L'elfe s’essaya sur un rebord de fenêtre, zyeutant de temps en temps dehors. Elle croisa ses bras et repris la parole après que son compagnon humain ait fini de parler.

« Tout le monde à bien compris mais on pourra pas les fatiguer. As-tu oublié comment ils passés du nord au sud de la région en rien de temps, alors qu'ils n'étaient même pas pressés ? En terme de capacités physiques, de constitution, ils sont largement supérieur à nous.»

Sur une échelle invisible, elle montra de sa main gauche où se situent les Hommes et de la droite, où se situent les trolls et co. Et ils étaient bien au dessus apparemment.

Elle recroisa ensuite ses bras et soupira aux propos du nain sur les mages.

«Je le répète, ça sera impossible de tenir la cadence, même si un roulement se met en place. Pourquoi ? Simplement parce qu'un mage classique à besoin d'environ huit heures de repos, hors exception, pour que son mental puisse récupérer entièrement. Jeter des sorts, c'est pas juste des claquements de doigts ou des incantations.
Soit il faut un nombre assez considérable de parchemins soit une armée de mages pour les bombarder nuit et jour avec des sorts, le tout avec un roulement, et me semble, qu'on manque quelque peu de ce genre de gens dans le coin. » dit-elle en regardant le nain.

« On n'a pas vraiment de plan défini mais personne n'a parlé de bataille rangée, ou d'épreuve de force. Et quand bien même bataille rangée ou non, il y aura des effusions de sang et des pertes, des deux côtés, c'est inévitable.. »

Elle murmura pour elle-même: « A moins d'avoir une aide providentielle.. »

Modifié par un utilisateur lundi 1 septembre 2014 15:39:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Silimtaël, assis sur un coin de table, lissait sa moustache et écouta attentivement tous ses compagnons. Il prit ensuite la parole.

Si je résumé, nous sommes tous d'accord que l'idée de thoragrinn était intéressante et pouvait être efficace ... si nous avions les moyens d'harceler une bande de trolls menée par un chef de guerre pendant plusieurs jours ... et nous ne les avons pas.

Il repassa une main dans sa barbiche tout en regardant en l'air et reprit :

J'aime assez l'idée de leur tendre un piège avec un chariot rempli d'explosifs et de leur tomber dessus, en espérant que la surprise les désorientera. Silimtaël regarda en direction de Merwick. Tenter une approche furtive vers le chef et attendre le bon moment pour lui tomber dessus me plairait assez ... et j'aimerai en faire parti.

Quoi qu'il en soit, il faut se dépêcher de monter une action de réponse, car dans quelques jours, nous serons coincé à Urodèles en plein hiver à prier que les trolls ne décident pas de nous attaquer.

Silimtaël assistait à l’exécution. surpri de voir thoragrinn sortir une grande scie, il saisit aussitôt que ce serait une boucherie.

mais qu'est ce qu'il fabrique ... et moi qui lui ai donné carte blanche ... et merde !!! ... rester de marbre ... rester de marbre ...

La première disciple de gironna était morte de façon terrible et voila que le nain délaissa la scie pour fouiller dans son sac.

Par tous les dieux ... mais qu'est ce que ... des rats !!! ... il va trop loin !!! Silimtaël avait toutes les peines du monde a réprimer ses haut le cœur et son envie de vomir.

Il resta le plus stoïque possible ... jusqu'au bout ... Thotagrinn sauta de l'estrade et silimtaël alla au premier garde à portée et lui ordonna :

Dispersez la foule et nettoyez moi tout ça ... j'ai besoin d'air

Silimtaël pressa le pas pour s'éloigner de la place, se mit à l'écart des regards indiscrets et vomit.

Il prit de longues bouffées d'air et reprit ses esprits. Un petit tour de magie et son visage était présentable et son haleine fleurie, du moins le temps de rentrer au chateau [hrp]sort : prestidigitation

Arrivé au château, il demanda au premier garde qu'il croisa : Faites convoquer tous les membres du conseil au château pour une assemblée exceptionnelle.

Bon, avant toute chose, trouvons Merwick, j'ai besoin de l'espion d'Urodèle

Modifié par un utilisateur mercredi 3 septembre 2014 09:37:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

étant donné que dans la partie nous sommes déjà au mois 19, je compte faire le mois 18 sur le forum. Je m'occupe du jet de stabilité en faisant un petit texte RP ... d'où le post suivant

A la fin d'une réunion du conseil, Silimitaël demande l'avis du conseil :

L'hiver arrive bientôt et j'ai une idée à vous soumettre. Le cuisinier m'a fait remarqué que nous avions pas mal de restes après les repas servis au château et qu'il pourrait en faire une soupe. J'ai pensé que nous pourrions distribuer un bol de soupe aux plus démunis lors de ses longues journées d'hiver ... nous pourrions l'appeler la soupe du peuple. Qu'en dites vous ?

Nous pourrions commencer par une fois par semaine jusqu'à la fin Kuthona où nous la distriburions tous les jours, le temps de la période la plus rude

Drakenos réfléchit longuement aux paroles de Slim avant de lever la main pour signaler qu’il voulait prendre la parole. Il se leva, et commença à faire les cents pas en parlant, comme s’il réfléchissait à haute voix.

