uasiment toutes les missions confiées par les seigneurs-épéistes de Restov avaient été remplies. En fait, si on prenait le texte de la charte que les aventuriers avaient reçue plusieurs mois plus tôt et qu'on suivait une certaine interprétation littérale, on pouvait pratiquement dire qu'ils avaient intégralement rempli leur mission.

Les aventuriers avaient en effet fini d'explorer et de cartographier entièrement la zone nord de la Ceinture Verte, celle dont leur groupe avait eu la charge, alors même que d'autres groupes avaient été envoyés vers les régions voisines à l'ouest et à l'est (ils avaient d'ailleurs eu l'occasion de croiser la route du groupe de Maëgar Varn qui explorait les Kamelands et les Hautes Terres de Nomen à l'est). Ils avaient même été jusqu'à pacifier la zone, soit en exterminant les menaces (telles que des tatzlwyrms, un ours-hibou, des mites ou le terrible "éventreur") soit en établissant des relations pacifiques qu'il serait sans doute nécessaire de poursuivre par la suite (avec un bourbiérin isolé, avec deux étranges créatures féeriques ou avec une tribu de kobolds). Ils avaient aussi éliminé la menace des bandits de la région en question, en s'attaquant au camp niché dans la forêt des Narlmarches.

Cependant, toutes les informations qu'ils avaient apprises jusque là pointaient vers le chef des bandits, le soi-disant "seigneur-cerf", qui sévissait dans un fortin situé quelque part au sud sur les rives du lac des Défenses, un lac ainsi baptisés parce que, selon les rumeurs qui couraient, de nombreuses hardes de sangliers venaient s'y désaltérer. Techniquement, le fortin en question se trouvait à l'extérieur (en bordure, plutôt) de la zone que les explorateurs avaient été chargés d'explorer. Cependant, il était clair que la région ne serait jamais entièrement sûre tant qu'elle aurait cette épine dans le pied. C'est sans doute pour cela que les aventuriers avaient décidé de s'accorder quelques jours de repos avant d'entreprendre de descendre vers le sud avec, pour objectif, le fortin du seigneur-cerf.

Il leur restait quelques jours avant la Fête de l'Archer, une sorte de fête communautaire généralement organisée par le clergé d'Érastil et au cours de laquelle les hommes de la communauté s'affrontait lors d'un concours de tir à l'arc dont le vainqueur remportait le titre de "Premier Chasseur" et les aventuriers semblaient bien décidés à les mettre à l'emploi, soit pour vérifier, réparer et préparer leur équipement, soit pour faire leurs comptes et éventuellement passer quelques commandes à Restov, soit pour identifier les quelques objets qui restaient encore mystérieux, soit encore pour examiner les divers documents qu'ils avaient récupérés, comme le calepin trouvé auprès des corps des victimes de l'ours-hibou ou le livre abandonné par Tartuk, le chamane kobold.

C'est Allister qui tenta sa chance le premier avec le bouquin du kobold. Il n'était pas certain que le sort qu'il comptait employer allait fonctionner : il permettait de comprendre les paroles prononcées, mais rendrait-il également les écrits lisibles ? Il s'avéra que oui… et, ainsi, le barde passa une bonne partie de la matinée à parcourir les pages du bouquin dont la couverture de cuir avait été déchirée, d'abord par le chamane puis ensuite par Erwanez. Allister fut tout d'abord surpris par le ton des écrits. Le bouquin était visiblement une sorte de journal tenu de manière plus ou moins irrégulière, mais chacun des textes inscrits dans ces pages reflétait une haine terrible, une rancœur destructrice qui ne semblait pas vraiment avoir de cible précise mais se déversait plutôt sur toutes les choses et toutes les créatures qui croisaient le chemin de l'auteur.

