Assise dans le sable, Océane réalisait lentement, malgré son malheur, la chance qu’elle avait d’être saine et sauve. Enfin, pas de la chance, elle savait reconnaître quand une puissance plus grande était à l'œuvre. Elle passa mentalement en revue toutes les divinités marines qu’elle connaissait, se demandant à laquelle elle devait sa survie, et décida d’adresser une courte prière à chacune d’entre elles dans le doute.

Sa tâche terminée, elle décida de se relever, grimaçant à cause de ses membres endoloris par sa longue échappée de la veille. « Heureusement, rien de cassé » murmura-t-elle, observant les récifs bordant la plage. Puis, tout en entreprenant d'essorer et d'épousseter tant bien que mal ses vêtements, s’exclama « Bravo ! On est bien maintenant ! C’était vraiment malin cette tentative d’assassinat ! »

Après avoir analysé les alentours, son regard se porta tout d’abord plus intensément vers la mer, espérant y apercevoir la forme d’une embarcation mouillant au large, mais seuls les récifs et les mouettes s’y prélassant ou y chassant l'accueillir.
Elle essaya ensuite d’estimer ses chances avec la falaise, que ce soit d’arriver en haut en un seul morceau ou bien de se rompre la nuque en tombant. Ainsi que le risque de se perdre, ou pire, dans la jungle se trouvant au sommet. « Si je m’étais attendue à un coup pareil je me serais entraînée à la survie en milieu hostile… » ronchonna-t-elle devant ces options.
Enfin, elle se tourna vers la forme échouée sur le rivage. Elle avisa les rochers qui la séparaient de cet objectif, ses vêtements trempés qui l’alourdissaient et assuraient de rendre sa progression plus périlleuse, mais sa curiosité la piquait presque autant que le sel sur sa peau. « Peut-être que ça sera quelque chose d’utile. Et peut-être que je verrais un autre chemin plus accessible depuis là-bas. Tentons notre chance de ce côté ! »

À pas prudents, elle commença donc à entreprendre sa progression vers la forme aperçue au loin…

Modifié par un utilisateur mardi 18 avril 2023 16:36:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arrivant au pied du navire, Océane fut assaillie de nouvelles interrogations. Comment un bateau pouvait-il donc s’échouer de telle façon ? D’où venait-il ? Comment était-il arrivé là ?
Dans l’espoir d'en apprendre un peu plus, elle en fit le tour, l’examinant minutieusement, faisant appel à ses connaissances pour tenter d’en élucider le mystère.

« Ce n’est pas avec ce bateau qu’on va quitter cette île, mais peut-être qu’il y aura quelque chose d’utile à l’intérieur. » Sur ces mots, elle entreprit de grimper prudemment à bord du navire, bien résolue à trouver quelque chose qui pourrait lui en apprendre davantage ou dont elle pourrait tirer profit pour augmenter ses chances de survie.

Modifié par un utilisateur mercredi 19 avril 2023 11:00:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avisant la corde et les pitons métalliques, Océane ne put s’empêcher d’arborer un petit sourire. « Je crois bien que le destin a décidé pour nous de la marche à suivre maintenant. »

Empochant son butin, elle se glissa à l’extérieur du bateau, plissant les yeux lorsque la lumière du soleil vint frapper son visage. Elle s’arrêta une dernière fois pour observer le navire planté dans le sable. « Tout de même, qu’est-ce qui a bien pu se passer… Ce bateau n’a pas simplement foncé sur la plage, si ? Quel genre de force extérieure pourrait provoquer ça… ? Y a-t-il des survivants ? »

Sur ces questionnements, elle prit le temps d’examiner les alentours du navire, essayant de détecter des traces de passage qui ne soient ni les siennes, ni celles d’éventuels animaux. Elle n’avait pas trouvé de corps dans le bateau, et son équipage devait bien être quelque part à l’heure actuelle.

Enfin, elle se rapprocha de la falaise. Arrivant au pied de celle-ci, elle leva les yeux vers le sommet, avec une pointe d’appréhension devant la tâche à accomplir. Elle avait l’habitude de grimper en haut de mâts, mais elle avait aussi l’habitude d’échelles et de cordages et non pas d’escalade pure et dure. Au moins l’équipement qu’elle avait trouvé devrait lui permettre d’accomplir cette tâche sans trop de risques. Avec expertise elle s’attacha à une des extrémités de la corde, puis calant les pitons de façon à pouvoir s’en saisir facilement elle entreprit son ascension.

