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iles fut la première personne qu'ils croisèrent lorsqu'ils pénétrèrent dans l'enceinte du fortin. Le jeune homme était occupé à s'entraîner avec les gardes dans la cour devant l'entrée. Il salua les voyageurs de la main et s'avança pour les aider à descendre de cheval et à libérer leurs montures de leurs lourds harnachements. « Pardi, je suis content de vous voir ! » lança-t-il. « Vous ne connaissez pas encore la nouvelle, je suppose ? » Et, bien sûr, comme ce n'était pas le cas, il se fit un devoir de la raconter. Une des marchands itinérants amenant des marchandises en provenance de Restov s'était apparemment faite attaquer sur le chemin à quelques kilomètres du comptoir. Étant tout proches de leur destination, les hommes avaient sans doute relâché leur attention et c'était à ce moment-là que les bandits les avaient attaqués. Comme le convoi n'arrivait pas, Oleg avait fait part de ses craintes aux gardes, et Kesten Garess (le commandant des mercenaires qui protégeaient le comptoir) avait demandé à un de ses hommes de faire le trajet en sens inverse pour voir ce qui s'était produit ; Miles l'avait accompagné. « On n'a pas eu loin à aller, et on a vite compris ce qui s'était passé quand on a vu les caravanes couchées sur le côté. Ils ont fait un véritable carnage : le conducteur du convois, ainsi que le marchand ont été tués, tous comme les deux gardes. Des flèches, pour la plupart d'entre eux. L'un des gardes n'a même pas eu le temps de dégainer son arme. Ils n'avaient aucune chance. » précisa le jeune homme en secouant la tête tristement. « Les bandits ont emporté la plupart des choses de valeur, ainsi que quatre caisses de bouteilles de vin. Les quelques denrées et boissons qui restaient, on les a déjà ramenées ici au comptoir, en faisant plusieurs voyages. Ca s'est passé il y a une bonne semaine, presque deux. On a enterré les corps sur place, comme on a pu. »Malgré la triste nouvelle, cela restait quand même agréable de revenir au comptoir, ne fût-ce que par la promesse d'un bon repas et d'un lit douillet. Oleg était là, ainsi que son épouse Svetlana. Le prêtre-chasseur d'Érastil, Jhod Kavken, lui, n'était pas présent : vu l'attaque sur la caravane, il avait proposé d'aller régulièrement chasser dans la forêt et de ramener de quoi manger ; il partait généralement à l'aube et ne revenait que tard, le soir, avec ses prises. Il y avait également quelques voyageurs de passage, dont un petit groupe dirigé par un érudit qui, selon Svetlana, voulait se rendre dans les marais à l'ouest pour étudier la population locale de bourbiérins.
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Andreï quand il attendit cette nouvelle tapa de son poings sur une poutre de l'écurie où le groupe se trouvait. Le guerrier avait nettement blêmit.
« Ce n'est plus possible nous ne pouvons pas laisser impunément ces brigands, porter le malheur, dans cette contrée, Miles peux tu nous conduire à l'endroit où l'assaut a eu lieu?
Aelaendlara veux tu venir avec moi peut-être trouverons nous encore des traces qui nous indiqueraient où ses brigands sont partit.
Allister, je sais que j'avais proposé de continuer l'exploration, mais le cas de ces brigands me semble plus important, je pense que nous devons nous enfoncer dans la forêt, en direction du camp, si nous trouvons une piste.
Miles dans ce cas pourrais tu nous accompagner jusqu'à l'orée de la foret pour que tu puisses ramener nos chevaux au comptoir cela nous ferra gagner un temps précieux. »
Andreï remonta sur sa monture, près à partir vers le lieu où les brigands avait commis leur terrible méfait.
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« Euh… » hésita le jeune guerrier. « Tu as toujours été une tête brûlée, Andréï. » dit-il sur un ton taquin. « Mais là, ça fait quand même une dizaine de jours que ça s'est passé ; je doute que vous puissiez trouver des traces sur place. »
Miles haussa les épaules et ajouta « Mais si vous insistez, oui, je veux bien vous y conduire ? »
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Erwanez quitta le vieil ermite avec des regrets mais ses amis avaient raison. Si l'exploration devait les conduire à l'ouest, elle ne pourrait pas rester avec Bokken pour l'aider dans la préparation de ses potions. Elle lui dit au revoir en lui promettant de venir bientôt l'aider en échange d'un de ses secrets. Passer une nuit sur le sol de la cabane ne semblait pas la déranger.