Les premiers récits consignés dans le journal apprirent au barde que l'auteur était un magicien gnome vivant dans un village dont le nom et l'emplacement exact n'était pas précisé. Le gnome y racontait comment il avait commis diverses petites arnaques et tromperies pour obtenir la richesse et le pouvoir. Visiblement, le mode de vie du magicien gnome n'était pas des plus recommandables et ses tours indiquaient clairement qu'il ne se préoccupait guère de l'impact que ses actions pouvaient avoir sur les autres. Se pouvait-il que le chamane ait tué l'auteur et lui ait dérobé son journal ? Comment le livre était-il arrivé entre les mains de Tartuk ? La suite de la lecture l'indiquerait peut-être…

La première surprise arriva lorsque le barde tomba sur un passage commençant par les mots « Je suis mort il y a quinze jours. ». Ce passage était précédé par un long silence de plus d'un mois. Allister poursuivit sa lecture et apprit que le barde gnome en question avait été tué par des ogres lors d'une attaque de son village. L'auteur précisait qu'il avait simplement tenté de fuir pour se mettre à l'abri et profiter du fait que les ogres s'occupaient de ses "concitoyens" pour quitter l'endroit. Il avait tenté d'incanter un sort pour se rendre invisible mais, dans la précipitation, il avait mal prononcé les syllabes magiques et l'effet produit avait été tout autre : au lieu de disparaître discrètement, le gnome s'était vu entouré d'une "cacophonie de sons et de lumières". La plupart des ogres, intrigués par le spectacle, s'étaient mis à le pourchasser. Il avait tenté de fuir et de s'éloigner du village, mais les brutes immenses avaient fini par le rattraper. Il avait même tenté de passer un marché avec les ogres et promis de les aider à trouver l'endroit où les villageois cachaient leurs biens, mais les monstres, trop stupides, avaient quand même fini par le tuer au bout de mille et une tortures.

Le passage se poursuivait ainsi. « La suite, je l'ai apprise bien plus tard, quand ces fieffés imbéciles m'ont ramené à la "vie". Qu'ils crèvent ! Tous ! Apparemment, les ogres qui m'ont poursuivi ont continué à s'intéresser à mon cadavre, qui continuait à beugler des bruits immondes et à luire de mille feux même après ma mort. Cela a permis aux défenseurs du village de s'organiser et de rassembler leurs forces. Les quelques ogres qui ne m'avaient pas suivi furent exterminés rapidement. Puis les guerriers s'avancèrent, en masse, vers les derniers ogres encore rassemblés autour de ma dépouille. Ils eurent le temps de préparer l'attaque et de combiner leurs forces efficacement, de sorte qu'en fin de compte, ils sont parvenus à terrasser tous les géants. Saloperie de destin ! Je ne voulais que fuir, moi, et ces connards m'ont érigé en héros. Par la suite, ils m'ont dit que le village tout entier avait estimé que je les avais sauvés en attirant les ogres vers moi et que c'est pour cela qu'ils n'ont pas hésité un seul instant à me ramener à la vie. »

Après quelques paragraphes de plus remplis d'insultes à l'égard des villageois, l'auteur expliquait que l'ancien avait proposé d'utiliser un vieux parchemin magique qui se trouvait depuis plusieurs décennies dans le trésor communal. L'ancien en question connaissait apparemment quelques rudiments de magie mais, selon l'auteur, il était visiblement « trop débile » pour savoir comment s'en servir. Le parchemin en question était un parchemin de réincarnation, une magie d'origine druidique qui permettait de ramener l'esprit d'une créature vivante et de lui donner un nouveau corps… et dont les résultats étaient plus ou moins aléatoires : certains pouvaient "renaître" sous la forme d'humains, d'elfes ou de nains, alors que d'autres pouvaient devenir des animaux ou des créatures plus étranges, au gré de la nature. Et… le hasard fit apparemment très mal les choses pour le gnome magicien de l'histoire vu qu'il avait rené dans le corps d'un… kobold.

« Un kobold ! Une saloperie de merde de sale lézard dégueulasse à deux pattes ! », selon les termes de l'auteur. C'est à ce moment qu'Allister comprit son erreur : le journal du magicien gnome n'était pas tombé, pour une raison ou pour une autre, entre les mains du chamane kobold Tartuk, non… le magicien gnome et le chamane kobold ne faisaient qu'une seule et même personne. L'hostilité qui régnait entre les gnomes et les kobolds étaient bien connue ; n'importe quel gnome renaissant sous la forme d'un kobold aurait sans doute très mal vécu la chose. Mais, vu le caractère du gnome en question et la haine et la rancœur qui semblait l'animer même avant sa mort, il avait dû vivre cela comme une trahison du sort ,et une trahison de la part des membres du village. La seule chose qu'il avait conservé de son apparence de gnome, « c'était la couleur pourpre : j'avais les cheveux pourpres avant... et maintenant, ce sont mes saloperies d'écailles qui sont pourpres ! Comme si j'avais besoin qu'on me rappelle sans cesse l'horreur que je subis, comme un chat dont on enfonce la truffe dans ses crottes ! »

