Ajoutant à la confusion générée par Armine, Frédrigo entra lui aussi dans le jeu du coup de bluff et c'est avec un large sourire triomphant qu'il pointa la baguette magique en direction de l'orque blessé qui jetait des regards éperdus dans tous les sens à la recherche d'une porte de sortie. Les deux projectiles incandescents le frappèrent violemment, le faisant reculer d'un pas pour trouver un coin tranquille pour mourir. IL ne restait qu'un seul maraudeur debout. Certes il n'avait subi aucune blessure et pouvait être un adversaire redoutable, mais le chaos avait envahi son esprit peu évolué et il était en proie à la panique. Devant lui de nombreux adversaires qui en voulaient à sa vie, derrière où qu'il regarde un enfer végétal duquel il avait eu tant de peine à s'échapper.

S'il forçait le passage au milieu de ses ennemis, il risquait non seulement de ne jamais pouvoir en sortir vivant, mais en plus il risquait de se jeter tête baissée dans les éventuels renforts qui avaient été annoncés, le risque était bien trop grand. Derrière, il y avait l'enfer vert, traverser la rivière devenait impossible à cause du sort de Ferrèol, sauter à l'eau et nager était absurde, il portait une cuirasse et en savait pas nager, longer la berge devenait la meilleure solution, mais encore une fois, des plantes hostiles lui barraient le passage, quoique il y en avait moins. Pour le moment, le maraudeur rescapé évaluait ses chances de survie, se rendre ne faisait pas parti de ses prérogatives.

Ordre des initiatives : doit jouer celui qui est en rouge. Puis au suivant jusqu'à ce que ce soit à un PNJ ou adversaire.

Round 9 :

Ferrèol
Maraudeurs orques (1)
Armine
Erik
Sentinelles rapace (5)
Véolia

Round 10 :

Frédrigo

La map.

@Uktar : état enchevêtré : -2 aux jets d'attaque et -4 en Dextérité, ce qui n'est pas loin le tout cumulé de faire du -4 au toucher pour les attaques à distance.

En bordure de la zone végétale qu'il avait lui même créé, Ferrèol sentait les algues filantes poursuivre leur œuvre d'enlacement sur sa personne, sensation qui lui déplaisait du tout au tout mais il n'avait guère le choix, l'urgence de la situation pour lui étant avant tout de se débarrasser rapidement du dernier maraudeur encore debout et libre d'agir. Faisant fi de son immobilisme physique il se concentra de manière à pouvoir fusionner les différentes énergies naturelles que sa sensibilité percevait aux alentours et forma de nouveau un nuage explosif sombre proche de la mini-tempête. Mais c'était au moment de désigner sa victime qu'il ressentit toute la gêne que procurait la végétation mouvante animée par les forces naturelles. La mini-tempête éclata à côté du maraudeur sans vraiment l'inquiéter, sauf que le coup de tonnerre lui rappela dans un sursaut que ses jours étaient comptés.

N'y tenant plus, le maraudeur tenta sa chance en bondissant le long de la rive et en faisant de grands moulinets avec sa hache, espérant de frayer un passage à travers la végétation dense et hostile. Mais à peine avait-il tourné les talon que dès les premières broussailles il fut stoppé net et entravé aussitôt, sans compter que dans sa manœuvre, il donnait l'opportunité à Armine de le frapper dans le dos. Mais tandis qu'il représentait une cible facile, le seul objectif qu'il poursuivait était de sortir de là et c'était avec une force décuplée par la peur sans doute qu'il s'arracha aux liens végétales. Mais il n'avait guère progressé pour le moment.

Ordre des initiatives : doit jouer celui qui est en rouge. Puis au suivant jusqu'à ce que ce soit à un PNJ ou adversaire.

Round 9 :

Armine : AO (sournoise possible) sur maraudeur 4 puis action normale
Erik
Sentinelles rapace (5)
Véolia

Round 10 :

Frédrigo
Ferrèol
Maraudeurs orques (1)

La map.

