Trinia ne sait elle-même pas trop ce qui se passe, elle répondra autant qu'elle peut, mais ne voit pas comment elle pourrait renseigner Flaven correctement . Murmurant

" Le roi m'avait engagée pour peindre son portrait . Elle ne laissait rien paraître au début, mais je suppose que la reine n'était pas contente . Un peu jalouse de le voir s'intéresser à un autre femme, de son point de vue . Je n'osais pas le dire, mais je voulais lui dire qu'il ne m'avait fait aucune avance ... il était simplement un peu narcissique, comme beaucoup . Qui ne commanderait pas un portrait en étant roi ? Ca serait un non-sens .

Je suppose qu'elle a lancé la chasse contre moi car à la fois la ville aurait un bouc-émissaire, et en plus elle se débarrasserait d'une rivale . La relation était strictement professionnelle, je n'ai jamais ..., vous voyez ce que je veux dire . Je n'avais pas besoin d'être seule avec le roi pour peindre mes toiles, donc qu'il y ait un garde en permanence dans la salle du trône ne me gênait pas du tout . Quand on est barde, on est habitués au bruit, au peuple, au nombre . Ca motive, même .

Pour en revenir au roi, après avoir peint ses portraits, je suis partie . J'ai entendu parler de l'assassinat seulement après . Quand des amis m'ont dit que j'étais recherchée, j'ai pris peur . Je pensais que mes voisins me dénonceraient .

Je suis barde, je ne suis pas assassin . Je suppose que vos amis sont déjà en train de fouiller chez moi . Vous n'apprendrez pas tout ici . Quelqu'un pousse la reine à imposer la loi martiale alors qu'elle n'était qu'une aristocrate dévergondée . Elle ne devait pas être comme ça avant . Je cherche aussi des réponses . Pas seulement pour mon innocence, mais pour la ville . Je n'ai pas envie qu'elle soit détruite ."

Elle montre clairement qu'elle ne peut rien dire de plus . Elle ne comptait pas emporter grand-chose sur elle, à part une dague, ses vêtements, un arc et quelques objets de la vie courante, elle n'a rien . Ceux qui fouillent son appartement trouvent des toiles, des instruments, quelques pièces d'or, mais rien qui puisse suggérer une quelconque culpabilité . Si elle était vraiment liée au meurtre, elle le cache très bien . Tout est en désordre organisé . Visiblement, elle n'est pas obsédée par le rangement, et plusieurs notes traînent sur son bureau par-ci par-là . Certaines décrivent ses inspirations pour ses tournées dans les bars, d'autres expliquent qui elle a aidé . L'une d'entre elles le résume bien .



Le groupe ne trouve pas grand-chose dans l'appartement, si ce n'est un nécessaire d'aventurier, cependant très bien fourni, visiblement préparé en cas d'urgence . Le reste vaut quelques pièces, mais trop volumineux et lourd pour être transporté .

Le groupe peut emporter deux potions de soins modérés, deux antidotes, deux feux grégeois, deux potions d'arme magique +1, dix rations de nourriture, une tente dépliable, un grappin, une corde, une torche de feu éternel, une baguette d'invisibilité CL3, une baguette de création d'eau . Et c'est tout ! Sur Trinia, si le groupe la désarme, une épée courte de maître et un arc court de maître avec vingt flèches pareil . Pour le sac, un jet de spellcraft svp !

Eldak et Jarvis imaginent clairement qu'elle dit la vérité et qu'elle réagit naturellement .

Eliana essaie aussi de déterminer ce qu'est le sac

Eliana et Vendarion essaient d'identifier les caractéristiques du sac, mais ils ne savent rien de plus que le fait qu'il soit un sac de très bonne qualité . Il a sans doute d'autres caractéristiques, mais tant qu'ils ne peuvent pas les identifier, ils ne pourront pas les exploiter . Vendarion décide de remettre ça à demain . Jarvis voit qu'elle est complètement honnête dans ce qu'elle dit, et il préfèrerait la remettre à Cressida Kroft . Malheureusement, Mordren a peut être d'autres plans, mais ça, il ne le sait pas .

" Les gardes ne se présentent pas particulièrement, ils sont du genre peu causants . Pas plus que les personnes du château . Il faudrait que vous les interrogiez pour une raison X ou Y, sans paraître suspects . Je n'étais pas particulièrement proche, je peignais, je prenais la paie, ça s'arrête là . Ils étaient assez jaloux que je gagne plus qu'eux alors qu'ils étaient là depuis plus longtemps . Alors leurs postes, encore moins ... Mais les portraits du roi sont au château dans sa chambre, la reine n'a sûrement pas eu le temps ni la volonté de les décrocher, ça aurait paru beaucoup trop suspect . Simplement pour donner le change, sinon elle l'aurait directement fait .

Maintenant, je suppose que la maréchale veut m'interroger . Allons-y, ça ne peut pas être pire que l'impression d'être une bête traquée . Quelqu'un qui ne veut que le bien de la cité, c'est toujours mieux qu'une reine jalouse . Je ne la juge pas en tant que dirigeante, mais en tant que femme, manipuler des hommes pour sa vendetta personnelle ... à sa place, je ne l'aurais pas fait . "

Le groupe emmène ensuite Trinia à travers le dédale de rues du Médian, mais doit veiller à esquiver la foule en colère, bien que l'Ordre de la Pointe garde un oeil neutre et se contente de gérer la foule .



La foule, trop désorganisée, ne fait pas vraiment attention aux petits détails particuliers . La suite se passe sans soucis et ils arrivent à la citadelle, où les gardes leur ouvrent rapidement . Ils vont ensuite vers le bureau de Cressida Kroft, et où Trinia se présente .



