Pas de réseau hier pour poster le RP préparé

C'était un rêve très étrange. Ils étaient sur la Vierge des Océans, mais tout l'équipage étaient des chats.

Le Capitaine Chaspexia miaulait les ordres tandis que Chaksii faisait sa toilette sur la proue du navire, Champhérès minaudait de doux ronronnements mélodiques en concert avec Chandara et Chamms, avec sa patte de bois, se frottait dans les cordages en miaoussant de plaisir.

Fait étrange, nota le Chacond, seul Drewan était humain ...

Soudain, une souris de mer profila à l'horizon. Après une course poursuite, une fois au niveau du rongeur géant, de concert l'équipage miaula :

CHA L'ABORDAGE ! MEEEEEEEOOOOOOOWWWWW FEEEEEEUUUUUUUHHHHHH !

Et c'est alors que l'assaut avait lieu, des chats avec un cache oeil, couteau dans la gueule, sabre d'aborgage et tout le tralala en train de sauter par dessus bord avec les cordages, qu'une explosion détonna. Des symboles et des images appararurent dans le rêve de Floyd, et le meilleur pour la fin : un serpent planté par un sabre d'abordage.

Le roublard se réveilla avec un sourire aux lèvres en se frottant les yeux et se massant les tempes, alors que les méandres restant de son rêve partaient quelque part, ou que ce soit. Floyd n'avait jamais accordé grande importance aux rêves et depuis de nombreuses années il était rare qu'il ne cauchemarde pas une nuit.

Les augures étaient excellent et il avait à faire ! Il se leva, prit se dont il avait besoin et il partit afin parler au Capitaine, en privé. Une fois dans la cabine et la porte refermée, le Second démarra ce qu'il avait à dire, en posant les pieds sur le bureau selon cette habitude qu'il avait prise lorsqu'ils n'étaient que tous les deux.

Aspexia, je ne t'ai pas tout dit concernant mes actions pour la Verge à Senghor. A propos des marchands ...

Il sortit une carte de ses affaires avec des indications inscrites.

Voici la route emprunté par les esclavagistes du Consortium. Si on arrrive par là ...

Il désigna alors un point sur la carte, son sourire se fit cruel.

Nous aurons plus de chances de trouver les cales pleines d'or que d'esclaves ! Ainsi nous pourrons allégrement frapper le Consortium au portefeuille sans que ce soit risqué pour nous au point de causer notre perte.

Il ajouta

Je m'en suis assuré par le biais de la Divination ...

Rapidement, il enchaîna

Et ce faisant, à chaque navire du Consortium abordé, saccagé pillé violé etc etc, nous feront une pierre plusieurs coups en vengeant une partie, même si elle est infime, de nos défunt compagnons assassinés lâchement; faisant également hommage à Besmara qui nous accompagne désormais et rendant service à la Ligue de Senghor, dont nous pourrons profiter du retour d'intérêts lorsque nous en aurons besoin. Nos chansons et notre nom seras bientôt dans tous les ports des entraves.

Puis il se tut et Aspexia put voir son Second l'air grave. D'un ton sérieux il lui dit.

Tu sais que le culte de Calistria révère la vengeance. Et dans notre culte, nous avons un dicton " Aime la nourriture et non le chef  " , il y a plein de significations je te l'accorde, mais là ou je veux en venir c'est qu'à trop incarner l'avatar de la vengeance, nous sommes voués à la consumation de notre être. Alors profitons de notre réussite, de notre montée en étoile. Profitons en paix de notre belle vie.

Le Second se leva et posa une main sur l'épaule d'Aspexia.

Et lorsque seras venu le moment, mon amie, je te promet que cette fois nous le prendrons en tenaille cette salle petite racaille de gnome.

Le contact fut rapide, très subtil mais bien réel. Sur ce, il s'en fut de la Cabine, un beau petit déhanché dans ses nouvelles braies.

Morelia était restée silencieuse mais compter suivre son capitaine dans cette opération. Elle laissait le soin à Amphérès de prendre le maximum de risque.

Aspexia leva la tête, faisant de son mieux pour lancer un regard légèrement ennuyé au garde, malgré sa position en contrebas. La tour était simple, mais plutôt bien défendue. Inutile de se mettre les occupants à dos si ils pouvaient l'éviter.
« Capitaine Aspexia Oeil Pourpre, de la Vierge de l'océan, et mes officiers! Nous souhaitons parler avec votre officier supérieur! Nous voulons engager des pourparlers. »

« Cela me semble un bon deal!
Aspexia je me porte volontaire pour être otage! En cas de problème, je crois pouvoir me débrouiller pour rendre les gens amicaux... voire si nécessaire disparaître de leur vue.
Par ailleurs pour les négociations si je ne peux y participer, Floyd le pourra! Et il possède aussi la bénédiction de Calistria.  »

