Erwanez ne pouvait qu'être d'accord avec ses compagnons. Elle ne souhaitait en aucun cas être la cible des foudres de cette sorcière et ne voulait rien faire pour que cela arrive. Ainsi, elle proposa, « Nous pourrons toujours y revenir plus tard... une fois que nous aurons appris son nom, cela me semble plus sage. »

Avant de reprendre la route, Aelaendlara examina les abords de la clôture et du portail pour voir si quelques traces pouvaient lui donner un indice sur l'occupante de la cabane.

Épaulée par Erwanez, Aelaendlara examina le sol relativement boueux devant le portail et aux alentours. Elles ne tardèrent pas à repérer des empreintes que la rôdeuse identifia comme humanoïde. La forme faisait penser à des sabots, en bois peut-être, mais la pointure était plutôt impressionnante. Plusieurs jeux de traces partaient et venaient vers le portail, mais la rôdeuse identifia assez facilement les plus récentes : celles-ci s'éloignaient du portail pour s'enfoncer dans les marécages vers l'ouest.

Cela semblait confirmer l'hypothèse que certains avaient avancée : le propriétaire semblait avoir quitté les lieux, du moins pour le moment.

La Gerboise avait été surpris qu'on eut autant de vergogne à farfouiller dans une masure déserte. Ce n'était pas la première fois qu'ils s'y seraient hasardés.

Puis, se remémorant leur dernière aventure avec l’ermite, Évan se dit que parfois la sagesse avait du bon. Surtout que cette sorcière avait une réputation assez sordide...

Oui mais quand même, le halfling aurait bien aimé voir un petit peu plus, il fit un pas ou deux vers la maison, mais le sombre volatile le dissuada d'en faire un autre. Sans doute ce dernier appartenait-il à la propriétaire.

Pendant que ses compagnons examinaient le sol, et avant de répondre à Erwanez qu'il préférait attendre, il prit un morceau de viande séchée dans son sac et le tendit au corbeau :
« Ta maîtresse revient bientôt ? » lança-t-il, attendant naïvement que l'oiseau lui réponde. Après tout, il s'agissait peut-être d'un animal magique...

Modifié par un utilisateur lundi 13 août 2012 00:07:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le corbeau regarda le morceau de viande avec un certain mélange de curiosité et de méfiance… ou peut-être n'était-ce là que les sentiments qu'Évan lui prêtait, à tort, prenant le volatile comme plus intelligent que ce qu'il était. Toutefois, dès qu'Andréï prit la parole, il poussa un cri puis s'envola pour disparaître derrière un bosquet d'anciens saules au tronc tordu qui semblaient s'incliner devant la colline et la hutte.

17e jour de Lamashan, au soir

Le Baron avait décidé de ne pas s'attarder plus longtemps devant la hutte apparemment déserte. Aussi le groupe repartit-il pour poursuivre son exploration à travers les marécages bordant le lac des Défenses.

L'endroit était clairement peu accueillant pour des humains (ou associés) ; il s'agissait clairement d'un lieu où il était possible de trouver la tranquillité. C'était peut-être cela qui avait incité la "sorcière" à venir s'établir ici ?

En tout cas, en voyageant dans cette région à la tombée du jour, on pouvait aisément comprendre pourquoi le lieu et ses habitants étaient entourés de tant de mystères, de rumeurs, de légendes et autres histoires à faire peur. Les formes étranges des arbres penchés, les ombres mystérieuses qu'on croyait immobiles puis qui se mettaient tout à coup à bouger, l'odeur invasive de la boue et de la putréfaction, les sons soudains à l'origine mystérieuse, les bruits de gouttes ou d'eau qu'on agitait, l'atmosphère pesante et l'air lourd d'humidité, la flore étouffante et la faune omni-présente dans toutes les catégories, des insectes aux petits mammifères en passant par divers volatiles et reptiles… tout collaborait pour faire de ce lieu un endroit de légendes où on avait à tout moment l'impression d'être suivi et épié.

Mais, malgré l'ambiance pesante et l'attention des explorateurs sur le qui-vive, rien ne perturba le reste de leur exploration. À la fin de la journée, alors que le soleil était déjà quasiment couché, l'exploration des marécages se termina.

Andreï était bien content que baron suive sont idée, les histoires de sorcières, il n'aimait pas cela, pas qu'il soit superstitieux mais on fond de son subconscient, ils auraient toujours la peur de cette aspect du surnaturel, comme le fils de villageois qu'il était.

L'exploration se poursuivit et Andreï était toujours très attentif, la perte de concentration pouvait entraîner la mort dans ces terres inexplorées.

Quand on s’arrêta pour établir le campement, Andreï aida Aelaendlara à trouver un endroit pour s'installer, puis commença à nettoyer son arme et son armure, comme un rituel journalier.

Il prendrait le tour de garde du milieu le plus pénible, mais cela lui convenait.

Modifié par un utilisateur mardi 21 août 2012 17:19:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'exploration des marécages terminé, Aelaendlara se mit à la recherche d'un endroit où ils pourraient passer la nuit sans être dérangé par les moustiques et autres créatures sanguinaires que ces lieux étaient susceptibles d'abriter.