Le bruit qu’il entendait dehors n’avait rien pour le rassurer, et où il était, Ferrèol se trouvait peut être un peu trop exposé.
« Ylvian, Fred, on va le déplacer et aller se mettre à l’abri de la porte d’entrée et du trou dans le toit !! »

Le druide avec l’aide du paladin, commencèrent à déplacer le gars prisonnier vers le fond de l’église, mais en faisant attention de ne pas passer en plein milieu, et ne pas être la cible de potentiels tireurs qui pourraient les voir à travers le dôme !

« Fred prend le matos, et du coup profites en pour libérer ton énergie et voir s’il y a des trucs magiques, par contre s’il y a un anneau, tu le laisses, hein !!! »

Pendant tout le trajet, Ferrèol allait prendre d’extrême précaution pour ne pas brutaliser le blesser, même s’il était son ennemi, il ne pouvait laisser échapper une vie.
Mais en soulevant le blesser, il s’aperçut qu'il était peut être trop tard! Il enleva sa cape pour l'emmitoufler. Puis le retoucha pour stopper toute hémorragie qui aurait pu encore se développer!

« Ne rester pas là regrouper vous vers le fond de l'église j'arrive!! »

Donc s'il est encore en vie, déplacement vers LMNO4, en passant le plus près du mur gauche

« J'ai comme l'impression qu'il n'y a plus grand chose à faire pour lui tout de même Ferrèol...
Laissez-le là, mais ce n'est que mon avis ! »

Fredrigo se grattait la tête.

Puis il ramassa le matériel entassé et l'emmena au fond du lieu de culte.

« En tous les cas, hé, nous avons dû leur faire peur !
Ils ont filé sans demander leur reste.

Bon, je vais voir s'il y a quelque chose de magique parmi ces objets...

Il faudra aussi sérieusement soigner Ferrèol et se reposer : une longue journée nous attend ! »

Fredrigo examine d'abord l'arc.
Selim, rude combattant des bois tout en muscles, semblait dépité de ne pas avoir de bonnes sensations avec cette arme.

Puis il étudie l'armure.

Enfin, il se concentre, invoque la puissance du « ...Bout ion cube magik... », scrutant avec attention toute turbulence magique qui pourrait évoquer la présence d'un objet enchanté.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2012 14:35:10(UTC)  | Raison: "cet" arme ! pourquoi pas sept, Seth ou Sète !

Denmel préféra s'occuper de l'intéressant et laissa les professionnels de la thanatopraxie se préoccuper du mort. Il regarda son équipement et notamment des dagues de jets dissimulés. Il en saisit une et l'examina attentivement afin de voir si cette dernière cachait du poison ou non. Dans le doute, il en garda une en souvenir afin de le rendre à l'envoyeur.

Il se tourna vers le groupe autour du décédé et fit mine de s'intéresser quelque peu.

« Alors ? Il est bien mort ou il faut terminer le travail ? Dites donc, le poison qui est là, il ne faudrait pas nettoyer les armes qui en sont enduites pour éviter que quelqu'un fasse un geste malheureux ? »

Fredrigo semblait excité et sautillait presque.

« Oh dites donc, il y a plein de trucs magiques ici !!

Vous devriez voir les interférences et les couleurs que cela créé dans les fluides magiques, c'est absolument merveilleux, et superbe ! »

Il recommença à se concentrer.

« On va voir de quoi il en retourne, mais Ferrèol, je ne vois pas de quoi tu parles !

Déjà, il y a de belles flèches, Selim, toi qui semble un habile archer, tu vas y trouver ton compte... »


comprendre le pouvoir d'un OM, DD 15+NLS pour le créer.

Après une étude approfondie, Frédrigo révéla ce qu'il avait trouvé, partageant ses connaissances avec Ferrèol qui sans l'utilisation d'un sort de détection ne lui était pas d'un grand secours. Toutefois, les recherches ne furent pas vaines. Le Sieur Tampoli avec trouvé les facultés particulières la quasi totalité des objets, en devina une et resta coincé pour la dernière recherche. Il y avait en majorité dans les armes et armure une aura d'altération. Les deux dagues étaient identiques et lorsqu'il détermina l'enchantement qu'il y avait sur l'une, il déduisit que la seconde était identique, même s'il n'avait décelé que l'aura. Leur intensité était elle aussi identique et assez faible.