Ses craintes étaient belles et bien fondées : l’escalade d’une falaise n’était visiblement pas du tout son domaine. Après sa tentative infructueuse, Océane réalisa qu’elle n’arriverait sûrement pas à entreprendre l’ascension de la falaise par hasard, et décida de prendre le temps de réfléchir à la façon de mener cette tâche à bien. Sentant la chaleur et la soif monter, elle décida de faire une pause à l’ombre du navire, buvant l’eau de sa gourde pour se réhydrater. Malgré son estomac qui commençait à se rappeler à elle, elle décida de ne pas s’en soucier pour l’instant, espérant trouver de quoi se nourrir dans la jungle, une fois qu’elle l’aurait atteinte.

S’étant quelque peu reposée, Océane se releva et entreprit d’étudier un peu mieux la falaise, la longeant lentement dans l’espoir de trouver un endroit où suffisamment de prises naturelles seraient présentes. Arrivant devant une zone qui lui semblait appropriée, elle se frotta les mains, bien décidée à arriver jusqu’en haut cette fois-ci.



J’utilise Faire 10 pour l’escalade, ce qui donne un total de 12

Arrivant enfin au sommet de la falaise, Océane poussa un profond soupir de soulagement. Elle essaya son front trempé de sueur du revers de la main, et jeta un dernier coup d’œil à la tâche qu’elle venait d’accomplir. La vue du vide lui donna le tournis, et elle s’empressa de faire quelques pas en arrière pour s’éloigner du bord. « Une bonne chose de faite ! » dit-elle en se frottant les mains.

Le soleil tapait fort, et ne voulant pas risquer l'insolation, elle s’empressa de se rendre à l’ombre des arbres. Avant de prendre une décision sur la route à suivre, elle commença par se désaltérer copieusement, utilisant également de l’eau pour humecter son visage et ses bras nus, conjurant de l’eau au besoin pour conserver une gourde pleine.

Enfin, elle prit le temps d’observer plus en détail l’endroit où elle se trouvait. Comparé au calme de la plage, qui n’était perturbé que par le ressac, le bruit ambiant lui faisait tourner la tête. Ou peut-être était-ce la chaleur ?. Elle était toutefois rassurée d’entendre toute cette vie autour d’elle, car qui dit de la vie dit de la nourriture. « Bien, maintenant que nous sommes là, il serait temps de s’occuper de trouver de quoi manger… »

Essuyant une nouvelle fois la transpiration mêlée d’eau coulant sur ses yeux, elle rectifia « Ou peut-être attendre que la température redescende, il serait particulièrement malvenu de me mettre mal ici et maintenant. »

Sur ces réflexions, et en attendant de parvenir à une décision, elle choisit de s’abriter à l’ombre et de prendre le temps de faire l’inventaire sur sa situation. Elle commença par vérifier qu’elle avait bien toutes ses affaires avec elle, et fut soulagée de constater que rien ne s’était perdu durant son naufrage. Elle examina également la végétation alentour, essayant de reconnaître des arbres, plantes ou animaux qui pourrait lui donner une indication plus précise sur l’endroit où elle avait échoué. Enfin, elle essaya d’estimer à quel point elle pouvait se permettre d’attendre avant de se nourrir, préférant essayer si possible de trouver de quoi se sustenter dans la jungle et d’économiser ses rations.



J'utilise ma chance insolente pour relancer le jet de vigueur

Modifié par un utilisateur dimanche 23 avril 2023 18:50:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Océane leva le visage vers le ciel, les yeux fermés, laissant l’eau ruisseler sur son visage, profitant quelques instants de la fraîcheur que cela lui apportait. « On est vraiment perdus… » murmura-t-elle, incapable de situer l’endroit où les courants l’avait faite atterir.

