P279 Historique d'Anne Maveth

Anne est née en 4654, en des temps troublés à Absalom, peu de temps avant la prise de pouvoir du Primarque actuel. Si Anne n'a connu qu'Absalom durant sa longue vie (en termes humains), elle ne sait pourtant pas d'où elle vient, si même elle est originaire d'Asbsalom en soi. En effet, elle a été déposée devant les portes d'un orphelinat de la cité dédiée à la déesse de la mort, des prophéties et des naissances : Pharasma.

Il faut dire qu'Anne a commencé sa vie sous des auspices compliquées : sa peau blanche comme l'albâtre, ses yeux aux iris tout aussi blanc et les étranges cheveux gris qu'elle avait déjà nourrisson la marquait déjà comme ayant des origines peu communes. Anne est en effet une dhampir, une humaine avec du sang de vampire dans sa lignée proche. On ne l'a jamais dit à Anne, mais elle s'en doute un peu, il a été discuté par les Sœurs de l'orphelinat si on devait finir les choses de cette "monstruosité". Mais l'appel de la vie, la nécessité de vivre une vie pour pouvoir être jugée dessus par la Déesse a poussé les Sœurs de l'orphelinat à la garder et à l'éduquer. Ils la nommèrent Anne Maveth, une sorte de jeu de mot dans une langue obscure utilisée parfois par la congrégation entre Anne qui dérive du mot vie et Maveth qui dérive du mot mort.

Dû à sa nature, elle n'aura jamais été adoptée, la plupart des couples à la recherche d'un enfant voyant en elle un signe de malchance, ou carrément contre nature. Elle grandit donc au sein de la congrégation, devenant une préfète de l'orphelinat quand elle atteint l'âge d'adolescente, puis de Sœur elle-même quand elle fut en âge de faire ses vœux. Mais si elle avait grandit dans la foi en Pharasma, si elle se considérait elle comme une adoratrice de la Déesse, si elle avait appris de ses Sœurs l'art de la médecine (en tout premier lieu pour la soigner elle de ses blessures car elle est réfractaire aux soins magiques les plus courants), elle était arrêté par quelque chose. Un doute. Un doute sur le dogme de Pharasma, en particulier vis à vis de la profanation des corps. Alors que le culte de la Déesse voit en la profanation des corps un sacrilège, un anathème, Anne y voyait pourtant une occasion gâchée de faire ce qu'il fallait : si on voulait mieux soigner, il fallait découvrir pourquoi un remède n'avait pas fonctionné; si on voulait comprendre pourquoi un être était mort, il fallait bien regarder dedans pour retrouver des informations, comme par exemple le circuit d'un poison dans les entrailles, ou la graisses dans les organes nobles qui pouvaient causer une attaque, etc.

C'est pendant ses explorations existentielle qu'elle travailla un temps à la morgue comme médecin légiste, travail que la quasi-totalité des fidèles de Pharasma voyait comme impur. Encore jeune adulte, elle s'était rendu compte de sa différence avec les autres humains, mais n'en avait pas réellement compris. Elle rencontra alors un elfe maussade et passablement dépressif du nom d'Helam. Celui-ci était devenu extrêmement morbide suite à la mort d'un proche. Anne apprit beaucoup au contact de cet elfe, encore que lui n'eut pas forcément conscience de l'impression qu'il a laissé sur une jeune qui se pensait humaine, mais qui réalisa alors que, si elle avait de la chance, elle pourrait vivre un demi-millénaire. Par la suite, elle apprit les rudiments de l'elfique, s'étant rendu compte que si elle voulait avoir une relation longue, elle serait sans doute mieux avec un elfe qu'avec un humain.

Pourtant, elle n'eut guère de bonheur côté cœur, que ce soit chez les humains (qui la trouvait charmante, mais ne voulait pas s'engager au-delà d'un coup d'un soir du fait de sa nature trop étrange) ou chez les elfes (qui ne voyait en elle qu'une humaine un peu particulière). Anne alla donc de déconvenue amoureuse en histoire triste. Elle se concentra donc sur le travail de médecin, étant particulièrement intéressée par la recherche médicale et la recherche des causes de la mort.

Sur le point de la médecine légale, Anne était en port-à-faux, vis à vis de sa propre foi et vis à vis de la Congrégation et de l'Église. Il arriva un moment où rester dans l'Orphelinat ne fut plus possible. La rupture, le schisme, était consommé. Elle chercha un travail en tant que médecin, et sa beauté et son charisme lui permit de vivre raisonnablement bien plusieurs années. Pourtant, elle sentait qu'il manquait quelque chose. Qu'elle n'avait pas trouvé sa place dans la Société et dans sa foi. Car si l'Église l'avait rejetée, et peut-être Pharasma aussi qui ne lui octroya pas de pouvoir de prêtresse, elle avait toujours en elle cette foi.

Par dépit, par défi, elle s'engagea dans l'armée pour servir sa Cité, sa nation. Le résultat fut plutôt ambivalent : l'armée d'Absalom étant plutôt inutile depuis le début du règne du Primarque et elle n'eut pas grand chose à faire en tant que médecin de bataille. Mais pourtant, sur un des combat pendant l'invasion du Tyrant qui Murmure, elle eut comme une révélation : tous ces gens qui mourraient autour d'elle déclencha quelque chose en elle. Des pouvoirs, probablement lattent, probablement divin, se manifestèrent à elle, en même temps qu'une sorte de malédiction la frappa : les soins furent de plus en plus difficiles, l'attrait de la mort plus fort, en particulier quand elle utilisait ses nouveaux pouvoirs. Elle mit plusieurs années à vraiment maîtrisé ses pouvoirs, et même maintenant Anne est ambivalente envers ceux-ci : ils la placent comme un être à part, un oracle de la Mort sur Golarion, et donc une sorte d'envoyée divin, de Pharasma espère-t-elle encore que sans certitude. Et pourtant en même temps ces pouvoirs l'attirent vers le côté obscur de la Mort, voire même la reconnecte avec ses origines de non-mort.

Après ses années de services, elle chercha une nouvelle manière de trouver sa place dans la Cité et dans sa Vie et sa Foi. Pensant aider à trouver des informations dans la médecine légiste, elle pointa un jour au Guet central. On prit sa candidature avec désinvolture, mais elle reçu tout de même une recommandation : le Guet du Précipice recrutait. C'est ainsi qu'elle fit la connaissance du Lieutenant Lavarsus. La suite est une autre histoire.
Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.