" Contente que vous ayez réussi à la ramener sans trop de soucis . Bien entendu, je vais vous remettre l'argent que je vous ai promis, le voici ." Elle fait amener une bourse et en étale son contenu sur la table . Mille cinq cents pièces d'or pour le groupe . " Contente que vous ayez réussi à la ramener sans trop de soucis . Bien entendu, je vais vous remettre l'argent que je vous ai promis, le voici . Désolé d'être un peu brusque, mais j'ai un autre souci sur les bras . Je vais d'abord vous laisser le temps de vous préparer, mais si vous n'en avez pas besoin, j'ai besoin de vous tout de suite . Faites-moi simplement signe quand vous êtes prêts . "

Quelque chose la stresse, et le groupe peut tenter de savoir ce qui se passe . Trinia est conduite en cellule pour être jugée, et elle n'oppose pas de résistance . Elle sait que la maréchale ne fait que son travail, et qu'elle peut difficilement faire mieux dans l'état de stress dans lequel elle se situe . Elle découvre sa cellule, spartiate mais pour autant pas inconfortable . Juste ce qu'il lui faut . Elle attend son plus que probable procès avec appréhension, mais aussi soulagement .

Jet de connaissances local svp ! Je passe sous silence le passage où Cressida pose des questions à Trinia, et inversement .

Modifié par un utilisateur lundi 10 mars 2014 22:43:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana ne savait pas quoi penser de cette Trinia, mais elle n'avait aucun mal à imaginer qu'elle n'était qu'un bouc émissaire.

Lorsque Jarvis plaida sa cause, elle écouta attentivement ses arguments et lorsqu'il demanda la confiscation des tableaux du roi, elle secoua doucement la tête.

Décidémment cet homme a une vision bien naïve de la noblesse, comme si la maréchale pouvait ordonner quoi que ce soit à la Reine, comme si elle avait le pouvoir de confisquer les biens de la famille royale sans que ce soit vu comme une ingérence politique. On parle de la Reine ici et des tableaux de son mari.

À mon avis, cette pauvre femme est déjà morte, si c'est sa parole contre celle de la Reine, cela n'augure rien de bon pour elle, système de justice ou non. À moins que ce pays ne soit vraiment différent du mien.

La maréchale paraissait en effet stressée, ce qui était compréhensible compte tenu des événements. Comme Jarvis lui avait déjà posé la question, elle se contenta d'attendre la réponse.

Modifié par un utilisateur mardi 11 mars 2014 17:15:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eldak est bien d'accord avec Jarvis, mais il ne faut pas trop se faire d'idées, cette affaire n'augure pas bien pour Trinia. Il risque d'y avoir de bien mauvaises preuves montées de toute pièce contre elle.

« Lorsque vous nous aurai informé de ce qui vous préoccupe, nous pourrons nous préparer en conséquence si nous acceptons de remplir ce contrat. »

Elle savait que la majorité des gens de la ville ne cherchait qu'à pouvoir blâmer quelqu'un et le faire payer. Que la personne soit coupable ou pas... Ça n'avait aucune importance pour Mordren, pourvu que cela calme les masses. Elle était bien contente que le reste du groupe n'ait pas essayé de cacher la femme, ou de la laisser partir...

Avec l'exécution de Trinia, la ville devrait être apaisée pour un temps et les émeutes devraient cesser. C'est mignon qu'il croie que des portraits puissent prouver quoi que ce soit... Un talent de peintre est un excellent moyen de s'infiltrer dans la haute société pour y remplir des contrats d'une tout autre nature.

« Maréchale Kroft... » Mordren s'était positionnée comme le ferait un garde à l'inspection.

« Je veux bien vous prêter main-forte pour ce nouveau problème qui vous tracasse, si mes compétences peuvent être utiles, mais pour cela il faudrait que vous me donniez une lettre adressée à la garde m'octroyant un congé à durée indéterminée et une autre lettre, celle-ci adressée à Ornher Reebs, qui demanderait son accord pour le changement d'assignation. Vu les circonstances de la ville, je ne crois pas qu'il refuse... Mais je ne peux l'affirmer catégoriquement. »

« Puisque vous semblez me connaître assez pour être en mesure de répondre de moi aux autres membres de ce groupe, vous comprendrez sans aucun doute mes demandes... »

J'espère qu'il acceptera, parce que ce séjour dans la garde de la ville commence sérieusement à m'ennuyer.

« J'aurai besoin de deux jours à compter de la date à laquelle ses deux papiers me seront fournis. La garde n'aura pas d'autre choix que d'accepter gracieusement mon congé, et Ornher Reebs... La lettre qu'il vous adressera nous éclairera sur sa réponse, que je devrai respecter, qu'elle quelle soit. »

Et sur le temps et les conditions auxquelles il accepte de me prêter.

Modifié par un utilisateur vendredi 14 mars 2014 19:37:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana écouta également l'explication de la maréchale avec surprise. Les élèves et les professeurs de l'Acadamae n'avaient rien d'une bande d'enfants de choeur... Avec tous les diables qui y étaient conjurés, la nécromancie faisait pâle figure.

Mais comme la plupart des ressortissants de son pays, elle détestait les morts-vivants. Elle traça donc le symbole de Pharasma sur son ventre, alors qu'un frisson la parcourait.

« Je crois que nous ne devrions pas attendre une seconde de plus avant d'agir contre cette crapule! » Elle avait dit cela avec conviction et se dirigeait déjà vers la porte, d'un pas sûr.