Rouvrant les yeux, elle se tapota les joues avec les mains pour reprendre ses esprits. « Bon ! De la nourriture maintenant ! Et si possible repérer un abri pour la nuit, je ne nous vois pas dormir sous la pluie. » Se tournant dos à la falaise, elle commença ainsi à s’enfoncer dans la jungle, attentive à son environnement. Sa priorité était de trouver de la nourriture, soulagée d’avoir les connaissances nécessaires pour reconnaître ce qui était comestible cru étant donné qu’elle n’avait pas de quoi allumer un feu. Mais elle gardait également l'œil ouvert pour repérer un éventuel abri, de préférence qui ne soit pas déjà habité par de la faune hostile.

Bredouille alors que le jour déclinait, Océane finit par accepter qu’elle ne trouverait rien de ce qu’elle cherchait. Elle arrêta enfin ses recherches, et poussa un long soupir de dépit face à la situation dans laquelle elle se trouvait. « C’est vraiment, vraiment un scénario de rêve. J’espère que vous êtes fiers de vous ! » s’exclama-t-elle d’une voix pleine de frustration.

« Au moins j’ai tout de même de quoi manger, pour le moment… » marmonna-t-elle en sortant une de ses rations. Elle se posa sur une racine, mangeant lentement et en silence, contemplant les dernières lueurs du jour. La situation l’inquiétait, elle n’était pas préparée à un naufrage et si une solution ne se présentait pas rapidement elle ne donnait pas cher de ses chances de survie.

Son repas terminé, elle examina les arbres autour d’elle. Elle ne dormirait certes pas à l’abri, mais elle pouvait au moins éviter un certain nombre de problèmes en se mettant en hauteur. Et peut-être cela lui donnerait-il un regard nouveau sur la situation le lendemain. Elle entreprit donc de trouver un arbre proche qu’elle pourrait escalader afin d’y passer la nuit, sans toutefois être sûre de réussir à trouver le sommeil une fois installée.



J’utilise faire 10 pour l’escalade

Océane s’immobilisa en entendant le bruit inconnu. La première chose qui lui traversa l’esprit était la possibilité d’un prédateur, et elle hésitait presque à remonter dans son arbre. Puis elle se dit que peut-être, si elle était chanceuse, la solution qu’elle espérait tant la veille s’offrirait à elle. « Quand il y a de la vie, il y a de l’espoir comme on dit… » murmura-t-elle dans un souffle.

Elle décida toutefois d’être prudente, et tout en tendant l’oreille elle entreprit d’avancer lentement, tentant de rester dissimulée tant que possible.

A nouveau jour, nouvelle épreuve. Ses malheurs continuaient, et cette fois Océane se retrouvait attaquée directement par la faune locale. Aux sons qu’elle pouvait entendre, elle supposa qu’elle avait affaire à un groupe de primate, elle devait venir de pénétrer sur leur territoire. En baissant les yeux sur la noix de coco, elle hésita un instant à la ramasser, étant donné qu’il s’agissait de la première forme de nourriture qu’elle découvrait sur l’île. Mais il y avait plus urgent à faire.

Elle ne savait pas à quel point ces animaux étaient agressifs, et réfléchissant rapidement elle décida d’essayer de les faire fuir, tout en prenant elle-même du recul. Elle ne savait pas exactement où se trouvaient ces créatures, et par conséquent elle visa un peu au hasard devant elle, en hauteur dans les arbres, incantant un sort visant à faire retentir des sifflements de serpents, espérant que ses assaillants se sentiraient suffisamment en danger pour fuir.

Dès son sort lancé, elle commença à avancer à reculons dans la direction de laquelle elle venait, sur le qui-vive pour tenter d’esquiver de nouvelles attaques.


Son Imaginaire dans les arbres, en hauteur, devant Océane, pour faire retentir des sifflements de serpents
Mouvement en arrière par le chemin d’où elle vient

« Bon, que fait-on maintenant ? » se demanda Océane tout en massant son épaule endolorie. Elle avait bien compris qu’elle n’était pas la bienvenue, et ne comptait pas retourner du côté des animaux. Elle n’avait probablement rien de nouveau à trouver sur la plage. Elle se tourna donc dos au soleil, et entreprit de partir tout droit, espérant que le hasard lui permettrait de trouver quelque chose de plus utile et de moins agressif que sa dernière rencontre. Elle gardait toujours l'œil ouvert pour de la nourriture, mais son but principal était toutefois de progresser autant que possible dans la jungle aujourd’hui, espérant que son salut se trouverait de l’autre côté.