Le soleil venait à peine de se lever lorsque la caravane menée par Sandru quitta Pointesable par sa porte nord. Les anciens employés d'Ameïko - qui n'avaient pas compris pourquoi leur ancienne patronne avait si vite vendu son auberge pour partir sur les routes - étaient là, agitant de petits morceaux de tissu blanc en signe de bonne chance. Ce ne fut que lorsque les dernières fumées des cheminées disparurent que chacun se prit à penser que c'était peut-être la dernière fois qu'il verrait le village. Le silence était pesant. On n'entendait que le bruit des roues sur la route, le grincement du bois des chariots et le bruit des sabots sur le sol sec.

Le convoi avait pris la route de la côte et poursuivait vers le nord en longeant le Golfe de Varisie. De temps en temps, il croisait quelques voyageurs à pied ou quelques fermiers qui se rendaient dans la direction de Pointesable. Comme souvent dans ce cas là, chaque conducteur qui se croisait se faisait un petit signe de la main. Cela indiquait que tout allait bien. Parfois, un chariot un peu plus gros, souvent couvert de foin en cette fin de moisson, obligeait l'un ou l'autre des convois à se déporter un peu sur le côté de la route. Souvent le chevaux renâclaient lorsqu'ils devaient reprendre leur élan. Mais bien vite tout rentrait dans l'ordre.

La journée s'était passée rapidement et sans mauvaise surprise. Lorsque le soleil commençait à être bas sur l'horizon, Sandru arrêta le convoi. Il descendit de son chariot et vint à la rencontre de chacun des conducteurs. « Nous nous arrêterons ici pour la nuit. L'herbe est belle et haute, les chevaux pourrons manger. Il y a ce petit bosquet qui nous donnera du bois pour le feu. Allons-y, mettons-nous en place. » Il remonta sur son siège et s'écarta un petit peu de la route. Les autres conducteurs le suivirent et bientôt s'arrêtèrent pour former un pentagone. Les chevaux furent dételés et laissés à brouter à l'intérieur du campement. De l'autre côté, Ameiko et Jémépil - le gnome qu'Alatarielle avait recruté pour servir de cuisinier - installèrent ce dont ils avaient besoin tandis que les uns et les autres partirent à la recherche qui de pierre, qui de bois pour organiser le feu. Koya quant à elle aida à installer les couchage et Mirson inspecta un à un les chariots. Mis à part une lanière qui avait cédé - et qu'il avait rapidement remplacé lors du voyage - et qu'il devait réparer, aucun élément n'avait souffert de cette première journée.

Vous êtes arrêtés entre Pointesable et l'Abbaye de Chantevent. Voir la Carte du voyage

Vous pouvez aider ou non à installer le campement (avec ou sans jets) et discuter avec les PNJ si vous le souhaitez. Sinon j'enchaînerai avec le jour suivant.

Modifié par un modérateur mardi 27 août 2013 10:00:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alatarielle était plutôt heureuse la route qui menait au nord à seulement une journée de Pointesable n'était pas très dangereuse et il y avait peu de chances pour qu'il arrive quelque chose de fâcheux mais on ne savait jamais avec les gobelins, il suffisait qu'un de leur chaman trouve une pierre qui ressemblât à l'une de leur déité difforme pour qu'une tribu voit en cela un signe du destin et décide de prendre les armes. Commencer un long voyage sous de bons auspices présageait plus souvent d'une réussite, en tout cas avec la présence d'un prêtre de la déesse de la chance et des voyages on ne pouvait espérer mieux pour que Desna garde un œil sur eux.

La jeune femme aida Koya à mettre en place la charrette qu'elle partageait avec la varisienne, puis à ramasser du bois et enfin alla voir le réparateur de chariots qui discutait avec Célaren. A la dernière minute le jeune garçon qui devait venir lui avait fait signaler qu'il ne viendrait pas et Sandru avait fait venir quelqu'un au pied levé. Alatarielle avait vu en cela, la pression que les parents avaient pu exercer sur Pépin et qui, comme il était boiteux, avaient du lui dire qu'il n'était pas fait pour ce genre d'expédition. L'inquisitrice de Milani si elle pouvait comprendre que l'on change d'avis, avait été agacé en comprenant que Pip avait pu être contraint par quelqu'un d'autre de renoncer à ses projets. Elle même avait fui le cocon familial très tôt, elle était toujours vivante et s'était forgé un caractère comme cela... Tout ceci pour dire qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion d'échanger quelques mots avec ce Mirson. Il fallait peu de temps à Alatarielle pour comprendre les motivations et connaître la véritable nature des gens.