Modifié par un utilisateur lundi 29 juin 2015 12:06:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aspexia haussa un sourcil, pensive.
« Hm...j'allais me porter volontaire également, étant donné que... »
Elle sortit ses griffes.
« Je ne suis jamais vraiment désarmée, comme vous le savez. Mais j'imagine qu'il serait étrange que la capitaine ne soit pas à la table des négociations. Et Morelia n'a pas tort, Sshaksii. Ce genre de talent pourrait nous être utile dans nos négociations. Mon seul problème étant que...Morelia, tu es certaine de pouvoir te défendre si nous en arrivons là? Je doute qu'ils te laissent les ingrédients nécessaire à tes sortilèges... »

Aspexia pesa longuement le pour et le contre.
« Dans ce cas...c'est d'accord. Si jamais les négociations échouent, nous pouvons ressortir, te récupérer, et donner l'assaut ensuite. Si personne n'a d'objection... »

Elle leva les yeux, lançant à l'adresse de Dame Smithee.
« Nous acceptons vos conditions! Morelia, ma navigatrice, se constitue otage! Nous vous attendons. »

Lady Smithee hocha la tête en signe d'acquiescement, et disparu à l'intérieur de la tour, avec le capitaine de la garde. Quelques minutes plus tard, ce dernier, ainsi que trois gardes, apparurent à la porte de la tour, l'air méfiant. Il salua les pirates d'un signe de tête un peu brusque.
« Commandant Royster McCleagh, responsable de la garnison du fort. Dame Morelia, si vous voulez bien me suivre...Dès qu'elle sera en sûreté, nous vous laisserons entrer.  »

Une fois que Morelia fut entré dans la tour, ils refermèrent la porte, et la barrèrent de nouveau, au moins temporairement. Le capitaine s'adressa alors à la navigatrice.
« Pardonnez nous cette formalité, mais nous devons prendre des mesures de sûreté.  »
Les gardes fouillèrent la nagaji, confisquant quasiment tout son équipement, à l'exception de la flasque d'eau. Le commandant expliqua:
« Tout ceci vous sera rendu à votre départ. A présent, suivez moi, je vous prie. Attention à l'échelle, elle est un peu instable.  »

Les gardes conduisirent Morelia au troisième étage de la tour, traversant ce qui devait servir de salle de garde au deuxième étage, avant finalement d'atteindre une pièce isolée et pleine de barriques.
« C'est notre réserve d'eau. Je crains que ce ne soit pas très confortable, mais il y a un tabouret dans le fond, et vous avez de l'espace. Nous vous descendrons de quoi manger et boire, mais vous pouvez vous servir si vous avez soif. En attendant, nous allons verrouiller la porte. Si vous avez besoin de quelque chose, il y aura un garde de l'autre côté de la porte. Si ni vous ni vos compagnons ne faites quoi que ce soit de stupide, il n'y a nulle raison pour que cette soirée se passe mal. »

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Une fois que Morelia fut dans la réserve d'eau, le commandant redescendit, et ouvrit la porte.
« Entrez, je vous en prie. Vous pouvez garder vos armes, mais souvenez vous qu'une action hostile pourrait être un problème pour votre navigatrice. A présent, suivez moi, ne faisons pas attendre Lady Smithee. »
Il les mena, par l'échelle, et à travers les quartiers de la garde, jusqu'à une salle de banquet au quatrième étage. L'endroit était occupé par une grande table de chêne entourée de chaises à haut dossiers. Un lourd chandelier de fer était suspendu au dessus. Une longue fenêtre offrait vue sur le lagon, et sur la Vierge qui y avait jeté l'ancre. Lady Smithee les accueillit aimablement.

« Bienvenu au Roc des Marées! Asseyez vous, je vous en prie. J'ai demandé à mes cuisiniers de préparer quelque chose, mais en attendant, prenez donc un verre. »

Un vieil homme aux cheveux blanchis déposa obligeamment une collection de verres sur la table, ainsi qu'une bouteille de rhum et un pichet de bière.
« Qu'est ce qui vous amène ici, et quelle est votre proposition? J'aimerai en savoir plus, mais si vous avez des questions, n'hésitez pas, je tenterais d'y répondre de mon mieux. »

Sans faire de commentaire, Aspexia suivit les gardes. Elle n'aimait pas trop ce principe d'otage, mais dans le pire des cas, ils pouvaient toujours trouver un autre angle d'attaque. Une voix dans son esprit lui soufflait que Morelia saurait se débrouiller, et qu'elle n'était qu'une seule personne, comparée à tout l'équipage, mais Aspexia écrasa sans merci cette pensée. Elle n'avait pas l'intention de laisser de vulgaire...soldats tuer l'un de ses officiers. Ce serait une marque de faiblesse.

Elle suivit donc le commandant sans discuter, jetant tout de même un œil aux alentours. Lorsqu'ils arrivèrent en présence de leur hôte, elle se découvrit, improvisant une petite révérence.
« Lady Smithee...Nous sommes reconnaissants de votre accueil. Et puisque vous souhaiter rentrer dans le vif du sujet dès à présent, autant être directe: nous voulons le Roc. Ou, pour être exact, ce que nous cherchons est le port d'attache qu'il représente. Nous sommes tout un équipage, mais nous n'avons pas pour autant l'intention de causer une effusion de sang inutile. Ce que nous souhaitons discuter, ce sont les conditions sous lesquels mes hommes et moi pouvons utiliser le fort et son lagon comme port d'attache. »