Voir les statistiques de cet artefact.

Cet anneau ancien en os blanchi porte une étrange callosité sculptée représentant une tête de bélier à crocs.

Histoire

Bien qu’ambitieuse, la princesse Iarésa (douzième fille du roi Arecbézshari à la Lance d’olivier et au Bâton de bronze) était destinée de naissance à n’être rien de plus qu’un joyau de la couronne royale du Ninshabur. Tandis qu’elle faisait le tour des cités des territoires de l’ouest accompagnée de la cour, elle parvint à échapper à ses gardiens au milieu des bazars de Zarrataab et ne tarda pas à tomber sur un prêtre lépreux. Ce saint homme étrange prophétisa qu’elle finirait par ne faire plus qu’un avec son peuple et connaîtrait l’adoration de tous ceux qui la toucheraient, si elle acceptait seulement de clamer sa vénération pour l’esprit d’Igagir, la rivière locale, dans laquelle se déversaient les égouts de la ville. La princesse prit l’anneau afin de l’examiner au moment où ses gardiens la retrouvèrent et la ramenèrent à sa suite royale. Après avoir été en contact avec la princesse, ils devinrent les premiers de ses disciples désespérés.

Au cours de l’année qui suivit, l’épidémie connue sous le nom des Larmes des lamentations se propagea à tout le Ninshabur et Iarésa devint un objet d’adoration grâce aux remarquables pouvoirs de guérison qu’elle manifestait. Mais des milliers moururent, les guérisseurs et tous ceux qui accusaient la famille royale succombant curieusement très vite. Enfin, Iarésa finit elle-même par mourir, mais les guérisseurs conclurent par la suite que sa mort était le résultat d’une simple grippe.

Au cours des siècles qui suivirent, d’autres épidémies s’étendirent au Casmaron, en Iobarie et au Vudra, toujours dans le sillage de faiseurs de miracles portant un anneau en os. L’anneau finit par tomber aux mains des prêtres de Tabsagal, qui le mirent en sécurité comme un simple et curieux trésor de plus appartenant à leurs puissants seigneurs.

Implications

Le porteur de l’anneau d’Apollyon possède un objet maléfique et sans égal, ou presque, en matière d’assujettissement, causant beaucoup de préoccupations.
  • La pandémie du prophète. Il existe une magie capable de soigner n’importe quelle maladie, mais le coût moyen d’un sort de ce type est de 450 po. Pour faire simple, partez du principe qu’un seul individu infecté transmet la maladie à deux autres personnes par jour. En une semaine, il pourrait donc y avoir environ 2 187 individus contaminés. Même un prêtre de niveau 10 ne pourra sans doute pas lancer guérison des maladies plus de cinq fois par jour, ce qui signifie qu’il faudrait une armée de 437 de ces prêtres pour contrer une telle épidémie sans utiliser de parchemins, de potions et de baguettes, tous très coûteux.
  • Des objectifs malsains. Les agents du cavalier Apollyon encouragent l’utilisation de l’anneau de leur maître. Il se peut que des vizirs leukodaémons se mettent à la recherche du porteur de l’anneau pour l’aider à s’élever au pouvoir et à propager sa maladie unique. Si le porteur devait renoncer à l’anneau, ces agents s’assureraient qu’il connaisse une fin lente et contagieuse.