Il eut plus de difficultés avec l'armure, cherchant midi à quatorze heures. L'aura était plus forte que sur les dagues et le charmeur de ces dames mariées de Magnimar s'était attardé longuement sur les poches espérant y voir là de petits espaces extra dimensionnel qui pouvaient contenir des objets de plus grande taille que l'espace le laissait penser. Mais il n'en était rien. En fait l'aura ne concernait que l'altération en elle-même et concernait l'armure uniquement. C'était sans doute pour son aspect pratique et son enchantement que l'albe l'avait passée par-dessus sa chemise de mithral car en matière de protection, au final elles étaient équivalentes.

Pour l'arc, seule sa construction était particulière, il pouvait être assimilé à n'importe quel arc long composite si ce n'était que le faible enchantement d'altération lui donnait un peu plus de force. Il examina ensuite les bottes en daim, les revêtit même et s'exerça avec, se rendant compte qu'il était vraiment plus à l'aise et en équilibre. Elles pouvaient probablement lui permettre des prouesses acrobatiques qu'il n'aurait pas soupçonnées être capable de réaliser. Enfin la cape resta un mystère, bien que la finesse de la coupe, des coutures et de la matière n'était pas sans rappeler une grande qualité comme pour les bottes. Mais là il avait un doute quant à son utilité.

Maintenant qu’ils avaient identifié tous les objets, il restait à savoir comment les répartir entre eux. Mais là n’était pas le problème principal. Il fallait garder une vigilance active vis-à-vis des évènements en cours. Dehors, des assassins essayaient de trouver un moyen pour entrer dans l’église devenue presque une forteresse grâce aux mesures de protections installées par nos héros et le génie du soldat-forestier. La grande porte avait résisté aux assauts de force, le filet semblait ne pas avoir cédé aux tentatives de découpe et rien ne parvenait non plus à le décrocher de son emplacement. S’il n’était pas étanche, il empêchait le passage. Toutefois les couteaux ne renonçaient pas. Les jeunes sauveurs de la baronnie les entendaient s’affairer tantôt sur le toit, tantôt autour de l’église. Même s’ils ne criaient pas, même s’ils se faisaient le plus discret possible, dans le silence sépulcral à l’intérieur, les bruits même ténus étaient amplifiés et devenaient parfaitement perceptibles.

Les agents du Masque maintinrent la pression toute la nuit et effectuèrent plusieurs tentatives. Ils devaient être une dizaine sous l’autorité d’une femme au ricanement sarcastique, celui-là même que les héros avaient entendu lors de l’attaque aux fléchettes empoisonnées. Elle devait être la comparse de l’albe de l’entrée et si elle était de même acabit, nul doute qu’elle serait un adversaire redoutable. Après avoir tenté de force les portes d’entrée et celle du côté qui donnait sur le dispensaire, ils avaient tenté de défaire le filet sur le toit mais là encore ils ne parvinrent pas à passer. Puisqu’ils n’arrivaient pas à entrer, ils tentèrent de forcer les réfugiés à sortir. Dans un premier temps, ils lancèrent par les fenêtres et le trou de la coupole des bâtons fumigènes afin de plonger l’église dans le brouillard puis ils balancèrent des feux grégeois et des guenilles imbibées d’huile qu’ils avaient enflammée afin de générer un incendie et une fumée irrespirable, forçant ainsi les défenseurs à sortir. Mais Ferrèol avait encore quelques tours dans son sac et il eut tôt fait d’invoquer de petites averses instantanées qui éteignirent les foyers rapidement, ne restait plus qu’à laisser faire la mauvaise météo extérieure en matière de courant d’air et de pluie qui par les fenêtres et le trou de la coupole générait un courant d’air chargé d’humidité, rendant les tentatives d’incendie et de fumée peu efficaces. Il n’en restait pas moins pour les défenseurs qu’ils devaient rester dans les recoins pour éviter les attaques à distance par les ouvertures qui certes ne permettait pas de passer mais laissait l’occasion aux archers et arbalétriers de tenter leur chance.

