Shimizu / "La Corneille"

Nom :

La Corneille, de son véritable nom Shimizu Shina.

Résumé Combat & RP

Comme c'est important d'avoir du style : Thème musical du PJ

En combat, rapide et implacable, Shimizu combattra avec son héron dans la mêlée, cherchant à éliminer sa cible le plus rapidement possible avant de passer à la suivante. Si elle peut assister des alliés, elle le fera. Toute tactique est bonne à être envisagée.
Hors combat, Shimizu est une véritable tour de garde. Protectrice envers les siens, analysant tout leur entourage si le besoin s'en fait sentir (sans pour autant être asociale), elle suit ardemment sa propre discipline, et se voit comme « la lame » de ses compagnons.


Lorsqu'elle agit comme une samouraï : Shimizu
Lorsqu'elle agit comme une shinobi : La Corneille


Caractère social :

Directe et implacable, qu’il s’agisse de combat ou société, Shimizu peut se montrer aussi froide que chaleureuse, et n'a que faire des conventions sociales, ce qui lui vaut sa réputation de "sauvage".

Déterminée et fanatique, elle ne parle cependant pas souvent de ses propres motivations et croyances.
Optimiste et énergique en son for intérieur, elle sait se montrer calme et patiente quand la situation l'exige.

Shimizu est une nomade, généralement ascétique, cherchant à tendre vers une forme de perfection spirituelle et martiale. C'est un aspect de sa personnalité qu'elle n'impose pas aux autres, car elle estime que c'est une voie qui se suit seule. Au-delà de ça, elle peut faire une bonne amie, fidèle et dévouée. Elle n'est pas attirée par le gain ni par le pouvoir politique, son seul vice étant son obsession pour sa propre puissance et pour sa déesse.

Enfance (& Rêve) :

On ne sait pas grand-chose de l'enfance de Shimizu, hormis qu'elle est originaire de Shokuro, et plus précisément de Mukinami, la capitale. Ce que l'on sait en revanche, c'est qu'elle a grandi dans la rue, ne survivant que d’aumônes et de larcins, avant d’être recueillie très jeune par Shao Luang, l'un des prêtres de Shizuru. C’est au cours de cette période, dès l’enfance, qu’elle apprend la dure réalité de la vie : on survit toujours aux dépends de quelqu’un, c’est une vérité inéluctable. Elle sait dès son plus jeune âge qu’elle est différente des autres enfants, sa chevelure étant parsemée de petites plumes sombres, mais n’a absolument aucune idée de ce qu’elle est, ni d’où elle vient.


Grandissant au temple, son père lui donna le nom de Shimizu, « Eau claire », lui enseigna l’art du sabre et lui prodigua les enseignements de Shizuru, dans lesquels elle voit une source de salut pour un monde qu’elle juge meurtri par l’avidité, le désordre et la cruauté causés par une minorité d’individus. Dès lors, transportée par cet idéal d’ordre et de justice, elle s’entraîne sans relâche, ne s’arrêtant que lorsque son corps ne l’abandonne. Son père adoptif, ayant remarqué sa dévotion, la présenta comme candidate pour intégrer le clergé de Shizuru. Le temps passe, et petit à petit, jour après jour, leçon après leçon, Shimizu façonne la base de ce qui sera la lame vagabonde que l’on connait aujourd’hui. Fascinée par cette divinité devenue l'une de ses raisons d’être, Shimizu fait preuve d'un fanatisme discret, mais inébranlable. Elle est convaincue que par c’est par le dépassement de soi qu’elle attendra une forme d’illumination et qu'elle pourra répandre la lumière de sa déesse sur le monde. Néanmoins, cet idéal de paix et de justice est souillé par de profondes prédispositions pour les méthodes radicales. Si Shao Luang n'avait pas sorti Shimizu de la rue, il y a fort à parier qu'elle serait devenue une tueuse sans foi ni loi.


C’est à cette époque, par un heureux hasard, qu’elle croise la route de deux individus qui changeront sa vie à jamais : une kunoichi et un héron. C’est par un jour de pluie que Shimizu rencontre une jeune voleuse blessée dans l’arrière-jardin du temple. Respectant les doctrines de sa déesse, Shimizu lui vient en aide, l’hébergeant un temps et soignant la jeune fille de son mieux. Durant une courte période, ces dernières vivent sous le même toit, partageant le récit de leur courte existence, et une amitié vient à naître entre Shimizu et Yaeko.
Elles partagent leurs codes de vie, et tandis que Shimizu lui fait part de ses ambitions, Yaeko lui apprend qu’elle est une jeune kunoichi en apprentissage, et lui enseigne le Code de Fer, un ensemble de bonnes pratiques, de réflexions philosophiques et de règles génériques destinées à faire d’un guerrier une arme fidèle, apte à accomplir une mission. Shimizu y voit là un code de conduite pouvant lui permettre de devenir plus qu’un simple membre du clergé de Shizuru, devenir l’arme de sa déesse. C’est peu de temps après le départ de la jeune kunoichi que Shimizu trouvera un héron dans ce même jardin, qu’elle adoptera et nommera Hariken. Elle le verra en quelque sorte comme un signe divin, et transmettra certaines de ses valeurs à son nouvel ami. Le clan de Yaeko, ayant par la suite pris contact avec la jeune aasimar, lui montre une grande reconnaissance pour le service qu'elle a rendu en sauvant la jeune kunoichi. A partir de cet instant, elle s'entraine de moins en moins au temple, préférant favoriser l'entraînement des shinobis du clan. Leur formation est difficile, dense, mais diablement efficace. Les différences entre cet enseignement du sabre et celui du temple permettent à Shimizu de peaufiner un style unique au katana, un mélange entre les deux écoles.