Modifié par un utilisateur mardi 19 juillet 2011 15:58:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erik laissa Armine s’énerver contre le dernier orque en position de combattre, mais qui prenait la fuite, il suivit les conseils de Fedrigo et s'approcha devant un des orques qui avaient été atteint par la lumière multicolore de l’ensorceleur, il leva son bâton et commença à frapper le plus fort possible sur le crâne de la créature jusqu'à qu'il soit sur que le monstre était bien mort.

« Finissons-en avec ses créatures, avant qu'elle ne se réveille.  »

Mais le sang qui coulait sur son bâton, ne lui laissait pas avoir une bonne prise sur l'arme.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 juillet 2011 15:16:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le combat était presque finie.
Véolia déclina d'un petit geste de la main la proposition de Fredrigo.

« Désolé, je te laisse finir le sale boulot. »

Elle était abattue, physiquement et moralement. Ce combat fut très rude et ils venaient de perdre un ami.
La folie du combat avait retenue les larmes mais celle ci commençait à couler.

Elle leva à peine la tête vers Ferrèol et lui dit :

« Préviens moi quand tu arrêtera le sort de tes herbes. Je souhaiterais récupérer le dernier souvenir que j'ai de Père Olwyn. »

Pensais à lui à ce moment là fut la goûte d'eau qui fit déborder le vase.
Elle fondit littéralement en larme, ce qui nettoya son visage sale.

Elle se postât comme elle put devant les herbes et essaya de récupérer son cimeterre.
Ses larmes lui embuaient un peu la vision mais elle apercevait nettement son arme, symbole de sa déesse.
Allait elle pouvoir faire quelque chose pour Keldrim ?
Elle l’espérait mais n'était sur de rien.

Pour l'instant, elle se concentrait sur son arme, elle ne supporterait pas de perdre ça.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juillet 2011 07:40:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ferrèol avait été très fortement troublé, attristé, et affaiblit moralement quand il avait vu son ami d'enfance s’écrouler, sa foi en avait été ébranlé si bien que les actions qui s'en étaient suivis avaient été très désordonnées, c'est quand il avait à nouveau senti la chaleur réparatrice de Sarenraé et qu'après s'être ressourcé dans son enfer vert, même s'il n'avait pas réussi à l'exploiter et en retirer tout le bénéfice qu'il aurait voulut au moins avait il bien senti que sa foi verte était bien réelle et présente. C'est dans un mouvement ample des bras et une petite phrase à l'attention de la foi, qu'il fit se retirer les algues et autres végétaux qui lui avait permit de gagner du temps sur la progression des orques, « soyez béni vous force de la nature qui avez permit la croissance exceptionnelle de ces végétaux marin, cela n'a pas permis que l'un d'entre nous ne périsse sous les coups de cette vague orque. »
On pu voir la marée verte se retirer et redevenir presque imperceptible au font du guet.

« Fredrigo, Véolia je pense que c'est le moment de vous mettre à l'eau ! » Il avait dit cela d'une nonchalance qui en disait beaucoup sur son état d'esprit du moment, il se jeta au pied du brave barbare qu'il avait vu grandir et devenir un homme puis l'ours de Kelghür, c'était un des premiers camarades avec Ylvian qu'il l'avait ouvertement accueilli, lui le petit grassouillet qui n'avait jamais osé avant, s'avancer pour jouer avec les enfants de son village du même age !!
Il était a genou devant la dépouille qui maintenant était lavé de toutes ses blessures, la nature et la rivière avait déjà commencé le travail, peut être était ce un signe des éléments naturels qui ne voulait pas qu'un des leurs ne s'en aille ainsi !! Mais pourtant à entendre certain du groupe, déjà on voulait l'enterrer !!!