Elle se présenta donc après l'elfe : « Salut à toi ! Je suis Alatarielle Eldanel j'espère que tout va bien et que tu as tout ce qu'il te faut ! Effectivement n'hésite pas à demander si tu as besoin d'un coup de main et d'une petite prière ! » Grâce à son pouvoir, l'inquisitrice essaya de voir de quoi était capable la personne.

Détection d'alignement sur Mirson.

Modifié par un utilisateur mercredi 28 août 2013 05:30:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le campement avait été rapidement mis en place. Chacun avait mis la main à la pâte et avait agi avec célérité. Maintenant, tous s'occupait comme il le pouvait le temps que le repas finisse de se préparer.

Celaren et Alatarielle s'étaient approchés de Mirson et avaient engagé la conversation. Le jeune homme commença à regarder l'elfe suite à sa proposition puis répondit. « Merci. C'est bien gentil d'vot' part. Mais là, y'a pas ben grand chose à faire. Voyez, c'est la couture qui s'est arrachée. Y avait qu'à r'coudre. Mais si jamais j'ai b'soin d'plus, j'vous f'rai signe. »

Alatarielle avait profité que le réparateur ne s'occupait pas d'elle pour tenter d'en apprendre plus sur ses motivations intimes. Elle put se rendre compte que s'il n'était pas foncièrement mauvais, il n'était pas non un chantre du bien. De plus, il ne semblait pas s'intéresser plus que de raison à l'argent. Ce n'était pas le salaire qui l'avait fait se proposer. Mais l'inquisitrice était sûre que ce n'était pas non plus Sandru qui lui avait donné l'envie de rejoindre le convoi. Finalement, n'importe quelle caravane aurait pu faire l'affaire.

Les membres du convoi se regroupèrent autour du feu pour manger puis, à l'initiative d'Ephraïm, certains se perdirent dans la contemplation de la lune et des étoiles accompagnés par la musique douce du samisen d'Ameiko. Les notes que la jeune femme égrenait sur son instrument semblaient comme autant d'étoiles dans le ciel et participaient à la quiétude de l'instant. Au fur et à mesure, les uns et les autres rejoignirent leur couche.

Le lendemain matin, avant le lever du soleil, le convoi fut réveillé par Jemepil. Il battait sur un fond de marmite à l'aide d'une cuiller de bois. Il s'était levé le premier et avait préparé le petit déjeuner. Lorsque celui-ci fut avalé, le lieu du campement se mit à ressembler à une ruche. Il fallait ranger les divers lieux de couchage, effacer au maximum les traces du passage pour rendre à la nature son état d'origine, préparer les attelages et les chariots, atteler les chevaux avant que le départ ne fut annoncé.

Le soleil pointait déjà à l'intérieur des terres lorsque Sandru fit signe aux trois autres conducteurs que tout était prêt et que le convoi pouvait quitter l'endroit. Les caravanes s'élancèrent l'une après l'autre, rejoignirent la route et reprirent la route vers le nord.

Au bout de quelques heures, un peu après que le soleil avait atteint son zénith, la route atteint un embranchement. Le convoi obliqua vers le nord-ouest et l'intérieur des terres. Au passage, chacun put apercevoir les différents panneaux. Les deux qui pointaient dans la direction d'où le convoi venait indiquaient Pointesable et Magnimar. Celui pointant vers l'ouest indiquait l'Abbaye de Chantevent et le dernier pointant vers l'est indiquait Galduria. C'était la première ville-étape de leur périple annoncée par Sandru et elle se trouvait encore à la distance respectable de 120 kilomètres si l'on en croyait l'indication ajoutée sous le nom de la ville. D'après ce que Sandru leur avait dit, il faudrait donc encore environ deux jours et demi avant que le convoi n'y arrive.