Ainsi toute la nuit, les tentatives se succédèrent. Les défenseurs comprirent rapidement qu’à chaque fois elles étaient précédées par une arrivée soudaine de ténèbres, probablement la femme albe, afin de cacher les assaillants aux défenseurs et de les surprendre avec de nouvelles choses. A chaque fois lorsque la lumière revenait, cela signifiait que l’assaut avait encore échoué et que les assassins se regroupaient pour tenter autre chose. La seule chose qui pourtant était évidente et qui leur aurait permis de rentrer dans la place aurait été d’avoir la possibilité de réduire leur taille. Ainsi ils auraient pu passer par les fenêtres voire entre les mailles du filet, mais il fallait croire qu’ils n’en avaient pas la possibilité fort heureusement. Une grisaille commença à se voir par le trou de la coupole et les fenêtres. Le jour se levait après une nuit tendue et difficile. Personne n’avait réussi à dormir du coup, chacun étant occupé à surveiller les accès et ouvertures afin de repousser les assauts. L’aube allait-elle annoncer la fin des hostilités ? Après un petit moment de silence et de recueillement, les défenseurs ne remarquèrent aucunes ténèbres de nouveau les envahir, prémices d’une nouvelle attaque. Les assassins étaient partis et à présent l’église devait être sous la surveillance des vigiles du Masque, attendant le moindre mouvement des héros. Ils allaient bien sortir à un moment ou à un autre. Et à ce moment là, quel plan allaient-ils développer pour enfin les réduire au silence ?

En tout cas l’aube annonçait le début d’une nouvelle journée et peut-être aussi un moment de repos, enfin. Ce soir, une partie du groupe allait tenter sa chance dans les égouts pour vaincre le Masque, tandis qu’une autre partie continuerai la défense de l’église. Cette nuit avait montré que cette défense active était nécessaire et qu’il fallait être plusieurs. Nadya se réveilla comme une fleur et après quelques exercices d’assouplissement où elle convia Véolia à se détendre et se déraidir, elle exécuta quelques pas de danse avec une grâce infinie. Après ce petit moment d’extase, elle avoua à Frédrigo avoir fait un rêve étrange, c’était comme si elle était entrée dans le monde des rêves de Desna dans lequel un homme lui avait parlé. Elle était sur un radeau de bois et affrontait une tempête et l’homme aux yeux d’argent en était le navigateur. Il l’avait aidé à traverser cette tempête qui n’était ni plus ni moins que sa tempête intérieure, sa source de magie et elle avait fini par naviguer sur un océan calme recouvert par la voute céleste nocturne, sous le regard de Desna. A présent elle avait compris ce pouvoir qu’elle avait en elle, même si elle avait quand même un peu peur et qu’elle ne le maîtrisait pas, elle savait à présent qu’elle devait développer cette faculté sans les réticences de la veille. Mais même si elle s’exerçait toute l journée, elle craignait ne pas avoir le temps de bien maîtriser ce pouvoir et d’être en mesure de le cacher efficacement au Masque. Elle n’était pas une héroïne comme les aventuriers, elle voulait simplement faire quelque chose pour sa ville ou fuir pour une autre. Sa décision était prise, elle resterait dans l’église avec les frères Mercant pour défendre la place aujourd’hui comme la nuit à venir. En tout cas elle, elle était en forme et elle pouvait monter la garde pendant que tout le monde se reposait enfin.

Desna n 'est-il pas l'anagramme de Danse ?

Malgré la dur nuit et le peu de sommeil, Véolia accueilli l'aube avec joie et la prière habituelle.

Ensuite, elle profita des exercices matinales de Nadya pour se dégourdir et travailler sa souplesse.

Une fois finie, elle s'arrangea avec le reste du groupe pour qu'ils puissent tous se reposer.

La nuit avait été dur et malgré le bruit et la tension qu’il régnait dans l’église, Ferrèol avait invité en début de nuit, Véolia et Demnel à aller également se reposer.

A présent le jour était en train de se lever, et malgré de nombreuses fois où il avait failli piquer du nez, il n’avait pu se reposer correctement. L’esprit fatigué, le corps encore meurtri, les blessures pas toutes refermées, il n’avait qu’une envie, voyant les premiers rayons du soleil illuminer l’église !!
Tout en faisant attention de ne pas passer et ne pas être vu par l’ouverture du Dôme, le jeune druide alla se positionner dans un coin béni par la chaleur de Sarenraé, et ou de la mousse commençait à faire son apparition ! Puis il pria.