Le temps continue de passer et les compétences de Shimizu continuent de croître, ainsi que sa relation fusionnelle avec Hariken. Mais dans le même temps, songeant aux propos des membres du clan de Yaeko, la mentalité de Shimizu se fait plus sombre, plus pragmatique. Elle commence à réfléchir aux doctrines de sa déesse, se posant milles et une questions. Comment déterminer ce qui est juste de ce qui ne l’est pas ? Où se situe la limite ? Est-il juste d’agir injustement mais dans un idéal de justice ? Mêmes questions pour l’honneur évidemment.
Son honneur est ce qu’elle a de plus précieux, mais elle prend conscience que les bonnes paroles de sa divinité ne suffisent pas à créer un monde utopique. Après de nombreuses heures de réflexion, elle en vient à la conclusion suivante : certains doivent parfois se salir les mains pour que la majorité puisse vivre une vie de justice et d’harmonie. C’est alors qu’elle découvre une autre voie au sein du clergé, une voie plus obscure, plus secrète : celle de l’inquisition. Si on pouvait résumer brièvement le statut d’inquisiteur pour Shimizu, ça donnerait ceci : « Même si les inquisiteurs sont dévoués à une divinité, ils sont au-dessus des règles et des conventions de leur église. Ils répondent de leurs actes devant leur dieu et leur propre sens de la justice seulement, et ils sont prêts à appliquer des mesures extrêmes pour atteindre leurs objectifs. »
Les épreuves pour devenir inquisitrice de Shizuru sont difficiles, mais Shimizu les réussit haut la main, faisant preuve d'un indéfectible sang-froid, d'une détermination sans faille, d’une habileté au sabre hors du commun et réussit aisément à intégrer les ordres de la déesse du soleil. Tandis qu’elle passe son initiation, elle en apprend davantage sur son statut d’Aasimar, et qu’elle n’est pas naît ici, mais dans les royaumes célestes, dont elle n’a aucun souvenir.


Devenue inquisitrice, elle est libre de parcourir le monde pour sa déesse, et entreprend un voyage vers l’Est. Son père adoptif, on ne peut plus fier, lui remet le katana familial, une lame nommée "Hayatejin", l'ouragan vertueux. Pour Shimizu, ce nouveau sabre représente plus qu'une arme, c'est la représentation de sa fierté familiale. Elle n'est pas d'une nature matérielle, mais fera une exception pour cette lame, qu'elle chérira de tout son être.
Elle parcourt ensuite le pays, tâchant d’œuvrer pour faire régner la justice. C’est ainsi, au cours de son périple, qu’elle retombera par hasard sur Yaeko et sur une expédition vengeresse vis-à-vis d’une jorogumo. Une dizaine de membres du clan de la jeune kunoichi sont mandatés sur cette mission, mais peu en reviendront en vie. Elle apprend quel est le mode de vie de ces monstres, de la tyrannie qu’elles exercent sur leur communauté, et de la menace qu’elles représentent. Elle participa à l’expédition, et par la tournure des choses, acheva la jorogumo d’une manière que l’on pourrait qualifier de tout sauf d’honorable. Le clan de Yaeko lui conseille d'adopter leur manière d'être : ne pas dévoiler son nom pour conserver l'image d'une simple "lame vagabonde". Lorsqu’on lui demandera comment elle se nomme, elle se présentera donc comme étant « la corneille », considérant que son acte pourrait jeter le déshonneur sur son nom et celui de son père, par extension. Elle espère par la même occasion éviter de devenir la cible d'autres jorogumos. Dès lors, elle se jure de ne jamais salir le nom que son père lui a donné. Elle apprend que de nombreuses jorogumos sévissent au Shenmen, et décide de s’y rendre pour faire le ménage. Elle prévient ses proches de son départ, puis quitte son pays en compagnie d’Hariken, prête pour son périple, qui commence par la traversée des Monts Brumeux.



Fiche de PJ :






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