Bien que la vue du comptoir fut rassurante, l'arrivée dans ses murs ne correspondait pas du tout à ce qu'avait espéré Erwanez durant la journée. Devant les nouvelles, Andrew avait raison, il fallait partir à l'exploration de la forêt pour mettre un terme aux agissements de ces brigands ; sinon tout le travail commencé par le groupe risquait de ne servir à rien tant que cette menace serait encore présente. Cependant, elle essaya de tempérer le caractère de son compagnon « Andrew, je pense que nous ne pourrons pas retrouver de traces à partir du lieu de l'attaque,. Cependant, vous avez raison, alors, allons dans la forêt pour trouver ces brigands et mettre un terme à ces attaques. »
Cependant, commençant à connaître son compagnon, elle était déjà prête à remonter sur sa monture en attendant la réponse d'Aelaendlara.
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Cette nouvelle incursion des brigands allait changer les plans des compagnons d'Aelaendlara. Plus question d'exploration tranquille des plaines de l'ouest, il fallait maintenant mettre ces bandits hors d'état de nuire le plus rapidement possible. « Suivre une piste vielle d'une dizaine de jours ne sera pas facile, mais on peut toujours essayer. De toutes façon le lieu de l'attaque nous fera toujours un point de départ pour nous lancer dans l'exploration de la forêt. »
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Allister était revenu le coeur léger au comptoir. Il allait pouvoir profiter des bons soins prodigués par la douce Svetlana et des installations confortables du comptoir. Depuis plus d'un mois qu'il avait quitté le fortin, il n'avait pu se reposer dans un lit douillet. C'était sûrement ce qui lui avait le plus manqué. Malheureusement les espoirs de félicité furent vites remplacés par l'annonce de l'attaque d'une caravane commerciale par les brigands. Il va falloir s'occuper de ce problème très vite si on ne veut pas être débordés par les incidents. Plus il y en aura de ce type et moins les gens ne viendrons s'installer par ici.
Andreï avait proposé d'aller immédiatement jeter un oeil au lieu de l'attaque pour essayer d'y trouver d'éventuelles traces. Mais Miles, plein de bon sens, avait rapidement tenté de l'en dissuader.
Allister prit alors la parole « Andreï, il est, il me semble, plus sage d'écouter ton ami Miles. Je ne suis pas sûr que nous puissions trouver une quelconque trace sur la route. Depuis l'attaque, d'autres caravanes ont du passer et effacer les dernières preuves de l'évènement. En revanche, il me semble effectivement urgent d'éliminer le problème "brigands". Tant qu'ils seront toujours présents dans la région, les attaques se multiplieront et les colons hésiteront avant de venir s'installer. Nous devons régler ce problème au plus vite. Mais malgré tout, je pense qu'une nuit de repos nous fera le plus grand bien. Nous avons traversé quelques dures épreuves durant ce dernier mois et je ne pense pas que nous soyons moralement prêts à affronter d'autres danger. Ne dit-on pas "Qui veut aller loin ménage sa monture" ? De plus, nous ne savons pas exactement où se regroupent ces voleurs. Nous aurons plus de chance de trouver leurs traces au grand jour qu'à la nuit tombante. »
Une fois son petit monologue terminé, Allister termina de ranger ses affaires et amena son cheval à l'écurie, lui fit amener une bonne dose de bon foin et le laissa aux bons soins du garçon d'écurie.