« Fleur de l’aube comme je suis content de voir tes premiers rayons de soleil, garder ta demeure n’est pas chose facile et nous aurons besoin de toute ton attention et toutes tes faveurs !!
Vous ancêtre de la foi verte, vous qui avez été chassé de ces lieux, aidez-moi à redonner de la vaillance à ces pauvres être perdu dans une cité qui n’a plus d’âme ! Que les marchands de verdure puissent enfin revenir et faire parler leur savoir-faire, qu’ils redonnent un peu de vie verte à cette solitude de torchis et de pierres !!! »

Le jeune druide se releva de sa prière, il se sentait largement mieux mais ses heures de sommeil lui manquaient, il allait falloir qu’il trouve absolument un moment pour aller se reposer.
Il fit un tour de tout le monde seul Nadya et Demnel semblaient être reposé et vaillant. Les autres avaient l’air de tourner en rond sans se poser pour prendre du repos !! Il s’adressa à eux, « mais pourquoi vous n’allez pas essayer de vous reposer ???
Ça fait presque une heure que je me recueille, et vous ne vous êtes même pas assoupi, ou même allongé. Vous pensez tenir comme ça jusqu’à ce soir, et pouvoir affronter l’autre ???

Et bien vous faites comme vous voulez, mais moi je vais essayer de tenter de me reposer!

Nadya, Demnel on peut compter sur vous, j’ai besoin de 8h de sommeil et je pense que Véolia, Eric et Fred sont dans le même cas que moi ! Donc à part si vous vous faites submerger, essayer de ne pas nous réveiller.  »

Ferrèol avait également le ventre qui gargouillait, il savait aussi qu’il ne pourrait pas s’endormir avant d'avoir pris une petite collation. Il fouilla quelques endroits pour trouver ne serait-ce un morceau de pain. Puis lorsqu’il trouva quelques denrées, il tenta un semblant de cuisine, avant de proposer à tout le monde et de grignoter un morceau !

« Demnel, je te laisse prendre en charge les femmes qui sont au fond de l’église, essayes qu’elles ne sortent pas encore aujourd’hui !! Tiens au fait, prends ces bottes, elles te serviront plus qu’à moi !!
Pour info je vais me cacher avec la cape dans le coin là bas !!En P3ou4

Allez bonne nuit !!! »



Si je trouve de la nourriture, je la purifie avant de la cuisiner

Modifié par un utilisateur jeudi 13 décembre 2012 13:22:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

La matinée s’installait sur la vallée, au bord de la Velashu. Au matin le vent et la pluie s’étaient beaucoup atténués, la tempête avait laissé place à une brise fraîche automnale et un soleil timide perçait à travers de gros nuages blancs qui laissaient paraître des coins de ciel bleu. Si la veille on avait une impression de blizzard et de cœur d’hiver, à l’aube de cette nouvelle journée on se croyait plutôt en début de printemps ou fin d’été. La température plus chaude, l’humidité moins forte annonçaient une belle journée saluée par les fidèles de la Fleur de l’Aube. Etait-ce un signe de Sarenraé ? En tout cas ce jour nouveau avait un parfum de quiétude et de plénitude dont les jeunes héros pouvaient jouir à loisir.

Après leurs offrandes, prières, exercices et autres cérémoniaux matinaux, il fut question du partage des trésors accumulés et du repos que les évènements nocturnes ne leur avait pas permis de prendre correctement. Pour certains, quelques heures suffiraient, pour d’autres il leur fallait une longue période de 8H. Mais leurs ennemis allaient-ils leur en laisser l’opportunité ? Il semblerait que devant un ennemi difficile à impressionner et même à vaincre par un conflit frontal, le Masque ait décidé de jouer la carte de la guerre des nerfs et de la fatigue. Pourtant un évènement allait perturber cette longue journée…

La suite >ICI<

Modifié par un utilisateur dimanche 16 décembre 2012 15:29:13(UTC)  | Raison: Non indiquée