Pourtant le jeune druide n'y connaissait pas grand chose, pour ce qui était de la vie après la mort mais ce qui était certain, c'est que au moins deux personnes avait encore besoin de lui, son fils et sa douce Sulvya. « Eh je vous arête de suite, on va ramener son corps a Kelghür, il est hors de question qu'on le laisse ici tout seul alors qu'il a une femme et un enfant, vous pensez qu'ils pourront souvent faire le trajet jusqu'ici, s'ils veulent se recueillir ou autre !! Par contre c'est claire qu'on peut ici lui ériger une stèle, à sa mémoire !!! Et à sa fougue qui l'a perdu d’ailleurs! »
Ferrèol commençait à avoir les larme aux yeux qui lui montaient, il donna un coup de poing sur le bras du barbare, « Pourquoi tu as foncé, j'avais pourtant dis qu'on les aurait de loin avec nos armes à distances, et en plus toi, tu connaissais notre tactique c'était pas la première fois qu'on agissait ainsi, t'avait donc rien retenu de l'apprentissage de Saxifrag. Oui je sais tu ne l'aimais pas le vieux et en plus, cette tactique ne te plaisait pas non plus à savoir comme mon épaule était endolorie à cette époque et tous ça parce que tu ne pouvais foncer dans le tas, et bien vois tu es fier maintenant, c'était pour rejoindre Saxifrag en premier ??? Et ta femme tu croix qu'elle va être fier de toi ??? »

Dans sa colère Ferrèol s'était mis debout et avait lâché tout ce qu'il tenait dans le main, et il les avait maintenant tournées vers la verdure naturel du canyon. « Je sais que maintenant vous nous regardez d’où vous êtes, » Il essayait de trouver un grand arbre qui lui rappellerait l'arbre qu'il avait cherché quand il était plus petit. Puis fermant les yeux et repensant très fort à ce chêne, jusqu'à ce qu'il le visualise même en ouvrant les yeux, il avait l'impression qu'il était devant lui immense, géant, de ses branches on avait l'impression qu'il allait ramasser le corps du Barbare pour le relever et l'aider à marcher ! «  Il est un arbre qui se souvient de la création des mondes. Il règne sur ce monde qui pourrait n'être que foret et il est son père. Toi le chêne roi, gardien d´orage et d´équilibre, cacheur d´oiseaux et d´aurores très anciennes. Regarde cette combativité contre des races qui foulent et détruisent les mousses et autres couvertures vivantes de ton monde végétale.
Tu et nous venons de perdre un être qui combattait le mal et le chaos, c'est un très grand déséquilibre dans la fois !! Donnez lui la force de le guider et de revenir parmi les vivant. Qu'il voit encore une fois le ciel qui passe avec son front rapide faire signe !
Oh grand chêne réponds à mes appels de tout ton lourd feuillage, et aide le à se relever!

Sarenrae, fleur de l´aube, merci oh Déesse de guidé ses pas pour son retour. »

Fredrigo regardait avec un certain amusement les hommes de religion s'adresser à leur Dieu.

Il se prit à penser.
Caydean, après une telle victoire, Keldrim doit être un bon compagnon de beuverie.

Depuis que je l'ai rencontré, nous n'avons eu aucune occasion de trinquer ensemble.
Alors peut-être trouverons-nous une solution, mais si une étincelle de vie pouvait ranimer ce brasier humain, oh, combien de bières nous prendrions ensemble...

La fureur du combat retombait à présent que le dernier orque était tombé sous les coups répétés et profondément sournois du coureur des pavés. La précision et la rapidité avaient eu raison de la force brutale et de la sauvagerie du monstre. Ferrèol commanda alors à son enfer végétal de disparaître, lierre, plantes, algues filantes et nénuphars reprirent leur état originel, faisant disparaître la zone de danger que l’enchevêtrement représentait et libérant les nombreuses victimes qu’elle emprisonnait. Tandis que les corps des maraudeurs orques commençaient à dériver emportés par les eaux peu profondes au niveau du guet, les jeunes héros récupérèrent et leurs biens les plus précieux et les corps de ceux dont ils ne voulaient pas que le courant les emportent.