Puis il revint vers Miles et le prit à l'écart. « Je n'ai pas oublié la petite mission que je t'avais confié avant notre départ. Que peux-tu me dire sur les agissements du prêtre d'Erastil durant ce dernier mois, avant qu'il ne se mette en tête de subvenir aux besoins de la communauté ? »
Une fois leur petit échange terminé, le barde se dirigea vers l'érudit. Il était à la fois content et surpris qu'un homme de connaissances se joigne à la population du fortin. Surpris car il trouvait dangereux de se déplacer seul en de telles contrées, surtout pour aller à la rencontre de bourbiérins - il aurait besoin d'une escorte - mais content de trouver un de ses semblables. Il s'approcha du nouveau venu avec un franc sourire, la main tendu en signe de salut et se présenta. « Mon nom est Allister Medvyed. Cartographe des Terres Dérobées et anciennement affecté au Bureau des Affaires Féériques de Nouvelle-Stetven. Rencontrer un homme de savoir est un honneur et toujours un plaisir. Surtout en ces contrées reculées où plane l'ombre de l'ignorance. »
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Miles hésita un instant avant de suivre Allister, voyant que le groupe était divisé quant à ce qu'il convenait de faire par la suite. Finalement, il suivit le barde. Il avait l'air un peu embêté. « C'est que…je n'ai pas grand chose à vous apprendre. Je n'ai pas vu de comportement suspect. Il a rapidement pris l'habitude de partir chasser tôt le matin et de revenir en fin d'après-midi. Je ne l'ai jamais suivi mais il semble passer beaucoup de temps dans la forêt, pour le maigre gibier qu'il en rapporte. Oh, il en rapport suffisamment pour qu'on ait de bons festins, mais il prend beaucoup de temps pour le faire. Même moi qui ne suis pas un très bon chasseur, j'irais plus vite que lui… je crois. Mais bon, peut-être qu'il ne fait que se promener ou prendre son temps, je ne sais pas. »Le jeune homme réfléchit quelques instants de plus et ajouta « Ah oui, une fois, je l'ai surpris un jour au soir. Il était en-dehors de l'enceinte du fortin et moi, je faisais un tour sur les murs en hauteur. Il était agenouillé et il posait des questions au sujet d'un ours et d'un temple qu'on lui aurait fait voir et demandait ce qu'on attendait de lui. Mais il n'y avait personne avec lui ; enfin, moi, je n'ai vu personne d'autre. Je me suis éloigné avant qu'il ne me remarque. C'est tout. »Allister s'approcha ensuite du groupe d'érudits qu'il avait repéré plus tôt. Ils étaient trois ; celui qui semblait en être le chef était un homme un peu ventripotent, au crâne dégarni sur le sommet et aux cheveux gris et bouclés rassemblés en touffes autour de ses oreilles. « Fitzpatrick Delavilla, enchanté ! » répondit l'homme en souriant et en tendant la main vers le barde. « Directeur du Collège des Choses Vivantes de New Stetven », se présenta-t-il avant d'ajouter « ou, plutôt, futur directeur du Collège des Choses Vivantes de New Stetven, une fois que mes futures découvertes m'auront permis de le fonder. »L'érudit expliqua qu'il était venu dans la région pour étudier les tribus de bourbiérins et les autres créatures qui vivaient dans les régions marécageuses qu'on trouvait à l'ouest des Narlmarches et qu'on appelait souvent le Bourbier. Fitzpatrick Delavilla ajouta qu'il éprouvait quelques difficultés à savoir exactement par où aller pour se rendre au bourbier, étant donné que lui et ses confères étaient plus des spécialistes des créatures vivantes que de la géographie. Il précisa également qu'ils sauraient se débrouiller une fois arrivés dans le Bourbier — après tout, c'était leur domaine d'étude — mais qu'ils craignaient un peu les terres à traverser pour y arriver, surtout que, d'après la rumeur, une caravane se serait faite attaquer dans le coin récemment. « Mais, au fait, nous vous avons vu arriver tout à l'heure vous et vos compagnons. Vous semblez être des voyageurs aguerris. Que diriez-vous de nous venir en aide, et par là même, de venir en aide à la Science et au futur Collège des Choses Vivantes de New Stetven ? Vous seriez naturellement généreusement récompensés ! » proposa-t-il. Après avoir consulté ses deux compagnons du regard, il ajouta « Disons, 200 pièces d'or pour nous escorter jusqu'à l'entrée du marais, puis 200 pièces d'or de plus pour venir nous rechercher d'ici un mois, quand notre étude sera terminée ? Qu'en dites-vous ? »
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Il parlait tout seul... Tiens, tiens... Voilà qui est étrange. Et visiblement il attendait des ordres... De qui ? Et quels ordres ? Il va falloir que nous éclaircissions tout cela... Et cela ne me dit rien qui vaille. Il va falloir que j'en parle à Erwanez. En tant que memebre du clergé d'Erastil, elle pourra peut-être m'en dire d'avantage sur ce mystérieux commanditaire. « Merci Miles. Tes observations me sont d'une grande aide. C'est exactement le type d'informations que je souhaiterais avoir. Pourrais-je te demander de continuer cette surveillance à chaque fois que nous quitterons le fortin et tant que ce Johd restera ici ? »
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« Je souhaite de tout mon coeur que votre collège voit le jour. La connaissance guide les peuples dans les ténèbres. Je suis sûr qu'il sera le phare qui manque à Nouvelle-Steven pour guider le Brévoy vers les lumières du savoir. Pour en revenir à votre proposition, elle me paraît fort intéressante - et je dois vous avouer que travailler au développement du savoir ne peut que me faire plaisir. Mais comme vous avez pu le remarquer, je ne suis pas seul. Je vais de ce pas en référer à mes compagnons. Je vous ferai parvenir notre réponse dans la soirée. A présent, je vous prie de bien vouloir m'excuser. Nous n'avons pas vu la civilisation depuis plus d'un mois, et j'ai fortement besoin d'un brin de toilette. » Allister s'éloigna du petit groupe d'érudits et se dirigea vers le dortoir où il avait laissé ses habits de rechange quelques semaines plus tôt.