Au fur et à mesure que le convoi s'enfonçait à l'intérieur des terres, la masse des Monts Plaie de Brume se fit de plus en plus proche. Shalelu expliqua que la région regorgeait de très nombreuses tribus gobelines et qu'il faudrait absolument rester sur ses gardes.

Finalement la fin de la journée se déroula sans accroc et le convoi trouva à nouveau un petit espace pour s'arrêter pour la nuit.

« Je peux peut-être aussi te répondre Ephraïm je connais bien ce genre de créatures, généralement les gobelins sont assez couards et n'attaquent par groupe d'une demi-douzaine que des personnes isolées qui s'éloigneraient du reste de leur communauté. Donc s'il y a un risque à nous être arrêter ici, il ne faut pas tenter le diable en faisant une balade nocturne où en allant vider sa vessie un peu trop loin du campement. Si nous restons groupés et vigilant nous apercevront peut-être leurs yeux rouges dans l'obscurité mais ils ne tenteront rien qui les conduirait à une mort certaine. Il faut surtout se méfier je pense, qu'ils ne s'en prennent pas à nos réserves de nourriture car ils peuvent se montrer très discrets et se faufiler jusque dans le camp. Aussi, il n'aiment pas les chevaux qui sont des ennemis pour eux autant que nous et peuvent juste venir pour tuer ou blesser grièvement un de ces animaux.

Néanmoins, il existe une deuxième sorte de gobelins que j'appelle les galvanisés. Ceux là sont beaucoup plus dangereux car ils croient à tors ou à raison qu'ils sont dirigés par des forces supérieures qui les conduiront à la victoire. Ces gobelins ont soit un chef de guerre ou un chaman galvaniseur qui peut ne pas être de leur race et qui règne par la terreur que son pouvoir ou sa déité inspire aux autres. Il se peut qu'ils se sentent également plus fort tout simplement car comme les gobelins des Lèche-crapauds ils ont trouvés une arme ou un objet qui leur donne un avantage certain en combat. Les gobelins galvanisés peuvent alors combattre à un contre un, jusqu'à la mort... »

Alatarielle réfléchit encore un peu pour savoir si elle pouvait en dire plus, précisément sur les gobelins qui habitaient ce secteur, elle repensa également à la brève discussion qu'elle avait eu avec Mirson la veille et dès qu'elle fut seule avec un ou deux membres de ses compagnons de Souchesalée elle leur parla de l'homme ou en tout cas de son ressentit à son sujet. « Il faudra se méfier de cet homme, celui qui répare les chariots... Il n'est ni bon mauvais mais surtout il ne se montrera jamais loyal envers nous, et ne montrera jamais ouvertement son mécontentement. Ce genre d'homme et prêt à tout, même à trahir si quelqu'un y met le prix, c'est pourquoi je pense qu'il faudrait garder un oeil sur lui lorsque nous serons dans des villes comme Port-Énigme ou la population de sans foi ni loi est importante et où il pourrait trouver des associés pour nous nuire. »

• Test de connaissance des monstres : 1d20+8 donne [17] + 8 = 25

Akrem se doutait bien que le long trajet jusqu'à Mursalé ne serait pas sans embuche... Et il prit l'avertissement de Shalelu très au sérieux, se rappellent comment une bande de gobelin avait tué ses frères shoantis et comment la rôdeuse l'avait sauvé.
Il resta sur le qui vive même en soirée, souhaitant par dessus-tout être en mesure de rendre la pareille un jour à la belle elfe.
Le guerrier prit notes des remarques judicieuses d'Alatarielle et attendit d'éventuelles précisions de Shalelu.
Quant à Mirson, il ne s'en préoccupa pas outre mesure, faisant confiance à la sagacité de l'inquisitrice pour le garder à l’œil.