Il faut faire la part des choses entre nos alliés, nos alliés apparents, nos alliés potentiels, nos ennemis déclarés, nos ennemis apparents, nos ennemis potentiels.

Je ne reviendrais pas longtemps sur la maison Surtova. Nous ne sommes pas en bons termes avec la maison royale. Pire : nous avons systématiquement fait comme s’ils n’existaient pas. Ça pourra potentiellement nous porter préjudice. Mais c’est un choix que nous sommes prêts à assumer. La question est la suivante : sommes-nous capables de l’assumer ?

Avec la maison Garess aussi, nous sommes en divergence politique. Là où ils ne voient que le profit, nous avons préférés vivre en harmonie avec nos voisins kobolds. Je ne pense pas qu’il soit possible de trouver un terrain d’entente avec eux. La plupart des membres se rassemble sous l’avis de la tête pensante. Mais je suis de l’avis de Slim : certains peuvent penser différemment, ils pourraient partager nos idéaux.

Ce qui m’amène à la maison Medvyed. Avec eux non-plus, nous n’étions pas en bons termes, simplement en posant la question « pourquoi ? » quand ils nous ont demandé de construire la chapelle. Au final, nous l’avons quand même fait. De plus, nous avons refusé de raser la mine de kobold, fusse-elle plus productive avec des installations naines. Enfin, nous avons les fées de la forêt comme alliés (je pense à l’histoire de la dryade, de l’arbre ninja, etc). Tout cela mis bout à bout dans une discussion permettrait de signer, pas forcément une alliance ouverte, mais un accord de soutient mutuel en ce qui a trait à la nature et l’environnement.

Les maisons Lébéda et Lodovka. Elles étaient rivales et nous avons toujours été frileux à privilégier l’une plutôt que l’autre. Je pense que nous sommes à présent assez solides pour accepter le fait de se mettre la maison Lodovka à dos. Vu la nature du chef de maison, joyeux luron plus prompt à picoler qu’à signer des papiers, ce choix me parait le bon. Il ne faut cependant pas oublier qu’il faut être en mesure d’encaisser un retour de marée. Donc si on les double quelque part, il faut s’assurer que le gain est supérieur à ce que leur courroux peut nous couter.

Drakenos s’arrêta un moment, pour réfléchir à ce qu’il allait dire. Il s’approcha de la table du conseil en se mordillant légèrement les lèvres. Puis posa ses mains dessus, penché en avant, comme pour appuyer ce qu’il allait dire.

Concernant la maison Orlovsky, je suis assez mitigé. Slim, tu dis que nous sommes très proches, mais je ne suis pas vraiment de cet avis. Pardonnez-moi, comtesse, si mes paroles vous paraissent brusques. Je ne me souviens plus s’ils nous avaient versé quelque chose à la fondation de la baronnie. Si c’est le cas, alors les paroles qui vont suivre seront totalement erronées.

Actuellement, je ne vois que leur profit : leur fille est sur le trône du compté. Oui, elle est d’une beauté éblouissante, particulièrement aimée du peuple, et on ne peut plus compétente pour les tâches qui lui incombent. Mais c’est la seule chose qu’ils n’aient jamais eu à faire. Et ce n’est qu’en construisant cette académie de magie (pour 58 PC (58 000 po pour info, une arme +5), quand même) qu’ils auront réellement quelque chose à investir. Et vu le prix de l’académie, je ne suis pas certain que nous soyons gagnants, ou même simplement égaux en terme de partenariat. En gros, je trouve qu’ils se servent de nous pour avoir de l’influence.

Le prévot se redressa, se gratta le menton et fit mine de compte sur ses doigts, comme pour être sûr qu’il n’avait rien oublié. Ce qui était le cas quand son visage s’éclaira au moment de reprendre.

Ah, oui, Ultragor. En l’état actuel des choses, c’est comme si nous n’existions pas l’un pour l’autre. Nous ne pouvons pas sceller d’alliance ouverte, cependant. Même si nous sommes d’un avis similaire concernant la régence, il n’est pas possible de l’afficher en public pour des raisons évidentes. Et je crois me souvenir que toutes les tentatives discrètes de contact se sont soldées par un silence radio… Pardon, par l’absence de réponse, voulais-je dire. Il faudrait de nouveau tenter de les contacter, afin de réussir à les placer d’un côté ou de l’autre de la ligne alliés/ennemis.

Je conclurais par deux proverbes. Le premier nous induit à la prudence : « Choisit des alliés avec discernement, mais choisit tes ennemis avec prudence. » Nous ne sommes jamais à l’abri d’un coup fourré. Et il faut être prêt à les encaisser.

Le second proverbe conseille d’éviter toutefois les excès de prudence, et rappelle de garder toujours un œil sur nos objectifs : « Celui qui surveille ses arrières rencontre la mort en face. » Alors définissons un cap à tenir, et gardons-le en tête en permanence pendant nos échanges futurs.

J’en ai fini pour le moment.

Drakenos se rassit et se massa machinalement la hanche.

Modifié par un utilisateur lundi 29 septembre 2014 10:39:00(UTC)  | Raison: Non indiquée