Après s'être délesté de son vêtement, s'être lavé de fond en comble et avoir enfilé son habit propre, il donna à nettoyer et à repriser celui qui l'avait accompagné durant ces longues journées d'exploration. Il ressorti alors frais et dispo, et fit part de la demande des trois savants à ses compagnons. La décision entre aller dans les plaines de l'ouest avec eux - et récolter un peu d'argent qui leur faisait défaut - ou s'attaquer directement aux forêts se devait d'être collégiale.
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Andreï était frustré de ne rien pouvoir faire contre ces brigands dans l'immédiat, mais Allister avait raison, il laissa son cheval à l'écurie et alla rejoindre ces compagnons à la table où il allait enfin pouvoir manger convenablement. « Souvenez vous quand nous avons évité un gros désagrément à Oleg, nous avons suivit une trace qui s'enfonçait dans la forêt, je me dis qu'il faut partir par là et fouiller cette forêt de font en comble pour retrouver ces mécréants. Demain je partirais à l'aube. Miles peux tu nous accompagner, comme je te l'ai demandé tout à l'heure? Comme cela tu pourrais ramener nos montures au comptoir. »Le regard d'Andreï était sombre , la nouvelle de l'attaque semblait l'avoir chamboulé. Modifié par un utilisateur mercredi 11 août 2010 23:05:21(UTC)
| Raison: Non indiquée
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« Je crois que nous pourrions escorter les érudits puis explorer la forêt à la recherche de la cachette des brigands, car nous ne pouvons pas laisser les caravanes être attaquées en toute impunité. D'ailleurs, en dehors de l'aspect financier dans l'escorte des érudits, cela pourrait nous servir pour la réputation de la région. Assurer la sécurité de ces personnes peut nous rapporter plus qu'une bourse bien remplie. Je propose donc de les accompagner en explorant les plaines à l'ouest avant de rentrer au comptoir par la forêt. Qu'en pensez-vous ? »
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« Ce me semble une bonne solution. Il reste néanmoins un point d'interrogation concernant nos montures. Nous ne pourrons les utiliser en forêt et je me refuse à les abandonner en pleine nature. Si nous allons vers les plaines, il faudra revenir par ici avant de nous enfoncer en forêt. »
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« Nous allons devoir, pour aller jusqu'à l'entrée des marais, voyager pendant trois jours au moins à travers les plaines. Il me semble qu'il serait judicieux de profiter du voyage retour pour en explorer une partie en repartant déposer les chevaux au comptoir. Nous pourrons de là explorer une partie de la forêt, en nous gardant un peu de temps pour finir l'exploration des plaines en redescendant au marais récupérer les érudits. »
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Aelaendlara avait proposé un plan de route qui avait l'avantage de concilier et l'exploration des plaines et celle d'une partie de la forêt. Cette idée plaisait beaucoup à Allister. En plus, elle avait le mérite de prendre en compte la requête des érudits, ce qui permettrait aux explorateurs de renflouer un peu leurs fonds.
