es nouveaux gouverneurs-explorateurs avaient sans doute surestimé leurs forces car, à leur retour à Pont-Épine, à peine eurent-ils le courage d'indiquer aux intendants qu'il y avait plusieurs carcasses d'animaux à dépecer puis à amener en cuisine qu'ils se laissèrent gagner par la fatigue du voyage et les conforts que la capitale leur offrait. Ainsi, après un bon bain, ils ne tardèrent pas à aller se coucher, remettant au lendemain les projets que certains avaient espéré pouvoir accomplir le soir-même.

12e jour du mois de Rova

Toutefois, dès le lendemain matin, ils reprirent chacun les activités postposées. Ainsi, Erwanez s'informa auprès des serviteurs et des conseillers de ce qu'il était advenu des explorateurs gnomes et des bûcherons. Les premiers, l'avait-on informée, s'étaient installé un peu à l'écart de la vaste prairie où les colons en attente d'une maison avaient établis leurs tentes ; ils vivaient apparemment dans leur chariot. Quant aux seconds, ils avaient élu domicile à l'auberge, où ils avaient apparemment trouvé un arrangement avec des entrepreneurs locaux concernant la préparation de bois pour les nombreuses constructions futures.

Gaëlan, quant à lui, choisit de faire un tour des nouveaux citadins les plus influents. À chaque fois, on le recevait avec un mélange bien dosé de prudence, de méfiance et de chaleur. En effet, même si ses visites se voulaient surtout courtoises, personne n'ignorait qu'il avait été mis en charge de la trésorerie de l'Aë et qu'il était donc, en quelque sorte, le collecteur de taxes en chef. Les rumeurs apportées par les bûcherons au sujet des bosquets d'apétales avaient suscité quelques projets au sein des familles les plus riches et les plus entreprenantes. Certains formulaient, à termes couverts, le projet de peut-être établir une communauté près du gué du Putois, non loin de l'ancien repaire des tatzlwyrms.

Après avoir chapardé quelques douceurs pour le petit déjeuner, Évan se rendit à la taverne pour écouter ce qui se disait ces temps-ci parmi la populace. Au cours des semaines précédentes, le "responsable de l'information" n'avait pas eu grand chose à faire. Aussi avait-il passé le plus clair de son temps à faire connaissance avec diverses personnes en se concentrant plus particulièrement sur les halflings et les voyageurs. La récolte d'informations n'était pas encore colossale mais il put apprendre que les explorateurs gnomes avaient collaboré pendant quelques semaines avec la bande de Maegar Varn — les explorateurs chargés de visiter et de pacifier les zones situées à l'est de la région qui leur avait été confiée, et qu'ils avaient eu l'occasion de croiser au moment où ils affrontaient un ours-hibou. D'après les rumeurs-informations, la collaboration s'était bien déroulée et les gnomes s'étaient montrés dignes de confiance.

Aelaendlara la rôdeuse avait papoté avec Vekkel Benzen et s'était informée auprès des chasseurs de l'évolution de la situation à l'ouest, dans les Narlmarches. Le promesse d'une prime pour chaque peau de loup livrée avait attiré plusieurs trappeurs dans le coin et, déjà, de nombreuses bêtes avaient été éliminées. On avait malheureusement eu à déplorer quelques accidents au cours desquels certains chasseurs, moins expérimentés mais aveuglés par la récompense promise, avaient pris trop de risque et s'étaient lancé dans une traque qu'ils ne maîtrisaient pas complètement. Les morceaux de viande empoisonnée avaient été distribués ; toutefois, le choix d'un poison lent impliquait qu'il faudrait encore patienter quelques semaines avant d'en voir réellement les effets.

Gaëlan reçut Andreï avec plaisir pour parler argent.


Cependant, quand il entendit sa requête, il sembla pour le moins soucieux.

