécurité dans l'enceinte de l'école... »

Modifié par un utilisateur mardi 11 juillet 2023 02:24:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Enchanté T'ori. Soyez le bienvenu parmi nous.
Il n'y a aucun souci pour votre eidolon, il est libre d'aller et venir à sa guise au sein de l'académie. Vous trouverez d'ailleurs plusieurs personnes ici ayant un compagnon de vie similaire, à commencer par mademoiselle ici présente. » répondit-il en désignant Teri'i.

Vous écoutant avec attention, maître Ot acquiesce plus ou moins à chacune de vos propositions, haussant un sourcil surpris quand à la proposition d’Ashara de convertir les toilettes en chambre, et bien davantage à T’ori qui ne semblait pas gêné d’y dormir.


«  Vous avez un bel esprit de communauté… En temps normal, j’aurais sans doute proposé la même chose… Mais ici, nous sommes dans une école de magie…  » réplique-t-il avec un sourire espiègle.

Se retournant vers les chambres, et plus particulièrement vers une chambre vide -celle de Gideon- le vieil homme écarte les mains et se concentre, avant de parler d’une voix grave et puissante, bien que profondément calme.

«  Yig'ilish~ Okuyita~ Ennanga~  »

Ces mots étranges résonnent dans vos oreilles tandis qu’une légère odeur de souffre remplit la pièce. Quelques instants plus tard, une petite lyre décorée de multiples pierres précieuses s’est matérialisée entre les mains d’Ot.

«  Que la cité du vent chantant chante, et vous montre sa beauté…  »

Tandis que l’enseignant gratte les cordes de la lyre, de multiples craquements se font entendre de la chambre de Gideon, puis celle-ci commence à s’arracher de terre, soulevée par une large colonne toute d’argile et de mosaïques. Au fur et à mesure que cette colonne s’élève, l’intérieur se creuse pour laisser place à un escalier en colimaçon. Bientôt, la chambre de Gideon n’est plus visible, amenée à un nouvel étage, duquel se laisse entendre nombre de bruits de rocs et de tuiles. Les cliquetis des cloches de la cité se font entendre à l’extérieur, sans doute bercées par le vent, la pluie ou les conséquences de la construction accélérée du second étage de votre dortoir.




Plus tard, dans la soirée :

Ayant quartier libre le reste de la journée, vous avez pu prendre le temps de vous installer, et même de vous balader, si vous le souhaitez. Vous n’avez cependant pas aperçu de nouvelles têtes dans votre dortoir, voire de têtes tout court. On pouvait de temps à autre croiser le gnoll sortir de sa chambre, bien que ce dernier reste d’une timidité maladive, ainsi qu’Esi, toujours prête à vous aider. Vous avez éventuellement pu découvrir de nouvelles têtes au dîner du soir, bien que chacun semble aller manger à l’heure de son choix.

De retour à votre dortoir, Esi vous présente brièvement aux deux étudiants discutant dans le hall, à savoir Tzeniwe, une magicienne aux airs tristes et à la robe en lambeaux, ainsi qu’à Haibram, un nain aux tresses colorées, lesquelles semblent s’imprégner des lueurs des torches du dortoir.




«  Voilà… Je vais vous laisser vous reposer. N’hésitez pas si vous avez des questions, sinon on se retrouve demain matin à l’entrée du dortoir pour la découverte des branches. Passez une bonne nuit !  »



Je vous laisse réagir si vous le souhaitez, avec possibilité de jouer entre vous ou avoir des PNJ (aménagement des chambres, repas du soir, situation actuelle) sur le RP secondaire ou des fils persos si vous le souhaitez.

Quand vous serez ok, je lancerai ici la scène du lendemain, à savoir la découverte des branches et de l’académie.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 juillet 2023 14:00:18(UTC)  | Raison: Non indiquée