« Bien, si tout le monde est d'accord, je vais aller rendre compte de notre décision au groupe d'érudits. Je propose que nous prenions un peu de temps avant de repartir, histoire que nous nous préparions correctement. Disons que nous pouvons être prêts au départ après-demain au matin. Il nous faudra partir de bonne heure pour profiter de cette première journée de trajet avant d'atteindre les plaines de l'ouest. »
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Erwanez approuva la proposition d'Aelaendlara et était soulagée de ne pas repartir tout de suite. En effet, un jour de repos serait le bienvenu après cette partie de l'exploration qui avait été plus longue que les autres. Tout en conduisant sa monture à l'écurie, elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'avait dit Miles sur Johd au sujet de l'ours et du temple. L'ours pouvait-il être un émissaire d'Erastil, ce qui aurait été inhabituel ? Y avait-il quelques légendes sur un temple disparu et un ours dans la région ? L'ours pouvait-il être lié à un ancien culte ? Si nécessaire- Connaissances histoire : 1d20+6 donne [16] + 6 = 22
- Connaissances mystères : 1d20+6 donne [8] + 6 = 14
- Connaissances religion : 1d20+6 donne [20] + 6 = 26
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Andreï était mécontent de la tournure des propositions, mais il laissa la majorité décider, les brigands payeraient le prix de leur forfaiture, un jour ou l'autre.
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Quelques heures après le retour des explorateurs — qui avaient eu le temps de défaire leurs bagages, de se laver et de se changer —, un peu avant la tombée de la nuit, Jhod Kavken revint au comptoir lui aussi. Il transportait sur ses épaules un cerf de belle taille. Il salua les aventuriers d'un hochement de tête et, tout en déposant la bête à terre, il plaisanta « Je vois que nous sommes nombreux aujourd'hui, une chance qu'Érastil m'ait guidé vers un animal de belle taille ! » Svetlana le remercia et se mit immédiatement au travail pour dépecer l'animal et préparer le repas du soir. Malgré les nouvelles plutôt sinistres concernant l'attaque de la caravane, partager un bon repas dans un coin sûr était une perspective plutôt réjouissante.
Autour de la table, la conversation tournait bien entendu principalement autour de la dernière attaque des bandits. « Vous croyez que c'est bien prudent d'aller dans le Bourbier ? Ne vaut-il pas mieux attendre que la situation se soit calmée pour se rendre là-bas ? » demanda Svetlana aux érudits. Et ces derniers répondirent en citant toute une série de raisons pour lesquelles c'était justement la meilleure période de l'année pour examiner le comportement des bourbiérins et des autres habitants des marais ; c'était également la plus sûre car c'était au début de l'été que les ressources étaient les plus nombreuses, et que les bourbiérins auraient le moins de raison de chasser de l'humain comme nourriture.
L'épouse d'Oleg demanda ensuite à son époux s'il ne valait pas mieux inviter le vieux Bokken à venir au comptoir le temps que le problème des bandits soit éliminé, par sécurité. Et son époux répondit « Bah, ce vieux fou ? Personne n'oserait s'approcher de lui, même pas les bandits ! »
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Durant le repas, Allister se plaça à côté du sieur Delavilla. Son érudition était un enchantement pour le jeune barde qui, espérait-il, pourrait trouver en lui un adversaire à sa mesure dans les joutes verbales auxquelles il aimait participer lors des banquets durant son ancienne vie. Cela lui permettait non seulement de mettre à l'épreuve sa propre connaissance, mais aussi de la faire évoluer. Parfois il était plus rapide de discuter avec quelqu'un pour en apprendre sur un fait d'armes ou une créature que de compulser nombre d'ouvrages. Surtout lorsque ces-dits ouvrages n'étaient pas à disposition.
Il profita de ses échanges pour questionner Fitzpatrick et ses amis sur les us et coutumes des diverses créatures qu'ils avaient rencontrés. Puisqu'ils se définissaient comme les fondateurs du Collèges de Choses Vivantes, ils devaient avoir un certains nombre de connaissances sur ce sujet qui faisaient défaut au barde. « Mes chers amis, durant no pérégrinations, nous avons croisés moult créatures. Certaines nous sont plus ou moins familières, mais d'autres me sont totalement inconnues. Peut-être pourriez-vous nous en dire plus à leurs sujets ?
