Pour des raisons évidentes, je vais écrire ici une version épurée. Des compléments arriveront dès lors que j'aurais quelques informations supplémentaires. Les personnes qui seront les plus proches de mon petit drow en sauront également plus. (De même si jamais quelqu'un est intéressé par une enfance/adolescence croisée et à lui aussi grandis à Sigil... ça peut etre drole à jouer.)

Tu es né à Sigil, poussant ton premier cris au premier étage d'une riche demeure du quartier de La Dame. Oh, tu était loin d'être le rejeton bénie d'une riche famille... juste le fils aîné des gardes du corps d'un riche et influent magistrat. Il faut dire que la réputation martiale de tes parents les avait précédé et leur patron était suffisamment riche pour se payer leurs services.

Du coup... tu as grandis là. Tu n'était pas le seul enfant de la maison et tu n'y était d'ailleurs pas enfermé, que ce soit à cause du 'danger des rues' ou des contraintes liées aux percepteurs quotidiens contrairement aux héritiers du patron de tes parents. Les tiens ont toujours été convaincus que faire preuve de faiblesse, ou de pitié était une tare, et s'il t'était arrivé quelque chose, ils auraient simplement regretté ton potentiel. Mais ils ne t'ont jamais mentis là dessus. Tout comme ils t'ont enseigné ce qu'ils savaient. Ils t'ont appris à te battre jusqu'à ce que chaque mouvement, chaque passe soit parfaite. Ils t'ont appris à être fier de celui que tu était, et à ne baisser le regard devant aucune autre race. Ils t'ont toujours encouragé à te faire tes propres expériences, à affronter l'inconnu.

En grandissant, tu t'es mis à sortir de plus en plus. A leur grand déplaisir, tu as commencé à te passionner pour la lecture de poésie et de pièces de théâtre, découchant de plus en plus. Ils n'ont pas compris quelle lumière tu trouvais là. Tu t'es senti touché, réellement, par ceux qui luttaient au nom de Milani. Tu as trouvé beau leur combat. Ils se sont même demandé si tu étais malade. Si c'est le cas tu ne t'en es jamais remis.

Tu approchais de l'age adulte quand tu as perdu ton père. Ta mère a décidé quelques temps plus tard de retourner en Ombreterre. Tu as refusé de la suivre et elle est partie, avec tes sœurs. La suite fut un peu plus compliquée. Tu as du trouver comment survivre seul.

Tu avais toujours été proche de la Ligue Libre. Tu avais passé des heures à débattre. Sachant qu'il y avait autant d'opinions que de personnes, c'est ce qui en faisait la richesse. Les rejoindre n'a été que suivre l'inclinaison naturelle de tes penchants. Et tu trouvais un certain délice à la pensée de cette liberté, de ce défi lancé à ceux qui auraient voulu te mettre des oeilleres.

Tu as loué ta lame. Après tout, elle était vive et l'exemple familial t'avait montré que c'était une voie comme une autre. Des voyages t'ont menés sur d'autres plans, et des amitiés t'ont fait découvrir d'autres méthodes de pensées. Lorsque tu es revenu des lymbes, tu maniais une lame de Kar'rash. Tu y avais acquis une confiance supplémentaire. Tu savais qui tu était, et ce que tu était. C'était le plus important.

Tu n'est pas exempt de défauts, loin de là et ta fierté est sans doute le plus gros d'entre eux. Tu ne sais pas refuser un défi, et tu es souvent rancunier. Mais tu as grandis en étant un drow. Tu as souvent été en but à la méfiance que tes origines peuvent inspirer. Alors tu as appris la valeur de la confiance et de la loyauté aux amis. Et si tu es souvent trop buté pour admettre lorsque tu en as, lorsque cela les concerne tu considère que leurs problèmes sont les tiens. Peu importe les conséquences pour toi. Tu souris facilement et ta langue est souvent mordante, caustique, acérée, mais tu as l'esprit vif et tu aime trop plaisanter pour la retenir. Ta lame est vive aussi, et tu la sort volontiers, que ce soit pour défendre une belle, pour pourfendre un hérault de la bêtise ou un adversaire des lettres. Ou alors pour continuer la discussion sur ce terrain si ton interlocuteur s'est vexé de ton verbe. Tu la sort également sans arrières pensées pour accomplir ce qui te permettra de gagner quelques joncs. Que la cause soit belle ou non, tu sais que tu ne peut pas encore te permettre de faire la fine bouche.