Les pages qui suivaient racontaient comment le gnome-devenu-kobold avait fui dans les bois, hanté par la honte et la haine. Il avait quitté la région tout en se tenant à l'écart de la civilisation. Mais, au fil des semaines et des mois qui suivirent, sa rancœur n'avait fait que de s'accroître. Un jour, il était tombé par hasard sur une tribu de kobolds qu'il avait rapidement et facilement impressionné grâce à ses talents magiques. Il les avait convaincus de se joindre à lui et de suivre ses ordres. Le gnome-kobold, à la tête de son armée, était revenu vers sa région natale et avait conduit ses troupes lors d'une attaque de son ancien village. La quasi-totalité des habitants avaient péri ce jour--là : le gnome-kobold savait comment et où attaquer pour que l'assaut soit aussi efficace et meurtrier que possible. La plupart des kobolds avaient eux aussi péri dans ce combat insensé mais le gnome-kobold n'en avait cure. « Pour la première fois depuis plusieurs mois, je ressentis… une certaine paix, un sentiment d'accomplissement. Et c'est là, à ce moment, que je compris que ma voie était tracée : pour connaître le bonheur, il suffisait de faire s'abattre le malheur sur d'autres. J'avais détruit mon village, j'avais détruit les kobolds qui m'avaient stupidement suivis. Et cela m'avait plu. »

Le gnome-kobold avait profité de son retour au village pour piller le trésor et récupérer quelques parchemins magiques qui se révéleraient utiles au cas où ses plans tourneraient mal et il aurait à s'enfuir rapidement. Comme les chamanes kobolds n'étaient pas sensés utiliser de parchemins, il avait choisi de les cacher dans les doublures des couvertures de son journal. Il en avait fini avec son village et était prêt à recommencer à faire ce qui lui plaisait : prendre la tête d'un groupe de kobolds puis, au travers de sacrifices et de combats inutiles, les mener à l'extinction tout en faisant autant de victimes que possible. Au fil des mois et des années, il avait développé des trucs de plus en plus complexes. Il avait par exemple utilisé une vieille statuette démoniaque trouvée lors de ses pérégrinations et s'en était servi comme idole pour instaurer un culte chez les kooblds et installer son pouvoir en tant que chamane. Il avait aussi tiré parti d'un simple sort d'illusion pour faire pâlir la couleur des écailles de ceux qui s'opposaient publiquement ou discrètement à lui et faire passer ce changement de coloration comme un signe du déplaisir du dieu à la statuette… ou bien encore prétendre que c'était ainsi que le dieu à la statuette marquait ceux qu'il voulait voir sacrifié.

Le dernier passage du récit racontait comment le gnome-kobold était parvenu à éliminer tous ceux qui s'opposaient à ses plans dans la tribu des Écailles de suie, à l'exception du chef lui-même, qui était pour l'instant hors d'atteinte, et comment il avait convaincu la tribu de contre-attaquer les mites installées plus loin au nord. Il se réjouissait du nombre de morts que le combat avait fait, mais trouvait cependant assez dommage de n'avoir pas plus récupérer plus de trésors. Le journal se terminait par ceci. « Quoi qu'il en soit, j'en ai bientôt fini avec les Écailles de suie. Les mites ne laisseront pas l'attaque impunie. Tôt ou tard, ils viendront attaquer les Écailles de suie. Je profiterai alors de la distraction pour me débarrasser du chef kobold. Les autres tomberont sous les coups des mites. Une fois de plus, le sang coulera. Puis je prendrai sans doute un peu de repos bien mérité, avant de partir à la recherche d'une autre tribu. »

Modifié par un utilisateur mercredi 13 avril 2011 13:51:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andreï se tourna vers Allister, l’histoire été horrible et il connaissait le mal qui foulait les terres de Golarion, son propre sang en avait été les tristes acteurs et sa vie en avait été chamboulée. Mais il le Kobold ou le gnome été déjà surement très loin des Narlmarches.