Ainsi Keldrim fut mis à l’écart, le corps du forestier tempétueux et fonceur ayant repris sa taille d’origine et reposant désormais paisiblement le long de la falaise. Ferrèol eut une dernière prière pour son ami d’enfance, mais il savait que les Lois de la nature étaient implacables et impartiales et tandis que le forestier et les autres avaient combattu une engeance maléfique qui détruisait la nature qu’ils foulaient, ils en avaient payé le lourd tribut de l’équilibre et c’était Keldrim qui avait fait contre poids, aussi personne ne répondit à son appel désespéré. Plus discrètement, Frédrigo émit le désir de vouloir trinquer en l’honneur de cette victoire au comptoir de Cayden Cailéan, mais avec Keldrim à ses côtés, mais lui non plus n’obtint pas une telle faveur. Enfin Armine, l’étranger de Khelgür, le coureur des pavés de Bourg, récupérait sa rapière maintenant que la végétation ne l’entravait plus et se demanda si Desna dans un ultime rêve utopique ne lui ferait pas une grande faveur. Lui non plus ne parvint pas à rentrer en contact avec une quelconque entité divine. Il acheva donc les maraudeurs que le sortilège de Frédrigo avait estourbis et plongés dans l’inconscience avant qu’ils ne se réveillent, aidé en cela par les sentinelles rapaces qui s’étaient précipités dès qu’ils avaient compris que cet état comateux n’était que temporaire. Il semblerait qu’ils mettent un point d’honneur à régler leur compte à ces monstres qui avaient dû leur mener la vie dure depuis quelques temps, la vengeance avait sonné.

Derrière, Véolia avait récupéré sa précieuse rapière, un cadeau de ce bon père Olwyn, puis la tension étant retombée, elle laissa ses nerfs se relâcher et elle fondit en larmes, sa sensibilité féminine reprenant le pas sur le devoir et l’adversité qu’elle venait d’affronter. N’importe comment, elle avait réussi, le mal ne s’était pas répandu et ils avaient vaincu le puissant Varnilan, ne répétant pas le schéma de leurs mentors qui en avaient gardé un ennemi éternel et mortel qu’était Morggedron-le-Noir qui tout au long de leur vie n’avait cessé d’intriguer et de construire des plans plus machiavéliques les unes que les autres afin de détruire le groupe de la Main Blanche dont le père Olwyn faisait parti. Varnilan ne deviendrait pas leur ennemi éternel, mais ils avaient encore beaucoup de travail et celui qui était l’instigateur de tout ça ourdissait encore de sombres projets quelque part dans le pays voisin, se faisant appeler là-bas Darkhell, le premier conseiller du nouveau seigneur d’Arbenfield, nouvellement promu à la tête du pays libre et verdoyant à la mort (accidentelle ?) de son père.

Mais avant de pouvoir venir en aide au seigneur Waldemar et de combattre Drakhell/Morggedron, il y avait encore fort à faire. Une fouille rapide des lieux, un délestage tout aussi rapide mais efficace du chamane orque et de tout ce qui pouvait s’avérer intéressant pour la suite, puis courir vers Khelgür afin d’arriver à temps avant que le village ne soit complètement décimé par les Trolls, en espérant que ne voyant pas le sorcier arriver, les rapaces soient restés en retrait et n’avaient pas suivi les monstres dans la razzia du village, sinon ils n’avaient aucune chance de revoir le cadet des Mercant en vie, la mort de Keldrim était déjà un prix élevé à payer, il ne fallait pas perdre un autre membre du groupe…