« Je dois t'avouer que c'est assez compliqué en ce moment. Les investissements du Brévoy touchent bientôt à leur terme et nous n'avons encore perçu aucune véritable rentré d'argent dans les coffres du royaume. A titre personnel, nous pourrions surement nous offrir leur service mais le royaume est dans le rouge... lui ne pourras jamais faire une telle dépense. »

J'ai botché les 2 jets de gain de PC des deux premiers mois ce qui fait que nous n'avons eu aucune rentré d'argent ou de ressource. Le royaume Couleeeeeeeeee.

Aelaendlaea elle aussi rendit visite aux cartographes gnomes pour tenter d'en savoir plus sur leur itinéraire avant le passage du gué, pour « ... essayer de trouver plus tard l'endroit ou ils ont put tomber sur leurs traces, leur campement ne devrait alors pas être loin... »

Puis elle rendit visite au bucherons pour leur signaler les endroits fréquentés par les loups et ceux par Perlivash et Tig-Tutter-Tit « ... ce sont des créatures féériques qui nous sont alliées. Couper du bois sur leurs terres sans leurs permissions serait donc malvenu. Mais comme les essences que vous recherchez ne se trouvent pas dans cette zone, cela ne posera pas de problème... »

Enfin elle se prépara à faire la tournée des fermes et bâtisses que comptait la Baronnie hors de Pont-Épine pour voir s'il ne s'y présentait pas quelque problème. Peut être pousserait elle un peu au nord pour voir quel serait la meilleur façon d'étendre les territoires de la Baronnie pour rejoindre le Comptoir d'Oleg et la Route du Sud du Rostland. Faudrait il faire passer la route à travers la forêt - ce qui prendrait du temps mais permettrait d'exploiter les champs de radis - ou faire le tour plus à l'est par les plaines - ce qui permettrait d'ouvrir rapidement des terres agricoles et d'avoir plus rapidement une route entre les capitales d'Aë et du Brevoy...

Aelaendlaea remercia les gnomes pour ces informations qui sans doute leurs permettrait de retrouver plus facilement les kobolds et également leur donnait l'emplacement de quelques dangers plus au sud « Une journée au sud du gué su le Putois et quelque part au nord de la Murque, voilà qui restreint considérablement le territoire que nous aurons à explorer pour retrouver ces kobolds et mettre fin au plus tôt à leurs agissements... »

Modifié par un utilisateur jeudi 29 mars 2012 17:26:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Allister était content de revenir à Pont-Epine. Non seulement il s'y sentait maintenant chez lui, loin des sollicitudes et des moqueries de la grande ville, mais en plus il s'y savait investi d'une responsabilité qu'il n'aurait jamais pu espérer avoir s'il était resté à Nouvelle-Stetven. D'un autre côté, battre la campagne, même si cela constituait l'essentiel de sa fonction de cartographe, n'était pas son principal objectif. Maintenant qu'il avait des vies à sa charge, il se sentait l'obligation de rester plus proche de ceux qui constitueraient bientôt ses citoyens, et leur bien-être allait dorénavant constituer sa principale préoccupation.

Néanmoins, lorsque ses compagnons se furent éparpillés aux quatre coins du village, la laissant seul dans la grande maison commune qui abritait le siège de son gouvernement, Allister se sentit presque seul. Pour pouvoir occuper ses journées, il avait demandé à Ianto de lui faire un rapport circonstancié des évènements, petits ou grands, qui avaient émaillés les quelques semaines que le baron avait passées éloigné de sa capitale naissante. Les principaux sujets qui l'intéressaient concernaient l'accueil qui avait été réservé aux bûcherons et aux gnomes cartographes.