« C'est horrible, mais n'oublions pas notre mission principale et cette mission et l'élimination de Seigneur-Cerf. »

Là, par exemple, histoire de m'économiser du temps, tu aurais pu indiquer le bonus de ton test au moins…

Pendant qu'Allister lisait le journal, Gaëlan examinait les quelques objets qu'il restait encore à identifier. il commença par la plume magique. Finalement, il parvint à percer le mystère des enchevêtrements de fils magiques qui composaient l'enchantement de l'objet : il s'agissait de ce qu'on appelait une plume à arbre, une plume qui, une fois enfoncée dans le sol faisait jaillir un chêne de grande taille en quelques secondes à peine. Fronçant les sourcils, le demi-orque mit l'objet sur le côté en se demandant qui pouvait bien passer son temps à créer de tels gadgets.

Il passa ensuite aux traits d'arbalète qu'ils avaient récupérés chez les kobolds et qui, comme le reste du butin du chamane, devait sans doute avoir été récupéré au cours de l'attaque du campement mite (et il y avait fort à parier que, comme pour l'anneau de Svetlana, les mites avaient eux-mêmes dérobés ces objets à des voyageurs ou aux bandits). Les sept carreaux portaient les mêmes symboles ; il se contenta donc d'en examiner un. Il repéra rapidement un mélange de deux types d'enchantements : le premier, une option assez standard, qui augmentait la précision du tir et les dégâts et le second, qui faisait appel à de l'énergie élémentaire qu'il identifia rapidement comme de l'énergie de feu aux sortes de petites flammèches rougeâtres qui semblaient danser le long des lignes d'enchantement. Il s'agissait donc de carreaux relativement puissants qui s'enflammaient en touchant leur cible (carreau +1 de feu).

Pendant que tout ce petit monde profitait d'un repos bien mérité (tout en mettant ce repos à l'emploi pour régler diverses tâches certes plus relaxantes que l'exploration et le combat), les transporteurs qui étaient venus du champ de fouille et qui avaient fait une halte la veille au comptoir s'apprêtaient à repartir. Avant de quitter l'endroit, ils demandèrent à Oleg et aux autres individus présents s'il fallait rapporter quelque chose en ville, ou emporter des lettres ou d'éventuelles commandes.

Les aventuriers avaient longuement palabré autour du tas d'objets hétéroclite qu'ils avaient amassés depuis leur arrivée dans les Nalmarches, asseyant tant bien que mal de se répartir ceux qui leur semblaient les plus utiles et de mettre de côté ce dont ils n'avaient que faire et dont ils souhaitaient se séparer.

C'est durant cette grande discussion qui avait accaparé les esprits durant de très longues minutes que l'un des transporteurs vint annoncer au groupe leur départ imminent pour le Brévoy. Andreï avait été le premier à réagir, bientôt suivi par Allister qui passa commande d'une armure de cuir cloutée de meilleure facture que celle qu'il possédait et d'un arc court plus précis. Il avait une petite pointe d'amertume à devoir se séparer de ses effets actuels, mais il lui fallait admettre que ceux-ci avaient fait leur temps et qu'ils avaient bien souffert ces derniers mois.

Il demanda enfin au délégué des transporteurs de patienter quelques instants, le temps que le groupe termine de trier les différents objets qu'ils souhaitaient revendre.

Allister avait suivi les préparatifs de la fête de l'Archer avec attention. de voir Oleg et Erwanez y mettre tant de coeur lui avait procuré une sorte de plaisir. il était satisfait de voir que les Nalmarches pouvaient aussi apporter de la joie à ceux qui y habitaient en dépit des dangers constants. Certes, la région était un peu moins dangereuse maintenant que le groupe d'explorateur y avait éliminé la plus grosse part des risques, mais les malheurs ne disparaissaient jamais complètement...

