Personnalité.

Torag
Titres Le Père de la Création
Alignement LB
Thèmes Forge, protection, et stratégie
Suivants Nain, forgeron, garde
Arme Marteau de guerre
Domaines Artisanat, Terre, Bien, Protection, Loi
Sous-domaines
Inquisitions
Voir aussi : Liste des dieux de Golarion
Les nains pensent que Torag créa le monde dans sa grande forge, le martelant encore et encore jusqu’à obtenir la forme qu’il désirait. Alors que les rochers roulaient et que les étincelles jaillissaient, les nains naquirent, faits de pierre et leur ventre rempli de feu. Torag apparaît comme un nain puissant et rusé affairé dans sa forge à marteler une arme ou un bouclier. C’est le planificateur parfait qui a une porte de sortie pour presque n’importe quelle situation. Torag aime les nains (et à contrecœur ses adorateurs non-nains) mais c’est un peu une figure paternelle distante qui ne montre que peu l’affection qu’il porte à ses enfants. Il sait que la vie est un périple difficile et il veut qu’ils deviennent forts, déterminés et compétents. L’art le dépeint comme le stéréotype du nain, sanglé dans une armure compliquée et portant son marteau de guerre Kaglemros (« le forgeron de nombreuses armes ») à la main.

Pour le Père de la Création, planifier ses actions pour une plus grande cause et inventer des stratégies de bataille complexes sont comme la nécessité d’entrelacer les anneaux d’une cotte de mailles. Mais il sait qu’un nain doit parfois abandonner une stratégie inefficace et se fier à son instinct. Il préfère une défense organisée à une tactique d’assaut, et une tactique d’assaut à une charge irréfléchie. Il désapprouve les actions irréfléchies, les pensées rebelles, les individus qui mettent leur communauté en danger et la destruction d’objets artisanaux. Les animaux fouisseurs sont sacrés pour les fidèles de Torag, tout comme le sont ceux qui vivent dans les cavernes et les régions montagneuses.

Les créatures volantes souterraines sont considérées comme des abominations et des aberrations de la nature - les chauves-souris sont particulièrement détestées.

Torag montre sa satisfaction par le biais de reflets de son visage sur le métal poli, des préparatifs se déroulant sans heurt et en avance sur les prévisions, et la découverte de champignons ou de morceaux de pierre qui ont la forme exacte de son marteau. Il envoie parfois des messages en faisant apparaître des énigmes cryptées à la surface d’une pierre pendant un court moment. Lorsqu’il est en colère, les forges s’éteignent, les boucliers se brisent et on en vient à appréhender le plus simple des plans. Les tremblements de terre (qu’ils soient localisés ou qu’ils frappent une région entière) sont l’expression ultime de son déplaisir mais on considère ceux qui survivent à un séisme meurtrier comme bénis.

Le Grand défenseur.

Son héraut est le Grand défenseur, une sorte de Très Grand golem d’acier ayant la forme d’un nain et portant un marteau et un bouclier. Il est connu pour se débarrasser de son armure lorsqu’il est « tué », ce qui révèle une autre protection plus petite en-dessous (il se peut d’ailleurs qu’il ne soit rien d’autre que des couches superposées d’armure). Les serviteurs qui sont le plus souvent appelés sont l’Ambassadeur Zurin (un noble azer), Hrilga Viergeau- bouclier (une naine ours-garou céleste) et Rivière de pierre (une bulette qui peut creuser aussi bien à travers la lave que la terre). Torag a combattu les divinités agressives et destructrices et leurs serviteurs depuis le commencement du monde, et il n’a que faire de leur clique. Il déteste particulièrement le culte de Rovagug car son engeance grouille et rampe au plus profond de la terre depuis des lustres. Pourtant, malgré le dégoût que leur inspire la Bête hirsute, les fidèles de Torag ne s’entendent pas très bien avec sa Némésis Sarenrae. La volonté de pardon et la dévotion au soleil des adorateurs de la déesse sont un signe de faiblesse pour la plupart des nains qui vivent sous la surface. Torag respecte Abadar et est l’ami de Cayden Cailéan et de Iomédae.

Les prêtres, les temples et le culte.