Mais il faut bien avouer que la majorité de ce que tu gagne, termine dans l'escarcelle des vendeurs de billets.

Le Gallant (Astrack)

Chanson : Astrack est courrier. Il fait parti des ces rares affranchis qui bossent encore solo, malgré le quasi-monopole du Sonneur de Cloche. Mais Astrack n'est pas un courrier comme les autres et c'est grâce à ça qu'il fait son beurre. Le Gallant s'est spécialisé dans les déclarations, les poèmes et les rendez-vous amoureux. Il n'a pas son pareil pour embellir une missive de quelques rimes bien senties. Et le matois sait y mettre les formes : il passe souvent par les toits pour déclamer ses messages aux fenêtres ou n'hésite pas à escalader une façade pour venir au balcon - c'est plus romantique.

Soltif : Astrack est un cageur avec un passé turbulent. Jeune, il traînait avec le petit Zvephrayl et ils faisaient les 400 coups ensembles. Surement que cet elfe noir a eu un mauvaise influence sur Astrack : car le Gallant, étant fils de grossium, avait un destin tout tracé et doré. Mais l'homme-félin a abandonné la richesse pour les toits et la poésie. Le Gallant a de bons contacts avec les courriers (même s'il évite de se retrouver dans les parages du Sonneur de Cloche) et grâce à ses bonnes manières, il a beaucoup de clients parmi les grossiums du Quartier de la Dame.

Guitoune : difficile de trouver Astrack : il vadrouille de toit en toit, de pic à anti-pic et d'anti-pic à pic. Mais il recueille les missives de ses clients à La Croisée des Voies (dans les Bas-Quartiers, limite Quartier de la Dame) et on le croise parfois au Moulin Vert, à la Salle des Fêtes ou à La Tête Coiffée, les yeux mi-clos, à écouter les poètes.




Vak'klir

Chanson : on sait peut de choses sur Vak'klir. Comme tout ceux de sa race, il est peu loquace et n'a rien d'un extraverti. Mais il est tout de même connu dans la Cage pour sa dextérité à la Lame de Kar'rach ; Vak'klir en a mouché plus d'un qui lui cherchait des noises.

Soltif : Vak'klir est un grand guerrier ; un maître initié des 8 cercles de Zerthimon. S'il passe sa vie à traquer les Illithids, il initie aussi les jeunes Githzeraïs. Et parfois, chose rare, d'autres sorte de lascars qui lui semblent capables de se connaître suffisamment eux-même pour maîtriser leur lame. Comme Firwin, qu'il a trouvé un jour, pris à parti par force supérieure, mais qui ne voulait rien lâcher. Impressionné par la ténacité et la volonté de l'elfe, Vak'klir l’emmena dans les Limbes et l'initia.

Guitoune : quand il passe par la Cage, on peut trouver Vak'klir au Visage de Gith (un estaminet des Bas-Quartiers à clientèle quasi-exclusivement Githzeraï - Githiankis et Illithids, vous feriez mieux de passer votre chemin) ou, la plupart du temps, dans les Limbes.


Fell

Chanson : Fell est le plus bizarre et le plus mystérieux des dabus. Déjà, il marche - il ne flotte pas comme ses pairs. Ensuite, il est maudit.

Soltif : Fell n'est pas à proprement parler un contact. Disons que Firwin et Airi ont rompu la glace avec lui.

Guitoune : on peut trouver Fell dans sa boutique de tatouages, située dans la Ruche, à la lisière du Quartier du Marché.

Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.