Le journal est relativement simple fait d'une couverture en cuir grossier et que l'on peut sceller par une petite ficelle. L'écriture est soignée mais ce sont les rares notes que Kith écrit en langue halfeline. L'archéologue garde ce journal pour elle et le range dans son coffre fermé à clé après chaque utilisation, ou dans son sac si elle part en expédition.
Mon voyage vers Azlant
17 Arodus 4718
Nous voilà à bord du Peregrine, Kaede et moi. On a bien faillit le manquer, mais l'équipage nous a attendu. Je suis tellement excitée à l'idée de découvrir cet ancien empire. C'est un projet qui se concrétise et qui va apporter beaucoup d'informations au monde. Je vais découvrir des lieux et des objets inédits que je pourrais exposer devant le monde entier. Notre... chef ? Ramona Avandth, nous a accueillit et nous a indiqué nos logements. Juste après le départ, le capitaine nous a fait un petit spitch, Ramona également, et il faut dire que ça n'a fait qu’accroitre mon envie de découvrir ce monde perdu.
Le voyage durera six semaines, ça risque d'être long, mais en attendant j'ai fais la connaissance de quelques personnes avec qui je vais surement travailler sur place. Lyra Heatherly, une naturaliste qui a pour mission de recenser les menaces potentielles de cette expédition, et qui de moi à moi, se prend un peu pour une princesse, je trouve. En revanche je risque d'un peu mieux m'entendre avec une historienne, Perrell Beys, qui semble un peu timide, mais pas complètement idiote. En plus, elle est cartographe, ça me sera vachement utile !
Et puis, nous avons rencontré d'autres personnes aussi, un peu plus... bizarres... Il y a ce tieffelin, Murena, un ancien capitaine je crois, qui invoque une murène géante et qui se balade avec une ancre... Je n'aurais jamais cru écrire ça dans mon journal un jour. Et cette demie-orque, Abaëlle, qui semble un peu perdue et qui essaie d'être plus féminine que d'autre demie-orque que j'ai déjà rencontré. Ce qui me plait moins en revanche, c'est qu'il y a ce chéliaxien à bord... Hors de question que je l'approche. Mon peuple a enduré bien trop de souffrance à cause du sien, et je ne pardonnerais aucun de ses représentants pour tout ces actes... Bon, peut-être qu'il se fera manger par un requin avec un peu de chance.