Shalelu n'eut rien à dire de plus que ne l'avait dit Alatarielle. L'elfe félicita la jeune femme pour ses connaissances et ajouta avec un petit sourire. « Finalement c'est peut-être toi qui aurait dû rester à Pointesable pour la protéger, plutôt que Dakeyras. » Après une petite pause, elle reprit la parole. « Pour redevenir un peu plus sérieuse, je crois qu'il nous faudra nous tenir sur nos gardes. Les gobelins attaquent les caravanes pour ce qu'elles transportent et parce qu'elle sont bien souvent peu défendues. Vous l'avez bien vu avec les Lèches-Crapauds. Comme l'a si bien dit Alatarielle, ce sont des couards. Ils agissent en nombre pour être sûr d'avoir l'avantage. »

Sandru aussi s'était rapproché du groupe et avait entendu la discussion entre Celaren et l'inquisitrice à propos de Mirson. Il fronça légèrement les sourcils suite aux propos d'Alatarielle et intervint. « Mirson est un artisan. Il travaille là où il y a de l'embauche. Et si je l'ai recruté, c'est en sachant qu'il ferait parfaitement l'affaire. Il fera son labeur avec cœur tant qu'il touchera sa paye. De même, d'ailleurs que Jean, Bévelek, Vandor et Jémil... Ils nous servent et sont payés pour cela. Mais en retour, nous devrons leur donner toute notre confiance. Si l'un d'entre eux venait à partir, nous resterions bloqués ou serions obligés de laisser derrière nous un chariot... Est-ce clair ? » Il tourna alors le dos à la jeune femme et rejoignit le feu où les deux cuisiniers finissaient de préparer le dîner du soir.

Pendant le repas et la veillée, le caravanier ne desserra pas les dents. Il alla d'ailleurs se coucher tôt en annonçant qu'ils devraient partir tôt pour pouvoir atteindre Galderia en fin d'après-midi.

Vous pouvez décrire votre soirée et votre nuit. Je reprendrai demain la journée suivante.

Éphraïm hocha la tête à la proposition de l'elfe. « Oui, un éclaireur aérien nous sera certainement d'une très grande utilité… pour autant que les gobelins ne s'en prennent pas à lui. » Se tournant vers Shalélu et Alatarielle, il ajouta « J'ai entendu parler de gobelins qui se nourrissaient principalement d'oiseaux, dans les montagnes près de Sandpoint ? Mais peut-être n'est-ce pas le cas de ceux qui vivent dans cette région où la nourriture est plus facile à trouver ? »

Puis, notant l'humeur de Sandu, il demanda au chef du convoi « Et vous, Sandru, avez-vous des conseils plus particuliers à nous donner… à part celui de bien ouvrir l'œil naturellement ? »

Après la discussion, il prit un moment pour méditer et demander à Desna de veiller sur ses compagnons de voyage et rendre leur trajet aussi excitant et merveilleux que possible puis il aida aux tâches communes avant d'aller se coucher.

Modifié par un modérateur vendredi 6 septembre 2013 22:31:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Celaren se plaça en position de combat. Ils n'avaient pas été surpris par l'arrivée des gobelins mais leur nombre les rendaient dangereux. Il plaça une flèche sur son arc et attendit d'avoir un adversaire dans sa ligne de mire. Il s'apprêtait à attaquer en usant de tous ses moyens, magiques ou non.
Celaren essaie le rôle attaquer. +1d4 à l'attaque du convoi

Celaren, Akrem et Ephraïm furent prompts à réagir et participèrent à la première attaque du convoi. Pendant ce temps, Alatarielle aida Koya à sortir de sa caravane pour se mettre à l'abri. Alors que l'inquisitrice mettait le pied sur le sol, les premiers échanges de coups avaient débuté.

Même si les gobelins étaient nombreux, leurs défenses étaient inexistante. Ils attaquaient sans se soucier des dégâts que les occupants du convoi pouvaient leur faire. Néanmoins, leur nombre leur permit de provoquer un certains nombres de dégâts aux caravanes. Il y aurait sûrement du travail pour Mirson à la prochaine étape, à moins que quelques uns des héros ne se dévoue pour effectuer les réparations d'urgences pendant que les coups pleuvaient.





Je me suis trompé dans le jet d'attaque des Gob'. Il est de +6 et non de +1. L'attaque touche...
pv Convoi : 90-14 = 76

Modifié par un utilisateur dimanche 8 septembre 2013 12:51:38(UTC)  | Raison: Non indiquée