Il avait aussi demandé au professeur Delavilla de le rejoindre pour qu'ils fassent ensemble le point sur les l'évolution des relations entre la petite baronnie et la tribu d’Écailles-de-Suie. Le jeune noble en profita pour glisser à l'ancien professeur d'université quelques pistes à approfondir pour l'avenir. Il commença par lui faire part de son inquiétude quant à la présence de Tartuk et de ses nouveaux ouailles vers le sud, qui pourraient poser quelques problèmes au village dans un avenir plus ou moins proche. Pour résoudre ce problème, et selon le barde, il faudrait certainement resserrer les liens qui unissaient Pont-Epine avec les kobolds de l'ancienne mine pour ne pas se trouver pris entre deux feux. Puis il lui parla de la présence de Garuum, le bourbiérin, qui s'était éloigné de sa propre tribu et s'était installé à quelques jours de marche à l'est de la baronnie. Il pensait que son diplomate serait plus qu'intéressé par cette information et que celui-ci pourrait nouer des liens avec ce nouvel interlocuteur. Enfin, il évoqua la rencontre avec les cartographes gnomes qui avaient, d'après les dires qu'Allister avait entendu, été en relation avec Varn, le jeune noble qu'ils avaient rencontrés plusieurs mois auparavant face à un ours-hibou, et qui pourraient aussi s'avérer être un allié utile.

Allister était bien conscient qu'il ne s'agissait là que d'idées jetées en l'air, mais il savait aussi que de chaque graine jetée au vent, un arbre fort et majestueux finissait par se développer. Selon lui, les relations diplomatiques entre des voisins si différents en allaient de même.

Andreï écouta inquiet le rapport de Miles, pour qu"une nation marche et puisse se protéger des menaces extérieur, il lui fallait une armée et se problème financier pouvait être un frein à Aë. Il irait en parler à Allister.

Pour le gué dans la forêt de Narlmarches, il avait déjà une idée et celle-ci ressemblait plus à une sorte de fortin, plutôt qu'une bourgade. La nouvelle mésaventure avec le kobold nommé Tartuk et le problème des loups, montraient que les frontières du petit royaume était poreuse. D'ailleurs, il alla voir les bucherons pour en parler avec eux.
« JE peux vous donner l'emplacement exact d'un bosquet du bois que vous recherchez, mais j'aimerais quand échange, vous nous aidiez à construire Aë. Qu'en pensez vous? »

Il félicita Miles pour le travail accomplit et alla voir ses hommes, il leur expliqua qu'il allait commencer des entrainement aux épées et aux boucliers, il se chargea lui même de l'entrainement de ses hommes pendant le séjour en Aë.

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« Allister, Gaelan, je vous ai réuni pour vous parler des comptes du royaume, je n'y connais en rien en chiffre, ce que je vois c'est que nos forces sont des plus faibles et si un jour des forces extérieurs nous attaquent, je ne suis pas sur que nous pourront les combattre efficacement, nous avons besoin de renforcer nos défenses et pour cela, nous avons besoin d'argent. »

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Quand Allister parla de Varn a Dellavilla, il fit part au diplomate, qu'il y a quelques semaines de cela, le groupe avait envoyé une lettre avec l'emplacement de brigand dans leur contrée, il pourrait peut-être contacter Varn et commencer des relations diplomatiques avec leur voisin. Il rappela a Dellavilla de dire à Varn que c'était le groupe qui les avait aidé lors d'une mauvaise passe contre un ours-hibou.

Dés le lendemain, Erwanez annonça qu'elle assurerait un office, quotidien durant sa présence à Pont-Epine, sous le plus grand arbre des environs. Certes, cela ne ressemblait pas encore à un temple, mais ces cérémonies permettraient de lier les différents membres de cette communauté qui œuvrait pour bâtir le royaume d'Aë.

Durant ces cérémonies et tout en lisant les Paraboles d'Erastil, elle rappelait aux membres de cette communauté l'importance d'avoir des liens familiaux et communautaires importants. Elle en profitait également pour donner les conseils de son dieu sur l’agriculture et la chasse qui étaient pour une communauté comme la leur indispensables pour leur survie et leur autonomie. A la fin des offices, elle parlait longuement avec ceux qui étaient venus et prenait des nouvelles de l'avancement de leurs travaux. Dans certains cas, la prêtresse proposa son aide, aussi bien au niveau de ses compétences de guérison que magique, pour venir en aide à certain d'entre eux.