La fouille des corps et des différents lieux du campement, l’antre des brigands et celle des orques se révéla quelque peu fructueuse. Ils avaient amassé un petit butin non négligeable sans pour autant mettre à sac les biens personnels des rapaces dont ils avaient acquis la cause après quelques pourparlers. Ils avaient convenu un accord, les soldats forestiers les accompagneraient à Khelgür pour témoigner auprès des leurs de ce qu’il s’était passé et ici, autrement dit la mort du sorcier et le débarras des orques. Peut-être que cette fois ils seraient plus enclins à écouter la parole du capitaine Alcibiade qui avait déjà tenté de les convaincre tantôt mas que la per du sorcier empêchait de lui accorder du crédit. A présent, il était temps de se mettre en route, le crépuscule faisait place au jour et la nuit n’allait pas tarder à tomber. S’ils se dépêchaient, ils arriveraient peut-être à temps à la bataille de Khelgür, avant qu’il ne soit trop tard…

Ferréol avait été obligé de se tirer lui-même de son désarroi après la mort de son ami d’enfance, et déjà tout le monde s’organisait pour repartir, même les rapaces commençaient à rassembler les corps, peut être pour les bruler.
Il avait tourné la tête aux remarques de Fredrigo, « Oui peut être que tu as raison.

Bon voilà ce que je vous propose de faire, je pense qu’il faut qu’un tout petit groupe parte à toute vitesse, pour alerter les autres rapaces qui n’auraient peut être pas encore pris de position, ou au pire leur demander de cesser le combat en leur montrant la tête de Varnilian, et puis dans un deuxième temps montrer au capitaine qu’il a eut raison de nous faire confiance pour sauver ses derniers hommes, je parle de vous bien sur! Il a peut être à vos yeux déserté, mais je vous assure qu’il s’en voulait de ne pas avoir réussit à vous persuader de partir avec lui !!

Et bien sur pour rassurer également Ylvian que nous avons réussit et que nous arrivons avec des renforts !!!

Véolia peux tu quitter ton armure de manière à faire parti de ceux qui seront devant, histoire de ne pas trop nous ralentir, je voudrais que tu y sois au cas ou il y ai eu du grabuge, donc ne dépense pas maintenant ta grâce, réserve là pour Ylvian et les rapaces là bas !!!

Fredrigo ton idée de te pencher sur les parchemins est bonne tu partiras donc avec le deuxième groupe, le temps qu’on confectionne un brancard pour transporter Keldrim, Erik aussi restera avec toi, au cas où tes identifications tournent mal, je ne voudrais pas que tu sois possédé une nouvelle fois !!

Donc voilà comment je pense que les groupes devraient être constitué: en éclaireur et messager, un rapace, Véolia, Armines et Moi, le reste dans le deuxième groupe, pour finir le travail ici et transporter ce qu’on a trouvé et Keldrim !! »

Ferrèol avait réorganisé sa besace, pour faire de la place, il savait qu'il pouvait encore prendre quelques objets sans être trop encombré. « Véo, je peux prendre une parti de ton armure, pour t’alléger!!

Bon ne perdons pas plus de temps nous autre, remplissez vos gourdes, car il va falloir courir et boire beaucoup, si vous voulez pas avoir de crampes!! »

Le groupe s’organisa pour remonter en haut de la Grande Faille des Falaises Rouges. Le temps était compté. Ce qu’ils n’avaient pu emporter avait été caché au fond des cavernes où gitaient les rapaces, cavernes qui renfermaient encore le matériel et l’équipement de toute la compagnie des soldats-forestiers-brigands du reste. Pour que quelqu’un vienne voler leur butin, encore fallait-il savoir qu’il y avait un antre ici, d’autant plus que l’endroit n’était pas vraiment fréquenté, à part par eux. Cette fois ils n’eurent pas besoin d’escalader en tirant sur des lianes végétales pour prendre appui sur la paroi. Le long de la falaise près de l’antre, échelles de cordes, cordes et filets permettaient de grimper beaucoup plus facilement et sans danger. Il y avait même un système de poulie élémentaire qui permettait entre chaque palier de hisser ou faire descendre quelque chose de lourd et encombrant, comme le corps d’un forestier à tête de mule par exemple…