Près de la moitié des membres de son culte sont des nains et bien qu’énormément d’humains aient répondu à son appel, ils ne sont plus nombreux que les nains que parce qu’ils se reproduisent plus vite et en plus grand nombre que la race naine. Parmi les nains, presque tout son clergé est constitué de prêtres mais l’on compte environ 10% de paladins ou de défenseurs nains. Le clergé de ses adorateurs humains des terres ulfes est presque entièrement composé de prêtres, tandis qu’une poignée d’adeptes le prie pour qu’il protège leurs villages plus pauvres. On n’a pratiquement jamais entendu parler de paladin humain de Torag. Les prêtres fabriquent et entretiennent les armures et les armes des fidèles, construisent les défenses de leur ville et instruisent la milice dans le maniement des armes afin qu’elle défende correctement les civils. Chaque prêtre a suivi au moins une petite formation dans l’art de la forge, ainsi que dans la Connaissance (architecture) pour mieux bâtir les défenses, et dans la Connaissance (histoire) pour apprendre les tactiques de célèbres chefs de guerre.

La majorité des prêtres qui ne partent pas en aventure sont des forgerons, font partie d’une organisation gouvernementale ou militaire, ou bien les deux à la fois. Ils savent que l’artisanat doit servir au commerce plutôt qu’à une forme d’expression artistique; un morceau d’armure ou une arme portant la signature du forgeron couronnée par le symbole de Torag peuvent ne pas être beaux, mais on s’est sûrement assuré de leur qualité et de leur solidité.

Ceux qui n’ont pas envie de travailler à la forge, sur une enclume ou devant le bureau d’un architecte toute la journée gravitent dans l’entourage des décisionnaires. Ils peuvent ainsi utiliser leurs connaissances afin de les diriger sur les champs de bataille ou les murailles des cités, supervisant d’une main de fer leur condition physique et maintenant la discipline - une forteresse dont l’intendant est un prêtre de Torag est assurée de ne pas avoir de gardes endormis pendant leur service.

Chaque matin, un prêtre se lève tôt pour allumer la forge du temple puis prépare le petit déjeuner tandis qu’elle monte en température. Après son repas, il rend hommage à son dieu en exécutant de petits travaux à la forge ou sur l’enclume, comme par exemple en faisant fondre quelques pièces de cuivre ou du minerai de plomb, ou en donnant à une barre de métal une forme plus utile pour permettre à un apprenti ou un autre prêtre de s’en servir. Il prépare ses sorts durant cet état méditatif de répétition et après les prières matinales, il part s’acquitter de ses tâches (qui peuvent avoir lieu à la forge).

Les serviteurs de Torag prennent leurs responsabilités au sérieux et travaillent en général à tout moment sur un ou deux problèmes. Ils peuvent expliquer d’un ton paternel ou aboyer à leurs subalternes comment une action irréfléchie peut mettre tout le monde en danger. En compagnie de coreligionnaires, ils sont plus détendus. Ils n’aiment pas rester oisifs et ont l’habitude d’avoir un objet à bricoler sur eux juste pour avoir les mains occupées, comme par exemple tresser des brins de chanvre ou examiner un lot de carreaux d’arbalète à la recherche de pièces à reforger. Les temples sont en général circulaires, construits autour d’une forge centrale en parfait état de fonctionnement et d’enclumes qui sont utilisées même pour les tâches les plus courantes. La fonte et la forge du métal sont en effet considérées comme une prière à Torag.

À cause du bruit des prières matinales, il est pratiquement impossible de dormir dans un temple mais il existe des pièces à l’écart ou isolées du bruit lorsque le calme est nécessaire, comme dans le cas d’une infirmerie par exemple. Lorsqu’il est installé en extérieur, le temple est la plupart du temps protégé par des murailles qui empêchent le bruit de déranger les habitants et qui permettent aux prêtres de diriger plus facilement les défenses.

Le culte de Torag est organisé comme une armée de défense, avec des officiers et une hiérarchie claire. Promotions et récompenses sont attribuées pour d’excellentes idées stratégiques et des actes de défense héroïques durant la bataille. Le vêtement de cérémonie consiste en un lourd tablier de forgeron en cuir s’arrêtant au genou, souvent accompagné d’un grand marteau de forgeron. Les anneaux sont communément échangés parmi les fidèles en témoignage d’amitié, ou en signe de reconnaissance de dette ou d’allégeance.

Les cérémonies religieuses se déroulent dans la forge centrale où d’autres prêtres, installés devant les enclumes, assistent l’officiant. Elles consistent en de longs chants ponctués de coups de marteau et de bruits de soufflet, et s’achèvent en général par la création d’un ou plusieurs objets de métal. Le culte commémore les batailles victorieuses. Le livre sacré de Torag, Pinces et Marteaux : de la forge des métaux et autres œuvres de bon aloi, est généralement relié en métal et est composé de pages en cuir laqué. Les paladins peuvent préparer le sort réparation comme un sort de 1er niveau. Les sorts fabrication et création majeure peuvent être préparés par les prêtres comme des sorts de 5ème niveau et par les paladins comme des sorts de 3ème niveau.
Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.