P167 Korvosa, races et ethnies

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POPULATION¶

Le dernier recensement de la population date de 4682, lors du règne de Domina, il y a plus d'une vingtaine d'années. A l'époque, le nombre d'adultes citoyens qui versaient des taxes se montaient à 18 486. Aujourd'hui, il est presque certain que le chiffre était largement sous-estimé. Avec plus d'un habitant au mètre carré, on pourrait s'attendre à ce que Korvosa compte entre 50 000 et 100 000 habitants. Au vu des revenus engrangés par les taxes, de l'envergure des clergés et des organisations militaires ainsi que d'autres éléments, cette estimation n'a rien d'absurde.

RACES¶

Toutes les races civilisées de Golarion possèdent au moins un représentant à Korvosa, sans doute dans le district médian. Mais ne vous y trompez pas : malgré ses inclinations cosmopolites, Korvosa reste une ville humaine.

Les humains¶

Quel que soit l'échantillon de la population sélectionné, 9 habitants sur 10 seront humains. Et parmi eux, on trouve une majorité de Chélaxiens.

Bien que plus de la moitié de la ville possède du sang varisien, les Varisiens de souche ne représentent qu'un humain sur dix, et sont souvent considérés par les Chélaxiens de souche (qui sont assez rares, eux aussi) comme des voleurs et des assassins vêtus de couleurs vives. Ces préjugés donnent parfois lieu à des lynchages ou des expropriations quasi-licites. Les Varisiens se retrouvent dès lors piégés dans un cercle vicieux : les Chélaxiens les regroupent dans les quartiers les plus pauvres, comme Pied-du-Pont où le Vieux dock, qui sont infestés par le crime. Là, les Varisiens sont pratiquement forcés de voler pour survivre, ce qui ne fait qu'accroître les préjugés à leur encontre.

Il n'y a que très peu de Shoantis en ville, d'abord et surtout parce que des conflits incessants minent leurs relations avec les Chélaxiens depuis trois siècles; mais aussi pour des raisons culturelles : les Shoantis sont un peuple semi-nomade et ils sont peu nombreux à vouloir résider dans une grande ville de façon permanente. Pourtant, quelques irréductibles existent bel et bien et mènent depuis des années des négociations acharnées avec la bureaucratie korvosienne. D'autres Shoantis vivent également dans le Bois des Scaldes, un bosquet sacré où ils sont autorisés à vivre tant qu'ils n'hébergent pas de criminels ou de fugitifs.

Les nains¶

Les nains de Janderhoff sont des partenaires commerciaux loyaux depuis la fondation de la ville de Korvosa. Le marbre noir si prisé des nobles provient de Janderhoff.

On trouve des vendeurs nains dans tous les marchés de la ville, et nombreux sont ceux qui travaillent à la Ferraillerie ou au Hall de Cuivre, dans la Vieille Korvosa.

Les elfes¶

Les elfes sont presque aussi rares que les druides, à Korvosa. Ils viennent en général de la forêt de Miérani. Une ambassade elfique existe dans le quartier de Rive Sud.

Les gnomes¶

En raison de leurs aptitudes magiques, les gnomes sont généralement des élèves -ou même des enseignants- de l'Académie ou du Collège Theumanexus du district de Rive Est.

Les demi-elfes¶

Les demi-elfes ne sont pas si rares à Korvosa. Il arrive assez fréquemment qu'une jeune fille noble s'aventure non loin de l'enclave elfique de Rive Sud, à la recherche d'un rendez-vous sulfureux et exotique.

Les demi-orques¶

Les Shoantis des Terres-Cendres vivent non loin de la Forteresse de Belkzen, aussi les deux peuples sont-ils constamment en guerre. Ces batailles se terminent parfois (tragiquement) par la naissance d'un demi-orque. Une poignée d'entre eux habite Korvosa.

Les halfelins¶

Afin d'augmenter les profits du transport par bateau, la Grande Maison Leroung engage généralement des marins halfelins, qui demandent deux fois moins de place et de nourriture. Aujourd'hui, le succès a été tel que des navires de marchandises spécifiquement conçus pour halfelins ont été conçus, et des équipages sont constitués exclusivement de halfelins.

Les tieffelins¶

Il y a un nombre étonnant de tieffelins à Korvosa. Beaucoup vivent et travaillent à l'Académie, où ils constituent la milice privée de l'école. En dehors de ces murs, ils ont beaucoup de mal à se faire accepter.