Le reste du temps, Erwanez le passa avec ses compagnons tout en attendant l'arrivée du laboratoire d'alchimie et des composantes qu'ils avaient commandées pour fabriquer le poison contre les loups. Elle en profita pour rédiger une lettre pour le temple où Johd devait avoir fini les travaux, pour l'informer des dernières nouvelles. Il lui faudrait trouver un ou deux chasseurs pour apporter la lettre car ils devaient bientôt repartir et ils ne manquaient de tâches à accomplir.

Gaëlan vivait depuis quelques jours des sentiments assez trouble. Il avait travaillé longuement, préparé avec ardeur et il avait l'impression d'avoir, d'une certaine façon, échoué.

Certes, la petite communauté vivait ses premières heures, mais le manque de liquidité à la porte de l'hiver lui pesait sur l'âme. C'était pour lui un échec personnel, cuisant. Il ne manqua aucun office, cherchant dans le réconfort de la prière une solution.

Quelques jours à travers les yeux de Sam PetitsPieds…

Sam PetitsPieds était heureux. Certes, le travail ne manquait pas, surtout avec ces nombreux nouveaux colons qui ne cessaient d'arriver, avec les marchands et autres hommes de commerce qui venaient passer quelques jours à Pont-Épine pour "prendre la température locale" et peut-être signer quelques contrats juteux. Son auberge en voyait passer des gens ! Des gens qu'il fallait servir en boissons, pour qui il fallait préparer de la nourriture, qui demandaient des chambres à louer, et dont il fallait répondre aux nombreuses questions.

Sam PetitsPieds mettait un point d'honneur à tout faire du mieux possible : il insistait pour que les chambres soient balayées et que les draps soient changés entre chaque client ; il surveillait lui-même les deux marmitons qu'il avait été contraint d'embaucher en cuisine pour pouvoir servir tout le monde ; il s'assurait aussi que chacun était servi en temps et en heure et que tous les nouveaux-venus reçoivent toutes les réponses qu'ils cherchaient. Il s'arrangeait aussi pour faire se rencontrer ceux qui auraient pu œuvrer ensemble, et gardait même quelques assiettes de côté pour les colons démunis qui étaient venus trouver refuge à Pont-Épine et ne savaient pas se permettre de payer. Il avait d'ailleurs toujours mis un point d'honneur à tout faire du mieux possible, tant dans son ancienne vie au Chéliax que dans ce qu'il nommait "sa nouvelle vie".

À son arrivée à Pont-Épine, il ne savait pas très bien quoi faire. Il avait servi comme cuisinier, valet et homme à tout faire dans un manoir de nobles, mais tout cela appartenait à une vie qu'il avait fuie. Mais les halflings étaient connus pour avoir de la chance (et si, par le plus grand des malheurs, la chance ne leur était pas servi sur un plateau, ils se la créaient eux-mêmes !). Il accepta immédiatement quand on vint lui proposer de mettre ses talents à contribution pour tenir la première auberge de Pont-Épine, auberge qui devait se nommer "Le Cerf Blanc" en l'honneur d'une divinité dont il ne savait pas grand chose. Après tout, au Chéliax, on vénérait surtout Asmodéus et d'autres divinités sombres. Et encore, la vénération était une chose pour laquelle les esclaves n'avaient pas vraiment de temps…

C'est tout naturellement en tenant son établissement qu'il avait appris qu'une célébration en l'honneur de cet Érastil allait avoir lieu pour tous les colons, dirigée par la haute-prêtresse de la ville-royaume. C'était d'ailleurs l'un des nombreux bâtisseurs qui œuvraient à Pont-Épine qui en avait parlé devant lui, juste après qu'il ait organisé une rencontre entre lui et un groupe de bûcherons venus loger dans son auberge et dont il avait entendu dire qu'ils étaient à la recherche de travail. C'est tout naturellement poussé par la curiosité qu'il s'était rendu à l'office en question ; il n'avait jamais eu l'occasion de vivre une chose pareille après tout.