La nuit avait étendu son large manteau sombre lorsque les aventuriers parvinrent en haut de la faille. Enfin ils retrouvaient la forêt, certes dense et d’une opacité absolue étant donné l’obscurité, mais un environnement qui permit à Ferrèol de se sentir beaucoup mieux et d’augmenter la peine de celui-ci, sachant pertinemment que celui qui aurait tout autant apprécié cet endroit et qui aurait pu les guider d’un pas sûr, était bien évidemment Keldrim aux côtés duquel, sa petite boule de poils fétiche se frottait désespérément, ne comprenant guère que la vie et la joie avaient abandonné son maître et qui couinait d’incompréhension. Le fennec aux pieds de feu, Ruffy, ne cessait de mordiller la tunique du forestier, comme s’il pouvait le réveiller, mais un tel sursaut ne se produisit pas et Ferrèol ne savait pas comment expliquer au compagnon animal de son ami d’enfance qu’il avait perdu son maître et que par là même, Ruffy devenait orphelin. L’espace d’un instant, le jeune druide se dit qu’il pouvait pousser le fennec à retourner vivre dans la nature, mais la domestication avait certainement altéré ses instincts sauvages et de survie, aussi il ne saurait peut-être pas survivre longtemps seul. De ça aussi il allait falloir s’occuper…

Lorsque tout le monde fut parvenu en haut, le groupe se mit en marche ou plutôt en petite foulée, pas trop rapide pour en être essoufflé au bout de 10 minutes, ni trop lent pour ne pas arriver trop à la bourre, la voie étant ouverte par Finegas, le rapace qui montait la garde à l’entrée de l’antre et qui avait été épargné puis libéré par le groupe, ainsi que Ferrèol dont la connaissance de la nature n’était plus à prouver. Les rapaces semblaient bien connaître le chemin, ce qui en disait long sur leur présence ici, ils avaient certainement passé des semaines à explorer les moindres recoins de la forêt afin de trouver des pistes faciles et sûres pour atteindre n’importe quelle destination, que ce soit Khelgür, la route marchande entre le village et Bourg ou tout autre endroit qui leur était utile. Leur connaissance du terrain leur permettait même dans cette pénombre de s’orienter sans problème et la progression se faisait de manière la plus rapide qui soit, certes encore assez lentement pour un Ferrèol habitué aux courses tambours battants derrière un Saxifrag qui paraissait toujours enragé dans ces cas là, sauf vers la fin de leur entraînement où Keldrim parvenait régulièrement à tenir le rythme, voire même à aller plus vite, mais il fallait lui accorder les faveurs de la jeunesse et la vigueur que le vieil ermite maintenant disparu n’avaient plus. Encore un souvenir qui fit rejaillir la tristesse et la douleur…
Hééé pas mal, je crois que c'est moi le plus motivé sur ce coup là !

La course fut plus que difficile pour la plupart qui était chargé d'équipement, de leur armure encombrante ou encore du brancard improvisé qu'ils avaient fabriqué avec quelques couvertures du campement des brigands et deux longes de bois passées en croix afin d'assurer une meilleurs stabilité. Les 4 sentinelles rapaces qui étaient perchées dans les hauteurs s'étaient chargées du fardeau, montrant qu'ils étaient hommes de terrains endurants et entraînés. Il fallait dire que si le capitaine Alcibiade avait dit vrai, à la base, cette compagnie était des soldats aguerris, entraînés depuis plus d'un an à la survie dans l'environnement forestier, ce qui développait nombre de talents qu'ils pouvaient mettre à profit maintenant. Ainsi, la progression ne fut pas aussi désespérante que Ferrèol l'aurait cru. Il s'était attendu à perdre pas moins de 3-4 heures pour rejoindre Khelgür, ils mettraient environ 2 heures et demi voire 3 heurs maximum, suivant la résistance de chacun. Attendraient -ils les retardataires ?

Petit test de résistance tout le monde : 1d20 + Mod Constitution, si vous avez le don Endurance, vous avez +4

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juillet 2011 23:46:50(UTC)  | Raison: Non indiquée