D'abord nous avons trouvé des traces d'êtres à six pattes, visiblement féeriques, et dotés d'une espièglerie à toute épreuve. savez-vous de quoi il s'agit ?
Il est aussi d'une autre créature dont je souhaiterais avoir plus d'informations. Nous ne l'avons point vue, je ne pourrais donc vous la décrire plus en détail, mais tout ce que je puis dire c'est qu'elle se cache dans les recoins assombris des cavernes et qu'elle possède une particularité physique qui lui permet de projeter à une certaine distance un filin ressemblant à une toile d'araignée. S'il s'agit d'une langue ou d'un autre appendice, je ne saurais le dire, mais sa fonction est assurément d'attraper ses proies à distance et de les ramener vers elle. Je pense qu'il s'agissait d'un pêcheur des grottes, mais je n'en connais pas d'avantage à leur sujet. Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?
Enfin, avez-vous des informations sur des créatures appelées "mites" ? Nous ne connaissons que peu de choses sur elles et il se trouve que nous avons du croiser une de leurs colonies à plusieurs jours d'ici. Savez-vous si la taille de leurs colonies sont généralement importante et si elles seraient susceptible de s'allier avec des vermines. Tout autour de l'entrée de leur terrier, nous avons trouvé un véritable charnier dans lequel des traces d'araignées et autres vermines foisonnaient. »
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Fitzpatrick Delavilla rit de bon cœur tout en mordant avec un plaisir évident dans un morceau de biche parfumé aux câpres. « Mais, dites-moi, mon ami, ne m'avez-vous pas dit que vous étiez en relation avec le bureau des affaires féeriques ? Vous devriez donc en savoir plus sur ces choses que nous, qui nous intéressons surtout aux marais, ne croyez-vous pas ? » Malgré la boutade, il tenta de rassembler ses souvenirs et d'aider le barde qui l'interrogeait. Il réfléchit quelques instants avant de suggérer « Ces créatures à six pattes pourraient bien être des grigs, des petites créatures féeriques de la taille d'un chat et qui ressemblent à une sorte de croisement entre un centaure et un criquet. On dit que ces créatures adorent jouer des farces et des tours pendables ou encore jouer d'une sorte de violon minuscule dont les sons peuvent avoir des effets magiques. Si je me souviens bien, les grigs rangent plus ou moins les individus qu'ils croisent en trois catégories : il y a ceux qui prennent bien leurs farces, avec lesquels ils se lient parfois d'amitié pour un temps ; il y a ceux qui prennent mal leurs farces, et qui sont souvent soumis à des farces de plus en plus fâcheuses ; et, finalement, il y a ceux qu'ils détestent, pour une raison ou pour une autre, et envers lesquels les grigs peuvent alors se montrer très cruels et très dangereux. » Il ajouta « Mais je suppose que je ne vous apprends rien de vraiment nouveau : après tout, c'est le cas de la plupart des fées, si je ne me trompe pas. Ces créatures ont souvent un comportement qu'on pourrait qualifier de peu sérieux et peu responsable mais, si elles prennent quelqu'un en grippe, elles peuvent se montrer extrêmement cruelles. D'aucuns disent même que les fées sont comme les femmes, mais en beaucoup plus féminins. »Il rit de son trait d'humour pendant quelques secondes avant de considérer les autres questions du barde. « Les mites, par contre, sont des pestes. » dit-il en prenant un air plus sombre et plus sérieux. « De ce que j'en sais, ce sont de petites créatures difformes qu'on pourrait qualifier de méchamment bêtes, ou bêtement méchantes. D'après mes souvenirs, rares sont les créatures qui trouvent grâce à leurs yeux, à l'exception des vermines, comme vous le signaliez. Les mites semblent posséder certaines capacités mentales qui les lient avec les vermines, ce qui est fascinant en fait car, pour autant qu'on le sache, aucune magie ne peut affecter le comportement des vermines, sans doute parce que ces créatures sont dénuées d'intelligence que nous puissions comprendre. Mais les mites, pour une raison ou une autre, parviennent à les contrôler, sans même devoir recourir à une quelconque forme de magie. »Il précisa « Ils tirent évidemment un grand avantage de ce pouvoir : ils se servent de vermines pour creuser leurs tunnels, pour les garder, pour