Les paroles qu'il avait entendues avaient résonné avec ses aspirations et ce qu'il avait déjà décidé de faire depuis son arrivée : donner un coup de main quand ça lui était possible, pousser les gens les uns envers les autres quand une collaboration aurait pu être utile, et ainsi de suite. En revenant du rassemblement, il s'était dit que cet Érastil devait être un type bien après tout… mais il n'avait pas eu l'occasion de réfléchir longtemps à la question car, en rentrant au Cerf Blanc, il avait trouvé deux chariots juste devant l'entrée principale, et un homme à l'aspect étrange.

L'homme, dont le visage était partiellement masqué pas un tissu, s'était présenté comme étant un alchimiste venu de Restov pour accompagner la livraison de divers matériaux et ustensiles fragiles à livrer à Pont-Épine. Voyant que Sam PetitsPieds le dévisageait, l'homme expliqua que son domaine de travail était dangereux et que, parfois, certains mélanges se révélaient explosifs… il précisa que les alchimistes devaient parfois garder dans leur chair les marques d'échecs cuisants. Sam PetitsPieds n'en demanda pas plus et indiqua à l'homme le grand bâtiment qui servait d'abri aux gouvernants. Quand l'homme lui demanda où il pourrait loger, l'aubergiste lui répondit naturellement qu'il avait quelques chambres libres.

Au soir, l'alchimiste masqué était revenu au Cerf Blanc. Alors que la salle était remplie de petits groupes de colons bruyants qui fêtaient à leur manière la fin d'une journée de travail et l'espoir de lendemains meilleurs, l'alchimiste, lui, s'était placé dans le coin le plus sombre de la salle. Avec une tête pareille, çà ne doit pas être évident de socialiser… pensa l'aubergiste en venant lui apporter son repas. L'alchimiste le remercia puis l'interrogea : apparemment, il était à la recherche de chasseurs capables de lui ramener quelques substances utiles à prélever sur des proies dangereuses de la région.

Sam PetitsPieds avait réfléchi quelques instants avant de secouer la tête négativement. Il fallait dire que la plupart des chasseurs qu'il connaissait n'étaient pas à Pont-Épine : ils étaient partis vers les Narlmarches à l'ouest pour chasser le loup et bénéficier des primes instaurées par le gouvernement pour chaque peau de bête. De toutes façons, il doutait que l'un de ces chasseurs ne soit capable de s'en prendre aux proies en question, vu le ton qu'avait emprunté l'alchimiste. L'aubergiste en avait fait part à l'alchimiste avant de lui proposer d'en parler aux gouvernants eux-mêmes ; après tout, il s'agissait de vaillants combattants qui partaient souvent dans les régions environnantes. D'ailleurs, ils étaient revenus à Pont-Épine depuis une bonne semaine seulement et, déjà, certaines rumeurs indiquaient qu'ils désiraient repartir au plus vite. Sam ne manqua pas de rapporter la nouvelle à Évan le lendemain soir quand celui-ci vint "prendre la température" à l'auberge, comme à son habitude.

Allister avait écouté avec beaucoup d'attention les paroles de son compagnon haleflin. Les informations qu'il ramenait était doublement intéressante. Non seulement on allait enfin pouvoir s'occuper efficacement de la menace que représentaient les loups, mais en plus l'allure de l'alchimiste l'intriguait.

En revanche, il ne souhaitait pas avoir l'air de quémander, et il pensait que son gouvernement n'était pas digne de cela. Il indiqua à Evan que s'était à l'alchimiste de venir les voir et qu'ils pourraient ainsi formuler une demande en bonne et due forme. Ainsi le protocole serait respecté et leur mystérieux interlocuteur ne se trouverait pas en position de force pour négocier sa demande. Allister s'étonna d'ailleurs que son espion en chef se précipita ainsi dans les bras du premier venu dont personne n'avait aucune connaissance. Il ne lui en fit pas part, mais il ne dérogerait pas à la règle qu'il allait indiquer. Si quelqu'un voulait leur aide, il faudrait la leur demander.