Malgré le nombre d'engagés, le barde s'inscrit tout de même. Il n'était pas sûr de gagner - certains concurrents étaient certainement plus aguerris que lui dans l'art de manipuler un arc - mais il estimait que s'il devait un jour diriger ces terres et les créatures qui y vivaient, il se devait de montrer qu'il était humain que lui-même n'était pas infaillible. Cela lui permettrait aussi de se rappeler qu'il ne devait pas perdre son humilité et que la défaite ne devait pas être perçue comme une humiliation à son encontre.

Il essaya lui aussi de s'entraîner comme il le put avec les hommes de Kesten Garess et Milès. Ses réussites et ses échecs amenaient régulièrement des cris de joie ou de légères moqueries auxquelles le jeune noble riait de bon coeur. Et c'est finalement avec une petite boule au ventre qu'il entama le concours. Il savait que quel que soit le résultat il donnerait le maximum, mais son esprit compétiteur ne pourrait se satisfaire d'une élimination trop précoce. Il s'était aussi résolu à ne pas utiliser sa magie. il n'encouragerait donc pas ses flèches à atteindre les cibles. Seules ses qualités naturelles devaient apparaître aux yeux de tous. Néanmoins, il ne se priva pas de commenter de manière guignolesque ses différents tirs ou ceux de ses adversaires. La déconcentration des autres faisait aussi partie du jeu.



Je fais aussi des jets de représentation pour chacun des tirs pour amener de la joie aux autres participants... Après tout, c'est jour de fête et c'est le rôle des bardes de se mettre en scène...

Après quelques repos bien mérité pour les explorateurs, vint enfin la fête de l'Archer.

De nombreux habitants de la région s'était déplacés, ce qui semblait montrer que la région était enfin plus sure et que ses habitants n'hésitaient plus à se déplacer, et l'on pouvait compter une cinquantaine d'inscrits.

Aelaendlara s'était elle aussi inscrite au concours de tir. S'était après tout une bonne occasion de s'entrainer, d'essayer son nouvel arc et de se mesurer aux autres archers de la région (et qui sait, peut être repérer quelques futures recrus pour une éventuelle milice, si la région venait à se développer).

Durant ces quelques jours au comptoir, Erwanez eut rarement un moment à elle. Avec Sveltanana et Oleg, elle prépara la fête de l’Archer. Au début, la prêtresse d’Erastil pensait que la fête se ferait modestement avec les personnes présentes au comptoir. Cependant, l’afflux d’inscrits au concours de tir à l’arc mit une certaine pression sur ses épaules. Plus les heures passaient et plus elle allait et venait d’un coin à l’autre du comptoir pour préparer cet évènement. Pris dans son élan, elle proposa même comme prix pour le vainqueur trois des flèches tueuses d’animaux qu’ils avaient trouvées quelques temps auparavant.

Quand elle en avait le temps, Erwanez passa le reste de son temps à prier, à lire les notes trouvées dans le repaire de l’ours-hibou. Elle profita aussi de moments passés avec ses compagnons car bientôt, il devrait se remettre en route et leur objectif ne sera ni plus ni moins que le fortin du Seigneur-Cerf.

Finalement, le jour de la fête de l’Archer, Erwanez était satisfaite. Certes, ils n’avaient pas ménagé leurs efforts mais ça en valait la peine. La joie et la bonne humeur étaient de la partie. Aujourd’hui, une communauté se formait grâce à Erastil.

Modifié par un utilisateur lundi 18 avril 2011 07:34:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aelaendlara avait suivit avec intérêt les compétiteurs. Et il semblait qu'à part elle, les meilleurs archers du Comptoir d'Oleg ne soient Kesten Garess et l'un de ses hommes.

« Hé bien Kesten, j'ai bien peur que nous n'ayons trouvé plus fort que nous.

Il me parait que celui qui me semble être maintenant le futur vainqueur du jour ne soit l'un de vos hommes. »

Gaëlan acquiesça de la tête aux paroles de la prêtresse.

«  Il m'est aussi évident, Erwanez, que c'est au clergé d'Erastil de recevoir cette contribution. Pour la rénovation du temple, ou pour construite une chapelle de prière rudimentaire ici, au comptoir. »

Modifié par un utilisateur dimanche 17 avril 2011 14:20:52(UTC)  | Raison: Non indiquée