combattre à leur place, pour les porter comme des montures, et pour toute une série d'autres tâches. En fait, il n'est pas rare que les mites s'allient avec des vermines géantes qui, en fin de compte, sont beaucoup plus dangereuses que les mites eux-mêmes. »L'érudit posa quelques questions au sujet de la consistance, de la couleur et l'aspect du filin que la troisième créature crachait, avant de venir à la conclusion qu'Allister avait sans doute raison. « Oui, il s'agit sans doute de pêcheurs des grottes. On trouve souvent ces créatures sur les corniches qui surplombent les cours d'eau, tout spécialement aux endroits où le courant est relativement faible. De là-haut, elles envoient leur filin — un sécrétion collante qu'elles fabriquent naturellement — pour agripper les navigateurs imprudents, puis les remontent vers le rebord où elles sont tapies, tout en restant à l'abri des flèches et des coups que les alliés de leur proie pourraient vouloir leur porter. Certains navigateurs sans scrupule n'hésitent d'ailleurs pas à acheter des esclaves faibles ou à engager des inconscients qu'ils placent à l'avant de leur vaisseau, pour occuper les pêcheurs des grottes pendant que les autres continuent à naviguer sans danger. »Il but une rasade de vin avant de préciser « Ces créatures ressemblent un peu à de gros crabes avec d'épaisses carapaces et de grosses pinces qu'ils utilisent pour déchiqueter les adversaires qu'ils ramènent vers eux ou pour grimper aux parois. Par contre, même s'ils ressemblet à des crabes et qu'on les retrouve souvent près de l'eau, ils ne savent pas nager. Le mieux, pour luter contre eux, est encore de garder un petit couteau ou une dague à portée de main, pour couper le filin. Notez que certaines créatures collectent ces filins pour en faire des cordages : après quelques minutes, la substance collante sèche et s'effrite et il ne reste plus qu'une corde aussi solide et légère que de la corde de soie. »
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Quant à Erwanez, elle s'installa près de Johd pendant le repas. Elle ne savait pas quoi penser de cette homme qui vénérait Erastil tout comme elle. Elle voyait qu'il faisait de son mieux pour aider mais Miles était soupçonneux à son égard et il était clair que Johd semblait cacher quelque chose pour Erwanez. Elle le salua en s'asseyant à côté de lui : « Je vois qu'Erastil a été généreux avec vous et par la même occasion avec nous aujourd'hui. Je dois vous dire que je n'ai pas vu le moindre indice sur la présence d'un temple caché dans la zone que nous avons explorée, pourtant nous avons fait de notre mieux. Avez-vous fait de nouveaux rêves à ce propos ? »Modifié par un utilisateur vendredi 13 août 2010 16:28:12(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Jhod Kavken sembla un peu nerveux. Il regarda aux alentours comme pour s'assurer que personne ne prêtait attention à la conversation qu'il avait avec Erwanez avant de lui répondre. « Non, plus aucun rêve à ce sujet. Et j'ai eu beau prier, je n'ai eu aucune réponse. Ceci dit, ça ne m'étonne pas que vous n'aillez rien trouvé ; vous êtes allés dans les plaines à l'est des Narlmarches, non ? Ma vision indiquait un endroit plongé dans la forêt. J'ai… »Il regarda de nouveau autour de lui tout en faisant mine de reprendre un morceau de biche avant de poursuivre « J'ai tenté d'explorer les abords de la forêt mais je dois avouer que je n'ai pas osé m'aventurer trop loin. Cet endroit est sombre, et dangereux. Quand j'y chasse, j'ai parfois l'impression d'être observé, épié. J'ai aussi parfois l'impression que certaines de mes possessions ont été déplacées, comme si quelqu'un était venu les examiner. Il y a trois ou quatre jours, par exemple, j'avais laissé ma gourde et une partie de mon équipement près d'un arbre pour pouvoir suivre un sanglier sauvage que j'avais repéré. Quand je suis revenu, j'ai voulu boire et… il n'y avait que de la boue dans ma gourde. Pourtant, j'étais certain de l'avoir remplie d'eau en partant. »Haussant les épaules, il conclut à voix basse « Peut-être est-ce une punition envoyée par Érastil, je ne sais pas. Peut-être est-ce sa manière de me montrer que je ne recherche pas assez activement ce temple perdu. »
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